Suite et fin de ce voyage en Turquie, avec le vol retour pour CDG.
Voici le rappel du routing, qui m'aura permis de tester quelques belles machines, entre l'A350 ex-SU, le 777-300 et l'A330-300.
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Je vous avais laissé à la sortie de notre vol en provenance d'Izmir (ADB). Comme bien souvent à IST, il faut marcher sur de bonnes distances.

Il nous faudra une dizaine de minutes pour rejoindre la zone des transferts internationaux. Arrivant d'un vol intérieur, nous avons droit à un contrôle des passeports qui sera rapide. Comme vous le voyez, aucune attente, la file prioritaire sera même fermée tant elle est superflue.

Puis passage du PIF, là encore extrêmement rapide.

Nous voilà donc en zone internationale, accueillis par l'impressionnant tableau des départs.

Nous retrouvons l'immense hall de l'aéroport d'Istanbul, bien documenté sur ce site. On se croirait dans un mall émirati.

Tout est fait pour attirer le chaland, comme ce pseudo bazar qui n'a de vieux que le nom.

Le miel turc est réputé, mais j'en connais d'excellents produits en Dordogne ou en Provence et qui ne coûtent pas 180 € le pot…

Nous ne traînons pas et prenons la direction du salon, dont on aperçoit la mezzanine.

Cette fois-ci, je vais essayer le salon business (et non le salon Elite auquel je me rends d'habitude), histoire de faire la différence. Sauf si quelque chose m'a échappé, ceux-ci sont strictement identique (hormis quelques animations qu'on ne retrouve pas dans le salon Elite).

L'escalator nous conduit aux portiques permettant d'accéder au salon, les agents n'étant là qu'en cas de problème.

Comme je le disais plus haut, ce salon est en tous points identiques au salon Elite, avec le piano qui joue tout seul…

… ou encore les stands où des spécialités turques (par ailleurs excellentes) sont préparées à la minute.

Le coin des thés est joliment aménagé.

Le vaste buffet, dont voici une petite partie, fait la part belle aux produits turcs et méditerranéens.

Comme ces délicieux simits.

Le véritable point faible du salon, c'est l'offre de vin (oubliez les spiritueux, il n'y en a tout simplement pas). C'est assez indigne du niveau qu'ambitionne TK, mais je pense que c'est clairement voulu.

En faisant le tour du salon, je tombe sur cet espace réservé aux plus jeunes, avec machine à pop corn et aire de jeu.

Et surtout sur cet étrange stand, qui permet d'essayer une expérience immersive en 3D, avec un survol d'Istanbul. Amusant.


Autre animation, la possibilité de tester son swing.

Nous avons déjeuné lors du vol précédent et un repas nous attend également pour le suivant, nous nous contentons donc juste de grignoter un peu.

Le salon offre une vue des deux côtés : côté centre commercial.

Et côté pistes, de loin le plus calme, agrémenté d'immenses baies vitrées.

C'est d'ailleurs par ce chemin que nous rejoindrons notre porte d'embarquement.

Tiens, il faut redescendre encore d'un niveau, ça sent le paxbus à plein nez.

Bingo… Nous arrivons dans une salle plutôt basse de plafond. L'embarquement a déjà débuté et une longue file s'est formée.

Nous nous présentons directement au comptoir, au niveau du panneau indiquant la file priorité. Celle-ci est déjà vide, je ne sais pas s'il y a eu un bus dédié aux passagers business.

Nous évitons donc la queue et nous retrouvons dans le bus.

A côté, une tribu accompagne une PMR avec un bus spécialement équipé.

Le trajet sera rapide pour rejoindre notre A330-300 du jour. Le débarquement par bus présente l'avantage de pouvoir pleinement en profiter. Je vous présente TC-JOK, un beau bébé de 2015.


La montée par l'avant permet d'admirer les énormes GE CF6.

Nous sommes accueillis en porte par une PNC qui oriente les passagers.

Cela me laisse le temps de faire tranquillement mon fuselage shot.

Nous prenons à gauche pour rejoindre la cabine. Sans grande surprise, c'est celle que j'avais eue un mois plus tôt.

Celle-ci est configurée en 2/2/2. Contrairement aux cabines plus récentes, la sensation d'espace est bien présente. Certains apprécient, d'autres moins. Pour ma part, je trouve cela plutôt agréable, surtout en voyageant à deux.

Notre appareil du jour est configuré en 28J et 261Y.

Les sièges sont confortables.

L'IFE, de taille correct eu égard l'âge de la cabine, est déjà actif.

Le pas est très confortable. L'ottoman contient un rangement bien pratique.

Les commandes de siège, bien vintage.

Sur TK, les PNC ne chôment pas et se hâtent de proposer un verre de bienvenue. Le plateau offre un choix d'eau et différents jus.

Mais sur demande il est tout à fait possible d'avoir du champagne.

Tiens, un gilet jaune ? j'espère que nous n'aurons pas de problème technique.

Cela ne nous empêchera pas de trinquer. Santé à tous les FRistes !

L'A330 dispose d'un comptoir tourné vers les passagers. Ce n'est peut-être pas très agréable pour les deux passagers situés en face, mais cela permet à l'équipage d'être attentifs à ce qui se passe en cabine et répondre aux besoins des passagers.

Je profite que tous les passagers ne soient pas encore à bord pour me rendre de l'autre côté de la cabine pour spotter ce superbe A350-900.

Côté gauche, c'est un 777-300ER.

L'embarquement traîne en longueur, c'est l'inconvénient des paxbus. Le PNC nous propose un refill, que nous acceptons avec plaisir et qui permet à Madame de passer aux bulles.

J'en profite également pour faire le tour de l'IFE. Celui-ci dispose d'une télécommande, moderne et pas superflue étant donnée la distance de l'écran.

On retrouve les films et autres contenus habituels. Je découvre que l'on peut aussi lire le Coran.

Le casque, que je n'ai pas utilisé, est emballé sous blister.

Cela fait maintenant près de 45 minutes que nous avons embarqué et toujours rien.

Une fois le dernier bus arrivé, les portes sont fermées. Il est temps de boucler notre ceinture, au logo de la compagnie.

Les consignes de sécurité sont lancées.

Nous aurons 20 minutes de roulage avant de rejoindre la piste 35L qui, comme son nom l'indique, nous fera décoller quasiment plein nord.

C'est parti ! By bye IST.

Nous prenons de l'altitude en rejoignant le littoral de la Mer Noire.

Et ses longues plages de sable.


Le service débute avec un oshibori chaud, c'est toujours apprécié ^^

Le début du vol nous offre de superbes vues de la mer de Marmara.

Puis de la péninsule de Gallipoli.

Vous devrez me croire sur parole si je vous dis qu'au loin on aperçoit la fameuse île de Samothrace.

Les menus nous sont remis, que Madame s'empressent de vous montrer. Comme toujours sur TK, nous avons un choix de 3 plats chauds.

Et voici les boissons.

Bon, le bar à l'avant de la cabine est sympa, mais les bouteilles qui traînent le sont un peu moins. Je note que le champagne est servi à partir de petites bouteilles.

Le service ne lambine pas et voici les plateaux déposés, moins d'une demi-heure après le décollage. L'entrée est bonne et fraîche, avec ses légumes et son coeur d'artichaut. J'accompagne le tout de champagne.

Un choix de pains chauds est proposé à la panière. Le service est particulièrement attentionné.

Nous déjeunons donc en admirant les belles vues sur le nord de l'Egée. Au loin on devine le pic du Mont Athos.

Pour le plat, Madame a choisi les pâtes aux artichauts et aubergines.

De mon côté le poulet makhani, très bon mais pas aussi épicé que dans les restaurants indiens. Vous noterez sur la photo le beurre joliment présenté dans son petit ramequin en porcelaine.

Un vin rouge turc accompagnera tout ceci.

Fromages et desserts (vus sur les photos précédentes) concluront cet agréable repas, suivi par un second oshibori chaud.

Un bon café turc viendra terminer ce repas, là encore agréablement présenté avec sa tasse et son loukoum.

La configuration de la cabine me plaît bien, Madame viendra s'asseoir sur l'ottoman, ce qui nous permettra de discuter face à face tout en profitant tous les deux des vues extérieures, même si celles-ci seront quelque peu nuageuses au-dessus des Balkans.

La seule contrariété (relative) viendra de mon voisin de derrière, qui n'hésitera pas à prendre ses aises…

En guise de snacks, des sachets de noisettes turques sont distribués aux passagers.

Petite pause technique. Les toilettes sont agrémentées de verdure.

Nous arrivons en vue des côtes dalmates et ses chapelets d'îles.

Sous ce beau soleil, c'est magnifique.




Puis nous voici au-dessus de l'Istrie, au sud de la Slovénie.

Puis la lagune de Venise.

La fin du trajet se fera sous la grisaille, voire la purée de pois !

Le trajet touche à sa fin, nous voici arrivés au-dessus de la campagne champenoise.

L'arrivée est proche, comme l'indique l'IFE. J'en profite pour jouer un peu avec la vue 3D de l'appareil.

CDG en vue !

Et ses tours de contrôle.

Nous venons nous parquer à l'heure au T1, à côté de cet A350 d'Asiana. Le vol en lui-même aura duré environ 3h15.

Le débarquement s'effectuera par la porte 2L.

Je n'aurai pas une meilleure vue de notre A333 du jour pendant le débarquement.

En revanche l'A350 d'Asiana se laisse tirer le portrait sans broncher !

Vient alors le moment où Paris nous aime, tout ne pouvait pas se passer comme sur des roulettes.

Peu de monde à la PAF, mais aussi peu de policiers. Et une seule file, sans priorités. Inutile de préciser que les parafes sont fermés, je ne le comprendrai jamais…

Un vol Air China vient d'arriver et un flot de passagers arrive. Les agents ADP avec qui je discuterai sont dépités…

Nous avons eu de la chance d'arriver avant le flux des passagers chinois, nous n'aurons mis "que" 20 minutes pour passer la PAF. Un passager turc qui fait la queue avec nous soupirera en nous disant que c'est habituel en CDG, fataliste mais visiblement pas surpris.

Direction le CDG val pour rejoindre le RER, celui-ci est efficace et rapide, avec une bonne fréquence (le CDG val, pas le RER).

RER une nouvelle fois complètement à la ramasse : sur les affichages, un seul RER programmé en direction de Paris, tous les autres vont à CDG2 !

Nous sommes alors à quelques semaines des JO, et à ce moment-là on se demande bien comment ils vont gérer cet événement (finalement, ça fonctionnait, comme quoi quand on veut…). Les différents sites olympiques ont été tagués sur le parcours.

C'est la fin de ce FR et de cette série turque. Merci de m'avoir lu (et éventuellement commenté) et à bientôt !
Merci pour ce récit d'un vol de qualité avec TK. Le repas et le gros porteur ajoutent au plaisir de voler. PS : non aux pieds du voisin qui ne sait pas se tenir !
Merci pour ce récit d'un vol de qualité avec TK. Le repas et le gros porteur ajoutent au plaisir de voler. PS : non aux pieds du voisin qui ne sait pas se tenir !