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Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce reportage à destination d'Helsinki.
Tout juste débarqués en porte B28 de notre Embraer à destination de TLS, nous rejoignons le cœur de l'aéroport.
L'heure est propice au franchissement de la PAF.
Ne quittant pas l'espace Schengen, nous nous élevons d'un étage et nous présentons devant le Crown Lounge.
Il y a du monde sans toutefois rendre hasardeuse la quête de deux sièges côte à côte.
Nous nous installons non loin du buffet.
Voici l'offre chaude.
Divers fromages blancs.
Les viennoiseries.
Fromages et viandes froides.
L'embarquement annoncé, nous quittons les lieux en direction des portes C.
Nous y voilà.
Notre 737.
Le personnel au sol traite le cas d'une famille très nombreuse.
Nous sommes enfin autorisés à embarquer. La zone 1 arrive dans la nourrice après un certain nombre de pax non prioritaires.
Fuselage sous un beau soleil printanier.
Instant P.
Nous rejoignons le rang 1 où le siège central est neutralisé.
La passerelle est retirée.
Nous saluons au passage 2 aéronefs AF.
Puis deux BA.
Cargo Emirates à l'arrivée.
Au cas où…
Nous accélérons, décollons, sans toutefois parvenir à dépasser notre ombre.
La couche nuageuse met un terme à mes aspirations documentaires.
Les PNC s'affairent, le service démarre. Menu du jour.
Même en mode flou, on remarque la ressemblance avec la boîte du vol précédent;
Le contenu de 3 coupelles sur 4 est identique.
Saumon fumé et blinis évitent le 4/4.
Sur un vol de près de 2h30, KL pourrait proposer quelque chose de plus conséquent. La dame du magazine vue lors du vol précédent ne doit pas intervenir sur le réseau MC.
Comme le vol est long, une douceur chaude est ajoutée.
Les nuages règnent en maîtres.
Le ciel s'éclaircit au-dessus de la mer Baltique.
Des plaques de neige apparaissent déci-delà.
Notre atterrissage est proche.
Le roulage est court et nous obliquons à droite.
La porte 26 nous attend.
Le débarquement est rapide. Nous suivons la signalétique indiquant le train pour rejoindre le centre ville.
C'est bien ici.
Je vous invite à terminer ce reportage par un bonus consacré au centre de Helsinki.
Helsinki tient davantage de la grande ville provinciale que de la capitale d'un Etat occidental. Il est toutefois agréable d'y déambuler d'autant que notre week-end pascal a été illuminé d'un magnifique soleil.
Commençons par la vieille église, construite en 1826 : elle est la plus ancienne église de la ville.
L'Esplanade nous conduit au port.
A gauche, le palais présidentiel, au fond, la cathédrale Ouspenski sur l'île de Katajanokka, bâtie comme église orthodoxe russe en 1868.
La voici depuis le nord de l'île.
Le palais présidentiel, néoclassique, sur la place du marché.
La cathédrale luthérienne est de fait le monument principal de la place du Sénat.
Construite en 1852, elle domine de sa masse blanche toute la ville.
Le monument au tsar Alexandre II commémore le rétablissement de la Diète de Finlande en 1863 et les réformes octroyant à la Finlande davantage d'autonomie vis-à-vis de la Russie.
Il est impossible d'emprunter ces escaliers pour atteindre la cathédrale car du vendredi saint au dimanche de Pâques est jouée en début de soirée la Passion du Christ.
L'intérieur de la cathédrale est sobre, comme il se doit d'un édifice luthérien.
Les orgues sont essentiels à la liturgie.
Dans le port, ce monument en forme de mine commémore le travail des 2000 démineurs qui nettoyèrent les mers de Finlande de 1944 à 1952. Ces opérations coûtèrent la vie de 28 hommes.
Vue sur la Pohjolstranta.
Impossible de pénétrer dans cette cathédrale catholique le jour de Pâques pour une célébration en Anglais.
Nous nous rendons dans l'église Temppeliaukio construite en 1969 par les frères Suomalainen sur un promontoire rocheux.
L'édifice est coiffé d'un dôme de cuivre de 24 mètres de diamètre.
Dans le parc Sibelius trône le monument éponyme.
Edifié en 1967par Eila Hiltunen, ses 600 tuyaux symbolisent une onde sonore qui se forme.
Le théâtre national de Finlande.
La gare centrale de style Art nouveau est dotée d'une tour horloge et d'un toit en cuivre.
De part et d'autre de la façade en granite, deux paires de statues tenant des sphères.
A bientôt !
Un classique MC avec KL qui fait le job à défaut d'apporter du plaisir.
6 Commentaires
Le Crown Lounge semble bien moins bondé qu’à l’habitude !
Je dirais même, à la vue des photos, que sa fréquentation est modérée. ;)
Tiens tiens… et moi qui croyais que la fameuse boîte KLM était plutôt l’apanage de CityHopper…
Et aussi pomme verte !!
Quoique cela ressemble plus à « blini – au singulier – et ses brunoises de saumon et granny smith »…
A bientôt.
Le ressenti du vide ou du trop plein est très subjectif. Je ne pense pas être agoraphobe toutefois.
Le principal mérite du catering KLM est qu’on l’oublie encore plus vite qu’on ne l’a ingéré.
À bientôt !
Je m'attendais à un peu plus de neiges à votre arrivée même en avril, mais est ce moi où j'ai l'impression que cette ville semble "froide" dans le sens peu chaleureux? Les bâtiments en tout cas donnent cette impression.
A bord une 1ere rangée non négligeable et un catering "peu mieux faire".
A bientôt.
Helsinki est agréable (mais chère) et les gens y sont aimables. On peut en effet ressentir une certaine froideur dans les lignes des bâtiments. N’est-on pas à portée de griffe de l’ours russe / soviétique ?
Froideur que l’on retrouve dans le catering KL.
À bientôt !
Ce qui est proposé au Crown Lounge fait vraiment cantine.
A bord on ressent aussi le made by KLM avec la boite peu engageante.
Par contre, les vues sur le trajet sont très belles et le bonus donne bien envie de visiter Helsinki.
A bientôt.
KLM montre à merveille qu’un vol reste d’abord utilitaire : proposer du plaisir n’est pas le souci de la compagnie.
Le bonus rappelle qu’un voyage d’agrément vaut avant tout pour la destination et les découvertes qu’elle permet.
À bientôt.
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