Avis du vol entre Barcelona et London en classe Affaires avec Finnair

Bienvenu(e)s dans un nouveau routing dont je dévoilerai la construction un peu plus tard. La destination convoitée ce jour est le Pérou. Et, à mon habitude, il faudra 4 jours pour m'y rendre, après avoir sillonné les US en travers, m'être arrêté au Guatemala et avoir transité au Panama. Je crois bien que j'ai raté ma vocation, j'aurais dû être blanchisseur d'argent pour les cartels ^^

En mise-en-bouche, il s'agit d'un "banal" Barcelone-Londres, mais avec une petite particularité, puisqu'il est opéré par Finnair, BA ayant loué avions et équipages à la compagnie finlandaise pour opérer à leur compte sur l'Espagne.

Autant BCN est un aéroport très agréable côté Schenghen, autant il est bien triste derrière le contrôle passeport, avec des zones d'embarquement assez désertes…

Et aucune activité à part un bar et quelques commerces de base.

Nous nous dirigeons donc vers le salon, qui s'avère une agréable surprise dans cette zone de l'aéroport qui semble abandonnée en cette après-midi.

L'espace est organisé autour de petits salon placés le long des vitre et s'étirant autour d'une zone centrale où se trouvent buffets et commodités.

Je retrouve certains essentiels qui me plaisent et tendent à disparaitre comme la presse et des zones de travail vraiment pensées pour.

D'ailleurs, celles ci sont pleines : que ce soient les bureaux, la salle de réunion ou les bulles. Peut être le télétravail a t'il relancé dans les salon cette zone quintescenssiellement "Business".

Les buffets sont également très intéressants avec une grande sélection de tapas (Catalogne oblige…) qui tournent au fil des heures.

Il y a de nombreuses choses intéresantes….rissotto, arrancini, tortillas, potimmarron carbonara, empanadas au thon, etc…

Le point faible de ce buffet serait sur les liquides…pas imbuvables mais pas en phase avec le reste du salon.

Le salon semble surdimensionné avec une seconde zone inutilisée, autour d'un grand bar. C'est peut être en matinée que le salon reçoit du monde, mais alors pourquoi un second bar ^^ ?

Une salle de repos est à disposition, ainsi que des sanitaires avec des grandes douches.

Là encore, c'est chic mais peut-être superflu : les douches proposent des peignoirs. J'aimerais bien voir quelqu'un aller jusqu'au bar dedans en sortant de sa douche ^^

Après un agréable moment au salon, même s'il a été passé à cloturer la journée de boulot, nous retrouvons la zone d'embarquement déserte, pour notre vol.

Peu de monde à l'embarquement, fait sans chaleur par un personnel absent…une froideur toute nordique assez surprenante à Barcelone si on ne prenait pas Finnair !

Les tons clairs de la cabine me plaisent toujours autant, même si le confort est aussi spartiate que sur n'importe quelle compagnie européenne.

On est bien sur AY, avec avion et équipage, mais l'armement est bien celui de BA.

Nous repoussons un peu en retard : un gros vol était en correspondance et est arrivé en retard, et il déversait copieusement sur notre vol, ce qui expliquait cette cabine jusqu'alors vide.

Une fois en vol, un apéritif est proposé. Il est temps de remarquer les différences avec le protocole BA "pur". Si ce verre nous est bien proposé en avance et décalé du repas (bref, l'apéritif…) il a été annoncé "to drink with your meal".

Tout comme l'oshibori n'a pas été proposé. Mais qu'importe, ce premier verre nous permet de trinquer aux vacances qui approchent.

Le plateau arrive ensuite. Il y a un choix de plat chaud, entre poulet sauce au vin ou ravioli végétariens. Je prends le poulet.

Pour comparer, nous sommes arrivés à BCN depuis CDG le midi et pendant le déjeuner, AF nous a proposé un plat froid unique. Il était certes très agréable, mais pour un vol de durée comparable, il semble maigre par rapport à l'offre de BA ce soir.

Un vin rouge pour accompagner mon poulet est volontiers servi, mais à la demande. En effet le crew AY pensait que nous ferions notre repas avec l'apéritif, comme énoncé…

C'est bon, mais roboratif. Le morceau est plus imposant qu'il n'en avait l'air !

Puis le plateau est débarassé et le vol continue tranquillement…

Clairement, l'équipage AY est beaucoup plus planqué derrière le rideau que ne le serait l'équipage BA, toujours soucieux du niveau des verres.

Il faut donc réclamer, mais cela reste servi avec le sourire (finlandais).

Puis nous arrivons à LHR sans encombre, malgré un orage présent sur place et c'est le débarquement.

Nous sommes au satellite C, et probablement le dernier vol à s'y poser, car tout le staff du satellite semble prendre le train avec nous en direction de la sortie, qui est franchie en un instant avec plus de barrières automatiques que de passagers (ADP si tu m'entends…)

Cinq minutes plus tard, nous avons rejoint le Sofitel - seul hôtel connecté au T5 et qui en abuse clairement de son monopole - pour y passer la nuit avant notre vol du lendemain.