Avis du vol entre Adelaide et Sydney en classe Affaires avec Qantas

Bonjour à tous. Si je ne vous lasse pas, voici la suite de mon grand tour.
Après 5 jours à Adélaïde, je voulais absolument voir Sydney, même rapidement. Ça tombe bien, il n'y a pas de vol Adélaïde Singapour, donc autant en profiter. C'est aussi l'occasion d'un petit vol intérieur avec Qantas et l'occasion de tester cette compagnie classée comme la plus sûre du monde.
Si on reprend le routing, c'est donc le troisième vol.
[*]Charles De Gaulle (CDG) - Hong Kong (HKG), Cathay Pacific, A 340-300, Business, C'est là
[*]Hong Kong (HKG) - Adélaïde (ADL), Cathay Pacific, A 330-300, Business, C'est là
[*]Adélaïde (ADL) - Sydney (SYD), Quantas, B 737-800, Business, Vous y êtes
[*]Sydney (SYD) - Singapour (SIN), Quantas, A 330-200, Business, à venir
[*]Singapour (SIN) - Hong Kong (HKG), Cathay Pacific, B 777-300, Business, à venir
[*]Hong Kong (HKG) - Taipei (TPE), Cathay Pacific, B 777-200, Business, à venir
[*]Taipei (TPE) - Hong Kong (HKG), Cathay Pacific, A 340-300, Business, à venir
[*]Hong Kong (HKG) - Vancouver (YVR), Cathay Pacific, B 777-300ER, Business, à venir
[*]Vancouver (YVR) - New-York (JFK), Cathay Pacific, B 777-300ER, Business, à venir
[*]New-York (JFK) - Charles De Gaulle (CDG), American Airlines, B 757, Business, à venir
Pour commencer, pas un vrai bonus touristique, je n'ai pas eu le temps de vraiment beaucoup visiter, mais j'ai passé un long moment au marché central d'Adélaïde, superbe endroit avec quelques produits peu habituels en France.
Je vous en montre quelques-uns, viande de Crocodile, d'Alpaca, de Chameau et surtout cette magnifique boucherie spécialisée qui ne vend que du Kangourou.

Place au FR maintenant.
Mon taxi me dépose à l'aéroport juste au moment où une grosse pluie d'orage éclate. Ce n'est pas idéal car le cheminement couvert est fermé pour travaux, donc pas le choix, il faut y aller soue la pluie. Heureusement c'est court.

Arrivé dans le hall, il faut aller vers les comptoirs d'enregistrement.

J'obtiens mon BP et l'invitation au lounge Qantas très vite, tandis que ma valise lestée d'une étiquette Heavy me quitte pour embarquer en soute.
Le vol est pour l'instant indiqué à l'heure, je peux donc me diriger vers le contrôle qui se passe très rapidement avec du personnel très aimable. J'ai droit à un contrôle aléatoire supplémentaire pour détecter si je transporte des explosifs si j’ai bien suivi, mais avec le sourire et sans que ça dure très longtemps. Il faut dire qu'il n'y a pratiquement personne.

Je me retrouve donc airside en moins de 10 minutes après être descendu du taxi.
Il n'y a pas qu'en Asie qu'on vend des voitures dans les aéroports, ici modèle Allemand, il faut dire que les Australiens viennent d'apprendre que la dernière usine automobile du continent va fermer, donc pas le choix, il faut se rabattre sur l'import.

Pas de Duty Free, je suis en vol intérieur, et je n'ai rien à acheter, je me dirige donc vers le Salon Qantas. Il est au niveau des portes d'embarquement, d'un côté le salon First, je ne l'ai pas visité, et de l'autre le Business.
Vaste salon avec en son milieu un bar avec un serveur pour les alcools et la bière, au dos les jus et sodas et un comptoir pour la restauration solide. Rien de chaud quand j'y étais, juste des salades mais régulièrement approvisionné.

Mes choix et les documents de vols. Les assiettes sont petites ; -)

La photo corporate pendant que j'y étais :

Le salon est très clair, entièrement entouré de fenêtres, mais qui ne donne pas sauf quelques rares exceptions sur les pistes.
Une photo quand même.

Le vol étant toujours indiqué à l'heure et comme il sera assuré par l'avion qui arrive de Sydney, je me dirige vers la porte pour le voir arriver.

Un peu de spotting en attendant, mais ça reste pauvre.

Puis mon avion arrive de Sydney, à l'heure, ce qui laisse espérer un départ dans les temps.

En fait, le débarquement est très lent, en plusieurs vagues et nous sommes appelés pour embarquer à l'heure théorique de décollage. Je me dirige donc vers VH-VXA, qui a effectué son premier vol en décembre 2001.
La cabine, en 2-2 n'est pas toute neuve, mais le siège paraît accueillant, le pitch est correct surtout pour un vol d'une heure et demie.

Les commandes du siège.

La carte de sécurité et la revue du bord.

Et le verre de jus de fruit distribué par un PNC très souriant dès l'accueil à la porte.

On repousse avec un bon quart d'heure de retard pour s'aligner rapidement sur la piste. Toujours aussi peu de choix dans les avions présents.

Décollage vers le Sud, donc survol de la mer et de la côte avant de virer pour repartir vers Sydney, ce qui permet d'avoir de très belles vues de la grande plage d'Adélaïde, Gleneig. C'est aussi le terminus du Tramway.
Le trois mats noir dans le port de plaisance est la réplique du premier bateau arrivé à Adélaïde, il sert de Bar restaurant.

Ensuite on longe un peu la côte vers le sud, du côté de la MacLaren Vale, le vignoble local, qui vaut une visite au passage, très bel endroit.
Puis on vire pour aller vers Sydney en traversant un désert où dès qu'il y a de l'eau il y a de l'agriculture.

Pendant ce temps le service commence. Un peu de vin australien que le PNC est très fier de me présenter.

Il est mieux que bien, comme beaucoup des vins que j'ai dégustés sur place et à Sydney. Il faudra d'ailleurs que je le calme sinon je ne sais dans quel état je serais arrivé ; -)
Puis le plateau avec un protocole bizarre. On a l'impression qu'il n'y a pas de lien entre le plateau et ce quid st proposé. Ainsi la curieuse tasse en haut à droite ne sera pas utilisée du vol, le café ayant sa propre tasse.
Par contre le plat chaud, un consommé de champignon, coriandre fraîche déposée par le PNC délicatement, et tartine grillé était une vraie tuerie. J'en ai repris deux fois, mais il n'aurait pas fallu me pousser beaucoup pour en avaler une troisième. En revanche je n'ai pas touché le gâteau, et j'ignore ce qu'il valait.

Pendant ce temps le paysage continue de défiler et on arrive sur les côtes, près de Sydney. J'avoue que d'atterrir à Botany Bay me fait quelque chose, l'ancien lecteur des grands explorateurs et de Jules Verne ne peut être insensible à ce nom de lieu magique.

J'en profite pour faire une photo du moteur et du winglet, pour une fois qu'en cabine avant je vois l'aile, je ne vais pas la louper.
Et puis c'est l'atterrissage, et l'arrivée en porte avec une dizaine de minutes d'avances.
Un peu de spotting au sol, en particulier du côté des cargos.

L'heure est tardive pour les Aussies, l'aéroport est vide, je rejoins très vite le tapis des bagages, priorité respectée, ma valise arrive en trois et je n'ai plus qu'à prendre un taxi pour rejoindre mon hôtel au Rock, le vieux Sydney où j'arrive de nuit avec le Queen Mary 2 qui appareille.
Merci de m'avoir lu.
La suite bientôt.