Avis du vol entre San Francisco et New York en classe Affaires avec Delta Air Lines

Bonjour à tous. Voici mon premier FR de cette nouvelle année qui est aussi le premier de mon retour de SFO.
Comme expliqué dans le vol aller, le retour se fait en deux segments pour des raisons de cours, le direct de SFO à CDG étant trop cher.
CDG -SFO, AF en B 777-200, le 27 décembre 2014, c’est là.
SFO -JFK, Delta en B-757-200, le 3 janvier 2015, On y est
JFK - CDG, AF en A 332 le 3 janvier 2015, à venir
Mais avant de passer au FR un petit bonus touristique pour compléter celui du précédent FR.
SF c’est bien sûr ces rues en escalier qui font le bonheur des cascadeurs.

Mais c’est aussi ces vieilles maisons de bois aux allures parfois étonnantes et aux couleurs toujours très américaines.

On est parfois à la limite du kitsch

Et évidemment les célèbres Painted ladies

Il y a aussi des lieux à la fois surprenant de pseudo historicité, mais aussi mythique tant ils sont emblématiques de la ville. Un des plus connus est sans doute le Palace of Fine Arts qu’on retrouve dans Vertigo pour les fanas de Hitchcock ou dans The Rock pour ceux de Sean Connery.

Mais SF c’est aussi la baie, Bay Area comme ils disent. La ballade le long du Pacifique, avec ses falaises et ses plages mérite le détour, comme dit un célèbre guide.

Elle permet aussi de découvrir une importante activité de pêche aux saumons et aux crabes.

Crabes en cours de vente directement sur le bateau.

Et puis, je ne l’oublie pas, sinon Cobra va m’engueul**, la Napa Valley.

Mais il n’y a pas que du lait, il y a aussi du vin dans ce coin.

Il est maintenant temps de passer au FR.
Notre vol étant annoncé au décollage à 6 h 15, j’ai choisi de rendre la voiture de location la veille, ainsi que la location maison et de prendre un hôtel au plus près de l’aéroport. Le Holiday Inn me convient pour ça d’autant qu’il a une navette pour l’aéroport deux fois par heures. Je ne regrette pas ce choix car impossible de s’enregistrer pour nos deux vols, l’application Air France me donne systématiquement un message d’erreur disant que si un passager n’a pas de eTicket, on ne peut s’enregistrer. Alors que ça avait marché à l’aller. Je soupçonne le fait de faire le premier vol sur Delta d’être à l’origine de ce problème.
Donc le lever est fixé à 3 h 45 pour prendre la navette de 4 h 10 à l'hôtel. Arrivée au terminal 1 Domestique à 4 h 30, devant les comptoirs Delta.
Il y a une très longue queue, tant à l'enregistrement qu'au drop bagages en économie.

En revanche, personne ou presque aux comptoirs Sky Priority.

Après beaucoup de manipulation sur l’ordinateur, nos valises sont enregistrées jusqu'à Paris, les deux BP émis et la charmante hôtesse qui paraît bien peu réveillée nous indique comment rejoindre le salon Delta, qui est situé landside. Elle nous précise qu'il est ouvert. Donc en route pour le troisième étage, par l’ascenseur juste avant les contrôles.
Ça doit être par là !

Au fond du couloir, un salon qui dessert de nombreuses compagnies, mais aux portes closes.

Comme on peut le voir, il n'ouvre qu'à 5 heures en fait. Un peu plus d’un quart d’heure à attendre, avec le risque de se retrouver dans la cohue pour le passage de la sécurité, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Retour donc au second niveau pour passer la TSA. Comme je suis en TSA precheck, pas de nudoscope pour moi et passage ultrarapide, moins de deux minutes, y compris pour mon sac à dos, sans rien sortir du sac ni enlever les chaussures.

C'est plus long pour mon fils dont l'Esta est neuve, mais ça reste raisonnable, 5 minutes environ. En revanche, l'ensemble donne une impression de joyeux bordels, nombreux passagers qui passent et repassent le contrôle, difficulté pour les fouilles, etc.

Visiblement un salon airside devrait bientôt ouvrir.

L'aérogare est propre, décoré par des statues bizarres et sans réel intérêt.

En attendant l’embarquement, et en prenant un café, je fais les photos classiques.
Les documents de vol.

La photo corporate en profitant du wifi gratuit et illimité.

Puis l'embarquement commence à l'heure et les priorités sont respectées.

On passe par une passerelle aveugle, je n'ai pas vu d'offre de presse.

Nous arrivons dans la cabine de notre B 752. Pas très moderne, les sièges ont vu passer du monde, mais ça reste propre.

Les sièges sont équipés de prises électriques.

L'IFE rangé dans l'accoudoir est tout petit mais tactile.

À nos places, se trouvent déjà une couverture et un oreiller, ainsi qu'une bouteille d'eau, le casque que je n'utilise pas et la trousse.

Le contenu de la trousse est bien, mieux que celui d'AF je trouve, avec un stylo, un chiffon à lunettes et les produits classiques.L'emballage recommandé de la réutiliser.

La pochette contient les éléments habituel plus un feuillet sur le wifi on board, que je n'ai pas utilisé, 8 dollars de l'heure, je ne me souvient plus des débits.
Désolé c'est un peu flou, trop tôt sans doute.

La fiche de sécurité.

Et un pitch parfait.

Dès que nous sommes installés, la CCP nous accueille avec une collègue. Adorables toutes les deux, tout sourire, nous demandant d'où nous venons et faisant l'effort d'un mot en français. Elle nous propose le verre d'accueil, “Champagne” ou orange. Je prends le “Champagne”, à 6 heures du matin cela donne un petit côté fêtard que j'aime bien. Buvable sans être mauvais, il s'agit du cava annoncé dans le menu. J'ai eu raison dans mon choix, mon fils trouve qu'il est difficile de proposer un jus d'orange plus industriel.

Le tout accompagné de noix.

C'est ensuite la distribution d'un oshibori bien chaud avant le repoussage à l'heure.

Avec une belle vue sur le système des bagages, par contre pas de spoting.

Quelques très belles vues sur SF et sa baie puis cap à l'est.

Une jolie vue sur notre coucou.

Il est temps de distribuer les menus, avec une offre de plat correcte pour un petit-déjeuner.

Le plateau est distribué au chariot, toute la suite du service est effectuée directement depuis le Galley.

Je choisis l'omelette,

mon fils les céréales.

C’est mangeable sans être exceptionnel. En revanche le plateau est bien présenté, couverts en métal, l’ensemble a de l’allure.
Lorsqu'elle débarrasse les plateaux, la CCP s'étonne que j'ai utilisé la boutonnière qui figure dans la serviette pour la faire tenir. On avait l'impression qu'elle ne connaissait pas.
Je passe en mode semi-marmotte, après avoir bien profité d'une vue superbe sur les Rocheuses.
D'abord le lever du soleil

Puis la neige

Et enfin du désert.

Un petit tour aux toilettes, propres mais petites.

Au retour la vue du galley.

À partir de Salt Lake Citty, nous entrons provisoirement dans les nuages, puis de nouveau un spectacle splendide.

Le bout de l'aile.

Et même un air to air avec un Southwest.

Une heure avant l'arrivée, distribution d'un cookie chaud qui est excellent.

Et ce sachet de deux bonbons sans intérêt.

Arrivée juste à l'heure à JFK par un temps affreux, donc peu de photos.

Mais long roulage pour laisser décoller du monde. Arrivée au terminal 4 national de Delta.

Et c'est là qu'on voit que JFK n'est pas mieux que CDG. Très long couloir sans aucune indication pour rejoindre les autres terminaux.
Merci de votre lecture. La suite bientôt pour le dernier tronçon avec quelques surprises ;-)