#14 sur 20 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
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#SHORT
Bonjour et bienvenue à bord de ce court récit venant clôturer mon principal routing av-geek de l'année 2022 mais aussi permettre de faire un petit bilan de mes 12 derniers mois dans les airs.
Nous sommes fin août quand je décide de me faire un petit routing av-geek à là mi-septembre ma conjointe étant en voyage pro ce fameux week-end. Je vise depuis très longtemps un vol en B767 seul grande famille de long-courriers récent manquant dans mon logbook.
Malheureusement les version passagers de ce modèle lancé au début des années 1980 se font de plus en plus rare surtout en Europe (bien que l’appareil soit encore en production pour des versions cargo et ravitailleur) et principalement dans des compagnies loisirs comme Condor et TUI. Avec la mise en service progressive des A330 chez Condor les B767 ont été remplacés sur les vols pour les baléares et Canaries. C’est donc chez TUI que je chercherais mon bonheur, 4 appareils était encore en opération cet été 2 au Benelux (un avec une immatriculation belge l’autre hollandaise) et 2 chez TUI UK avec les 2 exemplaires basés à Manchester. D’ailleurs tous ces appareils doivent quitter la flotte de la compagnie loisir d’ici la fin d’année. Je m’aperçois que les 2 appareils basés à MAN opère tous les samedis matin 2 vols à une heure d’écart en direction de Majorque. Voilà une belle opportunité surtout que les tarifs restent raisonnable pour ces vols de fin de saison.
Une bonne opportunité car il est très facile de revenir depuis PMI sur Toulouse mon aéroport de base. C’est Easyjet qui offre un vol tard le soir qui aura mes faveurs. Le plus dur sera de rejoindre MAN en effet depuis la disparition de Flybe il n’y a plus de vols directs entre TLS et Manchester. Mais il y a une ligne opérée 2 fois par semaine par Ryanair au départ de Carcassonne avec un départ un vendredi en fin d’après-midi le tout pour moins de 50€ ! Cerise sur le gâteau le vol est opéré par les nouveaux Boeing 737max-200 de quoi rajouter un appareil supplémentaire à mon logbook.
Routing avant grève :
Mais vous vous en doutez ça ne c’est pas passé comme prévu, le mardi les syndicats des contrôleurs aériens déposent un préavis de grève pour la journée du vendredi 16, pour des revendications salariales et sur les futurs recrutements.
Le mouvement est suivi est il est demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs vols de moitié, la veille j’apprends donc que mon vol Carcassonne - Manchester est annulé. Mon hôtel est annulable mais pas mes 2 autres billets chez TUI et Easyjet soit une perte d’un peu plus de 150€.
Je regarde le programme finalement opéré par FR sur le Sud-Ouest de la France et je m’aperçois qu’un des rares vol maintenue au départ de Toulouse est celui vers Trapani en Sicile et qu’il y a un départ pour Manchester dans la soirée je tente le coup en échangeant gratuitement via l’application FR mon billet CCF-MAN pour un TPS-MAN et j’achète pour 48€ un TLS-TPS
Routing après grève :
La ligne entre Toulouse et Majorque est l’une des plus concurrentielles au départ de Toulouse avec pas moins de 3 compagnies low-costs qui se partagent le marché, toutefois cette compétition n'a lieu que l'été aucune compagnie ne volant sur cette liaison lors de la saison hiver.
Ryanair est maître sur la liaison avec un vol quotidien (opèré par Malta Air ou Lauda Air) suivi de près par Easyjet avec ses 5/vols semaines en pleine saison. Volotea fait office de petit poucet avec ses 2 aller-retour hebdomadaires.
Cette ligne est plutôt connue sur FR et je plaide coupable, ayant réalisé plus de la moitié des 8 récits sur la ligne. Ce sera toutefois le premier report sur Easyjet pour cette liaison alors qu'il s'agit pourtant de la compagnie étant sur la ligne depuis le plus longtemps j'avais d'ailleurs effectué ce vol avec l'agent orange en 2017.
Après une courte après-midi dans les rues de Majorque, je reprends la direction de l'aéroport à l'aide du bus express A1 qui relie l'aéroport et le centre ville, le cout et de 5€ A/S et peu être acheté auprès du chauffeur à condition d'avoir de la monnaie. Le bus sera bondé sur la fin du trajet signe du succès de ce moyen de transport.
Les escalators pour rejoindre le niveau des départs étant juste devant l'entrée où nous a déposé le bus je prendrais cette photo de la zone d'enregistrement à la volée
On se retrouve donc immédiatement sur la mezzanine qui mène aux contrôles de suretés.
Le tableau des départs est bien plein en ce début de soirée et les vols des 3 prochaines heures ont du mal à tenir sur les 4 tableaux d'affichages signe d'une activité qui en cet fin d'été 2022 était revenu sur des niveaux proche du pré-covid.
A de nombreux endroits de l'aéroport on peut retrouver des expositions de maquettes d'aéronefs avec vraiment des pièces extrêmement rares et de nombreuses compagnies disparues comme hola airlines ou Air Madrid…
Le contrôle sera passé dans un délai raisonnable avec des agents plutôt sympathiques et pas vraiment pointilleux. Dès la sortie, figure imposée, avec la traversée d'un immense magasin duty-free où s'entasse des montagnes d'alcools, clopes et autre parfums.
Dès la sortie on débouche sur un grand food-court alignant bar et autre fastfood. Ca sent un peu la friture dans la zone et ces échoppes sont totalement dépourvus de lumière naturelle ce qui est bien dommage et personnellement ne me donne pas trop envie…
Je préfère rejoindre les jetées où je sais qu'il y a souvent de la place pour s'asseoir et où l'on retrouve aussi de nombreux commerces.
La c'est déjà un peu mieux avec un peu de lumière naturelle mais étonnamment contrairement à de nombreux aéroports la plupart des bars et restaurants sont aveugles.
C'est bien dommage car il y a tout de même de belles baies vitrées dans les différents terminaux qui permettent d'avoir un bel aperçu du trafic, on notera quelques raretés comme des Airbus A320 de la compagnie Allemande SundAir ou du charter Bulgare European Air Charter. Mais la principale surprise réside dans le fait de voir des Boeing 737 de Ryanair connectés à des jet-bridges !!!
On commence une petite cette séance de spotting avec du lourd et cet Airbus A330-200 de Condor en provenance de Düsseldorf. Un vol reporté il y a peu par Cliper31.
Autre gros appareil opéré par Condor ce Boeing 757-300 qui arrive lui depuis Hambourg
Le Boeing 767 qui m'a amené ici ne repars que maintenant en direction de Manchester ! C'est avec près de 5h de retard au compteur que le vénérable Boeing posera de nouveau les roues sur le tarmac de Manchester… il faut dire que nous avions déjà un retard de près de 3 heures lors du vol aller.
Autre compagnie opérant un important nombre de vol vers l'Allemagne depuis Palma, la low-cost du groupe Lufthansa, Eurowings avec cet Airbus A319 qui s'apprête à repartir vers Hambourg.
L'avantage de Palma c'est que l'on y trouve des livrés de toutes les couleurs avec par exemple ce B757-300 de Condor avec l'une des saillantes livrées rayés qui commencent à apparaitre dans la flotte de la compagnie Allemande. Cet appareil assure lui une des nombreuses rotations vers Düsseldorf.
Heureusement il n'y a pas que des compagnies Allemandes ou Britanniques qui opèrent depuis PMI (3ème aéroport Espagnole) on y trouve aussi (surprise !) des compagnies ibériques ! Cet Airbus A320 de Vueling s'élance pour Cardiff.
Tandis que ce Crj-1000 d'Air Nostrum arrive depuis l'ile voisine d'Ibiza.
Petit dernier, pour la route, avec cet Airbus A320 de la compagnie Bulgare European Air Charter qui opère une rotation pour Friedrichshafen.
La nuit tombant et l'heure du vol approchant je me rapproche de ma porte où de nombreux passagers font déjà le pied de grue.
Pas de doute c'est belle et bien la bonne file, on notera des préposés à l'embarquement pas très commode qui feront la chasse aux passagers ayant de grands bagages cabines sans avoir acheté l'option et quelque uns passeront par la case carte bleu (60€) avant de pouvoir embarquer à bord avec leur chargement.
Le boarding pass version application Easyjet
Notre appareil est déjà en porte avec un jetbrige d'un coté et un ascenseur PMR de l'autre chose étonnante car nous bénéficions pourtant d'une passerelle. J'en profite pour vous présenter l'appareil du jour un Airbus A319 immatriculé OE-LKO âgé de 13 ans lors du vol tous passé chez Easyjet UK puis Europe.
M'essayant de nouveau aux joies de la Tortuga je montrais à bord dans les derniers, une nouvelle fois ce sera un échec cuisant le vol étant à quelques sièges libres complet. Instant porte pour le leader des publications.
A bord je retrouve les habituelles sièges zodiac AI-1000 qui équipe les Airbus A319 d'EasyJet depuis leur origine et qui commencent a être un peu déglingués sans compter l'habituel pas très réduit (qui lui non plus n'a pas changé depuis la mise en service). Il serait temps qu'Easy songe à un petit rétrofit de ses A319 si ces derniers sont amenés à rester en service…
Le plafonnier pour Cyrille on est sur une 2ème génération.
Nous repoussons avec une petite quinzaine de minutes de retard, peu d'attente au roulage on devrait arriver pratiquement à l'heure prévue à Toulouse.
Temps de vol d’une cinquantaine de minutes qui nous permettra tout de même de rejoindre une altitude de 32.000ft bien plus que suffisante pour survoler sereinement les Pyrénées.
Le contenu de la pochette avec une réglementaire safety card bien fatiguée, mais aussi une brochure Bob et vente à bord au format copie double (pour ceux qui ont quitté les bancs de l’école il n’y a pas trop longtemps :-p ). Vente à bord qui connaîtra un succès limité avec moins d’une dizaine d’arrêt dans l’allée pour les deux trolley cumulés.
Durant le vol je discuterais avec l'équipage Toulousain en charge de ce vol du soir, ayant l'habitude de prendre des vols Easyjet je reconnais la plupart des PNCs. Nous discuterons rotations et lignes assurées par la base de Toulouse.
Posé doux et roulage cours pour rejoindre le hall D du terminal Toulousain, rapidement les opérations de débarquements commencent par les passerelles avant et arrière accostées à la carlingue de notre A319. Ce sera un salue souriant et amicale de la part de l’équipage en porte.
Ce débarquement en faux contact permet de faire de nouveau un petit tour de l’Airbus du jour dans la tiédeur de cette soirée de septembre.
See you Kilo Oscar.
Direction les couloirs du hall D bien éclairé en cette fin de journée. Au passage on peut voir que c’est toujours un peu la loterie pour les portes à Toulouse, avec Easyjet c’est soit le hall A (principalement pour les liaisons domestiques), soit le C (souvent les vols vers la capitale), soit le D (vols hors Schengen of course). Heureusement qu’il n’y a que 4 halls à Toulouse…
Quelques minutes de marches sont nécessaires pour rejoindre la zone de livraison bagage et la sortie.
Le Beluga XL de l’avionneur Européen nous fait un clin d’œil en chemin.
La salle de livraison des bagages, voyageant très léger je file sans arrêt vers la sortie.
Le moins que l’on puisse dire c’est que ça ne se bouscule pas dans les couloirs ground-side.
Quelques dizaines de mètres plus loin on tombe sur le terminus du tram ligne T2 qui relie l’aéroport au centre ville pour le prix d’un ticket de bus (1€70), mais j’ai de la chance ma compagne est venue me chercher en voiture ! De quoi me faire gagner un peu de temps sur le trajet.
C’est ici que ce termine ce récit, dernier opus des parutions de l’année 2022 de quoi faire un petit bilan…
Cette année 2022 fut encore une année de reprise pour moi avec 47 vols au compteur, numériquement c'est un bon cru et ma 2ème meilleure année en terme de vol après 2018.
Malheureusement alors que de nombreux reporter sont repartis sur des vols LC, je serais pour ma part resté sur le continent européen cet année la faute à une incertitude sur l'ouverture des frontières au début d'année puis d'un agenda professionnel qui aura mis du temps à ce stabiliser pour la seconde partie.
Coté av-geek / travel geek un nombre limité d'entrée avec coté nouveaux avions 4 ajouts (Embraer Erj 170, Beechcraft 1900D, Boeing 767-300ER, Airbus A220-300), idem coté airlines (Buzz, Twinjet, TUI UK, TAP Air Portugal) et 2 nouveaux pays rejoins depuis les airs (Croatie et Pologne).
Petite révolution pour moi c'est Air France (si j’inclus les 2 vols HOP) qui aura été mon transporteur de prédilection cet année due principalement à 2 aspects
- Mon achat d'une carte week-end Air France à moitié prix cet été et qui offre de bons avantages pour 25€ (bagage en soute offert + réduction de 5% + billet modifiable sans frais)
- La dégradation du service Easyjet, politique bagage revue à la baisse et extra beaucoup trop chères sans compter des horaires peu pratique du fait de la désertion de la base de Toulouse.
La map issue de myflightradar24 :
Coté Flight-report 2022 est aussi une année record avec 38 récits publiés lors des 12 derniers mois (35 en langue française et 3 en langue anglaise)
Des idées de voyages sont en cours mais jusqu’il y a quelques heures il n’y avait rien de booké.
Un petit city trip vient défricher une année 2023 qui était jusqu’ici vierge et un petit déplacement pro se profile aussi pour mi-janvier (rien d’exotique toutefois). coté publication j'ai encore de la réserve du fait d'un backlog important de report 2022 à finaliser. Et comme l'an dernier c'est la rencontre FR gold qui viendra ouvrir le bal des publications 2023.
Je vous souhaite à tous le meilleurs pour cet année 2023, santé, bonheur, joie dans les cœurs mais surtout de très beau voyages dans les airs !
Vol correct sur cette liaison loisir de la part d’Easyjet pour ma part expérience tout à fait utilitaire. La compagnie orange aura eu le mérite d’être la plus à l’heure sur ce routing. Visiblement la recette semble fonctionner avec un vol qui affiché 100% complet on dirait que depuis TLS la low-cost britannique se concentre uniquement sur les lignes qui tournent.
Easyjet :
+ les équipages basés à Toulouse sont vraiment excellent, même si malheureusement leur base à bien fondu depuis le Covid passage de 5 avions prévu pour l’été 2020 (dont une majorité d’A320) à seulement 2xA319 …
- Ces cabines des A319 d’Easyjet sont pour moi les pires de ce que l’on peut trouver parmi les principales low-cost opérant en France.
Palma de Mallorca:
+ Aéroport loisir taille XXL adapté au volume de passagers tout comme au type de clientèle. Aucune attente aux contrôles ou aux différentes étapes du parcours passager.
- Petite sanction pour le fait de ne pas avoir pu acheter de billets au seul automate disponible pour prendre la ligne express pour le centre de Palma.
Toulouse :
+ Parcours simple rapide et efficace encore plus quand on voyage léger comme moi ce jour là.
+ Avantage dont on ne fait pas spécialement attention lorsqu’on on est résident Toulousain mais l’aéroport est très proche du centre ville.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 5 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Palma De Mallorca (PMI) → Toulouse (TLS).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est easyJet avec 6,6/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 15 minutes.
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8 Commentaires
Je suis impressionné par la taille de PMI, mais pas étonnant vu le nombre de touristes chaque année.
Joli spotting avec quelques specimens insolites comme ce 753 DE et ses rayures.
‘’ Airbus A320 de la compagnie Allemande Sun-Air’’ => c’est Sundair (avec un d), à ne pas confondre avec la danoise Sun-Air :-)
Le pas sur EasyJet ne donne pas envie d’y passer des heures.
A bientôt et très belle année 2023!
C'est corrigé, aucune excuse ayant volé sur la compagnie Danoise juste avant le covid...
Bon vols !
Rien de spécial sur Easyjet mais ça te permet de fermer ce routing, satisfait d'avoir pu loggé le 767 :)
Merci pour ce Fr
Bon vols !
Joyeuses fêtes à toi aussi !
PMI est le gros aéroport hors Allemagne à traiter des vols Allemands.
Une fin de routing pratique pour rentrer à la maison.
A bientôt !
Il me semble qu'a une époque Air Berlin avait même une base à PMI c'est dire !
Mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui se profile à l'horizon, bon vols !
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