#33 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
206 avis
Bonjour et bienvenu(e)s à ce nouveau opus, premier chronique d’un long et tronçonné retour vers l’Asie orientale.
Petit rappel du routing :
Après un fabuleux séjour entre copains et conférences, il est regrettablement temps de revenir à la maison.
La bienveillance de mes copains -habitant en banlieue sud de la capitale- est irréprochable. Mais je n’accepterai jamais un transfert de leur part pour un vol au départ d’Arlanda à 8 heures de matin d’un lundi.
C’est donc la veille -tard le soir- que je me rends à l’aéroport. J’ai décidé de loger à ses abords, tout près des parkings de longue durée. Un coup de shuttle-bus suffit pour retrouver les parages.
Le lendemain, c’est cette vue qui apparait derrière les rideaux de ma chambre.
Apparemment il est (était ?) possible d’y séjourner là-dedans…
Le petit déjeuner de ce Radisson SAS est copieux et excellent.
Une balade de moins de 5minutes m’amène au terminal 2, d’où partira notre oiseau vers Helsinki.
Je peine à trouver les comptoirs d’enregistrement d’AY car ils ne se trouvent pas proprement dit dans le terminal : ils ont été aménagés dans un sas excentré, où aboutissent les couloirs amenant aux Terminaux 3, et 4, 5 !!.
A cette heure matinale, un seul comptoir est ouvert et il est monopolisé par une famille chinoise peu renseignée sur les démarches d’entrée au pays en temps de covid.
Le personnel est affable et, de toute évidence, habitué à ce genre de situations (communiquer avec des clients qui ne maitrisent que des langues asiatiques).
Pour autant, je m’inquiète, car l’heure de mon embarquement approche et ma grande valise reste toujours avec moi. Mes enquêtes seront traitées avec la même parcimonie et délicatesse : ‘ne vous agitez pas, tout va bien’.
Il en fut ainsi. Mettant temporairement à l’écart la famille asiatique (qui partait sur un vol ultérieur) elle prit en charge ma valise et me remit les billets.
Les contrôles furent passées rapidement et je me trouve dans une zone d’embarquement plutôt étriquée et dépourvue de belles vues.
Encore une poignée de minutes nous séparent de l’heure d’embarquement. Faute d’autres divertissements, je décidé de faire un court passage au salon.
Je ne sais pas si c’est intentionné, mais le vert fluo fait office de signalétique…
Beaucoup de compagnies y sont invitées -même des LCC !!-.
Les lieux sont plutôt petits et un peu sombres.
Mais une telle diversité d’espaces, dans une surface si réduite, est appréciable.
Et la fréquentation à cette heure ne justifie pas une taille plus étendue.
… (vrai tout au long de la journée ?)
Je trouve l’offre matinale conséquente, avec deux plats chauds et un éventail de produits lactéo-porcins.
Il y a même du caviar en libre-service.
Mon hôtel m’ayant bien nourri, je me contenterai de quelques ‘courses-au-salon’ et d’un thé avec un cookie.
La visite du salon prend ici sa fin et je retrouve notre porte, qui est vraiment proche.
L’embarquement est bien entamé et la plupart des passagers ont déjà franchi le dernier contrôle.
Voici notre petit coucou.
Encagé.
La moitié arrière de l’avion embarque depuis le tarmac (avec tous les gains en photogénie que ça implique).
Pour nous, c’est plus confortable mais plus tristounette.
ARN a aussi son lot d’agencement vintage-pop.
Notre passerelle.
Et la porte devant de notre Embraer.
Je procède directement à mon siège. Les illustrations de l’intérieur de la cabine s’effectueront à l’arrivée.
Le pas est très bon.
Pop, oui. Mais à HEL on aime plus les formes rondes qu’ARN.
On repousse avec une poignée de minutes de retard.
Fiche de sécurité, plutôt cool.
Les consignes sont finies et on est prêt pour entamer notre roulage.
On se sépare de cette ‘classe soleil’ danoise que je ne connaissais pas.
Afin de parcourir le secteur dédié aux maitres des lieux.
La piste de décollage ce matin.
Et, prestement, on est dans les airs.
Sur-le-champ, les nuages nous rattrapent.
Mais on les dépasse avec aisance.
Le fameux jus de myrtilles d’AY fait son apparition.
Il est toujours bon.
Santé aux 100 ans de Finnair
(et au bonheur de toutes et tous le FRistes du monde).
Le service vient d’être achevé, alors que l’archipel peuplant le Skärgårdshavet apparait sous nos yeux.
Conséquemment, on ne devrait pas trop tarder à arriver.
Voici les cotes voisines de la capitale finnoise.
Extrémité occidentale de la région d’Uusimaa (celle de Helsinki), avec le bourg de Hangö
L’archipel de Barö, apprécié des vacanciers de la capitale.
La belle campagne entourant le lac Vikträsk
La baie d’Espoonlahti séparant les communes d’Espoo et de Kirkkonummi.
Le centre-ville d’Espoo
Et en arrière-plan, le centre-ville de Helsinki.
Après ce régal paysager nous abandonnons la cote et prenons la verticale septentrionale.
Lac artificiel de Silvola, interdit aux visiteurs et aux baigneurs.
Les installations aéroportuaires se font présentes alors qu’on a perdu beaucoup d’altitude.
Aujourd’hui on atterrit, donc, depuis le sud [piste 04R].
La tour de contrôle de Vantaa est située au grand tournant de l’aéroport, au-dessus du salon Schengen d’AY.
Voici une vue archétypique de l’aéroport.
Et, comme il y a une semaine, on se gare à côté d’un norvégien.
Les danettes font recette aussi en Finlande.
Les bagagistes à HEL sont très cool, mais ils ne se soucient pas trop de leur bagages (lancés sur les chariots avec une pugnacité étonnante pour ces yeux accoutumés aux finesses nippones dans la matière).
Voici les sièges vintage (mais confortables) de notre E190, en trois clichés.
Notre passerelle ne fut pas vraiment pop ce matin à HEL ☹ !
Mais ce toit blanc, l’est un peu, comme même.
Alors, je comprends que le public local n’est pas là pour effectuer des correspondances, mais c’est étonnant de constater que, sur l’affichage ci-dessous, aucune des deux langues nationales du pays soit affichée. Alors que le chinois, le japonais, le coréen et le russe (ainsi que l’anglais) le sont.
Petite illustration de la nature de cet aéroport…?!?
Est celle-ci une illustration de la culture culinaire du pays hôte ?!?
Non, je sais bien que non. Mais, tout-de-même, il fallait oser : gourmet hot dogs ?!?
L’affichage des vols en départ ne nous intéresse pas pour l’instant, car le nôtre partira dans plus de dix heures.
On procède, donc, à la sortie, pour profiter de la belle ville de Helsinki.
Mais avant d’arpenter ses rues, on profite de la beauté de cette nouvelle addition à HEL, regroupant les comptoirs d’enregistrement et servant de sas avec les connexions de transport public.
Tellement agréable qu’on prend le temps de monter à l’étage afin d’admirer son architecture.
Avant d’être engouffré dans les entrailles de rochers millénaires.
Un train très confortable et bon marché (5euros, de mémoire) est capable de nous amener en centre-ville en 30 minutes environ.
Où l’architecture d’accueil est également charmante.
Ceci conclut le premier tronçon de ce long retour, qui fut complété sans incidences majeures.
Merci pour la lecture et des éventuels commentaires.
On se retrouve dans le prochain épisode.
Entretemps, bons vols à tous et a toutes.
Vol d’à peine 40 minutes réels, effectué dans une démodée mais engageante cabine. L’horaire fut respecté et un succinct service de boisson fut offert. C’est moins de ce que Silja ou Viking offrent dans leurs bateaux sur cette même ligne, mais beaucoup plus rapide (et beaucoup moins festif).
Le terminal 2 d’Arlanda n’est pas un joyau architectural et je trouve que les comptoirs de Finnair se situent dans un emplacement incongru. Mais l’expérience passager fut optimale, avec un accueil très professionnel, un passage de sécurité rapide et des cheminements courts et bien signalés.
Le salon Pearl est bon pour faire un 'apéro vite-fait', rien de plus.
HEL fut aussi efficace dans le flux passager (facile, car PAX à l’arrivée -fictive- et sans bagages à récupérer).
Par contre, et à la différence du T2 d’Arlanda, son tout nouveau hall d’enregistrement peut être bien considéré un petit joyau architectural.
2 Commentaires
En plus du jus de myrtille, est-ce qu’il y a le BOB? Le vol est quand meme court.
Merci pour ce FR
Pour le BOB en ce court vol, honnêtement, je ne saurais vous dire... (je n'ai pas ni de souvenirs ni de preuves graphiques pour affirmer quoique ce soit). Cependant, sur un HEL-CDG dans cette même cabine (mon prochain FR) il y en eut.
Avec ces appareils agiles, j'ai toujours l'impression de voyager en famille (le rapport générale est remarquablement plus intime).
Merci encore et à bientôt.
Connectez-vous pour poster un commentaire.