Bonjour à tous chers lecteurs,
Voici le dernier segment de cette virée express dont le point d'orgue était de voyager à bord de l'ultime A318 de la TAROM. Ceci fait, il me faut désormais revenir à ma base. Bristish Airways propose un vol à des horaires convenables pour moi, le choix a été vite. Ci-dessous, quelques détails de plus et le routing également.
J'ai presque failli ne pas rédiger de report de ce vol car la fatigue accumulée et une migraine bien carabinée m'avaient presque fait renoncer à ce genre d'activité. Voici ce que ça donne quand même.
Cette virée 100% avgeek, comme c’est le cas bien souvent pour moi, a pour but d’accrocher une nouvelle compagnie, dont le vent est en train de plutôt mal tourner pour elle, TAROM - la compagnie nationale roumaine.
Malmenée au niveau économique, elle va subir dans les tous prochains jours une profonde restructuration couplée à une nette contraction de sa flotte. Et un avion de plus en plus rare dans le ciel est emporté par cette purge, l’A318. La compagnie, qui en comptait quatre, n’en a plus qu’un dans sa flotte et il sera retiré des inventaires dans une dizaine de jour. La ligne vers Londres fera aussi les frais avec vente du slot à Qatar Airways.
Il y avait donc urgence à agir ! J’avais déjà volé une fois, en A318, mais sous les couleurs d’Air France, c’était en 2008. TAROM exploite son ultime Airbus vers Istanbul et Londres depuis sa base de Bucarest. J’avais donc choisi le vol RO 391 vers LHR, auquel j’ai ajouté un LYS - OTP en amont et un LHR - LYS en aval. Voici, ci-dessous, le routing de cette balade.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3BA364 - Economique - London - Lyon - Airbus A320
Le retard de mon vol RO 391 étant contenu, c’est l’esprit libre et détendu que je vais changer de terminal.
Heathrow et ses changements de terminaux
Si l’opération prend souvent du temps, le fléchage est quand même bien fait. Pour rejoindre le T3 depuis le T4, on peut prendre le métro ou même les trains de l’Elizabeth line. Mais c’est finalement par le bus que je ferais le trajet.
Un jour, peut-être que le plus grand aéroport européen (en nombre de passagers) se dotera de navettes automatiques propres aux PAX et aux personnels. Ça serait un sacré progrès. En attendant…


Après un trajet ne permettant pas de spotter depuis le bus, me voici rendu au T3.


Et il faut impérativement repasser les contrôles de sécurité bien que l’on reste airside. Cela dit, ceux-ci seront très rapides. Mon tube de dentifrice, bien que largement dans les normes, fera l’objet d’une fouille de mon sac. Tout cela se fera avec le sourire et même un peu d’humour.

Comme à son habitude, le T3 est noir de monde. Je préfère m'exiler à une de ses extrémités d'où je pourrais à la fois trouver de la place assise et m'adonner une de mes activité favorite.
Spotting à Heathrow
Heathrow, c’est toujours la promesse d’une moisson variée, avec des appareils que l’on ne trouve quasiment qu’ici, du moins sur le continent européen. Et si le soleil est de la partie, alors c’est la belle vie.
J’ai commencé ma quête au T4, avec ce 777-300ER saoudien, HZ-AK38 qui va assurer le vol SV 122 pour Riyadh.

Ce 787-10 A6-BMI s’en va fort logiquement vers Abu Dhabi, vol EY 20.

Photos prises désormais depuis le T3.
Ce Dreamliner d’American Airlines N841AN commence son taxiing, vol AA 729 pour Philadelphie. Il va décoller précisément avec six heures et une minute de retard !

Ce splendide A350-1000 de Virgin G-VLIB se prépare à rejoindre Orlando, vol VS 135 sans que Tango_Bravo380 ne soit à son bord.

Un autre -1000, aux couleurs de British Airways, arrive de Las Vegas, vol BA 274.

Un nouveau Dreamliner, version -9 aux belles couleurs d’Etihad, A6-ALE qui vient de se poser, vol EY25.

Le vol BA 867 en provenance de Budapest vient de se poser.

Gulf Air et son Dreamliner 787-9 A9C-FE arrive de Manama avec le vol GF 3.

C'est dommage que ce ne soit pas un Dreamliner qui porte cette immatriculation N789AN. C'est donc un 777-200 qui arrive de Los Angeles, vol AA 138.

C’est presque rare de voir ici un 77W (A6-EQM) au lieu des omniprésents A380 sur cette ligne (vol EK 41).

Et voici un très anonyme A320 qui vient de se poser, en provenance de Nice, vol BA 347. Anonyme ? Pas tant que ça, puisque c’est avec cet appareil que je vais rejoindre Lyon un peu plus tard.

Parmi les perles rares que j’apprécie de trouver à LHR, voici ce Dreamliner 787-9 S2-AJX en provenance de Dhaka et Sylhet, vol BG 202.

Un autre A320 pour la route ! G-EUUX, vol BA 863 en provenance de Prague.

Et pour clore cette série, un dernier Dreamliner sous les couleurs de Virgin Atlantic, vol VS 42 en provenance de San Francisco.

Retour vers Lyon
Ma porte est désormais affichée, je mets fin à ma séance photo, avec une migraine de plus en plus prégnante.

La configuration des lieux et les escaliers font pencher vers un embarquement par PAXbus.

La salle d'attente ne laisse que peu de doutes sur cet aspect.

Impossible de scanner mon BP dématérialisé. La préposée sera obligée de faire l’opération manuellement, ce qui semble l’agacer.
Deuxième tour de PAXbus et même troisième de la journée avec celui à OTP.

Notre appareil se dévoile pour la deuxième fois pour moi.


Belle porte…

… et chouette fuselage.

Accueil fort sympathique à bord.
Je suis le second à embarquer.

Voici mon 26A.

Un pas qui ferait presque regretter de faire 1,84 m.

Le PSU, ni trop jeune, ni trop vieux.

Une tablette de taille honnête.


La têtière avec le logo gaufré dans le similicuir.

Une fort discrète patère.

Et ma vue, côté bâbord.

Notre taxiing débute mais à cette heure-ci, c’est la promesse de faire la queue.

Cette tour, de par son architecture, m’a toujours un peu surpris…

Et nous ne sommes bien sûr pas les seuls à vouloir nous élancer depuis la 27 L.

Un kangourou que je reverrais bien d’ajouter à mon tableau de chasse. Ici, c’est le VH-OQJ qui partira dans la soirée pour son long vol de retour (QF 2) vers Sydney avec escale à Singapour.

Nous sommes en pôle-position avec ce 767-300 N664UA qui s’apprête à revenir à Newark, vol UA 921.

Et zou ! Nous prenons le chemins des air avec 37 minutes de retard.
Nous changeons de cap à hauteur des Staines reservoirs.

The motorway 25.

La lune,qui était pleine la veille, illumine bien le ciel londonien.


On reconnaît bien ici Gatwick et sa double piste unique. Le trafic y est très soutenu.

Puis il n’y plus rien à voir ou photographier. La migraine me gâche le plaisir de voler. J’essaie de dormir un peu pour atténuer la douleur.
La prestation est servie sur le premier tiers du trajet et se résume à cela. C’est peu mais c’est déjà ça.

J’arrive un peu à somnoler ce qui améliorera un peu ma situation.
La descente est déjà bien amorcée et je serais surpris par le survol de Lyon. Dommage pour les photos.

Nous nous posons sur la 35 L avec six petites minutes de retard. Il y a dû avoir pas mal de directs.
Roulage court comme bien souvent à Lyon.
Les fourmis dans les jambes entrent en action. Ça marche à chaque fois.

Retour à la fraîcheur nocturne.

En ce qui concerne le passage de la PAF, voici la situation rencontrée ce soir-là : les portiques PARAFE ne sont pas actifs car nécessitant peut-être du personnel, en nombre insuffisant à cet instant.

Et pour les comptoirs, seuls deux sont ouverts…

… les deux autres étant fermés. Ça restera malgré tout à peu près fluide.

Il me reste à rejoindre le Rhônexpress. Je n'aurais que huit minutes à patienter alors que la cadence à cette heure-ci est à trente minutes. Je l'en sors pas trop mal.
Le vol selon Flightradar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et à bientôt pour de nouvelles aventures aériennes.
Merci Greg pour le partage
Pour en revenir à TAROM, j'ai bien peur que la compagnie Roumaine suive les traces de CSA qui vient de quitter Sky Team...
Vol classique BA entre Londres et Lyon, le BoB est t'il toujours d'actualité chez la Major Britannique ?
Tu as été chanceux de n'avoir pas attendu très longtemps pour passer la police à LYS, c'est un peu la loterie.
A bientôt !
Merci Hervé pour le commentaire.
ČSA vient même de quitter les cieux, après 101 ans d’existence. Dommage également pour cette compagnie qui fait partie de l’Histoire.
Absolument, mais je n’ai rien acheté, essayant de combattre ma migraine.
Je ne voulais pas trop traîner ce soir-là, c’est plutôt bien tombé.
Bons vols
Merci Greg pour le report,
Vol tout de même correct sur BA - que je n'ai jamais testé ! Je suis passé une seule fois à LHR pour un vol Londres - Reykjavik, en 2012, et depuis, nada. J'aimerai bien aller y faire un tour mais je ne trouve jamais de prix intéressant sur BA, j'ai l'impression que depuis LYS ou NCE c'est plus attractif que depuis Paris.
La prestation est un poil meilleure que sur LH, mais ça reste le même combat. A voir ce que pourrait servir BA sur un LHR-ATH ou LHR-LCA par exemple.
Merci pour la fin de ce routing roumain!
A bientôt
Merci pour le commentaire.
C’est correct sans être spectaculaire. Ça laisse pas non plus un souvenir impérissable. Mais le vol était à peu près à l’heure un vendredi soir à LHR, donc ça, c’est à souligner quand même.
Je ne connais que trop peu les tarifs pour prétendre le contraire. Mais on peut tout à fait trouver de bons tarifs sur des distances plus longues. Comprenne qui pourra.
Pas la moindre idée. Mais sur LHR - LCA, il y a des A321neo que j’ai eu l’occasion de tester de GLA à LHR. Je l’avais trouvé très inconfortable.
Bons vols
Bonjour cher lyonnais et merci du FR!
Petit instant nostalgie pour moi sur cette ligne que j'ai tellement connue.
BA propose pas mal de rotations quotidiennes.
Heureusement qu'il y a le bus pour changer de terminal sinon ressortir, redescendre prendre le metro et repasser pif paf prend un certain temps.
Forcement une belle seance spotting avec la varieté qu'offre LHR
La cabine est honnête car pas le neo et le fond de cale en mode low cost.
Prestation minime mais au moins les temps du hard BoB sont revolus.