Pour ceux qui n'aiment pas les introductions à rallonge où je raconte ma vie, vous pouvez faire défiler un peu !
Mille cent quinze jours plus tard….
Cela fait donc un sacré bout de temps ! A quoi correspondent ces 1115 jours, me direz-vous ? Et bien, il s'est passé exactement trois ans, deux semaines et 5 jours entre ce vol et le précédent vol long-courrier que j'ai effectué ! Et si on considère les voyages intercontinentaux, mon dernier séjour hors d'Europe s'est terminé il y a 1080 jours (deux ans, onze mois, deux semaines et un jour "seulement"). Et si on pousse le vice jusqu'à chercher mon dernier long-courrier en classe affaires, j'ai bien peur qu'il ne faille compter 1446 jours ou trois ans, onze mois, deux semaines et deux jours... Rétrospectivement, mon choix de destination était parfait car je ne suis pas près d'y remettre les pieds !
Les vols pour motif professionnels ont été stoppés par la pandémie (et d'autres facteurs) et n'ont jamais vraiment repris. Quant aux vols pour motif personnel, en 2020 c'était déjà un petit exploit de sortir de France, et même si en 2021 le monde était plus ouvert, les circonstances personnelles ne m'ont pas permis de voyager plus loin que Rome ou Madrid.
Pour la troisième année consécutive, ma destination de vacances devait être le pays du Soleil Levant, afin d'accomplir un projet qui me tient à cœur, en préparation depuis plusieurs années. Mais les mois passent, et le gouvernement japonais se complaît dans une forme de (ネオ)鎖国. En Avril-Mai il devient clair que les frontières resteront fermées aux touristes non Japonais pour un bon bout de temps encore et qu'il n'est pas la peine d'essayer de s'y rendre. Bref, il faudra attendre 2023, si Dieu 岸田 文雄 le veut bien (et il a pas l'air de vouloir, chaque nouvelle annonce étant un f**tage de g***le supplémentaire débordant de 建前). Il faut donc trouver destination de repli. J'ai les critères suivants :
- Une destination hors d'Europe (ça fait 1115 jours que je n'ai pas pris de LC et 1080 jours que je n'ai pas vu d'autre continent donc bon)
- Accessible sans test avant le départ (je n'ai pas que ça à faire)
- Pas ou peu de restrictions covid sur place (je veux bien porter un masque dans les lieux clos, mais rien de plus)
- Climat potable en été (pas trop chaud ni trop froid)
- De la belle nature, des paysages insolites…
- Pour le budget, j'ai environ quatre années d'économies pour un voyage au Japon (le voyage étant prévu depuis 2019)
Après moult réflexions, et légèrement influencée par les récits pandémiques de Chevalan et Pititom, je me penche sur l'Équateur. Après tout je rêve depuis l'enfance de parcourir la cordillère des Andes et je connais très peu l'Amérique du Sud. Je tombe sur une agence de voyages qui propose des séjours avec randonnées sur place, et qui a l'air pas mal. Il faut dire qu'au moment où je m'y prends (en juin) et avec mon niveau d'espagnol (niveau allemand première langue, anglais deuxième langue) et ma connaissance de la région (inexistante), il me paraît pour le moins compliqué de tout planifier seule. Je contacte l'agence pour obtenir un tarif sans vol car je veux organiser l'aérien moi-même. L'agence propose bien des vols depuis des villes autres que Paris, mais il faut payer 90 à 180€ de supplément (sans doute le prix de la modification du billet). De plus, les vols proposés par l'agence sont sur Iberia, chez qui le masque est encore obligatoire, et non "conseillé" comme chez d'autres compagnies. Sur un vol de onze heures, je préfère avoir le choix. Et comme en plus je voudrais voyager en classe affaires, si possible sur Skyteam, et rester un peu plus longtemps sur place, je préfère m'en occuper moi-même. De toutes façons, pour se rendre en Équateur depuis l'Europe, il n'y a pas 36 solutions:
- Iberia, avec escale à Madrid et masque obligatoire
- Air Europa, via Madrid etr masque obligatoire
- KLM via Amsterdam (AF n'a pas encore repris ses vols à destination de Quito) et masque "recommandé"
Finalement, je décide de rester une semaine de plus dans le pays, en individuel, afin de me remettre du trek tranquillement. L'itinéraire est donc le suivant, avec pas moins de six vols et cinq aéroports. J'essayerai de faire un FR par vol (j'ai les photos nécessaires), mais je ne vous promets rien. Cela sera aussi l'occasion de mon centième FR ! Quand j'ai commencé à publier sur ce site, je ne pensais jamais arriver jusqu'à 100 reportages…
Flight routing
- 1
- 2AMS UIO - 1115 jours plus tard
- 3UIO - ??? - Vive les fous
- 4??? - ??? Les meilleures choses ont une fin
- 5??? - AMS Vol de nuit
- 6AMS - GVA - Les vacances sont finies
à l'aéroport
Après une bonne nuit de sommeil dans un hôtel sans âme de la zone aéroportuaire, je me rends à l'aéroport pour mon premier long-courrier depuis 1,115 jours. Je suis donc toute excitée. Mon décolle à 10 heures précises. Je décide donc de quitter l'hôtel par une navette à 7 heures 25. J'arrive à l'aéroport dix minutes plus tard.
Mon vol est annoncé à l'heure, bonne nouvelle ! Jusqu'ici tout va bien.


A noter, le vol continue vers Guayaquil, la grande ville portuaire de l'Équateur.

J'ai deux heures et demie d'avance et je voyage en classe affaires, ce qui signifie files prioritaires, qu'est-ce qui pourrait mal se passer après tout ?
L'accès aux terminaux est bondé, mais cela reste raisonnable. En fait il y a juste un agent qui vérifie que votre vol part dans les 4 heures suivantes, d'où un léger ralentissement. Jusqu'ici tout va bien.

Je dois déposer ma valise (elle contient des bâtons de marche, interdits en cabine), je vais donc aux comptoirs prioritaires. Un agent distribue les passagers. En fait je n'ai presque pas attendu car il y avait de nombreux comptoirs ouverts. L'agente rajoute ma porte d'embarquement sur ma carte d'accès à bord et me souhaite un bon voyage en Équateur. Jusqu’ici tout va bien.

et là, c'est le drame !
Je me dirige ensuite vers la sécurité, où j'ai le droit d'utiliser la file dite prioritaire. Il y a un accès direct depuis les comptoirs Sky Priority.

Je n'ai pas pris de photos du désastre qu'ont constitué les différents contrôles. Tout ce que je peux vous dire avec certitude, c'est qu'au bout d'une dizaine de minutes de queue pour le PIF, j'ai décidé de tester le wifi et de voir si ma playlist de Rammstein fonctionnait bien. Cette playlist compte onze chansons et dure près de 50 minutes. Cela m'aide à me calmer les nerfs quand je suis énervée.
Bonne nouvelle : le wifi fonctionne parfaitement dans toutes les zones d'attente.
Mauvaise nouvelle : Entre le début du PIF et le milieu de la PAF, j'ai eu le temps de l'écouter EN ENTIER.
Il faut dire que mon sac à dos a été mis de côté au niveau du PIF, comme à peu près la moitié des objets scannés. J'ai aussi eu droit à une fouille en règle de ma personne pour une raison inconnue. Je vous présente donc les objets du délit (photo prise après le décollage). Je peux vous assurer que je n'ai jamais vu un mec refermer une fermeture éclair aussi vite !

Et donc à la fin de la playlist, j'étais là. Il me restait au moins 7 ou 8 tours de serpentin pour la PAF. J'ai donc pu passer à ma deuxième playlist de Rammstein, qui comporte des prestations en concert et qui m'a permis de peaufiner mon apprentissage des paroles de Was ich liebe (wird verderben, was ich liebe muss auch sterben), je connais désormais les paroles par cœur, ainsi que leur signification. Je peux vous faire une analyse en trois parties si vous le souhaitez.

Notez bien qu'à l'entrée de la PAF, j'ai demandé où était la file prioritaire (j'aime bien jouer à l'innocente parfois). Et le mec a regardé mon passeport français, ma carte d'embarquement où ma classe de voyage était clairement indiquée, puis m'a ordonné de me placer dans la file "tous passeports". Je suis restée bête et disciplinée, sans doute que je n'aurais pas dû. Comme je suis dans la file tous passeports, les vérifications prennent un peu de temps à chaque fois. J'ai bien vu une file "privium", mais il semblerait que les passagers Affaires n'y aient pas droit, ou que l'employé soit bouché, peu motivé, ou nourrisse une haine anti-française.
Durée totale des formalités : environ une heure et quart. Et j'ai disposé d'un "coupe-file" (si on peut dire) pour le PIF.
Conclusion du passage des contrôles : catastrophique !
Le salon
Quand je finis enfin de passer les contrôles, il me reste environ quinze minutes avant le début de l'embarquement.
Je file donc et entre pour la première fois dans ce salon que je ne connais que de réputation.

Je n'ai pas pris de petit déjeuner et je comptais me restaurer au salon. Grave erreur ! J'arrive donc vers neuf heures du matin, mais je constate que :
1/ Le salon est bondé


2/ Je fais trois fois le tour des différents buffets, il n'y a rien de sucré à se mettre sous la dent ! Pas de viennoiserie, juste des trucs infâmes genre petit déjeuner britannique. Je n'ai aucune envie d'une omelette accompagnée de flageolets. Je me contente donc d'un thé pris à la va-vite. Je n'ai pas trouvé de table libre (et de toutes façons l'embarquement a lieu dans quelques minutes).
3/ Les quelques tables libres sont encombrées de vaisselle salle.

4/ Le personnel fait ce qu'il peut mais il est débordé
J'ai le temps de passer sur la terrasse en partant pour ma porte d'embarquement, histoire de photographier mon avion… C'est l'avion "KLM Asia" tout à droite. Pour les curieux qui voudraient comprendre le pourquoi du comment de KLM Asia, je vous recommande cet article de simple flying (en anglais)


Je quitte le salon à l'annonce de l'embarquement. J'y suis restée une dizaine de minutes tout au plus.
Conclusion de mon expérience au salon : catastrophique !
embarquement !
C'est donc passablement énervée que je rejoins ma porte d'embarquement. En effet j'adore profiter du salon avant mes vols, et là le moins que l'on puisse dire c'est qu'il m'a été impossible d'en profiter.

A ce stade, tout ce que j'espère, c'est que le vol ne sera pas à l'image des péripéties au sol. L'embarquement a débuté quand je me lance dans la passerelle. Comme dirait Jean-Michel Larqué, à gauche, à gauche, à gauche !

Je me concentrer sur l'instant porte.

Ainsi que l'instant fuselage.

L'accueil à bord est inexistant (il n'y avait personne à la porte). Je m'installe tranquillement en 6A.Le rang 6 est dans une mini-cabine isolée d'une rangée, c'est très agréable. Voici donc le siège à mon arrivée. Tous les éléments sont distribués : casque, oreiller, couverture, trousse, menus et bouteille d'eau.

Je me lance dans l'exploration du siège, que je ne connais pas encore. L'écran est déjà actif.

Côté connectique, il y a tout ce qu'il faut.

Pour les rangements, c'est un peu juste, il y a juste une petite niche sous l'écran, l'espace vers les prises et une pochette pour la littérature de bord. La télécommande est similaire à celles des B777 AF BEST.

La trousse est jolie et assez complète, mais je ne la garderai pas en fin de vol car je suis déjà bien trop chargée. La trousse étant déposée sur le siège à l'avance, on n'a pas le choix des couleurs. Il y avait un modèle bleu et un modèle blanc. Le contenu est plutôt complet. Le dentifrice pourrait être un peu plus grand, et on pourrait ajouter un peigne.


Je suis interrompue dans mon exploration par le CC qui arrive avec un plateau de boissons. J'ai le choix entre eau, jus d'orange et champagne. Il est environ neuf heures et demie. Quelqu'un de raisonnable prendrait certainement de l'eau ou du jus d'orange. Mais les gens raisonnables n'ont pas la belle vie. Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient.

Et puis j'ai fait bien pire en terme de champagne à une heure improbable, mon record est six heures et demie, quelque part au dessus des steppes du Kazakhstan, 1080 jours avant celui-ci. Je dédie ce verre aux 1115 jours passés.

La vue n'est pas trop mal !

L'embarquement se termine dans les temps. Malheureusement, le CC annonce en trois langues (anglais, espagnol et néerlandais) que nous devons patienter 30 à 40 minutes suite à une demande du contrôle aérien britannique. Peu après, les pilotes (ils sont trois sur ce vol) annoncent qu'il y aura sans doute un retard d'une vingtaine de minutes à Quito.
Je reprends mon exploration du lot de bord.



Je lance ensuite un film…

Finalement la passerelle est retirée vers 10h30.

Nous sommes enfin repoussés !

Les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans, en anglais sous-titré en espagnol. Je les trouve très originales et agréables à regarder.

Le roulage m'a paru très court, sans doute à cause de l'excitation de voler enfin en long-courrier après si longtemps.

Und es geht los !


Nous arrivons très rapidement au niveau de la côte de la Mer du Nord.


Je profite de l'inexistence de voisin pour lancer la géovision sur l'écran du 6B.



Un apéritif est proposé. Il y a un choix de boissons, je prends de l'eau gazeuse. Pour le solide, il y a le choix entre du gouda ou un mélange de fruits à coques. Je choisis le gouda, c'est l'un de mes fromages préférés. Et en plus je doute de la qualité du fromage en Équateur, alors autant faire des réserves !

J'aime beaucoup le petit ramequin !

Nous arrivons déjà en vue des côtes anglaises.

Je sais ce que vous allez dire. Je prends du champagne en boisson d'accueil et de l'eau à l'apéro. Je sais bien que c'est contradictoire, mais je voyage en Boeing 777, qui est notoirement connu pour son air plus sec que le désert, favorisant la déshydratation. Et je vais enchaîner un trek de deux semaines avec des inconnus, à des altitudes que je n'ai encore jamais atteintes, il s'agirait d'être prudente ^^ !

Le thé, le champagne et l'eau ayant un effet non négligeable, il est temps de visiter les toilettes. Elles sont propres et le resteront toute la durée du vol.


le premier repas
Je me lance alors dans l'exploration des menus.

Tout d'abord, la carte du repas ! Le premier repas a l'air pas mal, par contre je suis dubitative sur la deuxième prestation. Nous verrons bien.





Quant à la carte des vins, ça m'a l'air assez moyennasse.

Nous arrivons vers des îles proches de la côte anglaise quand le repas débute.

La nappe est apportée, il y a plein de petits détails, ce n'est pas un simple tissu blanc. J'aime bien ce genre de détail.

Pour l'entrée, il y a le choix entre une soupe de poivrons jaunes (NON MERCI) ou une petite salade à base de tomates, pastèque et mozzarella. C'est assez étonnant mais je trouve ça très frais, sympa et bon. Il y avait aussi du pain chaud à disposition, avec plusieurs sortes.

Pour le plat, je choisis l'option à tendance asiatique. C'est très joliment présenté ! Je suis vraiment fan de la vaisselle.

Après avoir ôté les poivrons, je me régale ! J'ai beaucoup aimé ce plat, c'était vraiment ce que j'attendais d'après l'intitulé. J'ai accompagné le plat de vin blanc. Il n'y en avait qu'un seul disponible à bord et ne m'a laissé aucun souvenir.

Dehors, le temps s'est couvert.

Viens ensuite le choix cornélien : fromage ou dessert ? Je tente ma chance auprès du CC et demande si je peux avoir les deux. Il me dit qu'il n'est pas sûr de pouvoir répondre à ma demande, il faut attendre que tout le monde soit servi. Il me demande mon choix en priorité, je choisis le fromage. Il est servi avec des biscuits étranges. Je teste pour voir, ce n'est pas mauvais mais j'aurais dû demander du vrai pain. Tant pis. J'ai pris un verre de vin rouge avec (le vin chilien), qui est bien passé.

Et pas de chance, tous les desserts ont été distribués ! Je me contente d'un thé pour finir ce bon repas. J'ai tout de même droit à un chocolat, avec le choix entre chocolat blanc, au lait ou noir.

Les PNC distribuent ensuite des questionnaires de santé requis par le gouvernent équatorien. C'est plutôt classique, mais c'est quand même long à remplir !
Je décide ensuite de passer en mode sieste.

Je somnole un peu mais je n'arrive pas vraiment à dormir. Cela n'a rien à voir avec le confort du siège, c'est juste que nous sommes en pleine journée, que j'ai bien dormi la nuit précédente et que par conséquent je n'ai pas sommeil.
Je vais de temps à autre au galley pour me ravitailler en eau et en nourriture. A une occasion, j'échange quelques mots avec le CC, qui me demande si tout va bien et si j'ai besoin de quelque chose.

A mi vol, une glace est proposée aux passagers réveillés. C'est une glace au goût de stroopwafel, une spécialité néerlandaise (un genre de gaufre). Contre toute attente, c'est excellent ! J'en ai fait part à la PNC, qui m'a proposé une deuxième glace. Je n'avais pas aussi faim alors j'ai décliné la proposition.

La suite du voyage est un mélange de lecture, visionnage de films et tentatives de sieste. Je guette aussi la géovision afin d'immortaliser les premières terres émergées depuis les côtes britanniques. Et voilà donc une île antillaise, au niveau des îles vierges britanniques (décidément, on ne quitte jamais ces anglais !)

Nous atteignons rapidement la côte vénézuélienne.

le deuxième repas
Le deuxième service vient de commencer par la distribution d'un oshibori chaud. Ça doit bien faire 1446 jours que je n'en ai pas eu un ! C'est vraiment agréable.

Vient ensuite le difficile choix du plat : hamburger (bof) ou empanada fourrée au maïs épicé et aux légumes. D'après l'intitulé, je prendrais bien l'empanada. Mais je me méfie des "légumes". D'après mon expérience personnelle, il pourrait s'agir de poivrons. Je demande au CC, qui n'est pas capable de me répondre. Dans le doute, je prends donc le hamburger.

La présentation est moyenne, et le goût sera moyen. Je cherche toujours la truffe qui parfume la mayonnaise. Je reprends un verre de vin chilien avec tout ça.

Je termine ce deuxième repas par un thé. Il y a le choix entre 5 ou 6 thés et infusions.

la descente
Lors de la descente, le temps est couvert, mais quelques volcans dépassent des nuages ! Je n'ai pas pu identifier celui-ci.




Je vous présente le sommet du Cotopaxi (5897 mètres) ! Heureusement je le reverrai de très près lors de mon séjour !

Ici, c'est certainement l'Antisana (5758 mètres).


Les nuages disparaissent peu à peu à l'approche de Quito.



Les annonces et la préparation de la cabine pour l'atterrissage ont lieu dix à quinze minutes à l'avance. C'est assez court, mais suffisant !


Le paysage est très vert, je ne m'y attendais pas ! Après des mois de sécheresse en Europe, ça change d'ambiance !

La montagne est le Guagua Pinchincha (4781 mètres), qui domine la ville de Quito.



Et nous atterrissons enfin ! Un collègue aux couleurs de KLM est sur le tarmac (un B747 cargo).



Nous nous garons à côté de ce local de l'étape. Je ne connaissais pas cette compagnie.

Débarquement !
Nous arrivons avec quelques minutes de retard. Le vol est en continuation vers Guayaquil, mais tous les passagers doivent débarquer avec leurs bagages à main. C'est une procédure locale.
Le débarquement se fait par une passerelle classique. Les passagers éco et affaires débarquement en même temps. Honnêtement, n'ayant aucune obligation, cela ne me gêne pas.

Me voilà enfin arrivée !

Quelques vues de ce bel avion qui a tout donné pour traverser l'océan et les montagnes.


Dans le couloir, il y a deux agents au sol qui dirigent les passagers selon qu'ils s'arrêtent à Quito ou Guayaquil. Ils ont chacun un petit panneau, c'est très clair, il faudrait vraiment être très bête (ou très fatigué) pour se tromper.
L'attente à la PAF est raisonnable, mais je n'aimerais pas être le passager sorti en dernier de l'avion ! Je récolte un nouveau tampon dans mon passeport !

Je me rends ensuite dans la salle de livraison des bagages. Les valises sont livrées assez rapidement, mais dans un ordre complètement aléatoire. Ma valise arrivera en milieu de peloton. Dommage… Il semblerait que les bagagistes ignorent la notion de priorité. C'est un peu énervant mais pas trop gênant.

Je sors de la zone de livraison. Personne ne m'a demandé ce fichu questionnaire de santé, que je garde donc en souvenir.
J'arrive ensuite dans la salle d'arrivée, où je suis acclamée par la foule en délire et la télévision.

Une personne de l'agence de voyage m'attend pour me mener en ville.

Merci de votre lecture, et à bientôt pour la suite et mon quatre-vingt-dix-neuvième FR ! Si vous êtes intéressés, j'ai fait un bonus touristique… Je ferai un bonus à chaque FR de la série.
Bonjour,
Merci pour ce partage. J'ai moi même volé avec KLM pour Quito en novembre dernier.
J'étais en transit à Amsterdam je venais de Nice. Je me souviens d'un salon bondé mais j'ai réussi à me trouver une banquette. J'ai souhaité faire un fly report mais je n'ai jamais fait plus de 3 photos. Bref, j'ai trouvé l'équipage moyen voir catastrophique au vol retour et les plats moyens.
Cette compagnie a toujours une classe affaire en 2/2/2, ce n'est pas idéal si on voyage seul, de toute manière étant côté hublot à chaque fois nous devons enjamber notre voisin.
Ecrivez moi si vous souhaitez partager votre aventure en Equateur.
Merci encore pour toutes ces belles photos du pays.
Laurent
Merci du commentaire ! L'Équateur n'est pas trop touristique, mais commence à être connu. Il y a pas mal d'avantages : pour les randonnées c'est moins fréquenté que le Pérou...
Il me semble que leurs 787 sont configurés en 1-2-1 sur le modèle de la cabine Air France, mais il y a relativement peu d'avions de ce type dans la flotte de KLM.
A bientôt pour d'autres FR !
Bonjour Alice et merci pour ce superbe récit, bravo pour le style très agréable à lire et les petites références rigolotes tout au long du récit m’ont fait rire.
Concernant l’aéroport d’Amsterdam on ne peut que déplorer la prestation de l’aéroport Batave cet été où même pour les passagers en J les formalités auront calvaire.
A bord la prestation est honorable pour une J sachant que la concurrence sur cette liaison reste faible en termes de qualité. Pas de maisonnette de distribuée ?
Original pour une destination sud-américaine mais après tout nous sommes dans un appareil KLM Asia…
Moi non plus mais avec la disparition des 2 compagnies historiques équatoriennes (Tame et Satena) il me semble que cette petite compagnie soit la seule équatorienne pur jus le reste du matché étant partagé entre LAN Ecuador et Avianca Ecuador.
Bonus qui donne beaucoup d’idées avec ses treks qui ont l’air sublimes.
Bon vols et hâte de lire la suite !
Merci d'avoir commenté !
D'après une autre participante de mon voyage qui a aussi voyagé sur KLM en affaires, les contrôles lors d'un transit se passaient bien plus rapidement, quelques minutes tout au plus. Je pense donc que le problème se rencontre principalement si on voyage depuis Amsterdam, et moins si on est en transit.
C'est vrai, entre Avianca, Air Europa et Iberia ce n'est pas difficile de faire mieux ! Je regrette l'absence prolongée d'AF sur le segment...
Si, mais j'ai oublié de le mentionner, milles excuses !
J'ai vu des avions d'une compagnie dénommée Equair, qui effectue des vols entre Quito, Guayaquil et les îles Galapagos. C'est une petite compagnie qui opère depuis quelques mois. Et dans la rubrique 100% avgeek, il y a aussi Emtebe, qui effectue des vols inter-îles dans les Galapagos.
Merci pour ce FR, pour la référence et content d'avoir inspiré :)
C'est original de passer par une agence mais sans l'aérien, ils ne doivent pas avoir la demande souvent. Ca ne leur a pas posé de problème ?
Fluidité des contrôles "normale" pour AMS. Il ne faut jamais être pressé là bas... C'est tout comme le salon, le "Crotte Lounge" n'a pas été puisé dans son excellence pour mériter son surnom ;)
A bord, c'est plutôt la bonne pioche cabine chez KLM. L'IFE en fonction au sol laisse passer le retard qui est sans conséquence à l'arrivée. Le catering, c'est du KLM...le plat à connotation indonésienne est une bonne pioche, même entre l'Europe et l'Amérique du Sud, lol !
Arrivée à bon port au final. C'est vrai que Quito n'est pas très sexy, mais l'intérêt de la ville est dans son altitude, avec les perspectives qui vont avec.
Bonnes vacances et à bientôt pour le 100è ;)
Merci à toi pour l'inspiration !
Pour assurer le coup, je leur ai menti et dit que j'allais payer le vol en miles. J'ai obtenu un rabais de presque 1200€ sur le prix du voyage. Ca fait cher pour de l'éco Iberia, et si on rajoute le supplément plouc heu régional c'est vraiment énorme. Je suppose qu'ils se font un joli bénéfice là dessus ! Ils n'ont pas bronché sur le coup. Par contre quand ils ont découvert que je restais une semaine de plus sur place, pour explorer une destination qu'ils proposaient en extension du trek, quelques dents ont grincé. L'extension coûtait presque 2000€ et ne comportait pas la plupart des visites sur place. Ils m'ont juste annoncé que le transfert vers l'aéroport de Quito à la fin du trek serait à ma charge (au final, 25$).
En tous cas j'étais la seule personne du groupe à avoir choisi cette option. Il faut dire qu'il fallait les contacter directement pour leur demander si c'était possible. J'ai failli partir avec une autre agence qui proposait clairement sur son site des prestations avec et sans vols. Les autres participants n'étaient pas au courant que c'était possible, mais je ne sais pas s'ils auraient choisi cette option. J'ai tenté d'initier une discussion programmes de fidélité aérien et ils n'avaient pas l'air calés dans le domaine.
On a beau le savoir, quand on le vit ce n'est pas la même chose ! On se dit toujours que ça va aller...
Franchement sur le papier, ça a l'air d'un bon salon, avec tous les services dont on pourrait avoir besoin. J'aime bien la déco, il y a une terrasse, du personnel en nombre... Malheureusement il est visiblement sous-dimensionné !
Merci ! Je suis malheureusement rentrée entre temps...
Merci Alice pour le partage !
Nul nul nul le salon KL entre l'absence de place et l'absence de plat sucré le matin, c'est vraiment décevant.
A bord, dommage aussi pour l'accueil inexistant, et pour l'absence de fromage et dessert.
L'entrée est originale mais ne fait pas très premium, par contre le plat principal fait lui, très envie.
La seconde prestation était meilleure quand le burger était végan, c'était un vrai régal.
Merci aussi pour ce superbe bonus !
A bientôt !
C'est clair que c'est nullissime, j'hésite même à faire une réclamation histoire d'arrondir mon solde de miles...
Je veux bien le croire, je l'avais vu sur des FR plus anciens et ça avait l'air bon. Là c'est un peu décevant.
Avec plaisir ! A bientôt
Merci pour le report qui marque la fin de +1000j sans LC.
Un début de vol compliqué à l’aéroport tant au salon qu’au paf/pif…
Un bon vol avec un deuxième prestation en dessous des attentes.
Un super bonus touristique. Vivement la suite.
À bientôt
Merci pour le commentaire !
Compliqué est un bel euphémisme...
En effet ! Le produit reste solide, surtout si on compare avec la faible concurrence sur cet axe.
Merci pour ce FR fort complet.
Les îles Sorlingues (Scilly en v.o.)
A bientôt pour la suite!
Merci pour cette précision ! Je me disais bien que cela devait être les îles Scilly mais je n'étais pas sûre.
Merci Alice pour ce FR et son bonus surtout :)
Un pays méconnu pour ma part, quelle était la température à cette période ?
Je vais lire la suite maintenant :)
Merci pour le commentaire Kevin !
Il l'était pour moi aussi jusqu'à peu !
La température est assez constante tout l'année (en tous cas sur le continent). Dans les villes des Andes il fait jusqu'à 20-25 degrés la journée et plus froid la nuit (10-15 degrés). Par contre lors des randonnées, il fait assez vite froid du fait de l'altitude. Les villes des Andes sont entre 2500 et 3000 mètres. Sur la côte, il fait plus chaud, environ 30 la journée et autour de 20 la nuit. Dans les îles Galápagos, il fait frais et sec de juin à novembre (dans les 20 degrés, peu de pluie) et plus chaud et humide le reste du temps (jusqu'à 30).
En fait la grosse différence entre les saisons, c'est les précipitations. Il pleut beaucoup entre octobre et avril. Les mois de juillet et août, il ne pleut presque pas.
Merci Alice pour ta réponse détaillée ! :)
Merci pour le FR Alice :)
Je note dans l'introduction qu'il y a encore "pire" que moi niveau statistiques et anecdotes (je suis fan, au cas où ça ne se verrait pas dans mes FR) :D
Faire un trek en Amérique du Sud me tente beaucoup, mais j'ai le même soucis d'absence totale de connaissance du coin, et d'Allemand LV1 Anglais LV2... Je te demanderai peut-être le nom de l'agence si j'arrive à m'organiser ça un jour. Par rapport à ta réponse à Pititom, le coup de mal prendre le fait que tu organises une partie de ton voyage par toi-même me semble un peu "abusé", tu es encore libre de voyager comme tu le souhaites une fois ton trek terminé ^^
Sinon, AMS... Ahhh, AMS. Pour y passer les contrôles sans encombre cet été, il fallait s'y présenter vers 6h/6h30 max, après ça devenait la foire... Et les rageantes files "Privium", qui sont accessibles uniquement en payant un abonnement, donc non lié à une quelconque priorité avec le programme fidélité et/ou la classe de voyage. Et même si on est prêt à payer l'abonnement, il n'y en a plus en vente actuellement parce que l'aéroport ne parvient pas à se sortir du bazar post-Covid et ne veut pas saturer son programme de priorité.
Tu as bien résumé le Crown Lounge... Il a tout le potentiel pour en faire un salon top, mais trop petit et pas assez staffé, ça donne... ça.
A bord, c'est heureusement mieux, l'absence de voisin améliore le confort. Je suis par contre très surpris de voir que tu refuses la soupe de poivrons ! Pour le plat, j'aurais naïvement pensé que KLM proposait des plats en fonction des régions de destination... Visiblement, non ^^
Et merci pour le bonus qui fait du bien... Voir de la verdure, de la montagne, ahhh, ça me manque !
A bientôt (oui, je rattrape lentement mon retard de lecture) !
Merci pour le commentaire !
> il y a encore "pire" que moi niveau statistiques
Normal, je suis statisticienne ^^ ! Ça doit être une déformation professionnelle.
> Et les rageantes files "Privium", qui sont accessibles uniquement en payant un abonnement, donc non lié à une quelconque priorité avec le programme fidélité et/ou la classe de voyage.
Ca me paraît lunaire que KLM ne propose pas d'accès prioritaire à ses passagers statufiés/affairés dans SON propre HUB ! Enfin il y a un accès prioritaire pour le PIF mais pas la PAF, les choses sont faites à moitié... C'est vraiment dommage (surtout avec leurs problèmes du moment)
Depuis le temps que je poste, tu n'as pas remarqué que le poivron est contraire à ma religion ?!
Ce fut le cas au retour !