Avis du vol entre Muscat et Chennai en classe Affaires avec Oman Air

Bonjour à tous,
Me revoici pour le second vol de ce routing, au revoir les poissons et les massifs de corail, en route pour le boulot, Madras et Madurai.
Rappel du routing :
CDG - MCT, Oman Air, A 333, business, C'est ici.
MCT - MAA, Oman Air, B 737 - 800, business, Nous y sommes
MAA - IXM, Jet Lite, ATR, à venir
MAA - MCT, Oman Air, business, B 737 - 800, à venir
MCT - ZNZ, Oman Air, eco, B 737-800, à venir.
ZNZ - MCT, Oman Air, Business,B 737-800, à venir.
MCT - CDG, Oman Air, A 333, business, à venir.
Avant de partir quelques photos en guise de Bonus touristique. Pour ceux qui n'aiment pas, vous pouvez sauter.
Je n'ai pas eu le temps de parcourir le désert, je reviendrai;-), mais je n'ai pas voulu louper le marché aux poissons, avant qu'il ne soit remplacé par un truc moderne, aseptisé et qui ne sent rien.
Un hall ouvert et chaud.

Des poissons de tous types, en général de très beaux spécimen qui font envie.

Et l'atelier de découpe à la demande après achat.

J'ai aussi fait une excursion le long des côtes pour admirer le paysage, là aussi à faire vite, ça commence à construire partout hélas.
Un bateau avec un pitch à faire pâlir toutes les First.

Une mer superbe

Une très belle côte.

Le palais du Sultan entouré des deux forts portugais qui défendaient Mascate.

Et pour finir un Dhow modernisé.

Et maintenant place au FR.
Départ de l'hôtel vers 6 h 45, il faut que j'aie le temps de tester le salon, sinon Aurel-lil va faire la tête ; -)
La route se fait très vite, un gros quart d'heure, et le chauffeur me dépose dans un foutoir indescriptible. Ici, ils voyagent comme dans tout l'Orient et l'Afrique. Donc avec des tonnes de bagages rarement sous forme de valises. Donc il y a des voitures et des taxis partout, garés n'importe comment et chacun descend ses paquets, charge des chariot et bloque complètement tout les accès au terminal.
Mais en passant en voiture, trop tard pour l'arrêter, j'ai repéré une porte marquée Oman Air First and Business Check-in, complètement à part de l'aérogare. Je décide de m'y rendre, rien à perdre.
C'est une zone qui a son propre système de contrôle des bagages, avec trois banques d'enregistrement et un petit salon. Aucune queue bien sûr et un accueil personnalisé et ultrarapide.
Les bornes

L'arrivée

Un petit salon pour attendre.

Pour moi c'est un peu plus long, car je serai en correspondance à Chennai, donc l'hôtesse essaie de me faire les deux BP, mais n'y arrive pas. En revanche, ma valise est en route directe, pas besoin de la récupérer à Chennai me dit-elle en me montrant mon ticket de bagage. Un bon point sauf qu'elle est tout sauf aimable, un mauvais point donc qui annule le précédent.
Elle me donne aussi une invitation pour le salon.

Il suffit de suivre le plan.

Je passe dans l'aérogare, repasse un contrôle, puis monte à l'étage et après la traversée du duty free, suivre les flèches pour rejoindre le salon.

Ici aussi on peut gagner une voiture.

Mon vol est à l'heure donc j'ai le temps.

C'est bien par là.

Rien de neuf par rapport à ce qu'à déjà décrit Aurel-lil, accueil par trois cerberettes aimables, le buffet rond qui propose du chaud et du froid adapté breakfast.

Le choix n'est pas immense.

Je n'ai pas testé les alcools, un peu tôt ou alors il n’aurait pas fallu se coucher.

Mon choix du matin avec les photos classiques.

Pour le reste un salon correct, d'autant qu'il est vide ou presque. Nombreux fauteuils avec tables individuelles, mais peu de prises de courant et toutes aux normes British.

Toilettes très bien et très propre, la douche s'y trouve aussi, oui il n'y en a qu'une et elle ne paraît pas terrible.

L'offre de presse.

Le coin IT

Le coin enfant, isolé, donc pas bruyant pour les autres.

Et les deux spas, à tester sûrement, mais ce matin pas le temps.

À l'heure indiquée je rejoins la porte. Il faut retraverser une partie du Duty free, suivre un long couloir puis descendre vers le rez de chaussée, à MCT il n'y a que du Paxbus.

Même les locaux attendent avec impatience le nouveau Terminal.

Passage rapide du contrôle pour entrée en salle d'embarquement puis on attend très peu de temps l'arrivée du Paxbus et en route pour rejoindre l'avion.
Pas grand chose à voir.

Et voilà l'oiseau pour Madras, A40-BE qui date de juin 2009.

Embarquement par la porte avant pour tout le monde, pas de bus pour les J, donc c'est un peu le souk, ça avance tout doucement, avec visiblement quelques tensions entre certains passagers et le CCP. Dès que les derniers passagers ont embarqué j'ai la surprise de constater que je suis le seul J. Ils ont du bol WY de m'avoir, sinon ils avaient un équipage inutile ; -). En plus c'est une PNC ultra-souriante et sympa qui va s'occuper de moi.
Le siège, correct pour un vol MC de jour.

Le pitch lui aussi très bien, avec un peu de rose pour Cobra ;-).

Les commandes dudit siège

La commande du son, puisque c'est un avion à IFE central.

Le plafonnier

Le verre d'accueil, jus de citron, puis Oshibori, chaud ou froid au choix, j'ai pris chaud, et le menu et le casque. Il y avait déjà un oreiller sur le siège.

C'est ensuite la datte et le café de bienvenue.
Désolé, j'ai mangé la datte trop vite.

La carte de sécurité.

Par le hublot je vois ma valise sur le Tarmac, bien à part donc puis chargée en dernier avec un geste indiquant de la mettre à part. Est-ce que ça va marcher ? Elle va changer d'avion toute seule ?

Puis ma veste et prise pour être mise en penderie, c'est la limite du système, impossible d'offrir un service de qualité en faisant traverser la classe avant par les passagers de l'arrière.
On roule à l'heure et décolle très vite. Pas de photo désolé, mais on ne voyait rien par le hublot.

Dès le décollage réalisé, prise de commande et apéritif. Je reste au citron avec des cajous et des amandes, froides. Il n'y a pas d'alcool proposé, sauf ce que la PNCEtte appelle des liquori, je préfère rester sobre ; -). Pour les mauvaises langues, oui je peux faire un vol sans Champagne ; -)

Puis c'est la mise en place de la table avec une nappe, et le plateau est déposé avec les mezzeh et le saumon. Très bien le saumon, rien à dire, il est de qualité, quantité suffisante, fêta correct, concombre de même.

Ensuite on m'apporte le poulet, pas mal mais rien d'exceptionnel, ce n'est pas du très haut de gamme.

Ensuite je demande à ma PNCEtte si je peux attendre un peu avant le dessert, pas de problème et elle m'apporte mon 5 ou 6 eme vers de jus de citron.
Je bosse un peu, pas le choix, les IFE diffusent un nanar en Anglais sous titré en Arabe, puis un épisode de Friends, toujours sous titré, et plus de geolocallsation jusqu'à l'arrivée, c'est nul.
Je demande ensuite mon dessert, excellent gâteau au chocolat avec crème au beurre, le truc que s'il est raté c'est quasi la gerbe directe, et en fait il était super.

J'ai droit avec ça au café.
Et pendant ce temps, on arrive sur l'Inde. Toujours pas de photo, le temps ne laisse rien voir de très clair.
Juste une pour le plaisir.

Dernier verre de citron et on se prépare pour l'arrivée avec un nouvel Oshibori.

La PNCEtte me demande si je veux récupérer ma veste avant ou après l'atterrissage. Car me dit-elle, certains passagers aiment bien l'enfiler avant, la veste pas la PNCEtte !
Donc je récupère, puis c'est un long survol de Chennai, ville très étendue, avec tout type de paysages urbains, du golf au bidonville, du métro en construction au port.

Le port de Chennai/Madras

La plage

Sans doute une future station du métro.

La nouvelle ligne de métro en construction.

On vire sur le Golfe du Bengale et atterrissage parfait et à l'heure.

On voit le nouveau terminal international dans le prolongement de l'ancien.

On va se garer en porte au nouveau terminal international et dès l'arrêt de l'avion, le rideau est tiré pour me laisser le temps de descendre tranquillement avant la horde des écos. Ce n'est pas si désagréable de se sentir VIP.
Au revoir bel oiseau.

A partir de maintenant, plus de photos, c'est marqué interdit, il traine pas mal de police, j'essaie d'éviter de visiter des lieux sans doute peu accueillants.
Dès les pieds hors de la passerelle, le local nous rattrape si j'ose dire. D'abord sous la forme d'une hôtesse qui distribue les papiers d'immigration. Je lui dis que je suis en transit, elle me répond que je dois quand même. Bon, je prends. Ensuite il y a des panneaux indiquant la direction voyageurs en transit, je me dis que c'est pour moi, mais en fait, j'arrive devant une porte fermée par un cadenas et un policier qui me dit de continuer à suivre la file. J'arrive du coup à l'immigration. Je remplis donc les documents puis passe très vite avec un demi-sourire. Du coup j'arrive au tapis des bagages. Et là je ne sais pas pourquoi, pris d'un doute je décide de regarder si par hasard ma valise n'y est pas. Et boum, elle est la première, priorité respectée, rien à dire, mais bug sur la correspondance. Du coup je la récupère après que mon ticket ait été vérifié pour être sûr que ce n'était pas un vol. Puis passage de la douane et là, il y a une indication pour rejoindre le terminal international. Quand je veux l'emprunter, je suis arrêté par deux agents qui après lecture de mon billet, m'obligent à sortir pour rejoindre le terminal domestique par l'extérieur.
Pas le choix donc en route à pieds pour remonter tout l'ancien bâtiment qui abritait les deux terminaux. Une dizaine de minutes dans la chaleur moite, puis un escalator pour atteindre le niveau des départs, et j'arrive devant la porte pour les vols de Jet Konnect et le policier qui contrôle les accès.
Merci de m'avoir lu.
Suite au prochain FR