Avis du vol TAP Air Portugal Porto → Lisbon en classe Economique

Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report, avant dernier opus de cette série et deuxième report de notre retour de Madère que la TAP aura transformé en traversée du Portugal.

introduction

Pour rappel voici le routing original qui nous promettait un retour pour le moins pratique et sans folie de routing avec la compagnie Portugaise.

Cela faisait plusieurs années que le père de ma compagne voulait partir à Madère en famille, et nous avons proposé d’organiser ce voyage à l’occasion de ses 70 ans. Toute la famille proche soit environ 10 personnes se retrouvera donc lors des vacances de la Toussaint sur ce petit caillou au milieu de l’Atlantique.
Nous sommes les seuls à partir de province, il faut reconnaître que l’offre de vol n’est pas non plus pléthoriques sur Funchal surtout que notre retour est prévu sur la saison IATA hiver ce qui diminue encore plus l’offre. Dans notre cas aucun vol direct sur Funchal ce sera donc un vol avec escale et la seule compagnie à proposer des combinaisons horaires corrects et tarifs abordables qui n’est autre que la major Portugaise TAP.

Il était envisageable de combiner des vols Low-costs avec Easyjet ou Ryanair mais cela n’était pas si intéressant niveau tarif une fois les bagages ajoutés.

Malheureusement 5 jours avant le vol je reçois un petit mail de la TAP, notre vol retour initialement prévu le mardi 1er novembre et tout bonnement annulé et la TAP nous propose très généreusement une re-protection sur le vol du vendredi 4 novembre au matin avec un départ de Funchal à 4h30 (du matin) autant vous dire que quand j’ai vu le mail j’ai ris, un peu nerveusement mais j’ai ris.
Cela me donnera l’occasion d’appeler le call center TAP (pendant une bonne heure). Pour vous simplifier le problème TAP a annulé sa seul rotation vers Toulouse de mardi et les vols de mercredi et jeudi sont complet. Seul solution pour nous permettre d’être à l’heure au travail partir la veille.
Là aussi pas si simple, il reste quelques places sur le LIS-TLS mais les vols FNC-LIS sont quasiment tous complet sauf pour le vol de 4h30.

L’issue de la discussion avec une agente sympathique et persévérante s’avérera fructueuse nous somme donc re-booké sur un vol FNC-OPO-LIS-TLS qui nous permet de partir vers 8h45 de Funchal et de ne perdre qu’un peu plus de 24h de congé. Seul risque et pas des moindres les escales sont très courtes dans des aéroports extrêmement perturbés par des retards liés à la gestion du trafic aérien.

Ce qui nous donne un routing suivant :

Cette liaison entre les 2 principales villes du Portugal est la véritable chasse gardée de la TAP qui s'en sert comme navette inter-HUB / HUB feeder, pour simplifier l'immense partie des passagers à bord sont en transit sur cette liaison. En effet il existe des trains pendulaire qui permettent de relier Lisbonne et Porto en un peu moins de 3 heures même si un projet de voie à grande vitesse entre les 2 villes aurait pour objectif de faire descendre le temps de trajet sous la barre de l'heure et demi. L'offre aérienne se limite donc aux 10 vols quotidiens de la TAP entre les 2 villes opérés par tous les appareils de la flotte allant de l'Erj 190 jusqu'à l'A321neo. Avant covid Ryanair proposé aussi cette liaison.

Coté report on trouve un nombre pour le moins limité de FR avec 6 récits au total dont un sur FR et 2 sur les désormais disparus ATR72-600 de TAP express/White Airways. Ce FR sera le premier dans ce sens sur Airbus A320.

Sous la pluie a l'aeroporto de porto

Fraichement arrivé du vol matinale de la TAP en provenance de Funchal sur l'ile de Madère nous suivons les indications transit cheminement qui ne devais pas excéder 150m. Toutefois un obstacle se dresse sur notre route avec chose étrange un poste de PIF qui ne semble servir que pour les passagers en correspondances.
Le tableau des départs est affiché au dessus de la file d'attente du PIF et deuxième vols est prévu à l'heure tant et si bien qu'avec le retard pris ce matin à Funchal il ne nous reste plus que 40 minutes de correspondance.

Après avoir passé 15 grosses minutes à l'épreuve du PIF et sacrifié une bouteille d'eau sur l'autel de la sureté aérienne nous voila enfin dans la zone des départs de l'aéroport de Porto qui n'a pas vraiment changé depuis mon dernier passage en juillet 2018. On retrouve toujours ce hall immense plein de boutiques. Il manque malheureusement des places assises dans ce terminal…

Tient il y a un attroupement devant notre porte, il s'agit juste des passagers de notre vol qui sont déjà dans les starting blocks, alors que l'embarquement n'a même pas commencé… J'aurais le temps de faire quelques photos dans le terminal + un passage par la case pipi room que l'embarquement n'aura toujours pas été appelé…

Dehors il pleut à présent averse et c'est sur une piste bien humide que ce pose cet Erj195 en provenance de Paris Orly.

Ryanair opère de nombreuses destinations au départ de Porto et ce Boeing 737-800 s'apprête d'ailleurs à relier Rome Ciampino.

Notre deuxième Airbus A320 du jour est déjà en porte, il s'agit de CS-TNM une machine livrée neuve à la TAP il y a plus de 20 ans et même si la peinture n'est sans doute pas d'origine elle aurait besoin d'un bon rafraichissement ! Il porte le nom de Natalia Correia une Poète et intellectuelle Portugaise.

Cette fois l'embarquement est en cours et première et unique fois dans ce routing nous serons à l'heure ! A l'image de la navette AF ou du ponte aereo d'Iberia entre Madrid et Barcelone il semble que cette ligne bénéficie d'un statuts un peu particulier chez la TAP.

Un contrôle d'identité + BP et nous sommes autorisés à passer dans la passerelle pour rejoindre l'appareil.

Tiens je te connais toi! Il s'agit tout simplement de l'appareil qui nous a amené depuis Funchal et qui s'apprête lui à s'envoler vers Zurich.

Passerelle d'une longueur pour le moins importante mais suffisamment vitrée pour permettre un fuselage shoot.

a bord de l'A320 de la TAP

Instant porte un peu flou pour le père Stephan fouettard. L'accueil à bord sera une nouvelle fois aimable et souriant.

Nous rejoignons nos sièges au rang 6, il s’agit de sièges « EconomyEXTRA » reconnaissable à leur couleurs rouge. Il s’agit du modèle Recaro BL3530. A l’image de BA sur ces Airbus A320neo la cabine a été divisée en 2. Une partie (arrière) avec des sièges type low-cost (Recaro SL3510 les même qu'Easyjet) et une autre avec des sièges plus que correct pour une major européenne.

Sur ces sièges le pas est bien meilleur avec 33" contre un pauvre 28" à l’arrière.

Et le siège dispose aussi de quelques équipements supplémentaires à savoir, un support de téléphone/tablette, une prise, un léger recline, une têtière ajustable et une patère. Autant d’avantages que l’on ne retrouve pas sur les sièges situés dans la partie arrière de la cabine.

Comme sur le vol précédent la rangée 6 offre un alignement siège/hublot parfait, ce qui facilitera mon travail de Friste bien que la pluie ne soit pas de cet avis !

Le plafonnier, sans doute modernisée car il affiche l'interdiction de l'utilisation des appareils électroniques.

L'embarquement se poursuit et une passagère fait des siennes ne voulant pas garder son sac a main à ses pieds et voulant à tous prix avoir toutes ses affaires dans le racks qui sont comme toujours bien plein. Après avoir négocier quelques minutes avec la passagère un autre passager se proposera de retirer sa sacoche pour pouvoir mettre les affaires de notre chieuse en tassant dans le coffre. Passagère qui au finale fera tout rouvrir à notre hôtesse pour récupérer une écharpe !
De quoi devenir chèvre pour notre PNC ! Qui ne se privera pas de faire une blague (en Portuguais) sur la situation avec les passagers de la rangée située derrière mais pas besoin de parler la langue pour comprendre la teneur des ses mimiques. Elle restera toutefois toujours très polie durant toute l'opération.

Cette fois tout le monde est à bord, toutes les affaires sont rangées, nous sommes prêt à partir.

Les consignes de sécurités sont présentés alors que nous sommes repoussés et rapidement nous commençons notre roulage pour un départ en piste 35. On peut voir l'A330 d'Air Transat pour Toronto.

Pas d'attente c'est à notre tour d'entrer en piste !

Nos pilotes poussent les moteurs à la puissance de décollage et rapidement notre appareil grimpe au dessus des installations de l'aéroport de Porto et d'un Airbus A320 d'Easyjet venant de se poser.

Notre montée initiale en direction du nord nous éloigne de la ville de Porto mais aussi de notre destination finale.

Afin de remédier à cela nos pilotes effectuerons rapidement un demi-tour par la gauche nous permettant d'apercevoir les plages donnant sur l'océan Atlantique

Malheureusement la croisière s'effectuera au dessus d'un épais banc de nuages.

Malgré que le vol soit très court (une trentaine de minutes dans les airs) le trolley du Bob fera tout de même un passage dans l'allée sans pratiquement réaliser aucune vente.

Il faut dire que malgré le fait que le menu du Bob face l'éloge de la cuisine Portugaise son contenue est lui très pauvre et ne propose pas vraiment de produits Portugais.

Après ces considérations et réflexions culinaires en volant au dessus des nuages, notre descente est déjà annoncée et rapidement entamée.

La route suivie par notre vol du jour, nous n'avons pas eu le temps de monter plus haut que 23.000ft.

Nous perçons la couche nuageuse au dessus de la verte campagne Portugaise du nord de Lisbonne.

Avant de longer quelques minutes l'Autoroute A10 qui fait partie du réseau d'autoroute contournant Lisbonne.

L'A10 se termine à l'embranchement avec l'A9 qui assure le contournement nord de la capitale portugaise.

Le sol se rapproche alors que nous traversons à présent le Rio de Loures

Puis les petites villes de Unhos puis Apelação construites sur une colline défilent rapidement sous nos ailes. Certains habitant doivent vraiment voir les avions sur leur balcon !

Nous arrivons au dessus de la zone de l'aéroport après avoir croisé une dernière autoroute l'A36 qui arrive depuis le Pont de Vasco de gama et contourne l'aéroport par le nord-est.

Arrivée sous le soleil de lisbonne

Posé doux sur le tarmac Lisboète et freinage plutôt tranquille sur la piste 21

Le roulage vers notre point de stationnement sera un peu long mais je n'aurais que peu de vues sur les autres appareils stationnés, ici on devine les fuselages d'un Boeing 737-800 d'Enter Air et du confidentiel Airbus A330-300 de World2fly une compagnie loisir Espagnole/Portugaise.

Pas de chance nous sommes parqués au large aux cotés de cet Airbus A320neo de la TAP arrivé un peu plus tôt depuis Londres Heathrow.

Comme toujours ce sera l'instant Danette dès l'arrêt de notre appareil. Les opérations de débarquement commenceront toutefois rapidement après l'arrivée de notre appareil à son point de stationnement. Etant à l'avant de la cabine je serais dans les premiers à rejoindre la sortie et quitter ce siège ma fois très bon pour moins d'une heure de vol. Les PNC en porte nous saluerons eux avec le sourire.

Je serais parmi les derniers à grimper dans le premier paxbus qui sera bien plein. et je me retrouverais debout à proximité de la passagère américaine casse pied qui me coincera la jambe avec son bagage cabine qu'elle ne pouvait pas garder sur ces genoux (elle était assise) car elle avait soit disant un problème de circulation sanguine… (elle n'avait visiblement pas l'air handicapé quand il a s'agit de débarquer en quatrième vitesse). Une véritable Karen !

Après un tour de paxbus un peu long mais superbe pour moi car au milieux des avions Tap, Azores ou autre TAAG plutôt rares en France (désolé pas de photo je me tenais péniblement en équilibre à une main à cause de l'autre dinde…). Nous arrivons dans la partie Airside Schengen au cœur du terminal.

Notre vol pour Toulouse est déjà visible mais il affiche déjà un retard de plus d'1h15 signe que notre escale à LIS va être un peu plus longue que prévue.

C'est ici que je vous laisse, à très bientôt pour apporter le point final à ce routing qui malgré tout commence a dater quelques peu, bon vols à tous !