Avis du vol entre London et New York en classe Premium Eco avec British Airways

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Je vous ai quittés à Londres, je vous retrouve au même endroit. Ma correspondance est assez longue, environ 4 heures sur le papier. Je dois passer du terminal 3 au terminal 5. Je change de terminal en utilisant les bus à disposition. Les couloirs pour accéder au bus sont assez longs, mais tous est bien indiqué. Je n’attendrai presque pas le bus. On passe au pied des avions, c’est sympa.

Une fois au terminal 5, je passe le contrôle des passeports. Il y a une grande file, mais tous les guichets sont ouverts, la file avance constamment et je ne patienterai qu’une dizaine de minutes L’agent est sympathique, il m’annonce oralement, puis note soigneusement ma porte d’embarquement sur mon billet et me salue d’un « bon voyage » en Français s’il vous plaît !
Après vient la sécurité, et là aussi il y a du monde, mais ça avance beaucoup moins vite que pour les passeports et le personnel est, disons, tendu et agressif quand des passagers oublient de sortir leurs appareils électroniques ou leurs liquides de leurs bagages. Je n’aime pas cette attitude : eux travaillent dans un aéroport et connaissent la réglementation. Ils oublient que la plupart des gens prennent l’avion très rarement, que la plupart stressent et ont tendance à oublier des choses, ou ne sont pas courant. Aussi, ça ne sert à rien de crier sur les personnes pour qu’elles aillent plus vite, en général ça donne l’effet inverse : les gens stressent encore plus et font n’importe quoi.
Bref, comme toujours, je bipe, et je dois passer au super-scanner qui révèlera que je porte des boucles d’oreille, quel scoop ! Je vais ensuite explorer le duty-free qui est énorme, et cette fois-ci je tombe sur Apollon (ou plus précisément, un cousin de François Trinh-Duc <3 <3 <3 et d'Ayumu Goromaru <3), qui me vend un petit flacon de mon parfum préféré. Il m’a aussi filé un autre flacon en douce. La note services et animations monte en flèche !
Je vais ensuite m’installer sur une table où des prises sont à disposition (Anglaises, Européennes, USB). C’est bondé, et le wifi marche mal. Je lis donc mes guides.

Puis j'observe certain détails architecturaux:

Après un moment, je décide de me rendre aux portes C, d’où part mon vol, en espérant qu’il y aura moins de monde. On doit d'abord descendre….

Puis attendre un métro (très fréquents)

Je prends le métro, il y a du monde mais sans plus. Il s’arrête aux portes B, et là, tout le monde descend, il ne reste que moi ! J’ai donc un métro Personnel pour me rendre à ma porte d’embarquement, la classe !

Arrivée aux portes C, effectivement il n’y a personne. Je fais rapidement le tour et j’en profite pour photographier les avions.
Airbus 380 Qantas

Boeing 747 British Airways (comme celui que je vais prendre)

Et des avions British Airways de différentes tailles

Gros plan sur des dérives :

Et des avions prêts à partir :

Le boeing 747 sur cette photo est l'avion que je vais prendre :

Ici, le wifi marche beaucoup mieux et j’en profite pour lire les dernières nouvelles. Je suis tirée de ma lecture par l’annonce de l’embarquement imminent. Je m’étais placée un peu en retrait de la porte d’embarquement et je n’ai pas vu les gens arriver. Ils se sont tous massés pile devant la porte alors qu’il y avait plein de places libres à 10 mètres à peine. (Des fois, je trouve que les humains sont étranges….).

Bref, les gens sont appelés par rangée, en partant par le fond de l’avion. Les passagers en première classe et en classe affaires ont une file réservée. L’un dans l’autre, les passagers premium éco embarquent en dernier. Ça ne me gène pas. J’arrive dans la cabine, il n’y a que 4 rangs, et le moins que l’on puisse dire, c’est que tout est vieux dans cet avion : siège, plafonnier, écran, coffres, passagers, personnel de bord, etc. La cabine sera complète, et les autres cabines trèèès bien remplies.
Le siège comporte un repose-pieds et un soutien pour les mollets. C’est le siège d’avion le plus confortable que j’ai eu. Bon, OK, pour l’instant j’ai testé des sièges de classe économique de différentes compagnies, alors voilà…. Une couverture et un vrai coussin (pas une housse de coussin de classe éco), sont fournis, ainsi qu’un bon casque qui couvre les oreilles, et d’une trousse de confort qui comprend : un stylo ; une brosse à dents et du dentifrice ; un cache-œil ; des chaussettes ; des bouchons d’oreille. J’apprécie particulièrement le stylo et la brosse à dents. Voilà donc le pas :

Et la notice du siège :

Le plafonnier témoigne de l'âge de la bête :

Le casque est de bonne qualité, il masque bien les bruits ambiants :

On me propose directement des journaux, que je refuse car je dois organiser mon séjour, et j’ai trois guides touristiques à lire. Peu après, un autre agent de bord passe avec des verres de vin pétillant. Ce n’est pas du champagne, mais ce n’est pas présenté comme tel, et c’est agréable au goût, pour moi c’est l’essentiel.

Une fois l’embarquement terminé, le pilote annonce que l’on doit encore attendre 20 à 30 minutes avant de décoller à cause de problèmes de trafic. Le personnel profitera de ce retard pour distribuer les fiches pour la douane, et repassera avec des verres d’eau et de jus de fruit. Je ne sais plus à quel moment le menu a été distribué, mais on était encore au sol. J'en profite pour photographier d'autres avions. Un intrus se cache parmi ces avions, saurez-vous le retrouver ?

Nous partons à l’heure indiquée par le pilote. Pendant le roulage, je trouve d'autres avions à photographier.

Boeing 747 British Airways/One World

Delta

Mini-avion

On décolle assez rapidement.

Ensuite, je me plonge dans mes livres. Le service ne commencera pas avant une bonne heure de vol, et sera extrêmement lent, c’est vraiment un point améliorable à mon avis. Un premier passage est fait avec des petits biscuits d’apéro salés et des boissons. Je prends un jus de pomme. Le biscuites sont bons (j'adore ces cochonneries).

Le repas vient ensuite. Je me plonge dans un film pour le repas, voici l'écran, au top de la qualité (en 1996) :

L’an dernier, en allant en Corée, puis au Japon, j’ai trouvé les plats étonnamment bons, et j’étais donc en pleine confiance. Cette fois, j’ai le choix entre du cabillaud et de l’agneau, malheur à moi, je choisis le cabillaud, attirée par une formulation alléchante : miso-glazed cod with wasabi purée and stir-fried vegetables. On pourrait traduire ça en français par « cabillaud (sans miso) avec purée de wasabi (qui ne pique pas) et légumes vapeur ». Voici le plateau :

Et une fois déballé :

C’est comestible, mais ça ne correspond pas vraiment à la description et finalement je suis un peu déçue. Le plat de ma voisine, un genre de couscous à l’agneau, a l’air bien meilleur. J’accompagne le tout d’un vin blanc espagnol tout à fait quelconque. L’entrée est bonne, le fromage aussi, et le dessert est moyen mais se laisse manger. Comme je n’ai rien mangé depuis le matin, pour cause de régime préventif pré-Amérique, j’avais assez faim et j’ai tout mangé. Ça m’a bien calée, pas de problèmes de quantité.
Le temps de tout débarrasser, je pense qu’il s’est passé au moins deux heures depuis l’apéro, et franchement je trouve ça assez looong. Le service du vol retour sera bien plus rapide (c’était un vol de nuit), et c’était bien plus agréable.
La suite du vol se passe doucement, il ne se passe pas grand-chose, comme toujours, et il n’y a rien à voir par la fenêtre à part de l’eau. Au bout d’un moment je n’en peux plus de mes guides et tente une sieste, mais en fait je n’ai pas sommeil. De toute façon je n’ai jamais réussi à dormir dans un avion. Je fais juste semblant, et je me dis que les gens autour de moi ont aussi semblant de dormir. Le casque et les bouchons atténuent bien le bruit ambiant, mais rien n'y fait. Petit aparté : sur mon vol retour, sur le même avion, de nuit, j'ai réussi à somnoler quelques minutes en utilisant une technique bien connue : 2 petites bouteilles de vin + un gros plat de pâtes + un lever la veille à 7 heures du matin. C'était la première fois que j'y arrivais, pour moi c'est vraiment un exploit.
Un peu avant l’arrivée, on nous distribue des sandwiches, pas mauvais.

Puis au bout d’un moment on voit la côte, enfin !

On atterrit avec une vingtaine de minutes de retard et on atteint rapidement le point de stationnement.

On est bien aux États-Unis :

Un Avion ANA (snif j'aimerais en reprendre un ; ou du moins retourner au Japon un jour)

Petite vu sur Manhattan au loin :

On débarque assez rapidement. Je traverse les couloirs au pas de course, je connais la réputation de l’aéroport en matière de queues à l’immigration, et je veux doubler le plus de personnes possibles histoire de gagner de précieuses minutes. Je mets 5 minutes à arriver aux comptoirs, et miracle, il n’y a presque personne ! J’attends moins d’une minute avant de passer. Et là, c’est le drame ! Monsieur Sanchez regarde mon passeport et se met à me poser plein de questions : jusqu’à quand je reste, ce que je vais faire, si je suis accompagnée, où j’ai embarqué…. J’ai le malheur de répondre « Lyon » à cette question, et là le mec part à fond sur la L1 et Hugo Lloris (!). Il ne sait pas encore que je ne suis pas lionaise mais Stéphanoise, grave erreur ! Je lui explique de quoi il retourne, tout en faisant mes empreintes. A la fin il sort un papier, il gribouille, puis il cherche des trucs dans son sac…. En plus du tampon sur mon passeport, je me retrouve avec l’adresse d’un pub diffusant des matches de L1 en direct (où M. Sanchez a ses habitudes, mais pas ce week-end car il est de service) et un chocolat. J’ai cru qu’il allait me filer son numéro….
Bref, après ces 5 minutes somme toute assez marrantes, je passe devant le tapis à bagages, mais je ne m’arrête pas, vu que je n’ai rien à y récupérer. Je suis à deux doigt de narguer les gens qui attendent en leur tirant la langue, mais je me retiens. Je monte dans l’AirTrain 20 (vingt) minutes après être sortie de l’avion, je m’attendais tellement à attendre deux heures que j’étais vraiment euphorique en sortant. J’arriverai en ville vers 19 heures. Pas mal pour un atterrissage à 17h45, non ?
Petit bonus ! En allant visiter le porte-avions USS Intrepid, je suis tombée sur cet exemplaire de Concorde ; British Airways of Course

Détail du train d'aterrissage

Et petite explication. Ce avion est un *prêt* de British Airways