Avis du vol entre İzmir et Istanbul en classe Affaires avec Turkish Airlines

Après quelques jours bien agréables entre Istanbul et Ephèse, voici venu le moment de rentrer. Rappel du routing :

Comme indiqué dans le premier opus, le billet retour a été réservé en miles, juste avant l'inflation annoncée sur les billets primes. 15.000 miles un ADB-IST-CDG, autant en profiter, désormais c'est 25.000 (en promo) !

Nous profitons d'une dernière matinée à Selçuk avant de prendre la route pour l'aéroport d'Izmir, à une petite heure de route.

Nous déposons notre carrosse, qui aura été bien pratique pour visiter les alentours d'Ephèse.

Direction l'aérogare d'ADB.

A noter que l'aéroport est connecté avec le rail, sans doute pour rejoindre la ville d'Izmir.

Voici l'étage des départs.

Il faut passer un premier filtre bagage avant de pouvoir accéder à l'intérieur de l'aérogare.

Celle-ci est grande et haute de plafond.

Les comptoirs TK sont juste en face de l'entrée, avec une file dédiée aux passagers business et à statut.

Nous sommes accueillis par une charmante agente TK, qui nous remet nos BP.

ADB propose un fast track pompeusement agrémenté d'un tapis rouge, mais les passagers TK n'y sont pas éligibles. Qu'importe, la file générale est très fluide et les contrôles sont passés rapidement.

Le FIDS des vols domestiques témoigne de l'intensité du trafic entre ADB et IST, avec pratiquement un vol par heure toute la journée. Même la Navette d'AF ne fait pas mieux !

Direction le salon TK, qui se trouve au bout de la jetée.

En chemin, nous passons devant un salon indépendant, dont je ne vois pas très bien quels pourraient être les passagers éligibles, vu qu'hormis TK il n'y a que du low cost ici. Les priority pass peut-être ?

TK affiche ostensiblement son slogan. Il faut dire qu'avec le nombre de destinations desservies…

Pour rejoindre le salon, il faut descendre au rez-de-chaussée.

L'entrée est assez impressionnante : au bout de ce long escalator, une cerbérine esseulée dans ce grand espace marbré valide l'éligibilité des passagers.

Le "vestibule" est immense et particulièrement lumineux.

On y trouve un billard, qui semble peiner à trouver son public.

Et une aire de de jeux pour enfants, bien déserte.

Il est également possible de rejoindre une terrasse extérieure, à mon avis plutôt destinée aux fumeurs.

Je note qu'il existe une entrée spécifique avec un PIF dédié, mais je n'ai pas vu d'indication à l'entrée de l'aéroport.

L'agente TK confirme notre accès et nous invite à entrer au salon. Il existe deux entrées, le "Classic Plus & Elite Lounge" et le "Elite Plus & Business Lounge". Elle m'indique que les deux sont équivalents.

Nous entrons donc dans le "Classic Plus". Celui-ci est agréable et pratiquement désert.

Nous n'avons donc pas de peine à trouver une place.

La décoration est plutôt travaillée, comme ces éléments en suspension au-dessus de ce canapé aux couleurs de TK.

Le mélange du parquet et des galets blancs n'est pas sans élégance.

Les sanitaires sont sobres mais propres.

Des douches sont disponibles.

Ainsi qu'un coin prière avec de quoi pratiquer les ablutions rituelles.

Du côté de l'offre de restauration, c'est plutôt bien fourni.

On reste sur une offre de boisson complètement dry.

Il est possible de se préparer un café à la turque, et le personnel n'hésite pas à me montrer comment procéder.

La collation sera légère en prévision du déjeuner en vol.

Par acquit de conscience, je vais voir le salon "Elite Plus". Le catering est exactement identique, mais l'agencement est un peu différent.

Comme à IST, le salon dispose d'une zone d'embarquement dédiée, ce qui est très confortable : inutile de courir en porte, en calculant le temps nécessaire.

Après une quarantaine de minutes passées au salon, l'embarquement pour notre vol est lancé. Le bus qui nous conduit à notre appareil est confortable.

C'est sous un ciel menaçant que nous filons sur les pistes.

Voici notre appareil du jour, un 737-800.

L'appareil étant connecté avec une passerelle, nous devons emprunter un escalier pour rejoindre celle-ci.

Nous voici en porte, l'embarquement général a déjà été lancé.

Nous retrouvons ces recliners fort agréables, TK opérant des vols domestiques avec une véritable cabine business.

Nous sommes au rang 2 et e pas est très confortable, même si le pied du siège de devant est déporté sur le côté et un peu gênant.

La cabine de 3 rangées sera pratiquement complète, avec me semble-t-il uniquement des passagers Turcs.

Voici les consignes de sécurité.

Le protocole se met en route, avec la proposition du verre de bienvenue (comme je l'ai précisé à l'aller, TK est dry sur ses vols domestiques).

Ce sera lemon mint pour tous les deux.

Les PNC distribuent ensuite les menus. Comme à l'aller, pas de choix, mais un véritable plateau.

Sur ces sièges, l'IFE est logé dans l'accoudoir, mais il est possible également d'utiliser une télécommande, bien plus moderne et surtout moins encombrante.

Allez, il est temps de partir. Nous repoussons même avec 15 minutes d'avance sur l'horaire prévu !

Nous décollons face au nord, ce qui optimise notre route vers IST et nous amène immédiatement à survoler Izmir.

Il est temps de sortir l'IFE, logé comme dit plus haut dans l'accoudoir. Il faut un doigt musclé pour l'en extirper !

L'écran est mat mais avec beaucoup de reflets.

Le temps s'est dégagé entretemps, ce qui permet de profiter des paysages.

Le service débute rapidement, car le vol est très court. La tablette (également dans l'accoudoir) est de bonne taille.

Voici le plateau qui est déposé.

L'intitulé est plutôt sobre : selection of turkish mezze.

Accompagné d'une salade de pourpier (une spécialité turque) et d'un flan au dulche de leche. On note les originales salière / poivrière TK.

Les couverts en métail sont de qualité.

La PNC nous propose un choix de pain à la panière.

Comme à l'aller, je me laisse tenter par un ayran pour accompagner ce repas léger mais de qualité.

Nous survolons la campagne turque.

Nous rejoignons la mer de Marmara au niveau de la péninsule de Kapidag (Kapıdağ Yarımadası), après seulement 25 minutes de vol.

Celle-ci semble sauvage, avec de jolies criques.

Puis nous arrivons au niveau du littoral européen

Les champs de l'arrière-pays stambouliote tranchent avec l'urbanisation galopante de la capitale turque.

Nous bifurquons à l'est en longeant la côte.

L'approche sur IST est jolie, avec ces espaces naturels.

Par le côté opposé j'aperçois un appareil qui fait son approche parallèlement à nous.

Nous touchons le tarmac d'IST à 12h40, très exactement 45 minutes après avoir décollé d'ADB.

Durant le roulage, nous passons non loin de la tour de contrôle (je n'arrive toujours pas à voir en quoi elle a une forme de tulipe…). Au premier plan, une installation qui doit servir à l'entraînement (des pompiers ?).

Passage devant la zone de fret.

Cet aéroport est vraiment énorme.

Ces 2 Indigo permettent de varier un peu des dérives TK.

Tout comme cet original A300 de la compagnie iranne Qeshm Air.

Tiens, une livrée TK qui change un peu de l'ordinaire.

Nous arrivons enfin en porte après un long roulage de… 25 minutes ! Pour 45 minutes de vol, ça fait beaucoup.

Le débarquement se fait rapidement par la passerelle aveugle.

Notre 737-800 du jour, avec ses innombrables collègues TK (on devine deux intrus avec SV et W6).

Merci de m'avoir lu, et avant de vous retrouver pour le dernier vol de ce routing, un dernier bonus sur la région d'Ephèse.

BONUS TOURISTIQUE

Après le bonus plus classique sur les vestiges antiques d'Ephèse, ce bonus sera consacré plutôt au côté local de l'endroit.

Nous avons élu demeure dans un petit hôtel du centre de Selçuk, la ville voisine du site d'Ephèse. La vieille ville est absolument charmante, avec ses ruelles et ses jardins embaumant le galant de nuit.

Nous avons donc posé nos valises à l'hôtel Nilya, que je recommande chaudement, tenu par deux Turcs très sympas et pas avares de conseils pour visiter les environs.

Les chambres s'agencent autour d'un joli patio où se prend le petit déjeuner.

En cette saison (fin mai), la ville est en fleur et embaume le galant de nuit et le (faux) jasmin.

On y trouve d'excellents restaurants où manger une cuisine turque simple et délicieuse (et bien moins chère qu'à Istanbul).

L'occasion de découvrir les vins turcs.

Belle expérience aussi dans le hammam local, là encore beaucoup moins cher qu'à Istanbul, où tout est devenu exclusivement réservé aux touristes. Ici, ambiance locale assurée !

Les environs ne manquent pas de balades intéressantes, comme l'ascension jusqu'à la "forteresse des chèvres" (ça ne s'invente pas…), à quelques km au nord de Selçuk. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on n'est pas embêté par la foule.

Voici la récompense au sommet.

La vue sur la vallée est imprenable. Le temps est brumeux, mais il faisait bien chaud.