Avis du vol entre Paris et Dubai en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette série exceptionnelle consacrée à mon voyage au Népal et Bhoutan. Au programme : pas moins de 9 vols avec une multitude d'appareils et de compagnies différentes, sans oublier des aéroports très originaux, notamment la fameuse approche sur Paro.

Bien évidemment, je répartirai des bonus touristiques extraordinaires à la fin de certains FR : ne les ratez surtout pas !

Comme à chaque fois, vous pourrez connaitre toutes les informations sur la construction de ce routing dans le 1er FR de cette série : il faut bien donner un peu d'intérêt à un BSL-CDG, non ?

Aéroport Paris - CDG

Après le chaos provoqué par mon arrivée au 2G et la longue marche jusqu'au 2E qui s'en est suivie, je vous retrouve dans le hall d'enregistrement. Pas de valise à déposer ici étant donné qu'elles sont enregistrées jusqu'à KTM. Direction donc la PAF.

Il ne reste plus qu'une quinzaine de vols au départ du 2E ce soir, le mien étant d'ailleurs le dernier. Les 12 minutes annoncées pour rejoindre les portes K relèvent du miracle quand on connait le temps habituel pour passer la PAF/PIF ici !

Effectivement, la zone PAF est absolument déserte : je ne l'avais jamais vue comme ça. Il faut dire aussi que j'y passe rarement à 22h…

Comme le dirait Christian : une PAF comme ça, "j'adore" !

Quelques pax sont dans la file à la PIF mais là non plus, rien d'extraordinaire. Me voici maintenant au cœur des boutiques de luxe du DutyFree CDG.

Il me reste encore un peu plus d'une heure à patienter dans cette zone. Pas de salon PriorityPass au 2E c'est bien dommage (le YotelAir des portes L est quant à lui fermé pour travaux jusque fin d'année).

J'en profite pour observer difficilement les A350 d'AirFrance présents au contact. Les portes K ne sont pas très "spotter friendly"

Je me dirige vers ma zone favorite : tout à l'extrémité du bâtiment pour m'allonger un peu et observer les dernières rotations des A320 AF.

L'embarquement

L'heure de l'embarquement arrive finalement assez vite. Il ne reste plus grand monde dans la zone à cette heure (1 ou 2 vols sont annoncés en retard).

Les priorités tentent tant bien que mal d'être respectées mais difficile de rejoindre la file n°3 dans cette cohue

La suite se passe comme toujours à l'étage inférieur par les passerelles offrant des vues un peu plus dégagées sur notre avion

Deux passerelles ce soir : une pour la J et une pour le reste

L'avitaillement est toujours en cours. Notre avion du soir est baptisé Fort-de-France. 

Instant PlayStation et porte !

L'avion : A350 (F-HTYM)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : F-HTYM
- Type : Airbus A350-941
- MSN : 520
- Mise en service : janvier 2022 (1.9 ans)
- Configuration : 34 J (1-2-1) / 24 W (2-4-2) / 266 Y (3-3-3)

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 6h35
- Durée de vol effective : 5h58
- Délai à l'arrivée : - 25 min
- Distance : 2.832 nm / 5.245 km
- Altitude de croisière : 39.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 26R / 30L

L'avion sera complet ce soir.

L'accueil en porte est très cordial comme souvent chez AF. Une bonne marche est nécessaire à travers la W et la 1ère Y avant de rejoindre ma zone. 

L'effet bleuté de la cabine est agréable mais un poil plus de lumière aurait été une bonne chose pour voir correctement.

En fond sonore, la musique AirFrance est jouée mais relativement forte. Après 1h entre mon entrée dans l'avion et le repoussage, entendre cette musique en boucle est assez usant, surtout si fort. Idem à l'arrivée à DXB.

Sur chaque siège est disposé un coussin, une couverture et un casque.

Dans la pochette avant, on retrouve la fiche de sécurité

L'espace pour les jambes est quant à lui correct. A noter que l'inclinaison du siège est vraiment importante : parfait pour un vol de nuit (sans réellement gêner la personne derrière vous).

L'écran est de bonne taille et de très bonne qualité

La plafonnier tout en simplicité

Dehors le chargement du fret se termine. Nous allons bientôt pouvoir partir.

Zoom sur les winglets de notre avion et ceux de notre voisin sur le départ pour GRU.

Qui partira finalement avant nous.

Repoussage, roulage et décollage

Le fret est maintenant chargé et tous les pax sont à bord. Le CdB prend la parole pour annoncer un vol calme d'un peu moins de 6h pour rejoindre Dubaï. Il indique également que pour des raisons de maintenance, le WiFi ne sera pas opérationnel à bord sur ce vol.

Le mood lightning change pour arborer les couleurs du drapeau français.

Il y a deux caméras en place pour les pax : une depuis la queue et une autre sous le ventre de l'avion. La qualité est plutôt bonne.

Les consignes de sécurité sont ensuite diffusées sur les IFE individuels

Le roulage est assez long jusqu'au seuil de la 26R. Nous sommes numéro 4 au départ.

Puis c'est enfin à notre tour de nous envoler. Dans mes souvenirs avec QR, les décollages en 350 était plus silencieux que celui-ci. Je n'ai pas trop vu de différence avec un 777.

Puis nous passons rapidement au-dessus de la couche nuageuse.

Rien de plus à voir jusqu'au survol des Alpes que l'on voit bien grâce à la "quasi" pleine lune du soir. Malheureusement pour les photos, la lumière en cabine était rallumée pour le service à ce moment-là.

Diner à bord

Une heure après le décollage, le plateau m'est servi. A noter le choix impressionnant de repas qu'il était possible de choisir lors de l'OLCI : quasiment 20 variations !

Le plateau standard tel que distribué.

La version avec les boissons.

On retrouve l'éternel Champagne servi en éco chez AF, bien que les rations soient un peu radines (oui oui l'excuse du plastique qui fait mousser…)

On retrouve bien évidemment les affreux couverts en bambou…

Pour l'entrée, une salade en gelée pas vraiment transcendante.

A noter que les ramequins et récipients ne sont plus en plastique/aluminium mais en carton désormais.

Pour la suite un poulet sauce estragon et sa purée de pommes de terre. Là par contre exceptionnel : un des meilleurs plats que j'ai pu manger en classe éco !

On passe ensuite au dessert : bon mais sans plus.

L'équipage passera ensuite pour débarrasser les plateaux et distribuer les boissons chaudes et digestifs.

La suite du vol

La cabine est ensuite plongée dans le noir pour permettre aux pax de dormir un peu (avec 4h27 de temps de vol restant, la cabine était encore allumée, et un petit-déj à venir : autant dire une micro nuit). Pour le clin d'œil, on notera l'heure estimée d'arrivée.

Je dors très rarement en avion, l'occasion de profiter un peu des paysages de nuit. Au loin la ville de Belgrade.

Puis les côtes Turques à Zonguldak.

Sur la caméra extérieure, on peut voir le soleil se lever tandis que nous survolons Bassora en Irak.

J'en profite également pour me dégourdir les jambes au galley et discuter un peu avec l'équipage. Etant donné que c'est la dernière rotation en A350 de la saison sur cette ligne, certains PNC ne sont pas qualifiés sur cet appareil mais uniquement sur 777 qui prendra le relais ensuite (ils n'ont donc pas d'insigne rouge de sécurité sur leur uniforme pour ce vol).

En rejoignant ma place, je constate que certains sièges font état de signes d'usure manifestes, malgré que l'avion ait moins de 2 ans d'ancienneté. C'est très inquiétant pour la suite !

Dehors, le soleil se lève enfin. Il faut dire qu'en volant vers l'Est, tout va plus vite.

Collation à bord

Une heure avant l'arrivée à DXB, le sachet "Bon Appétit" est distribué en cabine. On peut saluer le fait que cela laisse encore un peu de temps supplémentaire pour finir sa nuit.

Le contenu est assez complet avec des produits bio et de grandes marques françaises.

Approche et atterrissage

Le temps de débarrasser les sachets, nous sommes déjà en vue des côtes émiraties. L'arrivée peut être suivie grâce aux caméras embarquées.

Un roulage assez court nous amène au fond du Terminal 1. Avant de descendre de l'avion, j'en profite pour faire un tour dans le cockpit et échanger rapidement avec l'OPL.
Je suis très surpris de constater que l'état du poste est lui aussi assez dégradé : peintures écaillées, traces au sol, sans compter les écrans pleins de traces de doigts (bon ça à la rigueur, c'est partout pareil). Mais on note qu'il n'y a pas que la cabine pax qui s'abime rapidement sur les A350…

Dernière vue sur notre avion de la nuit, avec tous les A380 d'EK en arrière plan.

S'en suivra une petite marche pour me connecter au Terminal 2, mais ça… je vous le garde pour le prochain FR !