Introduction
Bonjour et bienvenue sur ce FR,
Quelques mois après un premier aller-retour entre Dubai et Londres pour le boulot, il est temps d'y retourner ! Mon entreprise ayant une préférence pour Emirates, le choix se limite à l'aéroport de destination et l'horaire de départ. Cette fois-ci je reste sur Heathrow mais décide de prendre l'EK31 plutôt que l'EK29 de la dernière fois. Ca permet de se lever plus tard et comme la différence d'heure est moindre au printemps qu'en hiver, je n'arrive pas trop tard pour rejoindre mon hôtel.
Pour le retour je prendrais le même vol que la dernière fois (EK8) avec un réveil matinal qui évite les soucis de trafic pour LHR et une arrivée assez tôt pour retrouver la famille avant de dormir. Ce vol a en plus l'avantage d'être l'un des deux vols quotidiens sur LHR assurés par la version rénovée de l'A380 d'Emirates (l'autre étant le flagship EK1/2). Cela ne change pas la vie mais toujours bon à prendre !
Enchainement de vols
- 1EK31 - Business - Dubai - Londres/Heathrow - Airbus A380-800
- 2EK8 - Business - Londres/Heathrow - Dubai - Airbus A380-800
Pré-vol, Emirates vous donne du boulot en vous proposant de choisir votre siège, votre repas, de réserver deux services de chauffeurs par vol… Bon on va pas se plaindre !
Comme d'habitude à Dubai, le chauffeur Emirates arrive avec 10 minutes d'avance sur l'heure prévu avec sa BMW.

J'avais pu vérifier avant de partir que l'avion était à l'heure et qu'il serait tout bleu avec sa livrée spéciale.

En ce dimanche matin le trajet est fluide et nous sommes au T3 en 20 minutes. Je suis déposé au dépose minute réservé au passagers Business et First. L'A350 qui vient d'arriver dans la flotte Emirates est mis en avant à l'entrée.




L'expérience J au T3
La zone d'enregistrement Business/First est surtout intéressante parce qu'il n'y a pas foule sinon c'est un long couloir avec des comptoirs d'enregistrement tout à fait classique et les même machines d'enregistrement automatique que de l'autre côté du mur mais sans la queue.




Ce matin là il n'y avait tellement personne à cette heure aux machines automatiques que je suis allé à un vrai comptoir avec une préposée qui m'a enregistré en un instant. Ici un instant = 4 minutes.

La suite c'est le passage de la frontière et une nouveauté inscrite sur ma carte d'embarquement : le "SMART TUNNEL", je ne l'avais pas remarqué. Et bien c'est assez magique, il suffit de marcher et son nom apparaît sur l'écran en vert. Pas besoin de passeport (enfin il vaut mieux l'avoir sur soi pour l'arrivée), pas besoin d'enlever ses lunettes… C'est pas mal du tout. Bon il n'y avait personne au Smart Gate ou aux préposés ce matin là mais bon c'est Dubai !

Du coup direction le contrôle de sécurité puis l'ascenseur 3 minutes chrono après avoir laissé ma valise. Ca sent le record battu !

A l'étage on retrouve les boutiques gigantesques de Duty Free et peu de monde aussi à cette heure ci… et pas d'avion en porte, il est temps de monter encore d'un étage pour le salon Emirates.




Pour ce faire il faut passer devant la boutique Vuitton et ses écrans animés puis ascenseur ou escalator à gauche.


A gauche la partie Business, à droite la partie First.

L'accueil des machines à reconnaissance faciale est glaciale et assez lent… pas tout à fait au niveau comparé au "Smart Tunnel". Mais bon la machine me permet de rentrer dans le salon.

Ce salon est franchement pas terrible à mon avis, il est immense mais organisé d'une manière compliquée c'est difficile de s'y retrouver. Bon mon habitude c'est d'aller directement au salon à champagne Moët. Il est rarement plein… Ensuite je peux aller chercher ce que je veux dans tous les buffets dispersés un peu partout… En route !




Bon un souci de santé m'empêche de prendre de l'alcool donc j'ignore le bar qui propose une bonne partie de la gamme Moët.

Il y en a partout des buffets avec une offre thématique par géographie et une base a peu près identique, bref c'est pas mal à ce niveau mais il faut marcher…





Au final voilà ce que ça donne pour moi ce matin là.

Une petite explication de pourquoi l'aéroport est vide à cette heure là : c'est les plages du hub Emirates avec 26 vols partant à 9hxx et 26 vols à 10hxx mais seulement deux à 11hxx, 3 à 12hxx et encore 3 à 13hxx avant que le hub reprenne vie à partir de 14h…
Bref le EK31 pour Londres est un bon plan pour ce qui est du parcours passagers au T3 !

A défaut d'enchaîner les coupes de champagne millésimés, il est temps de se dégourdir les jambes en allant voir mon avion en porte. On peut accéder à l'avion depuis l'étage du salon mais il ne s'y passe pas grand chose encore.

Il est bien tout bleu, pas la livrée habituelle d'Emirates (ni l'ancienne, ni la nouvelle). C'est la livrée spéciale avec les mentions "Destination Dubai" sur le côté droit et "Be part of the magic" sur le côté gauche. C'est le A6-EOT, numéro de série 204, qui a presque 10 ans au moment du vol. Il est équipé de ces réacteurs GP7270, des hybrides entre GE90 et PW4000.

Bon plutôt que de poireauter là je vais essayer d'embarquer en dessous puisque le pré-embarquement est ouvert…

Bien entendu ça veut dire poireauter un étage plus bas en salle de pré-embarquement :-)

Le petit tenso-fil en bas de l'escalator empêche temporairement d'accéder aux ascenseurs qui permettent de remonter vers la passerelle destinée à l'étage supérieur de l'A380. Au passage ces même ascenseurs permettent aussi de descendre de l'étage du salon vers cette même passerelle… mais 5 minutes plus tard ! Un protocole un peu compliqué quand même.





A bord
L'accueil en porte est impeccable et je prends la direction de mon siège, j'avais choisi un siège hublot, qui a ma préférence, au premier rang de la seconde cabine Business. Ce siège n'est plus une référence depuis longtemps et son décor en plastique façon bois ce n'est pas la panacée mais bon, ça reste confortable !

La vue des alentours, le premier rang n'est pas un mauvais choix, assez privatif.




Et en plus on voit ce qui se passe dehors en étant derrière l'aile massive de l'A380 qui bloque la vue vers le sol.

En parlant d'A380, il fête le jour de ce vol les 20 ans de son premier vol… De bons souvenirs le long des pistes de Blagnac pour moi ! Bon les 20 ans sont passés vite…

Mais Emirates a maintenant aussi le petit frère A350 dans la flotte et c'est justement lui qui est visible à une porte voisine. C'est le tout premier reçu par la compagnie quelques mois auparavant.

Le service est lancé avec une boisson d'accueil, ce sera un jus maison assez particulier mais pas désagréable.

Les menus sont distribués alors qu'un autre A380 est arrivé en porte à "l'ombre" de la tour de contrôle bien connue.




Le service se poursuit avec un oshibori bien chaud mais rafraîchissant.

A 11h28, le repoussage commence soit bien à l'heure. Cela permet d'apercevoir la panoplie des livrées Emirates avec la nouvelle d'abord puis l'ancienne… C'est subtile mais modernisée disons. Pas mal de trafic régional à cette heure ci.






Jusque là tout va bien !

En attendant l'autorisation de roulage, on peut admirer d'autres appareils des pays de la région.






Et là ça déraille : une annonce du commandant après 30 minutes d'attente sur le taxiway nous permet de comprendre. Un passager à un souci de santé et doit être assisté. D'où un retour en porte immédiat. Au passage le rayon de braquage de l'A380 est impressionnant !

L'équipage ne s'engage pas sur la durée de l'attente. En allant me dégourdir les jambes au bar, je vois les membres de l'équipage de cabine qui vérifient leurs "duty-time" à l'arrivée. L'occasion de quelques photos du bar vide, en configuration décollage !




L'attente se prolonge avec des annonces qui viennent petit à petit nous informer que le passager malade a été évacué et que dès que ses bagages sont retrouvés, on pourra repartir. L'équipage re-propose un verre d'accueil en attendant.

La passerelle en porte L1 est en place…

Les bagages sont retrouvés… On va repartir !

Enfin une fois le plein refait… Bref 2h après le premier repoussage, on peut recommencer la séquence de départ.





Mais cette fois ci nous voilà en route pour la piste allouée aux décollages.




Le décollage se fait vers le golf Persique et nous prenons à droite rapidement en direction de la route via l'Iran. A ce moment là, tous les vols vers Londres d'Emirates passent par l'Iran (alors que tous les vols vers Paris passent pas l'Irak…). Tout ça a déjà bien changé.




L'équipage nous ferme un premier rideau. Bon cette fois on peut le rouvrir avec le bouton.

Le service se remet en route avec l'apéritif pour le déjeuner. Jus de fruits et noix en tout genre. Il y a le choix avec des olives.

La nappe et le repas arrivent environ 2 heures après le décollage. Le vitello tonnato était vraiment très bon, je ne suis pas sûr qu'il était tout à fait authentiquement italien mais c'était bon.




Un choix de pains additionnels arrive ensuite alors que nous progressons au dessus des montagnes iraniennes.




Le plat principal pré-choisi arrive ensuite. C'est du poulet rôti caché sous la ratatouille et au dessus des tagliatelles. C'était très bon.

Et selon mon habitude, je termine sur le petit plateau de fromages, un bon choix de mon point de vue.

Pour la suite, il est temps de se reposer en rattrapant le retard filmographique accumulé ces derniers temps et en passant au-dessus des montagnes turques, de la mer Noire puis des plaines d'Europe de l'est.




Voilà notre route jusque là.

Une fois arrivée en Europe on retrouve des opportunités de air-to-air ! Et c'est l'heure de la collation, joliment présentée sur une petite nappe directement sur la tablette. J'ai commandé des sandwichs histoire de me mettre à la mode anglaise, n'est-il pas !




Nous quittons le continent entre Anvers et Rotterdam, on va finir par arriver !

En même temps qu'un nouveau ticket fast track, j'ai droit à un coupelle de douceurs… je ne sais pas trop pourquoi mais une attention agréable bien sûr.
Le mood lighting vire au rouge alors que les spoilers permettent de descendre plus rapidement.




Petite vue d'ensemble de notre parcours du jour sur la tablette de contrôle alors que nous traversons une petite purée de pois avant de retrouver un ciel dégagé au dessus de Londres.





L'atterrissage se fait en direction de l'ouest, ce qui permet de survoler tout Londres en cette fin de journée, vous reconnaitrez sans mal the Shard, la cathédrale Saint-Paul, la grande roue de la mairie de Londres et Westminster/Big Ben en bordure de Tamise.




Mais reconcentrons nous sur le vol qui touche à sa fin avec une approche tranquille sur la piste 27L. Il est 17h31 heure locale soit une arrivée avec 1h20 de retard environ.





Nous sommes bien arrivé par l'estuaire de la Tamise avant de faire un petit S pour s'aligner avec la piste.

Arrivée à LHR T3
Lors du roulage le commandant s'excuse du retard et demande à tout l'avion de rester assis en attendant des secouristes pour assister une passagère malade. Auparavant, au dessus de l'Allemagne une annonce avait demandé l'assistance de personnel médical. Il s'agissait en fait de ma voisine de dernière qui arrivait d'Australie et qui effectivement avait l'air bien fatiguée. La trousse de secours avait été sortie dans l'espace bar pour la soigner. Bref un vol maudit en termes de problèmes médicaux, j'espère que tout le monde s'en est remis !
Du coup effet Danette retardé mais immanquable !

Rien de dramatique puisque je quitte l'appareil 13 minutes après le posé des roues donc ce fut rapide. Commence alors le petit parcours piéton du T3 qui est un peu long et tortueux.




Au passeport la machine automatique marche très bien et ne réclame pas d'ESTA UK (il est entré en vigueur pour les citoyens européens quelques semaines auparavant). Je passe donc sans attente, comme la dernière fois, et ma valise attend avec les autres bagages prioritaires à côté du tapis qui tourne avec les bagages non prioritaire. Exemplaire de rapidité et de service… ne pas comparer avec CDG, ne pas comparer avec CDG, ne pas comparer avec CDG… J'en reparlerais dans un futur FR.




J'arrive ensuite en zone public, 11 minutes après être sorti de l'avion ! Il faut alors suivre les panneaux vers le salon d'arrivée d'Emirates où les chauffeurs sont alloués aux différents passagers.

Le petit salon ressemble à ça. Juste le temps d'attraper une bouteille d'eau et je suis appelé pour rejoindre ma voiture.

Bien sûr je me trompe de côté… foutus anglais ! Mais une belle Mercedes électrique m'emmène jusqu'à mon hôtel avec beaucoup moins de bouchons qu'en novembre. La météo était aussi plus clémente !
Le bilan en temps sur l'arrivée : presque aussi bien qu'à Dubai T3 : 32 minutes du toucher de roue au départ de la voiture. Cette fluidité fait vraiment la différence après un long vol retardé en plus.

Il est temps de récapituler ce vol avec le traditionnel screenshot Flightradar24.
