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50 avis
Voici un aller-retour à Malte pour des vacances. Il existe un partenariat entre Air Malta et Air France mais les vols dans le cadre de ce code-share sont beaucoup plus chers que les vols achetés directement avec Air Malta. Je voyagerai donc avec des billets sous code KM et n’aurais pas les avantages des voyageurs fréquents.
Aussi, Air Malta arrêtera ses activités en 2024 et une nouvelle compagnie nationale prendra le relais.
J’arrive à Orly en voiture, La dernière fois que je suis venu on parlait encore d’Orly Ouest.
Il n’y a pas beaucoup de monde dans le hall et quasiment personne au niveau de la zone d’enregistrement des bagages d’Air Malta.
Les comptoirs sont bien cachés.
Seulement deux comptoirs sont ouverts mais c’est suffisant pour l’instant.
Le tableau des départs affiche aussi les temps de passage pour les contrôles de sécurité.
Direction le PIF.
Je suis de l’autre côté en moins de 10 minutes.
Il faut ensuite marcher un peu pour arriver à la salle d’embarquement mais le temps de parcours total est similaire à celui annoncé par ADP.
Les possibilités de spotting sont minces mais voici une espèce en voie de disparition : un babybus d’Air France dont la sortie de flotte est en cours.
La salle d’attente est banale : des sièges un peu partout, certains (rares) avec prises électriques.
On trouve un marchande journaux et un espace de restauration légère.
Néanmoins il est possible de jouer. Je ne vérifierais pas si la console fonctionne.
Ce panneau d’information relatifs à l’enregistrement des bagages hors format n’est pas bien utile en salle d’embarquement.
Les travaux dans cette salle n’ont pas été terminés, il y a des câbles électriques qui sortent du sol mais aucun équipement n’y est branché. Cela ne fait pas très sérieux.
Les toilettes sont à l’étage inférieur.
A cet endroit il y a trois portes d’embarquement et trois files d’attente parallèles qui créent une certaine confusion.
Après un peu d’attente je peux finalement scanner ma carte d’embarquement et me diriger vers la passerelle.
L’appareil n’est pas très visible.
En porte.
La rangée et mon siège au hublot.
Il n’y a pas beaucoup d’espace pour les jambes.
Mais on trouve une prise USB.
La tablette.
Le ménage a été un peu trop rapide.
La fiche de sécurité. Elle a un peu vécu.
Le magazine d’achats à bord et le magazine de la compagnie.
Le personnel au sol s’active sur le tarmac.
Prêts à décoller.
Nous repoussons.
Roulage jusqu’à la piste, TAP est bien présente à Orly.
Accélération et décollage.
Paris au loin.
Franchissement de la couche nuageuse.
Au-dessus des nuages, il fait beau.
Je n’ai bas de voisin donc je m’étends un peu.
Avec les vibrations au décollage une partie de l’accoudoir s’est détachée.
Il n’y a qu’un service « buy on board » durant le vol. La croisière continue alors que le soleil se couche. J’ai la chance d’être du bon côté de l’avion pour en profiter.
Le coucher de soleil continue alors que le pilote annonce la descente vers Malte.
Dernières vérifications avant l’atterrissage, L’éclairage de la cabine est fortement réduit, nous sommes invités à utiliser les liseuses.
Nous survolons la zone portuaire et industrielle.
Nous stationnons au large.
Il faudra donc prendre le bus pour gagner le terminal.
Je peux enfin voir et photographier l’appareil.
Le trajet jusqu’au terminal sera court. Il y a ensuite quelques couloirs.
Il ne faudra que 5 minutes d’attentes avant de récupérer les bagages enregistrés.
Direction la sortie.
De là il est facile de rejoindre La Valette en bus ou en voiture.
Air Malta : l'équipage est sympathique mais le seul divertissement est le magasine de la compagnie. Siège acceptable, service à bord en supplément. L'appareil pourrait être un peu plus propre et mieux entretenu (cabine et hublots).
Orly : peu d'attente mais peu de services après le PIF seulement un marchand de journaux, un espace de restauration et une console de jeux. La salle d'embarquement n'est pas encore terminée, cela fait désordonné.
Malte : rapide même avec un stationnement au large, Propre et relié par un bus assez fréquent à la capitale.
8 Commentaires
Certes, une autre compagnie prendra le relais, à la mode chypriote ou italienne : rachat obligatoire dans les 3 ans par un grand groupe. Bref, perte de l'identité nationale...
Merci pour le commentaire.
Je ne suis pas convaincu qu'un grand groupe sera intéressé pour le rachat de Malta Airlines (il semble que ce soit son futur nom).
D'abord parce que la clientèle principale d'Air Malta est le touriste en visite sur l'île, l'apport de voyageurs en classe affaires est assez faible. Ensuite parce que la compagnie n'apporte pas de trafic en correspondance (et pas de hub) vers un pays à forte population/for potentiel de croissance.
Je vois plutôt un destin à la TAROM/CSA avec une compagnie qui vivote en restant dans le giron de l'Etat.
Avec une gestion saine et un bon positionnement il est possible que ça ne marche pas trop mal.
L’avenir d’Air Malta était déjà bien sombre l’année dernière, et je suis bien contente de l’avoir essayé.
Reste à voir ce que donnera la nouvelle compagnie.
Avec les vibrations au décollage une partie de l’accoudoir s’est détachée. => il va falloir sortir le scotch.
A bientôt
Je garde espoir pour la nouvelle compagnie, il y aura les même avions et les mêmes personnels. En revanche les problèmes financiers vont probablement perdurer.
Je pense que les autres passagers seraient inquiets s'ils voyaient autre passager commencer à réparer l'avion pendant le vol. :)
Orly, à part le Hall 3, ce n'est pas vraiment top.
A bord, un siège pas vraiment confortable mais avec une prise.
Prestation minimale, pour un vol assez court, on peut s'en contenter.
Merci pour le partage et à bientôt.
Dommage pour la perte d'une compagnie mais une nouvelle la remplace.
Merci pour le commentaire, à bientôt,
Il ne reste plus que trois mois pour l'inscrire au logbook.
J'ai cru comprendre que la nouvelle compagnie garderait le code KM.
A bientôt,
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