Avis du vol entre Chennai et Madurai en classe Economique avec Jet Konnect

Me revoilà pour la suite de ce routing qui passe par l'Inde.
Il faut bien dire que c'est un FR qui ne présenta pas beaucoup d'intérêt, et d'une grande banalité. La seule raison pour laquelle je le fait bien qu'il y ait déjà eu un FR sur ce vol est que ça permet de présenter le nouveau terminal domestique de MAA. Ceci dit, vol de nuit en ATR sur Jet Konnect, sans rien qui se passe, ça va donner un FR court.
Au passage, message aux administrateurs, il semble y avoir un problème avec le logo de la compagnie.
Rappel du routing :
CDG - MCT, Oman Air, A 333, business, C'est ici.
MCT - MAA, Oman Air, B 737 - 800, business, C'est ici.
MAA - IXM, Jet Konnect, ATR, On y est.
MAA - MCT, Oman Air, business, B 737 - 800, à venir
MCT - ZNZ, Oman Air, eco, B 737-800, à venir.
ZNZ - MCT, Oman Air, Business,B 737-800, à venir.
MCT - CDG, Oman Air, A 333, business, à venir.
Je vous avais laissé arrivant devant la porte départ du terminal domestique tout neuf de Chennai.
Le policier contrôle mon billet et mon passeport, en me précisant car je suis très en avance du fait de l'heure d'arrivée de mon vol, que si je rentre je ne ressors plus, même pour fumer. Je lui réponds que ce n'est pas un problème.

Je me dirige vers les comptoirs Jet Konnect pour demander si je peux enregistrer aussi longtemps à l'avance. Réponse oui, mais avant il faut faire contrôler la valise. Donc direction la machine à rayons X au milieu du terminal qui les passe toutes en revue, puis collage d'un stocker.

je retourne au comptoir qui me sort mon BP et enregistre la valise. Je peux alors passer le pif, non sans avoir changer mes rials omanais, je me sens immensément riche d'un coup et mon portefeuille est trop petit.
Le contrôle est un peu artisanal, il faut aller déposer directement sur le tapis quasi à l'entrée de la machine les objets puis repartir faire la queue muni d'une palette numérotée. On passe le portique puis inspection individuelle à la poêle à frire et éventuellement palpage manuel puis on récupère ses affaires en échange de la palette.

Je suis maintenant airside dans un terminal agréable, plutôt spotter friendly. Une petite zone marchande avec rien d'exceptionnel, un salon réservé si j'ai bien tout compris, aux porteurs de cartes Dinners Club. Il s'agit d'un café isolé par des panneaux de pub, sans intérêt.

Je vois mon oiseau du matin qui repart pour Oman.

Sinon pas grand chose à voir.
Un SpiceJet, compagnie basée à MAA sauf erreur.

Au loin quelques avions que j'ai du mal à identifier.

Je dois embarquer dans 3 heures depuis la porte H3 en sous-sol, donc paxbus, ce qui est normal je suis en ATR.
N'ayant rien de mieux à faire et n'arrivant pas à accrocher le wifi gratuit, je m'installe dans une des rangées équipées de prise de courant pour rédiger et lire.

Les documents de voyage.

L'organisation pour les vols intérieurs est impressionnante. Spice jet occupe la porte H4 et Jet Konnect la H3. Dans mon cas, donc pour Spice Jet, il y a 5 vols qui sont annoncés en moins d'une demi-heure. Et ils partent en Paxbus de cette même porte H3. Et tout se passe dans le calme et sans retard, en gérant l’orientation des Pax vers les bons bus. D’autant plus impressionnant qu’il y a un policier qui contrôle au passage de la porte que les sacs de cabine portent une étiquette avec la date du jour. J'avoue qu'âpre sel bordel du débarquement et du transit, je découvre une facette efficacité dont je ne suis pas certains que tous les aéroports européens seraient capables.
Je fais bien entendu parti du lot et passe donc sur le tarmac pour rejoindre mon paxbus.
On fait un grand tour de l'aéroport avant de rejoindre notre ATR 72-500 immatriculé VT-JCN qui date d’octobre 2008.
Très peu de spotting.

L'ATR qui va m'emmener à Madurai.

L'embarquement est rapide avec un personnel au sol agréable. On a droit à un grand sourire d'accueil par une PNC puis je remonte tout l'avion, je suis en 2A, donc devant où c'est un PNC pas souriant qui nous attend.Le vol est plein à 100%, que des locaux avec beaucoup de grands bagages, je dois être le seul occidental. Ce n'est donc pas simple de tout mettre en place, les coffres à bagages sont limites, il faut dire qu'ils ne sont pas grand sur les ATR. J'arrive quand même à m'installer pendant que la soute se remplit, et c'est long, car il y a une montagne de paquets à mettre. A un moment je me demande s'il vont réussir à tout faire tenir.
La cabine, la photo a été faite à l'arrivée, impsible au départ étant donnée la bousculade et le monde à essayer de tasser ;-)

En attendant de partir, je fais les photos des documents classiques, carte de sécurité, emplacement du gilet en bilingue, je trouve très jolie cette écriture tamoule.

Le pitch

La vue depuis mon siège.

La carte du réseau jet Fly et Jet Konnect, impressionnant, et ils viennent d'annoncer de nouvelles liaisons directes pour Paris en lien avec AF pour des correspondances vers l'Europe. La flotte également, qui ne va pas faire rêver tout le monde.

Puis c’est le décollage à l'heure, peu de photos, il commence à faire nuit. Ici à 18 heures en été c'est la nuit, mais surtout le PNC a passé un savon au passager derrière moi parce qu'il faisait des photos durant le décollage. Donc prudence, je vole en vol ; -).

Une fois l'altitude de croisière atteinte, passage des PNC, un verre d'eau gratuit ou du Bob. Je vous reproduis la carte.

Je ne prends rien. Puis c’est la descente vers Madurai avec une arrivée pile à l'heure devant la nouvelle aérogare. Débarquement par Paxbus qui fait deux aller et retour.

Puis c'est l'attente des bagages. Pas de priorité sur ce vol puisqu’on est tous en Y. Et il y a encore une fois des montagnes de cartons et autres trucs emballés dans des filets.
Heureusement que nous sommes le seul vol.

D'ailleurs le trafic n'est pas considérable à Madurai, voici les arrivées sur une journée.

Et pourtant c'est une très belle aérogare très récente.

Ceci dit, je sors à 20 h 30 rejoindre ma jeune guide et étudiante et notre taxi.
La vue extérieure.

Direction l'hôtel, ce sera long car l'aérogare est loin de la ville et surtout car le taxi qui vient de Pondy va se paumer allègrement. Pas grave, c'est l'Inde et la gentillesse de ses gens est impressionnante. Un conducteur de touk touk nous a proposé de nous guider en le suivant, gratuitement pendant une demi-heure.
Merci de votre lecture.
La suite bientôt