Avis du vol entre Muscat et Munich en classe Economique avec Oman Air

Ce récit est celui du premier segment du trajet de retour de ce voyage à Oman 

Trajet autoroutier vers MCT

En passant le long d’installations pétrolières

… équipée d’une torchère pas très climate-friendly

Là, c’est plus une sculpture en hommage à la manne pétrolière

Cette cascade n’a certainement rien de naturel

L’aéroport est bien dans cette direction

Terminal en vue

L’autoroute d’accès est très largement dimensionnée

Direction parking pour restituer la voiture de location

Le terminal, de plus près

Rental car returns : deuxième file à partir de la gauche

Et file centrale ici

Restitution rapide, car il y a du personnel sur place, contrairement à SLL

Et arrivée dans le hall landside, 12 minutes après la barrière d’accès au parking

A gauche ci-dessus, une structure plus décorative qu’utilitaire

Pendant que Mme et notre amie vont aux toilettes, je garde les bagages, plongé dans la lecture en ligne d’un grand quotidien du soir.

Là-dessus, un PAX ordinaire, que voici quelques instants plus tard en train de consulter le FIDS, s’approche poliment :
« Salam, do you need help ?”
Je l’ai remercié tout aussi poliment, en expliquant le pourquoi de mon attente.
Cette brève interaction était à l’image de l’extra mile du sens de l’accueil bienveillant des Omanais que nous avons ressenti lors de cette semaine dans leur pays.

Là-dessus, passage à mon tour dans ces lieux indiqués par la même signalétique qu’à SLL.

FIDS à l’approche des comptoirs d’enregistrement

L’enregistrement de notre vol est ouvert

Sans aucun statut chez WY, l’attente est modérée

Ah oui, mais le sac souple dans lequel j’avais mis en vrac notre linge sale (moins pour laisser de la place pour des souvenirs dans la marathonvalise que parce que le linge sale en vrac prend plus de place que le linge propre, plié et éventuellement repassé) est refusé à l’enregistrement, parce que trop léger (à 2 kg net, je l’ai pesé à notre arrivée), et risquant probablement d’être éjecté d’un convoyeur.

Contrairement à certains PAX obligés d’extraire de leur valise des objets qui l’alourdissent au-delà de leur franchise, je rajoute in extremis le linge sale (qui décidément prend plus de place quand il n’est pas plié et éventuellement repassé), et la sangle à bagage serrée au maximum trouve toute son utilité pour que cette vaillante valise de cabine n’explose pas quelque part sur le trajet de retour.

A moins de 11 kg, souvenirs et linge sale inclus, nous étions encore loin, très loin de notre franchise de 23 kg… par personne !

Cette petite formalité effectuée, nous recevons ces BP pour les deux vols à venir.

Le passage du PIF a été rapide, bien que mon sac à dos ait été détourné pour me confisquer mon prolongateur électrique (une rallonge, dans le langage courant). Il serait possible d’étrangler une PNC avec ce prolongateur, m’a dit la PIFwoman. Je me suis gardé de demander pourquoi ce ne serait pas possible avec le cordon d’alimentation de mon PC qui se trouvait dans le même sac.
Lesson learnt : dans les pays du Golfe, mettre en soute toute prolongateur électrique, car le PIF à DOH m’en a de même confisqué un. Pour la modique somme de 9 €, j’ai remplacé le prolongateur de 10 m, par trois prolongateurs de 3 m qui seront encore plus pratiques dans toutes ces chambres d’hôtel qui n’ont une prise électrique à la tête de lit que d’un seul côté (voire aucun), or nous voulons recharger nos deux téléphones.

Mais avant cet incident, il fallait passait l’immigration et l’horodatage de mes photos m’a permis de mesurer le temps nécessaire pour arriver airside, principalement dans l’attente à l’immigration : 50 minutes !
Décidément, s’il y a quelque chose à améliorer à Oman pour les touristes ordinaires, c’est l’efficacité de l’immigration à MCT, à l’arrivée comme au départ.

Je vous passe le descriptif des boutiques de luxe

Le spotting est assez maigre depuis la zone centrale du terminal : A4O-DF, un A330-200

… et A4O-MD, un 737-8 MAX

Nous avons utilisé le reste de nos OMR pour nous acheter des sandwiches, qui se sont révélés épuisés à notre arrivée au comptoir. Faute de mieux, nous nous sommes rabattus sur des bananes. Il m’est resté encore moins de monnaie que prévu parce que les tarifs sont affichés hors taxe. Pour ne pas alourdir la facture d’une bouteille d’eau…

… j’avais prévu les nôtres, qui ont été remplies à cette fontaine

Le très modeste festin a été dégusté ici – une zone de restauration en libre accès, à proximité de ce qui pouvait s’assimiler à un food court.

Changement de porte affiché pour notre vol, sans conséquence notable

En route vers les portes A

Trottoirs mécaniques

Et arrivée à la porte A9, où le pré-embarquement a commencé

Il ne s’agit que d’accéder à la salle d’embarquement, donc rien ne presse : nous allons attendre assis sur ces bancs, plutôt que debout dans la longue file d’attente

Descente dans la salle d’embarquement, après contrôle des BP et détachement de leur partie droite

Pour ceux qui veulent photographier sous toutes les coutures un PIF qu’en d’autres circonstances il est interdit de photographier, il y en a un sous l’escalier mécanique ci-dessus.

Tiens, une (pas si vieille) connaissance ! Si vous être curieux de l’expérience de vol à bord de A4O-OXA, un A321neo exploité par Salam Air, allez lire (et commenter) les deux FR précédents de cette série !

Passage d’une A320 de l’armée de l’air omanaise

Elle est aussi équipée de C130 Hercules, comme celui-ci spotté au vol sur le trajet vers Rustaq, mais je m’égare

Le héros du jour est en porte

J’ai de sérieuses raisons de penser que A4O-SB est un 787-8

Le même, sous un autre angle ?

Last call ? L’embarquement vient en fait à peine de commencer !

Un marquage pour le stationnement d’un A310 ? (aux pieds de l’employé de droite)
Il n’en reste que trois en version passagers en service civil dans le monde, certes exploités par des compagnies aériennes de la région (Afghana, Iran Air et Mahan Air), mais elles ne desservent pas (ou plus) MCT.

Instant porte

La première cabine Y

Porte de secours

Arrivée à nos sièges. Les billets achetés en partage de code chez LH ne permettaient pas de choisir les sièges avant l’OLCI, ni avec le PNR de LH, ni avec

Le pitch n’est pas généreux pour un appareil destiné à effectuer du long courrier

Largeur entre accoudoirs raisonnablement standard

Le dossier s’incline de 15°

Il y a une prise secteur sous le siège, mais il faut savoir qu’elle existe et il n’est pas très facile d’y brancher à l’aveugle la prise d’alimentation de son ordinateur.

Fiche de sécurité recto-verso

Lancement de la vidéo de démonstration de sécurité sur l’IFE

Elle utilise au maximum des vues ou des évocations des ressources touristiques d’Oman, comme ces camps pour touristes dans le désert

Comme celui-ci, en fin de journée

Ou l’encens, qui comme vous l’a appris le bonus du vol MCT-SLL, est la richesse de la province méridionale du Dhofar

Mais qui se retrouve dans les souks du nord, comme ici à Nizwa

Dès qu’il est libéré, l’équipage obscurcit d’un tour de main les hublots : c’est le commutateur qui se trouve sur la porte de secours, juste au-dessus de la tête du PAX

Oman Air aurait-elle la politique de vols de jour dans l’obscurité qui me fait boycotter Korean Air ? (Le fait que les PNC soient toutes féminines et asiatiques renforçait cette inquiétude…)

Non, mais il faudra assez longtemps pour que quelques PAX au hublot à droite éclaircissent les leurs.

Pour qui est en siège central, le fait que ce vol soit de facto largement hublots obscurcis ne m’est pas moins un peu désagréable. C'est d'autant plus mal pensé qu'à l'aller (de nuit, dans une cabine naturellement sombre), WY fournit des kits de voyages comprenant un masque pour les yeux, mais pas pour ce vol de retour de jour.

Ce qui est le plus désagréable, c’est que la climatisation est trop froide, mais la couverture (utilisée comme une cagoule de fortune) trop chaude. La cabine devient de plus en plus glaciale, au point que mon jean commence à être trop mince. J’ai appuyé sur le bouton d’appel de PNC et personne n’est jamais venu.

Passage du chariot

Ce sera un jus de pomme pour moi

Le plat ? Chicken rice, servi comme ceci

Le même après déballage

Ce riz au poulet s’avère beaucoup trop épicé pour Mme qui me laissera les deux tiers de sa part

Compactage des emballages de nos deux plateaux sur un seul
Je profite d’un dernier passage de débarrassage pour me plaindre de la température. Une demi-heure plus tard, cela va mieux, mais il reste un courant d’air inconfortablement froid sur la tête

Un café arrive dix minutes plus tard

Passage aux toilettes : l’éclairage est initialement bleu

… mais devient normal une fois la porte verrouillée

La vue depuis l’arrière de l’appareil illustre à quel point ce vol de jour est en fait largement dans l’obscurité.

Un nouveau verre de boisson ? Je ne sais plus de quoi il s’agissait

Traversée de la Mer Noire

Le soleil se couche : la fin du vol sera de nuit

Deuxième prestation du vol : quand il a le choix, nous prenons des options différentes et c’est le cas ici : un sandwich à la dinde et végétarien, respectivement

A l’autopsie, la couleur diffère, mais l’aspect est le même

Je n’ai pas regardé l’offre audio / vidéo. Les jeux ?

Black & White est trop facile, car l’algorithme du jeu se précipite sur les gains tactiques sans réflexion stratégique

Ball Defender ? C’est le contraire : la chance joue un rôle non négligeable. Quant aux échecs, je n’ai même pas essayé, car je sais que les logiciels modernes écrasent le premier grand maître venu

Bref, on finit par arriver à destination

En laissant un avion dont la moquette méritera un peu de nettoyage

La mauvaise de ce transfert par bus, c’est qu’il fait beaucoup plus froid à MUC qu’à MCT, et que nos vêtements chauds sont certes dans les bagages à main (pour parer le risque de la valise enregistrée qui n’est pas à l’arrivée), mais pas sous la main

Il y a même un employé au pied de l’escalier pour faire éviter une plaque de verglas, c’est dire le choc thermique !

La bonne nouvelle de ce transfert par PAXbus, c’est qu’il va être beaucoup plus rapide que les cheminements et les multiples ruptures de charge lors de la correspondance à MUC à l’aller.

Mais la mauvaise nouvelle, qu’à la descente du bus, on se heurte à un PIF situé immédiatement derrière l’entrée du bâtiment, vu ici depuis l’escalier montant au niveau supérieur…

…et comme les PAX n’ont pas eu le loisir de préparer leurs bagages à main – ressortir les sachets de liquides, vider ses poches (les PIFmen allemands y tiennent beaucoup), etc.. – ça bouchonne, donc les portes restent ouvertes et on se gèle d’autant plus qu’il faut retirer sa veste.

Avec ce souvenir de l’époque Covid…

… je vous donne rendez-vous pour la fin de ce routing, à paraître prochainement.
Merci de m’avoir lu !

Bonus : mosquées, forts, ruines et mosaïque

Après les bonus des vols précédents, quoi d'autre à voir à Oman ?