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Le gros des Forces Françaises Stationnées à Berlin (FFSB) était basé à proximité immédiate de TXL, dans le Quartier Napoléon, qui avant d'être occupé par les FFSB l'avait été par les forces armées indigènes. L'endroit s'appelait alors Julius Leber Kaserne, dénomination retrouvée après le départ des FFSB en 1994.
L'aspect depuis la voie publique n'a guère évolué, et l'accès est toujours restreint:

Mais à l'intérieur de la caserne, ou à sa périphérie immédiate, la toponymie a gardé une part de son héritage français:

En zone publique, mais à proximité immédiate de l'entrée, un petit monument rend aussi hommage à feue la présence française à Berlin-Ouest:

Etant quasiment au bout des pistes de TXL, l'endroit permet aussi un peu de spotting, surtout à la hauteur de la station de U-Bahn Kurt-Schumacher Strasse:

Le personnel logeait toutefois largement à l'extérieur, dans des cités civiles spécialement construites après-guerre pour l'occasion, comme la Cité Foch à Wittenau, qui était la plus importante:

Ces cités françaises étaient dotées de plusieurs équipements collectifs. Le plus emblématique de la Cité Foch était son économat, brièvement reconverti en centre commercial il y a quelques années, et aujourd'hui à l'abandon en mode Pripyat'…

Les plus hauts gradés, eux, logeaient dans de belles villas à proximité, à Waidmannslust.
A gauche, la résidence du Haut Commissaire de la République Française en Allemagne. A droite, celle des Commandants du Gouvernement Militaire Français de Berlin, toutes deux en état d'abandon:

Résidence du Commandant Français de la Ville de Berlin, désormais habitation privée:

La présence militaire française s'est aussi traduite par une présence culturelle, avec ce centre culturel (militaire) français de Berlin, lequel a été maintenu et ouvert aux civils après le départ des FFSB. Il comprend également un petit hôtel 3* au rapport qualité-prix très honnête, et un restaurant de la même veine:

Dans la partie la plus au Nord du Secteur d'Occupation Français, le Centre Bagatelle de Fronhau était par contre ouvert aux civils. Après le départ des FFSB, il a été reconverti en Ecole de Musique Franco-Allemande:

La présence française se manifestait aussi par diverses célébrations, et non des moindres…

Les FFSB sont aussi à l'origine du lancement du 25 km de Berlin en 1981, événement qu'elles ont géré et encadré jusqu'à la normalisation de la ville:

Dans le cadre des festivités du 750ème anniversaire de la ville en 1987, le Tour de France a même commencé sa grande boucle dans le Secteur Français, avec moultes festivités…

En dehors de la sphère militaire, la France a aussi développé une présence culturelle à l'intention des seuls civils berlinois, en créant la Maison de la France sur le Kurfürstendamm, au cœur de l'ancien Secteur d'Occupation Britannique. Ce bâtiment a en outre longtemps hébergé l'Agence Air France de Berlin:

Au coeur de Tegel,à peu près au centre de gravité des différents lieux de présence des FFSB se cache un autre haut lieu de la présence des militaire française à Berlin: la Gare Française de Tegel.
C'est là où arrivait et partait le TMFB (Train Militaire Français de Berlin), qui reliait 3 fois par semaine Berlin et Strasbourg en une douzaine d'heures, et servait à transporter hommes (y compris civils), armes et matériel. La traversée du territoire de la RDA se faisait au plus court (180km), entre Marienborn et Griebniztsee, normalement en période nocturne, portières verrouillées et tous stores baissés, avec priorité absolue sur tous les trains intérieurs Est-Allemands, afin d'éviter qu'un arrêt devant un signal au rouge ne puisse susciter des vocations à la Republikflucht…
Voici donc ce qui reste aujourd'hui de cette gare, désaffectée depuis 1994.
Vue depuis le bout du quai de la gare de S-Bahn de Tegel:

L'ancienne signalétique officielle a été conservée (ça fait un peu Astérix chez les Goths ;-))…

… de même que la voie où arrivait/partait le TMFB, mais uniquement au droit du bâtiment, les avant-gares étant désormais aliénées:

Aux différentes entrées-sorties, la signalétique originelle demeure encore:

Une des voitures-couchettes du TMFB a été préservée, et est exposée au Musée des Alliés (Dalhem):

Fin de ce petit tour sur les traces des FFSB. Une présence qui a eu un fort impact sur le trafic aérien de Berlin-Ouest: TXL, situé en Secteur Français, a été monté en partie grâce à l'assistance technique et financière de la France, et les FFSB ont été en charge de son contrôle aérien jusqu'à la normalisation de la ville.

Là où tout a commencé: le Musée Germano-Russe, mais dont le bâtiment a eu une toute autre vocation de 1945 à 1949.
En effet, après avoir servi de Mess avant 1945, cette grande villa du quartier de Karlshorst a été le lieu où la cérémonie de Capitulation du IIIème Reich face à L'URSS a été signée le 8 Mai 1945 en fin de soirée, par le Maréchal Zhukov et le Maréchal Keitel. Décalage horaire oblige, c'était déjà le 9 mai à Moscou, ce qui explique que le Jour de la Victoire soit célébré le 9 et non pas le 8 Mai sur le Territoire de la Fédération de Russie.
C'est depuis ce lieu qu'a ensuite été exercée la Tutelle militaire soviétique sur Berlin-Est et la Zone d'occupation soviétique, jusqu'au 7 Octobre 1949. C'est à cette date-là que fut proclamée la République Démocratique Allemande, et que dans ce même bâtiment, la souveraineté exercée par l'URSS sur sa zone d'Occupation fut formellement transférée à la RDA.
Cette villa devint ensuite un musée militaire soviétique, avant d'être transformée en musée Germano-Russe pour les 50 ans de la Capitulation.
Outre les drapeaux de l'Allemagne et de la Fédération de Russie, on distingue aussi ceux d'Ukraine et du Belarus. Le Monde Russe est donc représenté (presque) au complet…

Un mémorial agrémenté d'un char T-34 a été aménagé à proximité de l'entrée. Sur la stèle: Les exploits des soldats soviétiques dans le combat contre le Fascisme vivront éternellement dans le cœur des générations actuelles et futures ; Sur le char: Pour la Patrie:

Une fois à l'intérieur, la couleur est clairement affichée au rez-de-chaussée: Gloire à la Grande Victoire:

L'attraction principale de ce musée, c'est bien entendu la Salle de la Reddition:

Acte de Capitulation:

Attenante à cette grande salle, une pièce plus petite, où siégeait la Tutelle militaire soviétique jusqu'en 1949:

Le musée recèle de quelques œuvres d'art.
Votre exploit est immortel

Diorama (grand classique des musées de guerre dans l'ancien Bloc de l'Est) décrivant l'assaut sur le Reichstag:

Double affiche. Celle de gauche vise les ennemis extérieurs et fait allusion à l'URSS parvenue à la 4ème année de son plan Quinquennal (celui de 1938-1942 je présume), et attaquée par le Tank-crocodile Nazi, le Canon Croisé, et la diffamation du Crapaud Social-Démocrate.
Celle de droite cible les ennemis intérieurs: Éliminons les espions et saboteurs, agents trosko-boukharinistes du Fascisme (sic ;-)

Vitrail représentant le Soldat Soviétique de Treptower Park (voir plus bas), sur fond de monuments et curiosités de Moscou et Berlin-Est:

Mais la présence Soviétiaue à Berlin-Karlshorst est allée bien au-delà de ce bâtiment. C'est en effet dans ce coin-là du secteur d'occupation soviétique que les troupes d'élites de l'URSS étaient stationnées, avec entre autre une zone interdite (Sperrgebiet) sur Zwieseler Strasse, attenante au Musée.
Une ancienne école de recrues de la Wehrmacht a en effet été investie dès la Capitulation par les forces soviétiques:

Ces casernements ont été reconvertis en logements civils depuis le début des années 2000.
La majorité de ces bâtiments était occupée par le KGB, mais le GRU avait également pris ses quartiers dans les 2 bâtiments les plus proches du Musée (et aujourd'hui séparés par un immeuble très récent):

Une petite rue perpendiculaire à la Zwieseler Strasse était aussi incluse dans le Sperrgebiet, et ses maisons servaient de logement aux plus hauts gradés soviétiques.

Juste à côté, mais curieusement hors Sperrgebiet, l'ancien bâtiment de l'Administration Militaire Soviétique en Allemagne (SMAD en Allemand), dont la rénovation-reconversion s'achève:

Un peu plus au Nord, l'ancien terrain de stockage des blindés soviétiques est lui réaménagé en cité-jardin:

Voilà pour le site de Karlshorst, du moins pour le côté Rue… Car mon instinct me dit qu'il doit bien y avoir un côté Jardin, ou du moins, un côté Friches et Ronces ;-)))
Et en effet, un chemin s'embranchant vers l'Est semble border un ancien Sperrgebiet aux parois de béton…

… parallèle à la Grande Ceinture de Berlin (Berliner Aussenring), une voie ferrée désaffectée semble se perdre au milieu de nulle part (ou tout du moins, des friches ;-)…

… et pour suivre cette voie ferrée fantôme, un itinéraire de promenade non-balisé, mais fortement clôturé (avec fil électrique), et très sinueux, il doit y avoir des choses importantes à éviter…

… mais que se cache-t-il dans ces périmètres interdits: des mines, des munitions non-explosées ? (car cette zone servait de lieu d'entrainement aux troupes soviétiques stationnées à proximité, côté Rue)…

Vu les ingrédients qui précèdent, je suis dans mon élément, mais pas encore au but, même si je ne sais pas encore très précisément quel est ce but, je me laisse juste porter par mes instincts et mes intuitions…
Au bout d'une longue marche de 30min, je finis par apercevoir l'ancienne gare de service de Wuhlheide, utilisée par les forces soviétiques du temps de leur présence à Karlshorst:

De là, une voie ferrée s'enfonce davantage dans les friches et semble se rapprocher davantage de Karlshorst. Bingo, au bout de quelques minutes, je tombe sur une rampe de chargement, contre laquelle la voie se termine. C'était là que les blindés et autres engins militaires était (dé)chargés sur les trains militaires soviétiques desservant Karlshorst:

Plus près du Musée, mais pas très loin de ces installations ferroviaires en mode Belle au bois dormant, on peut encore voir d'autres vestiges militaires soviétiques, avec ce qui semble être des lieux de stockage (ou de dissimulation?), certains étant encore à peu près debout…

… ou en piteux état, soit du fait de l'abandon, soit de programmes de démolition intervenus après le départ des forces russes ex-soviétiques de Berlin:

Retour en ville, pour un autre haut lieu de la présence soviétique à Berlin-Est: l'Ambassade d'URSS, qui en 1992 est devenue celle de la Fédération de Russie. Située sur Unter den Linden, lourdement endommagée à la fin de la Guerre, elle a été ensuite reconstruite dans un style monumental néo-classique stalinien (ce fut même un des tous premiers bâtiments de cette avenue à être reconstruit…).
Du temps de la RDA, c'était sans doute l'ambassade la plus grande et la plus somptueuse que l'on pouvait trouver à Berlin (Est), mais elle est désormais concurrencée par celle des USA. C'est donc là que s'exerçait au quotidien la tutelle politique de Moscou sur l'Allemagne des ouvriers et des paysans

Des fleurs sont régulièrement déposées au pied des grilles:

Et sans surprise, un bâtiment encore dans son jus socialiste et contigu à celui de l'Ambassade abrite la succursale locale d'Aéroflot:

Non loin-delà, sur la partie Sud de la Friedrichstrasse, peu avant le mythique Checkpoint Charlie, l'ancien Centre Culturel et Scientifique Soviétique, désormais Maison de la Russie, construit au début des années 80 dans un style très typé:

La présence Soviétique à Berlin, c'est aussi et avant tout 3 mémoriaux honorant les sacrifices soviétiques ayant permis la victoire de 1945.
Le premier de ces 3 cites est celui du Tiergarten, construit dans les semaines qui suivirent la Victoire. Situé à Berlin-Ouest, dans l'ancien Secteur d'Occupation Britannique, et gardé par des soldats soviétiques de la Capitulation jusqu'à la Normalisation de la ville:

Gloire éternelle aux héros tombés dans la lutte avec les agresseurs fascistes Allemands pour la liberté et l'indépendance de l'Union Soviétique 1941 - 1945

Le 2ème site, c'est celui de Treptower Park situé sur l'itinéraire principal de S-Bahn entre Berlin et SXF ;-)
Le plus grand mémorial soviétique de Berlin, et construit pour le 4ème anniversaire de la Capitulation Allemande.

1945 - Gloire éternelle aux héros qui sont tombés pour la liberté et l'indépendance de la Patrie Socialiste:

Vos grands exploits sont immortels
Votre gloire survivra pendant des siècles
La Patrie vous gardera toujours en mémoire:

Grand classique des mémoriaux soviétiques et assimilés, les sarcophages-drapeaux:

Sur ces sarcophages-drapeaux, on peut lire dans les 2 langues- Gloire éternelle aux combattants de l'Armée Soviétique qui ont donné leur vie pour la libération de l'Humanité de la servitude fasciste (Version Allemande également gravée, mais sur l'autre sarcophage):

Le centre du mémorial est entouré de 16 stèles, chacune étant consacrée à une des Républiques Socialistes Soviétiques

La Patrie n'oubliera pas ses héros:

Gloire éternelle aux héros tombés:

Tout au bout, sur une petite colline, statue du Soldat Soviétique tenant un enfant dans ses bras:

Une petite crypte a été aménagée sous la statue:

3ème et dernier mémorial, celui où repose le plus grand nombre (13 000 environ) de soldats soviétiques tombés lors de la Bataille de Berlin, à Schönholzer Heide, à quelques centaines de mètres de Tegel, mais du côté Est de l'ancien "Mur de protection anti-fasciste":

Éternelle mémoire aux héros (version Allemande sur l'autre poteau d'entrée):

Portail en double bloc:

Sur côté du passage ainsi constitué, on peut lire en Russe
Découvrez la tête
Ici reposent en repos éternel
les soldats soviétiques
héros de la Grande Guerre Patriotique
1941-1945
Ils ont donné leur vie pour votre bonheur
(Version allemande disponible de l'autre côté):

Chaque bloc comporte une crypte, à l'entrée desquelles on peut lire
l'Humanité reconnaissante
jamais
n'oubliera leurs exploits (version allemande sur l'autre bloc):

Chaque bloc comporte une crypte, à l'aménagement uniforme:

Mais chacune comporte une citation différente de Staline (version en Allemand sur la paroi d'en face).
La force de l'Armée Rouge est composée dans le fait qu'elle n'a pas
et qu'il ne peut y avoir de haine raciale contre les autres peuples
y compris contre le peuple allemand
qu'elle a été éduquée dans l'esprit de l'égalité
de tous les peuples et races
dans l'esprit du respect des droits des autres peuples

LArmée rouge a maintenu la voie glorieuse de son développement
Elle a dans l'honneur accompli sa mission historique
et à raison est
l'enfant préféré du peuple soviétique:

Le centre du mémorial est articulé autour de diverses stèles, précédent une statue et un obélisque:

La statue est celle de la Mère Russie rendant hommage à un soldat mort.
La mort et le sang des héros soviétiques
Le chagrin et les larmes des mères, des veuves, et des orphelins
n'est pas un vain produit
Ils appellent au combat pour la paix durable entre les peuples

Sur l'obélisque, il est écrit (version allemande sur face opposée)
Gloire éternelle
aux braves
fils
du grand
peuple
soviétique
tombés
(passés) morts
courageux
dans le combat
avec le Fascisme
pour l'honneur et
la l'indépendance
de la patrie
socialiste
pour la liberté
et l'honneur
de l'Humanité

Sous l'obélisque lui-même, il y a encore une crypte, fleurie par l'Allemagne et la Fédération de Russie:

Et tout au fond, encore un autre petit monument
Ils ne se sont pas soumis au fascisme
l'amour envers la Patrie
La fidélité à votre peuple
furent pour eux plus forts que la mort
Aux soldats de l'Armée Soviétique
Torturés dans les camps fascistes

Au musée-mémorial de la Stasi, on peut aussi jauger de la présence idéologique soviétique en RDA, de part divers affiches et documents de propagande.
Transfert de la Société Anonyme Soviétique [chargée de prélever les réparations]
au Peuple Allemand
Annulation des réparations
Baisse des frais d'occupation
Annulation des dettes d'après-guerre
Ainsi nous aide l'Union Soviétique à mettre en oeuvre notre nouvelle voie

L'amitié pour toujours:

?????? / Freundschaft = amitié:

Mois de l'amitié Germano-Soviétique - 1955 (on reconnait Walter Ulbricht suivi de Nikita Khruchtchiov):

Une des manifestations les plus emblématiques de cette amitié RDA-URSS était leur coopération spatiale au travers le Programme Interkosmos. C'est dans ce cadre que fut entrepris le premier vol spatial conjoint URSS-RDA avec Sigmund Jähn côté Est-Allemand, et qui devint le tout premier Allemand à voyager dans l'Espace, en 1978:

La relation très étroite entre RDA et URSS se retrouvait dans le texte du baptême socialiste (Einweihung) qui se pratiquait à l'âge de 14-15 ans en RDA, et avait été institué en vue de détourner la jeunesse Est-allemande de la confirmation encore très répandue dans les Eglises. La strophe du serment située tout en bas à gauche disposait en effet
Soyez prêts en vrais patriotes à approfondir davantage la solide amitié avec l'Union Soviétique, à renforcer la Fraternité avec les Pays Socialistes, à combattre dans l'esprit de l'Internationalisme prolétaire, à protéger la Paix et à défendre le Socialisme contre chaque attaque impérialiste. Répétez ainsi
Oui nous le promettons.

Toujours dans ce mémorial-musée, on peut aussi parcourir un discours de Erich Honecker, Premier Secrétaire du Comité Central du SED, prononcé lors du 25ème anniversaire de la fondation de la RDA (1974), et qui en dit long sur l'Amitié RDA-URSS…
Si aujourd'hui nous vivons dans un Etat Socialiste florissant, qui est internationalement reconnu, si au vu de nos succès nous regardons l'avenir avec assurance, alors nous voulons tout particulièrement souligner une importante vérité historique: c'est le combat héroïque du Peuple Soviétique, qui nous a libéré du Fascisme, et lui a ouvert la possibilité de s'engager dans la voie du Progrès.
Le développement de notre République Démocratique Allemande était et est impensable sans notre fraternité avec l'Union Soviétique.
Ce fondement inébranlable de notre politique a ses racines profondes dans le combat du meilleur de la Classe des Travailleurs allemands, qui depuis la Grande Révolution Socialiste d'Octobre s'est reconnu dans le Parti et l'Etat de Lénine, car ils incarnaient le futur de l'Humanité.
La Fraternité entre la République Démocratique Allemande et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques - Un fondement sûr de l'alliance de combat indestructible entre les Tchékistes allemands et soviétiques.