Bonjour et bienvenue à bord de ce récit, étape finale de mon mois d'avril passé en Asie dans le cadre de mon travail … après un mois hors de France il fallait tout de même pensé à rentrer à la maison.
Introduction
Nous sommes fin Février quand un nouveau déplacement longue durée en direction de nos bureaux de Bangalore s'organise. Je serais une nouvelle fois de la partie pour former les équipes sur place tout le mois d'Avril.
Au niveau de la construction du routing ce fut plutôt simple. L'employeur paye la business sur les vols de plus de 4h00 et le groupe AF-KLM est très compétitif niveau tarifs sur l'Inde. C'est ce que me proposera l'agence de voyage mandatée par la boite. Et perso même si on peut avoir un service un poil mieux sur d'autres compétiteurs sur la ligne (ex Qatar) le rapport qualité/prix plus horaires reste très correct cela me permet en plus de cumuler XP et miles chez Flying-Blue.
Sur les vols Europe-Bangalore on retrouve LH sur Francfort en 747 (quotidien) et Munich en A350 (3x semaine). British Airways (quotidien) et souvent hors de prix. KLM en quasi quotidien
Pour des raisons tarifaires je ferais l'aller sur AF et le retour sur KLM
Enfin ça c'était le plan initiale, en effet durant mon séjour en Inde une demande pressante d'un de nos clients m'oblige à écourter ma session de formation auprès de nos équipes Indiennes et de me diriger en direction de Singapour rajoutant au passage quelques jours de déplacement pro au compteur.
Ma boite prends de base des billets modifiable/remboursable sur les vols longues distances pour lequel l'employeur paye la J. Je peux donc faire modifier mon billet KLM BLR-AMS en SIN-AMS moyennant un surcout non négligeable. Il me faut prendre un billet A/S entre Bangalore et Singapour et il y a du choix. Avec MH notamment qui propose des tarifs intéressants avec une escale à KUL. SQ propose elle 2 vols en directs par jour en Airbus A350-900 et Boeing 737max-8 mais les prix un moins d'une semaine du voyages sont un peu délirant. Enfin il y a Air India qui assure depuis quelques mois un vol quotidiens entre Bangalore et Singapour, le prix est vraiment raisonnable et le vol faisant plus de 4 heures j'ai tout de même le droit à la J ^^.
Ce qui nous donnes le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7ANNULE KL880 - Business - Bangalore => Amsterdam - Boeing 777-200ER
- 8
- 9
- 10KL1449 - Business - Amsterdam => Toulouse - Embraer ERJ190
La liaison entre Amsterdam et Toulouse est l'une des plus reportés à destination de la capitale occitane il faut bien reconnaitre que la connexion Flying-Blue marche plutôt bien et du coup cet effet HUB-feeder offre un bel avantage à KLM au départ de Toulouse. D'ailleurs la compagnie batave est seul sur le marché avec 4 vols quotidiens avec des appareil allant de l'ERJ 175 jusqu'au Boeing 737-800 même si la grande majorité des vols sont effectuées en ERJ-190 de Cityhopper. Dans le passé Easyjet offrait une liaison direct entre Toulouse et AMS abandonnée depuis au moins une dizaine d'année.
Pour ce qui est de la base de donnée de notre site elle est plutôt vaste avec une quinzaine de récits sur cette liaison avec KLM dont 3 par mes soins toutefois je n'ais pas reporté l'Erj190 en J dans ce sens. Piqure de rappel donc.
Correspondance non-Schengen à AMS
Fraichement arrivé d'un long vol depuis Singapour je débouche rapidement dans la zone centrale air-side non-Schengen de l'aéroport d'AMS en effet depuis les portes C pas besoin de repasser par la case PIF ce qui fait gagner de précieuses minutes surtout lorsque comme moi l'on a pas un correspondance XXL en terme de timing. Heureusement mon vol précédent est arrivé avec 5 minutes d'avance de quoi envisager la connexion plus sereinement. Je dois bien reconnaitre que je ne suis pas fan de cette zone.
Direction la PAF qui est au bout du couloir, il m'est déjà arrivé d'avoir une file d'attente qui commencée à peu près de là où j'ai pris la photo … les voyants sont donc au vert pour ce transit en terre batave !
Pas de doute certaines boutiques nous rappel que nous sommes bien en Hollande !
Bon tout n'est pas rose non plus il me faudra patienter un petit quart d'heure pour passer l'épreuve du contrôle d'identité. Malheuresement à ma connaissance pas de fast-track pour cette étape
Je file ensuite sur la mezzanine située juste au dessus de la zone des contrôles, c'est ici que l'on trouve les lounges situés en zone Schengen. On note au passage que depuis décembre dans la zone les travaux sont désormais dans cette partie d'attente principale pour les vols européens
Direction donc le célèbre Crown Lounge, dont voici l'entrée l'accueil de la part des préposées se limitera à un bonjour souriant en effet les interactions sont limités du fait du process totalement automatisé sur les bornes à l'entrée où un scan du BP suffit.
Quelques vues de la zone la plus agréable du lounge il y a pas mal de places disponibles même si la zone manque quelque peu d'intimité. Autre gros défaut que je trouve à se lounge, le manque de vue sur l'extérieur. Je patienterais dans la zone rénovée du lounge qui est de loin la plus agréable avec ses fauteuils confortables.
Pour l'offre de nourriture c'est plutôt standard pour un petit déjeuner avec les classiques du genre avec du salé chaud et froid mais aussi du sucré avec des viennoiseries. De mon coté je n'ais pas très faim je me contenterais de 2 expressos et de quelques poffertjes (sortent de mini pancakes) de toute façon je ne m'éterniserais pas bien longtemps.
En me dirigeant vers ma porte je verrais quelques appareils de la compagnie locale comme ce Boeing 737-700 qui partira en direction de Prague. D'ailleurs ce type d'appareil est en voie de disparition dans la flotte de KL.
Ce sera direction Varsovie pour ce Boeing 737-800,
Bon il ne faut pas que je traine mon vol vient de passer en last-call, j'accélère donc le pas et j'arriverais à la toute fin d'embarquement à ma porte la B3 ce qui signifie un embarquement par paxbus, les agentes en porte ne seront par ailleurs pas spécialement aimable ni souriante en insistant pour nous faire presser le pas.
Bref entassez-vous dans le paxbus où nous poiroterons plus de 5 minutes le temps que les derniers passagers se pointent. Même si le bus est plein j'aurais une bonne vue depuis l'avant me permettant de voir les appareils environnant durant notre petit tour des parkings de Schiphol.
On commence avec cet Embraer 190 de German Airways qui opère pour le compte de KLM et s'envolera pour Leeds.
Et ce n'est pas le seul Embraer à opérer pour le compte de KLM, en effet pour palier aux retards de livraison de ses nouveaux Embraer Erj-195-E2 ainsi que de leurs problèmes de moteurs KLM Cityhopper à depuis plusieurs mois en location un peu moins d'une dizaine d'Erj-190. Comme cet autre Erj190 de chez German Airways avec une livrée chocolatée en partance pour Berlin ou encore chez l'anglaise Eastern Airways.
Aer Lingus arrive elle en Airbus A320 en provenance de Dublin.
Puis l'on arrive aux pieds de notre Embraer du jour PH-EZG un ERJ-190 livré neuf à la compagnie batave il y a un peu moins de 15 ans.
A bord de l'Erj-190 de KLM Cityhopper
L'accueil en porte de la part de l'équipage sera discret. En parlant de la porte voici l'instant dédié à notre leader des contributions.
C'est la première fois que je vol à bord d'un appareils rétrofité avec les nouveaux sièges Recaro SL3710 clairement une belle évolution par rapport au très basiques sièges qui équipé les ERJ-190 de KL depuis leur livraison. Le design est plus moderne et l'assise plus ferme. Bon pas de chance ce matin la cabine sera full. Et en J chez KL il n'y a pas de siège neutralisé donc nous serons basiquement au même régime que la classe économique.
Mon voisin, un homme néerlandais âgé semblait être un passager à très haut statut il recevra dès son entrée toute l'attention de l'équipage.
Coté place pour les jambes ce bulkhead sur cityhopper est plus que correct.
J'en profite pour vous montrer le plan de cabine fournit par Aerolopa.
Je vous parlez quelques instants auparavant des Embraers d'Eastern Airways volant pour le compte de KLM Cityhopper, en voilà un parfait exemple avec cet Erj 190 en partance pour Teesside un petit aéroport proche de Middlesbrough c'est d'ailleurs là que la compagnie britannique est basée même si le vol sera bien codé KLM. C'est d'ailleurs étonnant de voir KLM desservir de tout petits aéroports au Royaume-Uni ou en Scandinavie.
Nous repousserons à l'heure avec une belle vue sur la zone cargo durant notre roulage. On peut encore y voir, pour quelques années encore, des Boeing 747 aux couleurs de KLM mais aussi celles devenues beaucoup plus rare de la Martinair.
Nous partirons de la piste 24 même s'il y aura un peu d'attente au point d'arrêt le roulage sera plutôt court. Durant notre courte attente je peux voir d'autres appareils au roulage comme cet Erj-190 de Bulgaria Air en partance pour Sofia.
Ou cet Airbus A220-300 d'Air Baltic
En piste ! Après une courte attente nous sommes autorisés à nous aligner sur le tarmac
Nos pilotes poussent nos 2 moteurs GE CF-34 à leur puissance de décollage lors de notre prise de vitesse on croise cet Airbus A321neo de JetBlue en provenance de New-York JFK.
Rotation au niveau de la ferme à Embraer.
Notre petit jet brésilien n'a pas de difficulté majeur à s'arracher du sol malgré une cabine bien pleine. Notre montée initiale nous fait survoler l'échangeur de l'autoroute A4 et A5 tandis que l'on aperçoit au loin la piste 18/36C
Nous prennons ensuite rapidement de la hauteur au dessus de la ville de Hoofddorp voisine de l'aéroport.
Cette vue sur la banlieue d'Amsterdam et ses canaux ne durera pas bien longtemps, rapidement nous passerons la couche nuageuse recouvrant le ciel en cette fin avril.
Détail sur les winglets présents sur les extrémités de nos ailes.
Rapidement les hôtesses sont libérées et commencent à préparer le service du petit déjeuner proposé sur ce vol matinal. On commence avec ce verre de smoothie détox à base d'avocat. Histoire de ne pas mourir idiot je goute. Bon je ne suis pas fan mais bon il parait que c'est bon pour la santé. Il s'agit de "l'Extra Serving" servit en plus de la traditionnel boite Cityhopper.
En parlant de la boite la voici tel que servit, c'est vrai que ça fait la part belle à l'emballage et on peut regretter l'absence de plat chaud, toutefois la petite miche de pain sera elle chaude.
Pour en savoir plus sur le contenue, le menu est distribué on retrouve le trio habituel de cette boite à savoir salade de fruit, yaourt et granola. Pour le plat principale ce sera les pancakes à la confiture. Simple et efficace et tout sucré un partie pris qui marche plutôt bien avec nos habitudes de petit déjeuner hexagonale.
Bon je suis pas un extrémiste des couverts en bois (je préfère le bois au plastique) mais je reconnais que ça ne fait pas trop business class. Les boissons sont elles servis dans de la vrai vaisselle dont le thé servit dans les très belles tasses du designer Marcel Wanders.
Notre route se poursuivra très tranquillement au dessus des nuages qui couvrent l'Ouest de l'Europe ce matin là.
Vue générale de la cabine, alors que le service est terminé que cela soit en classe avant ou arrière. On notera que les Erj de Cityhopper sont équipés de l'armoire de rangement à l'entrée qui sert souvent à mettre les bagages trolleys les plus volumineux.
De quoi me libérer la tablette pour vous présenter le contenue de la pochette. On y retrouve la réglementaire safety-card mais aussi le désormais rare magazine de la compagnie appelé sobrement "holland herald".
On y retrouve à l'intérieur des pages corporates qui présente le réseau et la flotte.
Un petit détail sur cette article présentant un passager pour le moins av-geek qui avance qu'il a volé sur plus de 600 appareils différents, avec visiblement quelques prises mémorables comme le 747SP d'Iran Air ou un Antonov 124 que peu d'av-geeks peuvent se vanter d'avoir à leur palmarès. Je serais curieux de savoir a combien est notre Lucky… Perso je suis à 56 types différents et vous ?
Faute de voir le sol c'est de nouveau à Flightradar24 qu'il faudra se fier, route pour le moins direct ce matin avec une croisière à 35000ft.
Le vol touche à sa fin et la descente est annoncée par l'équipage, nous nous rapprochons donc de la couche nuageuse là aussi bien présente au dessus de l'Occitanie.
Ce sera une approche par le Sud-Est pour ce retour en Occitanie ce qui est sans doute l'approche la plus sympathique pour une arrivée à Blagnac si en plus comme moi ce matin là vous avez un hublot coté droit cela vous offre de belles vues sur la ville et son centre historique. Ici l'ile du Ramier avec en son centre le Stadium de Toulouse qui accueil l'équipe de foot local ainsi que certains matchs de la célèbre équipe de rugby.
Passage au dessus du quartier des Arènes où l'on trouvait autrefois les arènes du Soleil d'or, aujourd'hui détruite, il s'y déroulait des spectacles de tauromachie dans les années 50-60. Nous sommes alors à une ou deux minutes de notre posé.
Arrivée sous la grisaille de Blagnac
Posé sans encombre sur le tarmac Toulousain et la piste 32L.
Au hall D il y a du beau monde ce matin là avec BA en A320, Aer Lingus venu de Dublin avec son Airbus A320 à la livrée rétro ainsi qu'Air Canada avec son B787-8 quasi quotidien pour Montréal là aussi on pourrait identifier cette appareil à la livrée devenue par la force des choses rétro ^^.
Le débarquement sera rapide, je me retrouve rapidement dans les couloirs du hall B où, comme dans le reste de l'aéroport la région Occitanie fait sa pub.
Les arrivées de la mi-journée du grand classique, on remarquera que cet horaire correspond plutôt à une période creuse pour la plateforme Toulousaine.
Il me faudra attendre 5 grosses minutes pour récupérer mon bagage sur le tapis et rejoindre ma compagne venue expressément me chercher à l'aéroport ce matin à quelques dizaines de mètre plus loin ground-side .
C'est ici que ce termine ce récit et cette série j'espère que vous l'aurais apprécier et on se retrouve très vite pour de nouveaux voyages et de nouvelles aventures !