« Un ouragan nommé Milton »
Bonjour à tous,
Voilà comment j’avais présenté le dernier vol de ce routing. Si vous avez suivi assidûment la série depuis le début, vous n’êtes pas sans savoir que mes amis et moi, devions rentrer sur un vol Orlando - Londres avec Virgin Atlantic et que notre carrosse s’est transformé en citrouille.
Pour ceux qui souhaitent les explications, je vous invites à ouvrir le déroulé ci-dessous, pour ceux qui sont juste là pour voir la prestation offerte sur ce Miami - Paris, rendez-vous après le routing.
Voilà quelques heures que nous sommes arrivés à Orlando. Après une après-midi au parc Universal Studios, nous choisissons d’aller faire quelques courses. En repartant vers notre hôtel, notre chauffeur Uber nous lance un « You guys ready for the hurricane ? »
Cette phrase jettera un froid… Il faut dire que nous avions peu le nez dans les infos, on avait plutôt la tête à se demander quel parc on comptait faire le lendemain matin… En discutant un peu, on apprend que l’ouragan Milton devrait frapper la Floride avec une force 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, soit le plus haut niveau pour un ouragan. On apprendra également que l’aéroport d’Orlando cesse ses activités le mercredi matin à 8h sans date de réouverture prévue pour l’instant.
De retour à l’hôtel, c’est le flou total… Qu’est-ce qu’on fait ? Pour moi, il fallait essayer de fuir avant le cyclone, trop d’inconnues si on prenait le risque de rester (Quand pourra-t-on rentrer, où est-ce qu’on s’embarque financièrement…). Mes collègues sont plutôt dans l’optique de rester profiter des parcs pour l’instant.
J’appelle la ligne premium AF pour tenter un rebooking le lendemain soir. C’est cuit, tous les vols sont full. On décide donc de booker 2 nuits supplémentaires pour assurer le coup jusqu’au moins samedi.
Mardi 8 Octobre, 8h :
Au réveil, les infos n’annoncent rien de réjouissant. Ron de Santis, gouverneur de Floride demande l’évacuation des côtes et place en état d’urgence 51 comtés, dont le comté d’orange où nous nous trouvons. L’œil de Milton doit toucher la Floride au niveau de Sarasota vers 1h du matin, passer sur Orlando à 5h puis quitter la Floride au niveau de Cap Canaveral vers 9h. Les parcs d’attractions où nous nous trouvons fermeront leurs portes à 14h donc de toutes façons, aucun intérêt à rester.
La seule solution que je trouverai sera de fuir vers Miami, nouveau coup de fil à la ligne premium AF, offre commerciale et rebooking sans frais si on repart de Miami demain soir, voilà qui me plaît !
Bon, maintenant, il faut rejoindre Miami, problème étant que le service ferroviaire est suspendu jusqu’à nouvel ordre et que les bus sont complets. Dernière solution : Louer une voiture.
Je n’ai jamais conduit à l’étranger et l’idée m’emballe moyennement mais quand on a pas le choix…
Je me rends dans une agence du loueur jaune et noir dans une zone commerciale d’Orlando qui me trouve la dernière voiture qu’ils avaient de disponible.
Mardi 8 Octobre, 14h :
Je passe récupérer mes 2 camarades de voyages et nous voici partis pour 450km et 4h de route sur le Florida’s Turnpike.
On ne rencontrera personne sur la route, seulement des embouteillages en arrivant en banlieue de Miami, nous irons directement rendre la voiture le soir même à l’agence de l’aéroport de MIA.
Nous aurions pu repartir dans la foulée vers Paris, mais histoire de « sauver » la fin du séjour, j’ai préféré « offrir » une visite de 24h à Miami à mes 2 compagnons de voyage. Ville qui leur plaira bien plus qu’à moi, qui après 2 séjours là-bas n’aime toujours pas cette ville.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5AF99 - Economique - Miami —> Paris - Boeing 777-300ER
Aéroport de Miami
Après avoir visité Miami Beach, nous passons à l’hôtel récupérer nos bagages puis nous nous mettons en route vers l’aéroport à 16h45. Notre Uber nous déposera devant les comptoirs AF/KLM, KLM qui, sauf erreur de ma part, ne vient pas à Miami, contrairement à AF qui vient une à deux fois par jours.

Peu de monde aux comptoirs, on est encore à 2h30 de l’embarquement qui est déjà annoncé comme retardé suite à l’arrivée tardive de l’appareil qui rencontre de forts vents contraire sur l’Atlantique.

Nous nous glissons dans la file Sky Priority où il n’y aura personne devant nous.

Un agent adorable s’occupera d’expédier ma valise, il tentera de me parler dans un Français très approximatif, je saluerai l’effort en lui disant que s’il préfère, on peut parler en Anglais.
Il me remettra mon BP papier et me souhaitera un bon retour à Paris.
J’irai ensuite assister l’agent R. qui est en galère avec son anglais approximatif et un agent d’enregistrement pas du tout coopératif. Mon camarade souhaite migrer sur un siège en issue de secours, sauf qu’on lui demande de payer un supplément malgré son statut Silver, chose qui n’est pas normale car 24h avant le vol, tous les sièges deviennent gratuits pour les membres FB Silver. L’agent ne veut rien savoir au début mais il finira par donner son siège à mon camarade sans supplément.

Nous nous dirigerons ensuite vers la TSA où nous mettrons 5 à 10 minutes à passer, un score tout à fait correct !

L’agent R. ayant profité du salon à l’aller, il laissera sa place à l’agent E.
Le lounge utilisé par AF est le Delta SkyClub que j’avais déjà fréquenté lors de mon dernier passage à Miami, il y a 2 ans et qui ne m’avait pas laissé un souvenir fou. Voyons si cette fois, la prestation s’est améliorée.
Des l’entrée, nous sommes accueillis par ces ballons roses, Delta étant énormément investie dans l’octobre rose. Nombre de ses employés sont d’ailleurs habillés en conséquence pour l’événement. La compagnie reverse également durant tout le mois, 25% de ses revenus fait à bord de ses avions à la recherche contre le cancer.

Le lounge est plutôt grand et assez peu fréquenté à cette heure, nous n’aurons aucun mal à trouver une place pour nous asseoir !


Je demande dès mon arrivée s’il serait possible de prendre une douche, notre journée ayant été longue et chaude avec plus de 30º au thermomètre.
Requête acceptée, et pour l’agent E. également, rien de tel avant de se faire 9h dans les airs !

Une fois ma douche prise, je me rends aux buffets qui me laisseront meilleure impression que la dernière fois avec plus de choix !



Niveau desserts, ça reste tout de même limité !

Le bar où il est possible de commander des cocktails et autres alcools.

J’en profite pour surveiller l’arrivée de mon oiseau du jour qui sera quelque peu retardée, l’avion rencontrant de forts vents contraire sur l’Atlantique.


Des upgrades étaient proposés à des prix juste délirants… Je vais rester derrière, d’autant plus que le siège du milieu semble rester vide, pourvu que ça dure !

Mon oiseau du jour fini par arriver avec 40 minutes de retard. Il s’agit du F-GZNB, un 777-300ER livré à AF en Avril 2008. Il est configuré en 4F, 58J, 28W et 206Y.


Nous décidons de quitter le salon une heure avant le début du boarding, l’agent R. est bien seul en salle d’embarquement et il nous attends de pied ferme.

Une pause nicotine et nous voici dans la jetée d’où partent tous les LC, hors alliance One World. Il n’y a pas encore grand monde en porte au moment où nous arrivons.


Non loin de là, un 777-300ER Swiss qui partira en même temps que nous pour Zurich.

Le Flight-Report
L’embarquement débute avec près de 40 minutes de retard, suite à l’arrivée tardive de l’appareil.

J’embarque avec moi mes 2 partenaires de trouple qui après avoir reliés nos réservations sont eux aussi en zone 2. Ça bouchonne en passerelle.

Les instants que vous attendez tous



Accueil souriant en porte, je prends immédiatement à droite direction la première cabine éco. Ce soir, je serai assis au second rang, le premier étant déjà pris au moment où nous avions échangé nos billets.

Revue du siège en cours…
Pitch : Okay
Écran : Petit mais très bien fourni en terme de divertissement !
Prise de courant : Non testée.



La fiche de sécurité qui restera à bord.

Pour la vue, ça ira !

L’embarquement touche à sa fin, c’est à ce moment-là que la PNC en charge de ma rangée viendra me saluer et se présenter à moi.
Privilège Goldesque ? Non, nous avons juste un ami en commun qui l’a informé de ma présence sur ce vol. Elle m’offrira une bouteille d’eau et me dira que si j’ai le moindre besoin, je n’hésite pas à l’appeler.
Elle m’informera également que le siège couloir est inopérant et que celui du milieu restera libre. J’aurai donc tout le loisir de m’allonger à ma guise sur les 3 sièges. Voilà la meilleure des nouvelles ! ;-)))))


Le CDB se présentera et annoncera pas mal de turbulences en début de vol et une arrivée à peu près à l’heure à Paris.
Les consignes sont diffusées et nous repoussons du point de parking.


Nous resterons pas mal de temps arrêté, ça bouchonne pour décoller, néanmoins, le roulage sera ultra court, le seuil de piste étant à quelques mettre de notre point de stationnement.


On laisse passer le voisin Suisse qui partira devant nous.

On fini par s’aligner, bye-bye downtown Miami !


Décollage !



La cabine est rallumée après le décollage, mais moi, je me mettrai sous la couverture en collant le nez au hublot car dehors, nous contournons l’ouragan Milton par le sud, le spectacle ne rend pas terrible sur le téléphone mais le plaisir des yeux est là !


Les ceintures resteront attachées un bon moment suite à de nombreuses turbulences modérées. Une fois libérés, les PNC distribueront la fameuse serviette rafraîchissante. Ma PNC personnelle m’offrira une trousse de la J.


Le repas que voici fera ensuite son apparition.

Je choisirai le poulet qui s’avérera être un bon choix. Je me souviens avoir déjà mangé ce plat sur un vol retour depuis New York ou Atlanta, le catering semble donc être le même au départ de plusieurs villes US.
En tous cas, l’ensemble sera bon même si je déplore toujours la quantité trop faible.


Le débarrassage arrivera rapidement et je passe en mode nuit alors qu’il reste 6h20 de vol. Ma PNC toujours autant attentionnée me souhaitera une bonne nuit et me donnera une couverture de la W pour faire mon lit sur le triplet.

Je me réveille 2h avant l’atterrissage, j’aurai dormi un bon 4h d’une traite, ça faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi dans un avion !

Dehors, ça se lève tranquillement.

Je resterai allongé jusqu’à 5 minutes avant le service du PDJ.

J’irai faire un tour en cabine, m’enquérir du bien-être des mes 2 collègues, l’un aura peu dormi, l’autre, pas du tout.

Sunrise

Le PDJ est servi 1h20 avant l’atterrissage.
Il est constitué d’un élément chaud, un chausson garni d’un genre d’omelette. Côté froid, un yaourt à boire, une salade de fruits, un morceau de pain avec de la confiture et une capsule de jus d’orange.



On retrouve enfin des paysages verts après 8 heures d’océan.

La descente débutera très tôt alors que nous survolons Angers, le CDB nous annoncera une arrivée au parking avec un petit retard d’une dizaine de minutes à prévoir.

On quitte le bleu éternel…

Pour le gris parisien…
Nous irons faire un tour jusque dans la Marne, pas mal d’attente pour atterrir à CDG aujourd’hui !

Très longue finale sur CDG.

Et atterrissage bien humide !

Aéroport de Roissy Charles de Gaulle
Le roulage sera long, très long et je comprends très rapidement que nous ne stationnerons pas au T2E, mais plutôt sur les parkings au large, loin face au T2F… Je suis ravi de me taper le PAXbus…

On stationnera en attendant que ce 777-200 ne nous libère notre place au parking.

Et nous voici au parking.

Débarquement un peu long à cause du temps de mise en place des bus et de l’escalier.

Un fuselage-shot bien plus réussi qu’au départ !

J’essayerais de rester discret dans mes prises de vues, histoire de ne pas me faire réprimander par un agent.

Bye-bye F-GZNB ! ;-)

Le bus nous offrira ensuite une longue visite (non-guidée) de CDG pour rejoindre le hall K.
Nous nous empressons de rejoindre la PAF, personne à l’accès Nº1, un chouille plus par l’accès normal, je ferai passer mes 2 compagnons de voyage avec moi, en quelques secondes, nous sommes de l’autre côté.
La livraison des bagages se fera un peu attendre, pas vraiment étonnant vu où l’avion est parké, les priorités seront respectées, la mienne sortira parmi les premières et celle des agents E. et R., bien que non étiquetés « Priority » suivront la mienne de très peu.


C’est à la sortie des bagages que nos chemins se séparent, chacun rentrant chez lui par des chemins et des moyens différents.
Dans 3 semaines, on remet ça, un peu plus au Sud, direction la Martinique ! Mais ça, ce sera pour plus tard sur Flight-Report ! ;-)
Le vol selon FR24



Bonjour et merci pour ce FR.
Quel bol cette rangée de 3 pour toi tout seul ! d'autant que le vol a l'air bien full, tu as du faire des jaloux. Plus une PNC qui te chouchoute , le rêve.
Ca m'est déjà arrivé et j'ai aussi bien dormi qu'en J , sans doute accentué par l'effet économie réalisée 😉
Petite question, vu que tu es gold, tu ne cherches pas à te surclasser ?
Merci et à bientôt
Hello et merci pour ta lecture et ton commentaire ! 😉
Je confirme que certains m’ont regardés avec des sourcils froncés ! Le vol n’était pas 100% full, mais le taux de remplissage était tout de même excellent pour la compagnie. 👍🏻
Alors, oui et non ! Le surclassement dépend vraiment du prix, souvent bien trop cher pour mes finances ! Je suis en Martinique en ce moment, j’ai préféré payer 2500€ pour toute une semaine, plutôt que 2500€, juste pour passer 2 fois 8h en J. J’ai toujours des milliers de miles qui dorment sur mon compte Flying Blue, mais que je préfère garder si un jour je n’ai plus forcément les moyens de voyager comme aujourd’hui. 😉
Dernier point, qui a aussi son importance, c’est que je voyage 9 fois sur 10 avec des amis et que pour ne pas créer de jalousie, je préfère que nous restions tous sur la même classe de voyage ! 😅
À bientôt ! 😊
J'ai découvert il y a très peu de temps (grâce à des échanges ici et des lectures de blog) que la proposition de surclassement à l'enregistrement que propose AF devenait de moins en moins intéressante si tu es déjà identifié comme consommateur occasionnel ou régulier de la J.
Donc en gros , tu ne voyages qu'en Eco ou sans être fidèle à AF tu peux avoir des offres canons pour monter en J (ou premium) (j'ai déjà eu des offres à moins 300€) et à contrario quand tu es fidèle ou que tu as déjà acheté de la business tu n'as plus vraiment de belles offres.
C'est du marketing en fait.
je suis très déçu de la politique tarifaire d'AF à force et sans compter le yoyo des prix entre deux clics.
Je me lâcherai à ce sujet dans mon prochain FR 😉
Merci pour le report! Sacré b**del au départ mais vous vous en sortez finalement relativement bien avec l'ouragan, tant mieux!
Quel luxe ce triplet libre pour un vol relativement long! Difficile de faire mieux en classe Éco!
KLM vient bien à MIA, mais pas tous les jours 😉
Merci Ben pour le report ;)
Eh oui les zones tropicales apportent leur lot de surprises orageuses... et les américains n'ont jamais été très bons pour se préparer aux cyclones . Aucun intérêt à rester à Orlando sans les parcs et sous un temps pluvieux & venteux. Heureusement que Milton s'est bien affaibli avant l'arrivée en Floride. Mais les politiques et l'urbanisme américain en zone cyclonique est juste hallucinant, ils n'ont rien appris depuis Katrina.
Bien d'accord avec toi je ne suis pas un fan de Miami .. même si mon dernier passage m'a un tout petit peu réconcilié. Puis vu le temps à l'arrivée à Paris peut-être valait-il mieux rester en Floride !
Un vol plutôt correct grâce aux attentions de la PNC mais le catering AF fait vraiment de la peine désormais. Heureusement qu'on ne va pas dans un avion en Y pour manger !
Un séjour écourté dommage, mais ce n'est que parti remise pour revenir!
a bientôt
Merci Ben pour ce vol retour anticipé !
AF a bien géré le rebooking, et tu as bénéficié en plus d'un retour direct pratique depuis Miami.
A bord le produit ne change pas, et les cabines des 77W vieillissent^^
A bientôt !