Avis du vol entre Lyon et London en classe Economique avec British Airways

Voici mon premier roman-photos ! Soyez indulgents. Donc, aujourd’hui, pas de Première Classe, pas de salon, ma fortune personnelle ne me permet pas ce genre d’extra. Cet été je suis partie en vacances à l’arrache, j’ai pris des billets 10 jours à l’avance….
Voici l’itinéraire complet :
12/08 : Lyon Londres, British Airways, économique
12/08 : Londres New York (JFK), British Airways, économique supérieure
14/08 : New York (LaGuardia) Washington National, US Airways, économique
15/08 : Washington National New York (JFK), American Airlines, économique
21/08 : New York (JFK) Londres, British Airways, économique supérieure
22/08 : Londres Lyon, British Airways, économique
Heureusement, je crois que j’ai bénéficié d’une erreur de tarif en ma faveur. J’ai trouvé sur un site de réservation en ligne des tarifs premium éco moins cher que l’éco, et à des prix raisonnables par rapport au délai et à mes dates de congés. Je soupçonne très fortement que cela vient du fait que mon vol retour était vendu comme un vol American Airlines opéré par British Airways. Or, la classe «W » d’American Airlines correspond à un tarif économique réduit, alors que chez British Airways c’est la classe économique supérieure. Comme les miles crédités au vol retour correspondent à un tarif économique réduit, j’ai rapidement fait le rapprochement…. L’affaire est en cours, j’essaie d’obtenir les miles correspondant à de l’économique supérieure, car les billets m’ont été vendus comme tels. Affaire à Suivre !
Pour des raisons d’économie de batterie/de carte mémoire pleine/de flemmite, je n’ai de photos que pour les deux premiers vols. De toute façon j’étais contente de prendre BA car j’ai eu de bonnes expériences par le passé. Une fois, j’ai eu un agent de bord qui devait être le descendant d’Apollon et d’Aphrodite, et toujours des équipages sympas et marrants.
Je me rends à l’aéroport grâce à une sympathique covoitureuse, et pour environ 500 fois moins cher que « notre » très cher rhone express (au fait je déteste ce tram au cas où vous vous demandez). J’arrive au terminal 1 vers 9 heures, puis je vais retirer une commande de dollars chez un agent de change bien connu. Après ça, je passe retirer mes cartes d’embarquement au guichet. En fait j’ai fait l’enregistrement en ligne la veille, mais je n’ai pas d’imprimante. Il y a deux files, une pour l’enregistrement et une pour la dépose des bagages. Comme je n’ai pas de bagage à déposer, je prends la file pour l’enregistrement. Je fais la queue environ 10 minutes, et l’agente me dit que j’aurais pu aller directement à la dépose bagages vu que j’étais déjà enregistrée (mais je croyais que c’était pour les bagages….). Au passage elle me conseille l’appli BA qui permet d’avoir des cartes d’embarquement sur téléphone. Je ne vais pas tenter le diable, mon téléphone est assez vieux, et il a tendance à s’éteindre complètement quand j’en ai besoin, et à ne remarcher qu’après quelques heures de repos…. Donc, je tue quelques arbres à la place de produire quelques déchets électroniques.
Sur ces entrefaites, je traverse le hall, en prenant une photo du panneau des départs. Pas de quoi fouetter un chat, on est à Lyon, il n’y a que 2 vols long-courrier : Montréal (Air transat, en été seulement) et Dubai (Emirates). Pour le reste c’est France, Europe et Bassin Méditerranéen.

Le hall est presque désert:

Puis je passe les contrôles, il n’y a pas grand monde et c’est expédié en moins de 10 minutes. Après je vais me balader dans le duty-free, et là aussi c’est expédié en moins de 10 minutes. Je ne trouve rien de bien passionnant et je vais me poser à une porte de ma porte d’embarquement, là où il n’y a que des sièges vides. Les sièges près de ma porte sont pleins à craquer, et les gens s’entassent alors qu’il y a plein de places à côté.
L’avion arrive à 9h30, et les passagers débarquent. Voilà l'avion:

Il s'approche !

En gros plan :

Peu avant l’embarquement, un malheureux passager est appelé au comptoir « pour information ». Bon, j’ai déjà été appelée « pour information » juste avant un embarquement (alors que j’avais fait l’enregistrement en ligne dès son ouverture, mais ceci est une autre histoire….), je sais ce qui attend cette personne, je compatis en silence, et je suis bien contente de ne pas être à sa place. Le vol sera donc complet.
L’embarquement est appelé rapidement, et même si les agents au sol précisent que seuls tels ou tels passagers peuvent embarquer, tout le monde se lève comme un seul homme (je déteste les ovins/bovins qui font ça). Quand les membres executive club sont appelés (ils ne précisaient pas de statut), je me lève, mais tout le monde force le passage, c’est le gros bazar. Les agents au sol ne vérifient pas les status et son un peu dépassés. Donc, je vais me rasseoir, ce n’est pas comme si je n’avais pas de place réservée et que l’avion allait partir sans moi !
Il y a deux files pour embarquer, et l’agent qui en gère une des deux a l’air vraiment pas commode et râle un peu, alors je prends l’autre. L’autre personne est charmante et me souhaite un bon voyage.
Une fois à bord, l’accueil est sympathique. Le personnel de bord est exclusivement masculin, mais malheureusement, pas d’Apollon pour aujourd’hui -_-. Je m’installe rapidement à mon siège, vers le hublot et au milieu de la cabine.

On part avec environ 10 minutes de retard sur l’horaire prévu, et les consignes de sécurité sont diffusées sur des écrans. On décolle rapidement, et je suis du bon côté pour voir l'aéroport :

Les écrans montreront le parcours tout au long du trajet. D'après mes savants calculs, cet écran ddoit dater de la fin du XXième siècle….

Le service commencera rapidement, je choisis un jus d'orange et un mélange de fruits à coques et de fruits secs. Il y avait le choix entre ça, des chips, et des gâteaux sucrés. Pour les boissons, c’était classique, jus de fruits (pomme, orange, tomate), eau (plate, gazeuse), coca, bière, vin, et sans doute d’autres trucs que je n’ai pas vu.

Le truc rigolo avec ce sachet, c'est l'origine des produits ; c'est très précis tout ça….

Le voyage se passe bien, j’en profite pour regarder le contenu de la pochette. On est en début de mois et le magazine est déjà un peu crado…. Bof quoi !

Voilà des photos de l'aile, comme il se doit:

Peu avant l’arrivée, le pilote nous informe qu’on doit tourner en rond pendant une quinzaine de minutes à cause du contrôle aérien. Et c’est là que l’ennemi public numéro 1, le gosse braillard et chialeur, fait son entrée ! Il se mettra à hurler à la mort jusqu’à ce que l’avion se pose, avec des variations de volume proportionnelles à l’inclinaison de l’avion pendant les virages. Il était au moins 5 rangs derrière moi, mais tout le monde en a profité. Pourtant je ne l’avais presque pas entendu de tout le vol. Le tournicotage sur l'écran:

On atterrit avec une vingtaine de minutes de retard sur l’horaire ; pour moi pas de souci j’ai beaucoup de temps pour ma correspondance. Normalement les vols BA arrivent au terminal 5. Pour une raison inconnue (peut-être pouvez vous m’éclairer là-dessus), une poignée de vols atterrissent au terminal 3, et bien entendu, le vol de Lyon en fait partie. Ca doit être pour montrer au lyonnais que leur ville n’est après tout pas si grande qu’ils voudraient le faire croire au reste du monde….

En arrivant on peut voir des avions d’autres compagnies, surtout des gros avions, qui sont assez jolis je trouve. J'adore les couleurs d'American Airlines. Voilà donc quelques avions
American Airlines et Delta

Cathay Pacific

Re-American Airlines

B747 Virgin Atlantic

Le débarquement est assez rapide. Je me dirige rapidement et facilement vers le bus pour changer de terminal. C'est très bien indiqué, panneaux jaunes pour le sortie, et violet pour les correspondances