Avis du vol entre Malaga et Madrid en classe Economique avec Iberia Express

Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce report, troisième vol du voyage et premier des vols retour vers Marseille. Pour rappel, voici le routing :

aéroport de malaga

L'heure est tristement venue de rentrer en France. Étant dans la banlieue de Malaga, je prends un taxi pour me rendre à l'aéroport.

J'admire pour une dernière fois les magnifiques paysages andalous.

Le trajet se fait vite, nous arrivons.

En effet, le taxi ne s'est pas trompé.

Je récupère ma valise et rentre dans l'aérogare. Il y a du monde, mais le terminal étant très grand, ça ne se ressent pas. Je cherche un FIDS.

Je le trouve rapidement.

Mon vol est à l'heure pour l'instant, et l'enregistrement a commencé. Je me dirige vers les banques 302-303.

Il y a un peu de monde, mais les hôtesses sont efficaces. J'attends moins de 3 minutes.

Valise enregistrée, bp en main, je pars passer la sécurité.

Le terminal est classique.

C'est à gauche.

La sécurité est bien dimensionnée pour la masse de trafic. De nombreux serpentins mènent à plusieurs agents de sécurités : ils contrôlent votre bp et vous dirigent vers une machine à rayon X.

Il y a du monde, mais ça avance vite, c'est très efficace. C'est bientôt mon tour.

En attendant mon tour, je me remémore la fois où mon bagage avait sonné à Marseille. Je n'aurai pas dû, je me suis porté l'œil : en passant le portique, c'est moi qui sonne. Un agent me met à part et me frotte les mains avec un papier, puis l'introduit dans sa machine. Petit coup de stress, même si je n'ai rien à me reprocher. Lumière verte qui s'allume : il me laisse repartir après quelques minutes.

En quittant la sécurité, on arrive directement dans le duty-free, comme dans tous les aéroports.

Petit passage aux sanitaires.

Les trois-quarts sont fermés et en train d'être nettoyés. Le quart restant est très propre.

Petit coup d'œil au FIDS en sortant : ça sera la porte D42 pour moi. Pas surprenant, c'est toujours la même qui est utilisée pour ce vol.

La porte est au tout début du terminal, et l'avion n'est pas encore arrivé. Je décide d'aller faire un tour dans le terminal, pour voir les avions qui y sont parqués. Même impression qu'à l'aller : contrairement à la zone publique, celle air-side est bondée ! Heureusement, de nombreux gros ventilateurs rafraîchissent le terminal.

J'arrive rapidement au bout du couloir.

Je décide de monter, pour avoir une vue d'ensemble sur le tarmac.

Low-cost en force.

La vue de deux personnes buvantes me donne soif aussi ! Je décide d'aller m'acheter à boire. J'en profite pour regarder tous les vols au départ sur mon trajet : Air Europa pour Madrid,…

…Transavia pour Orly…

…Norwegian pour Copenhague…

…et Air Baltic (opéré par Enter Air) pour Riga.

Je m'arrête au milieu du terminal à un distributeur automatique pour m'acheter une bouteille d'eau. Après avoir fait ma sélection, introduit ma carte et fait mon code, l'écran se réinitialise, mais ma bouteille ne tombe pas. Je retente une deuxième fois, mais même scénario. J'espère  que je ne serai pas débité de 2 bouteilles d'eau… (Je ne le serais heureusement pas.)

Décidé à boire, je me dirige vers une boutique avec une vraie vendeuse. Cette fois-ci, ma carte n'est pas refusée, et je peux boire. J'ai bien fais de changer de point de vente, la bouteille est moins chère ici !

Alors que je bois, je me retourne et j'entends plusieurs Français râler (donc des vrais français ? ;-) ). Ils ont de bonnes raisons : leur vol vers CDG, initialement prévu à 13h05, n'est toujours pas parti (il est 16h50), et leur avion n'est même pas encore arrivé. Bon courage à eux, et heureusement que je n'avais pas choisi cette escale !

Raide coup d'œil à FlightRadar, et je vois notre avion en finale. Je re-remonte le terminal pour revenir sur la terrasse où j'étais pour le voir atterrir. Le AF est finalement arrivé !

J'y arrive vite grâce à plusieurs tapis-roulants.

Pas d'Iberia Express en vue, mais le trafic me divertit en attendant. Ça bouchonne un peu de ce côté.

Alors que ce vueling attend ses derniers passagers pour partir.

Oh, mais qui vois-je au loin ?

Serait-ce notre fier destrier ?

Le voilà qui arrive !

Présentation de l'appareil : EC-LLE, un A320-214 avec presque 24 ans d'âge au compteur ! Tient, son CFM56 gauche a le bout blanc (le début de la vieillesse ?).

Lors de ma première venue, je n'avais pas remarqué ce vieil écran radar ainsi que cette nacelle de montgolfière. Ces deux éléments appartiennent au musée de l'aéronautique de Malaga. Ce musée est entretenu par une association, donc gratuit ! Les guides sont des bénévoles passionnés et très intéressant, le musée vaut le détour pour tous les fans d'aéronautique !

Allez, fini de rêver, il est temps de rejoindre la porte. Le terminal est toujours bondé.

La queue est déjà grande. Oh, mais il me semble reconnaître des visages. Et un accent ! Vous vous souvenez des 4 Marseillais qui m'avaient suivis à l'aller ? Les revoilà… espérons qu'ils ne dérangeront pas trop le vol.

La passerelle arrive.

Finalement, il y a peu de monde dans les groupes un et deux, je ne devrais pas attendre longtemps.

Le deboarding est rapide, et j'accède à la passerelle en 10-15 minutes. Mais il va encore falloir attendre avant d'arriver à l'appareil.

Je ne suis plus loin !

Il y a du mouvement autour : Enter Air termine de repousser, et Norwegian attend la place sur le taxiway pour y aller à son tour. Je n'avais jamais vu cette livrée d'Enter Air.

Latitude et longitude, si vous les voulez !

Pendant que j'essaye de prendre en photo l'avant de l'appareil, il me semble voir une silhouette bouger. Oups ! Je suis repéré par la copilote ! Les photos ne semblent pas la déranger, puisqu'elle me fait coucou ! Je sens que ce vol va être sympa ahah.

Le vol : IB3867

La puerta, …

… y el fuselaje !

Nous sommes accueillis par la cheffe de cabine et une hôtesse, qui sont les mêmes qu'au vol aller ! Sur les quatre pnc, seul un n'était pas sur mon trajet une semaine plus tôt ahah.

Je rejoins mon siège, le 21A.

Le hublot est sale, mais la vue sur l'aile est sympa.

Le PSU.

La cabine continue à se remplir, jusqu'à finir à un taux de remplissage d'environ 100%. Seuls 2 sièges resteront vides.

Même problème qu'au vol aller pour nos passagers Marseillais : leurs valises prenant trop de places, elles sont éparpillées dans l'ensemble de l'appareil. Même s'ils râlent, les hôtesses sont formelles : ils n'ont pas le choix !

Tient, nos voisins ont changé. 

Fermeture de la porte : nous ne devrions plus tarder.

L'équipage français est pour le moins efficace : ils repoussent avant nous !

Allez, c'est à nous ! Pendant le repoussage, les lumières sont éteintes et les pnc commencent les consignes de sécurité. 

Le tracteur s'en va, direction la piste !

Les français décollent juste avant nous.

Un Dornier 328 atterri juste avant nous. Bizarre qu'il utilise cette piste, normalement utilisée pour les décollages.

 Après 10 minutes d'attentes au point d'arrêt, nous sommes enfin autorisés à partir ! 

Rapidement nous atteignons la mer.

Nous continuons longtemps sur la mer. Il faudrait penser à tourner à un moment, j'ai un billet pour Madrid, pas Casablanca !

Enfin, nous faisons un virage sec pour faire un demi-tour complet.

Jusqu'à ce que le rivage réapparaisse.

Il est clair que la population est massée sur la côte.

Le paysage reste très arride.

Une carrière.

Aïe, nous allons passer au dessus des nuages.

Un peu d'eau dans cette zone très sèche.

Nous passons à travers une épaisse couche.

il n'y a plus rien à voir, donc faisons un tour du siège :

 La documentation (qui est la même qu'à l'aller) :

Le PAS n'est pas le meilleur, mais suffisant pour la faible durée du ol.

Pendant ce temps, le ciel bleu est réapparu.

Une annonce des pnc est faite : à cause des conditions de vol, il n'y aura pas de passages de bob, mais si nous souhaitons quelque chose à manger ou boire, il suffit d'aller sur leurs services en ligne, de faire son choix, puis de les appeler pour qu'ils nous l'apportent. C'est vrai que le symbole des ceintures de sécurité n'est toujours pas éteint. Pourtant, le vol n'est pas turbulent.

Allons donc faire un tour sur le site d'Iberia Express : les options de restaurations et de divertissement sont les mêmes qu'à l'aller. Voici les infos du vol.

La vue 3D est sympa, mais il manque les nuages ahah.

Après quelques faibles virages, j'entends les moteurs qui ralentissent : nous atteignons le niveau de croisière …

… soit environ FL290.

Enfin, le signal des ceintures s'éteint. J'en profite pour aller faire un tour aux toilettes. Apparemment, plusieurs passagers ont eu la même idée que moi. Je patiente, et observe le galley, qui est vide…

… jusqu'à ce qu'une hôtesse arrive, et ferme le rideau. Fin de la visite.

J'en oubliais la vraie raison de ma venue à l'arrière de l'appareil ; la porte s'ouvre, et me rappelle que c'est à mon tour.

Les toilettes sont propres. En même temps, peu de passagers ont pu les utiliser sur ce vol pour l'instant.

J'ai juste le temps de revenir à mon siège que le signal des ceintures de sécurité se rallume, suivie du début de la descente. Quelques nuages parsemés, rien d'autre à signaler.

Une annonce de la cheffe de cabine nous informe des portes pour les prochains vols de certains passagers.

La descente continue tranquillement.

Maintenant, c'est le cdb qui nous fait une annonce : atterrissage dans 15 minutes, temps beau est chaud à l'arrivée.

À partir de maintenant, des turbulences se font ressentir, et même bien ! Alors que moi, j'adore, les passagères à côté de moi paniquent.

Nous retrouvons des zones plus urbanisées.

Spoilers !

Mon voisin de devant relève son cache hublot à la suite d'une demande des pnc. Une deuxième vue pour moi ahah.

Virage à gauche. Approche par le sud, ça sera donc la 32L.

Flaps.

Et Gear Down !

Nous nous rapprochons du sol.

Survol de la zone cargo.

On plane longtemps avant de se poser et de freiner doucement. Mes voisines sont rassurées, tout comme l'un des Marseillais qui, étant deux rangs derrière moi, appelle en criant dans la cabine sont ami situé deux rangs devant moi pour lui dire qu'il est vivant.

On sort presque au bout de la piste.

L'utilisation de cette piste nous permet de rejoindre notre porte au T4 rapidement.

Un CRJ sur le passage.

Livrée OneWorld.

Notre voisin n'est pas très coloré…

À peine l'avion arrêté, malgré les demandes des hôtesses de rester assis, un des Marseillais se lève et part rejoindre un de ses coéquipiers. Tout le monde le suit, et c'est la cohue dans l'allée centrale.

Quant à moi, je ne suis pas pressé par mon prochain vol. De plus, si je veux avoir une chance d'accéder au cockpit, il est conseillé de laisser passer les autres en premier !

Il n'y a plus beaucoup de monde, j'y vais.

Speech habituel avec les hôtesses à la sortie de l'avion, qui paye :

Je discute de longues minutes avec les pilotes, dont notamment la copilote qui m'avait repéré à l'embarquement ! Très sympa, elle m'avoue aimer qu'on la prenne en photo aux commandes de l'avion ahah.

Une hôtesse m'appelle : je suis le dernier passager, et ils m'attendent pour pouvoir démarrer le prochain embarquement. Je dois donc malheureusement quitter cet endroit de rêve…

arivée à madrid

Il y a du monde dans la passerelle : ça valait bien la peine de me faire sortir du cockpit !

Dernière vue sur notre voisin, qui a fini de charger ses bagages.

Je cherche la copilote, mais elle n'est pas là pour me faire coucou …

Dernière vue sur notre cfm56 blanchi …

… et sur notre cockpit.

Étant à l'extrémité sud du T4, je ne peux aller qu'à droite.

Je retrouve avec plaisir le T4 et son architecture. Je ne prends pas le tapis roulant jusqu'au prochain FIDS ; je préfère me dégourdir les jambes.

Gate info at 20:10 : je vous laisse donc là et vous retrouve au prochain FR pour le dernier vol des vacances !