Avis du vol entre Siem Reap et Singapore en classe Affaires avec SilkAir

Toute bonne chose a une fin. Les vacances asiatiques sont bientôt terminées et nous devons déjà penser au retour sur Paris.
Le séjour à Siem Reap s’est très bien passé et nous avons été enchantés par le site d’Angkor. A savoir que la ville accueille actuellement plus de trois millions de visiteurs par an et que plus de deux mille guides parlant entre autres l’anglais, le français, le japonais, l’espagnol, l’italien sont agréés par le gouvernement. Notre guide parlait un français parfait et était très cultivé. Le potentiel touristique de la région est très fort et de nombreux hôtels et resorts poussent comme des champignons partout dans la ville.
Mais je devine votre impatience derrière votre écran. La question qui vous turlupine est: qu'en est-il de mon statut PPS?
Et bien, 1.042 miles du vol SIN-REP ont bien été portés sur mon compte Krisflyer au lendemain du vol mais pas les PPS values. Raison communiquée: «Processing». Il aura fallu attendre la veille de notre retour sur Paris soit quatre jours plus tard pour que les Values tant attendus soient enfin crédités: 849 PPS Values soit un cumul de 25.044 PPS. Yes, j’ai finalement atteint le seuil requis. Sauf que mon statut n’a pas changé. Et ça, c’est moins drôle. Encore une des subtilités du programme qui m'auraient échappé?
La veille au soir, j’effectue le OLCI et tout est bien confirmé.

J’ai bien reçu la carte d’embarquement par e-mail mais celle du segment REP-SIN ne peut être remise qu’à l’aéroport. Sur la carte d’embarquement SIN-CDG, mon statut reste à KF Basic. C’est à n’y rien comprendre.

Le jour du départ, je consulte encore une fois mon compte au cas où et……. Alléluia, je suis admis au PPS Club. Encore un challenge relevé. Etant donné que je ne voyagerai pas seul sur les vols retour, je pourrai étrenner mon nouveau statut en invitant quelqu’un aux lounges à REP et à SIN. Voici donc mon premier FR en tant que membre PPS

1. Paris CDG – Singapour Changi, Singapore Airlines Suites Class, ICI
2. Singapour Changi – Hong Kong, Singapore Airlines Suites Class, ICI
3. Hong Kong – Singapour Changi, Singapore Airlines Suites Class, ICI
4. Singapour Changi – Siem Reap, Silk Air Business Class, ICI
5. Siem Reap, Singapour Changi, Silk Air Business Class, C’EST MAINTENANT
6. Singapour Changi – Paris CDG, ICI

Nous arrivons à l’aéroport international de Siem Reap à 16H30 sur une semi-mauvaise nouvelle. Notre vol vers Singapour est retardé de 10 minutes. Ce n’est pas énorme mais nous n’avons maintenant plus qu’une heure et cinquante minutes de transit à SIN. Ca ne devrait pas être un problème puisque Changi est connu pour l’efficacité de ses services au sol. Sauf qu’il faut changer de terminal et que j’ai un Lounge à visiter. Il n’y a plus qu’à espérer que ça ne s’empire pas.

Le vol est effectué en code share avec la compagnie mère et une sœur Star Alliance

L’aérogare est encore en travaux et le résultat sera à la fois moderne et typique de la région.

Fraîchement membre PPS et étant un passager Suites (mon amie voyageant en Business) tout le groupe est autorisé à enregistrer avec moi. Les valises sont étiquetées pour CDG et revêtent le tag prioritaire Silk Air Business et non Singapore Airlines Suites.
L’agent au sol est très efficace et s’exprime dans un français très correct. Il s’excuse de ne pouvoir me remettre une carte d’embarquement dorée Suites pour le prochain vol. Derrière lui, je vois le chef d’escale chercher dans ses affaires une carte d’embarquement idoine et une invitation au TPR, mais rien n’y fait. Il s’excuse à son tour et m’informe que la carte d’embarquement, même si elle n’arbore pas les sigles et signalétiques SIA, reste valable. Mais si je désire une carte en bonne et due forme, j’ai la possibilité de passer par un comptoir de transit à SIN pour en demander une.
La carte d’embarquement vers SIN qui mentionne fièrement mon statut PPS

Et celle moins conforme mais qui contient les bonnes informations. Non seulement je suis PPS mais aussi Elite Gold

On me remet deux invitations manuscrites au Lounge Cambodia. Je signale à l’agent que je suis PPS (je ne risque pas de l'oublier) et que je souhaite
inviter quelqu’un. Il fouille dans ses affaires, trouve un carton d’invitation vierge et la remplit avant de me la donner.

La partie landside étant d’aucun intérêt, nous nous dirigeons immédiatement en zone sous douane. C’est neuf et assez moderne

A gauche du couloir est reprise l’architecture typique des colonnes des temples d’Angkor

Il faut d’abord passer les formalités de police. Je tombe sur un agent souriant et poli; ça change de l’arrivée. Il parle quelques mots en français. Bonne poire que je suis, je continue la conversation et lui dis que j’ai adoré la région et le site historique. Après avoir lu mon passeport en long et en large, il se met finalement à parler en anglais et me demande à voix basse «Tips. Tips» tout en frottant trois de ses doigts symbolisant la thune. Interloqué, je refuse mais celui-ci insiste. Je refuse encore une fois. Après plusieurs minutes d'attente et ne me voyant pas céder, il me laisse passer et rend mon passeport.
Les contrôles PIF sont rapides mais je ne suis plus d’humeur. Dans le couloir qui nous mène airside, les travaux ne sont pas terminés

Une fois cette mésaventure terminée, nous débouchons directement sur le duty-free. Siem Reap fait vraiment partie des aéroports modernes car c’est le
seul chemin qui nous mène vers les portes d’embarquement.

Le lounge Cambodia est situé à droite

Nous voici arrivés au «Le Salon». Nous remettons nos trois invitations à deux cerbères masculins.

C’est un lounge provisoire le temps que les travaux se terminent.

Il est situé au rez-de-chaussée et donne une belle vue sur le tarmac.

Le mot à l’entrée n’est pas exagéré, le lounge est en effet en-dessous des mes attentes

L’espace Presse est à l’entrée

Le buffet mis à disposition trône au milieu de la salle.

Les assiettes sont en carton, les couverts en plastique tout comme les gobelets.

Plus proche de l’entrée, les boissons chaudes et de la porcelaine

Les diverses boissons froides et alcools sont proposées sur cette carte

Par contre, les dragons à l’entrée du lounge ne sont pas payés pour nettoyer et débarrasser les tables. Deux dames viendront de l’extérieur accomplir
cette tâche.

L’Airbus A321 de la Cambodia Angkor Air est en partance pour Phnom Penh

Ma sélection est maigre car je ne suis pas du tout tenté par ce qui est proposé

Intervient alors le responsable du lounge qui demande à consulter ma carte d’embarquement. Méfiant après ce que je viens de vivre au PAF, je lui demande pourquoi. J’entends mon amie à côté me dire: «surtout, ne lui donne pas d’argent». En fait, comme j’ai un invité, il a juste besoin du numéro de ma carte PPS pour pouvoir facturer la prestation à Singapore Airlines. L’agent était très poli et souriant et j’ai presque eu honte d’avoir réagi ainsi. Mais chat échaudé craint l’eau froide, non?
Je suis curieux de savoir à quelle heure va atterrir notre avion de Singapour. Seul moyen de le savoir: internet. Aucun code n’est requis mais c’est très très laborieux.

Il a fallu environ deux à trois minutes après avoir entré l’adresse pour pouvoir enfin voir la Une de notre site

Vietnam Airlines est très présente à REP. D’abord un Airbus A321

Suivi d’un second A321. Ils viennent tous deux de Saigon et d’Hanoi. Un autre vol VN opéré en ATR arrivera et repartira dans la soirée pour Da Nang.

Le lounge étant très intéressant et le wifi très efficace, je décide de faire un tour des magasins duty free. Je prends une photo extérieure du
Cambodia Lounge

Le vol MI 618 arrive finalement vingt-cinq minutes après l’horaire prévu.

Retard à l’arrivée de vingt-cinq minutes mais départ repoussé que de quinze minutes.

Le débarquement se fera par les deux portes en espérant que le retard ne va pas se creuser.

Après le MGA et le MGB, je saute directement au MGF pour ce soir

Le Bangkok Airways 907 en provenance de BKK est en avance, lui. Il prend la place du VN tout juste parti pour SGN

Le second VN qui part pour Hanoi

Nous quittons ce si cosy lounge à 18H45. A la porte, le chef d’escale s’entretient avec les passagers assis aux sièges 8A à C. Il leur informe que le passager au 8B a vomi durant le vol et qu’il n’y a pas assez de temps pour correctement nettoyer le siège. Si l’odeur est trop forte, le 7A ainsi que deux sièges au dernier rang sont disponibles. Autrement, le vol est complet.
Les passagers Premium font la queue par ici. Quant aux autres, c’est à gauche.

Sauf il n’y a qu’une seule machine pour scanner les BP et que les deux files embarquent en même temps à 18H50. Bref, un bordel complet.

On embarque par deux passerelles et l’agent en jaune veste fluo aiguille les passagers selon le rang dans l’avion

Nous sommes accueillis par la chef de cabine et par sa collègue Mabel. Le pas(odoble) est comme Julio Iglesias, il n’a pas changé.

Mais il faut placer le sac sous le siège devant nous et ça réduit quand même l’espace

La tablette tactile n’a pas non plus changé de place

L’embarquement continue par les deux portes à côté de Bangkok Airways

Mabel vient en cabine proposer journaux et magazines. Mogoy, ils ont ZE. Réserve aussi sur Silk Air.

Il fait chaud, le verre d’accueil (jus de fruits) est vite bu

Un Airbus China Southern vient à son tour d’arriver. Que de trafic en fin de journée.

Un premier oshibori est distribué mais je n’ai pas eu le temps de le prendre en photo. Les portes sont fermées à 19H10 et le commandant annonce un
temps de vol d’une heure et cinquante minutes. Nous repoussons aussitôt. Pas de photo non plus de la vidéo de sécurité car le PNC l’effectuera en
manuel. Il reste une place en Business alors l’Economique est full si on ne tient pas compte du siège qui pue
A la fin de la démonstration, l’avion n’a toujours pas bougé et après quelques minutes d’attente, le commandant reprend la parole et nous explique la situation. Il n’existe qu’une seule piste à REP (05 ou 23 selon le sens) et que deux taxiways situés chacun à chaque bout de la piste. Le vol VN en provenance de Da Nang vient d’atterrir en 05 et remonte en ce moment la piste pour gagner le terminal. Or notre décollage se fera en sens inverse sur la piste 23. Comme il n’y a pas suffisamment de place pour deux avions sur une seule piste et un seul taxiway, il va falloir attendre que l’avion VN se parque pour que nous puissions partir.

En attendant, Mabel passe en cabine pour prendre la commande du repas et nous remet le menu. Bien que je sois assis au rang 2, elle vient d’abord me voir après avoir consulté le manifeste. Puis elle continue en repartant vers la première rangée. Ca doit être un des avantages d’être PPS.

Mon amie assise à côté a le ventre tout barbouillé et ne souhaite pas manger. Mabel insiste et lui propose du riz blanc, histoire de bétonner son
estomac. La cheffe de cabine distribue les fameux écouteurs.

Je me saisis alors de la tablette pour consulter le programme. Le wifi est opérationnel avant même le décollage

Les commandes de confort et la tablette située dessous

Ca y est, l’ATR Vietnam Airlines a accosté au terminal, nous pouvons partir. Nous décollons en piste 23 à 19H35 heure locale, 20h35 heure de
Singapour.
Pour le dîner, je ne serai pas servi en priorité mais le protocole est différent qu’à l’aller. Sans trolley, Mabel dépose la nappe sur chaque table
puis amène les plateaux un par un. Une fois ce dernier posé, Mabel présente oralement le repas: «Mr indianocean, salade de pomme de terre, poitrine de
bœuf braisée et purée pommes de terre, fruits en dessert. Bon appétit »

Le braised beef brisket

L’entrée, le beurre et les salière/poivrière

Les fruits frais

Le vin rouge, présenté en demi-bouteille, est versé par Mabel.

Le couteau à pain si on veut ajouter du beurre sur le très bon mais déjà riche garlic bread

La cheffe de cabine revient de l’arrière de la cabine avec un plat chaud de la classe Economique. Celui-ci contient du riz blanc et un plat en sauce
et la cheffe propose à mon amie de ne prendre que le féculent. Elle revient avec un bol ne contenant que l’aliment désiré. Belle attention de sa part.

L’inconvénient du siège est qu’il ne propose pas assez de place pour poser la tablette tactile quand on se repaît. Je me contenterai des écrans
centraux

Je dérange mon amie pour pouvoir m’extirper de mon siège et ainsi satisfaire un petit besoin. C’est propre

Un second oshibori est distribué.

Je n’avais pas remarqué la présence d’une petite tablette pour les boissons

Elle est déverrouillée ainsi

Une photo panoramique de mon espace

Avant que la cabine ne soit plongée dans le noir jusqu’à notre arrivée à Singapour

Nous atterrissons à Changi à 22h25 mais face au terminal 3. Quand on est pressé, le temps parait toujours trop long comme celui du roulage vers le
terminal 2 situé de l’autre côté de l’aéroport.

Nous arrivons en porte à 22H35. Il reste moins d’une heure avant le début d’embarquement du vol pour Paris. Une dernière photo avant de quitter le Boeing 737-800 avant de courir au SKL du terminal 3

Si je veux décemment profiter du lounge avant l'embarquement de mon vol sur Paris, il s'agit de ne pas traîner.
Mon compte PPS Values ayant dépassé le seuil requis, il a été remis à zéro et le reliquat de 44 PPS est passé aux oubliettes. Commence maintenant une nouvelle période de douze mois où je dois à nouveau cumuler 25.000 PPS Values si je souhaite renouveler mon statut PPS. Ca promet donc de nouveaux voyages sur Singapore Airlines en Business ou en First et donc d’autres Flight Reports. Mais en attendant ceux-là, je vous donne rendez-vous pour mon cinquantième opus qui relatera le dernier vol de ce périple qui me ramènera sur Paris. Je vous remercie pour avoir parcouru ce report et je vous dis à bientôt.