Avis du vol entre Kuala Lumpur et Perth en classe Affaires avec Malaysia Airlines

Je continue ce voyage qui m'emmène à Australie, via le Népal et la Malaisie.

J'ai détaillé la construction du routing lors des FR précédents, et notamment la possibilité d'un side-trip en Malaisie, offert par MH dans le cadre de n'importe quel billet pris directement chez eux.

J'ai opté pour Kuantan qui est une station balnéaire pas trop loin de Kuala Lumpur et qui permet un aller-retour facile à de bonnes horaires. Du moins à l'achat, car suite au changement d'horaire du vol retour KUA-KUL, nous ne pouvons plus connecter vers l'Australie et devons passer la nuit à Kuala Lumpur.

J'ai contacté MH pour qu'ils prennent en charge mon hôtel dans le cadre de cette modification, mais refus catégorique de leur part. Ils m'ont notifié à plus de 15 jours, donc soit je prends le remboursement, soit je choisis une autre date de voyage (mais qui ne connectera pas mieux de toute façon…) soit j'accepte. Mais dans aucun cas ils ne prennent l'hébergement, qui est à ma charge.

Vraiment pas commercial de leur part, car avec leurs tarifs négociés, cela n'irait pas chercher loin (surtout que nous n'avons besoin que d'une chambre pour 2 billets, qui plus en Business).

Du coup, j'ai pris une nuit au Sama-Sama, qui est connecté au terminal et qui est franchement très bien.

Petite parenthèse agréable au pied de la tour de contrôle.

Des chambres spacieuses, joliment décorées et avec une belle vue pour les spotters

Un petit déjeuner d'une qualité rare pour un hôtel d'aéroport, un personnel vraiment pro et un service de buggy pour vous ramener dans le terminal. Je n'hésiterai pas à y retourner si je dois encore gérer une connexion difficile à KUL.

La buggy nous a déposé en zone d'enregistrement, mais nous avons déjà nos cartes d'embarquement depuis Kuantan.

L'accès prioritaire est on-ne-peut-plus clair. Il faudrait de la mauvaise foi pour dire qu'il est difficile à trouver ! Et en plus, il est efficace : émigration et sécurité sont pliées en 2 minutes.

Direction le satellite, où MH disposait d'un salon First et d'un salon Business. Avec l'arrêt de leur First, ils n'ont plus usage du salon First, qui a été transformé en salon "amélioré" pour les voyageurs à statut oneworld Emerald.

Il n'a pas trop changé depuis mon dernier passage, mais à l'évidence il n'y a pas beaucoup de passagers Emerald à accomoder.

Le salon est toujours formé d'une zone de détente en longueur, le long des vitres donnant sur les portes du satellite.

La seule modification que je note est la transformation des 3 petites chambres en une seule zone de repos, et un rafraichissement des douches.

L'alcool est en libre service, et même avec des références assez basiques, c'est un signe de d'opulence en Malaisie. Mais de toute façon il y a plus de staff que de clients, donc le libre-service est vite interrompu.

Le buffet est absolument minimaliste car le salon a conservé la partie dining. Mais si on ne veut pas s'assoir, il y a une porte pour se rendre au salon Business où le buffet est plus complet.

Nous ferons le choix de nous assoir. Le menu beef, chicken, fish or veggie nous transporte déjà dans l'avion ^^

Pour coller le plus à la cuisine locale, nous commençons par une "Kerabu Mangga", soit une salade simple à la mangue. Donc, elle est simple. Mais très bonne.

Le poisson est également bon, bien présenté, mais également simple (tout en cochant la cuisson parfaite).

L'intérêt reste dans un service à table avec une vue sur les pistes. Dans un salon dédié au statut (on peut tout à fait voler en Economy…), c'est agréable.

Nous testerons en dessert le brownie et le cheesecake…apparemment il y a de la fraise à passer en cuisine :)

Puis après ce moment agréable mais trop climatisé, direction notre porte d'embarquement.

A bord, c'est retour en arrière avec ces vieux sièges hérités des avions d'Air Berlin. La première version du Solstys qui équipait les avions d'Etihad, qu'ils ont poussé leur de leur prises d'intérêt dans l'ex-compagnie allemande.

Tous les honeymoon centraux étaient pris, donc nous nous séparons. Quitte à ne pas être ensemble, nous prenons même les rangs 2 et 4 afin que chacun dispose du hublot (le siège intermédiaire étant côté couloir).

Pour un même siège, il y a une grosse disparité entre le 1A qui offre un volume infini mais aucune intimité par rapport au couloir, et le 3A qui est lui très privatif mais semble vraiment enfermé.

Après, par rapport aux autres passagers, ce siège reste privatif, même au premier rang.

Le service est lancé, avec d'abord un oshibori puis la distribution de la carte d'arrivée en Australie.

L'IFE est disponible au sol, mais on voit que c'est une version très "simplifiée" qui a été chargée sur ces écrans.

Pour autant, la sélection de film est complète. Par contre, le casque est le même que sur moyen courrier en B737, et ce n'est pas top.

Les consignes de sécurité sont jouées sur l'écran et c'est parti !

Le service est lancé dans la foulée. Le menu détaille les plats mais les boissons sont très génériques, et les alcools même pas indiqués.

Je fais un tour rapide aux toilettes avant qu'on ne soit bloqué par le service. Rien de particulier à part quelques produits mis à disposition : ce vol est traité en moyen courrier et aucune trousse de confort ne vient l'agrémenter.

Le service commence par les satays, toujours impeccables sur MH.

Puis le plateau arrive, avec l'entrée unique et le dessert. Seul le pain arrivera en décalé, avec du choix et notamment un pain à l'ail très gourmand.

Les plats seront amenés dans un second temps, mais rien de particulier à dire, c'est du catering aérien.

Puis la cabine est plongée dans le noir. Sauf que le vol n'est pas si tardif que ça, et qu'il n'est pas forcément justifié de partir pour une nuit si on veut se recaler à l'heure australienne.

Du coup, nous profitons de l'IFE ou nous bouquinons, en conservant les verres remplis, plus par demande que par pro-activité du personnel.

Je m'en vais me dégourdir les jambes et je constate qu'en Economy, c'est l'inverse : les lumières ont été maintenues et le vol est éveillé.

Mais de retour à mon siège, je finis par m'assoupir (après tout, le siège est tout de même flat-bed) pour ne me réveiller que pour la descente sur Perth.