Avis du vol entre London et Paris en classe Economique avec British Airways

Bienvenue dans la suite et fin de ce routing Californien du mois d'octobre 2015.
Petit rappel du routing de ce périple:
ORY - LHR : BA en Y sur A319 : c'est par là
LHR - LAX : AA en Y sur B777-300 LR : Par ici
LAX - LHR : AA en Y sur B777-300 LR - Ici
LHR-ORY : BA en Y sur A320 - Vous y êtes

Vol LHR - ORY

On s'était quitté dans le couloir de correspondances après avoir débarqué de notre vol en provenance de Los Angeles.

Il nous reste plus qu'une heure pour passer au terminal 5 d'ou part le vol pour ORY. On a craint de devoir courir mais heureusement, une personne nous attend et nous remet un coupon fast track pour faciliter la correspondance.

Un coup de navette plus tard, nous voici au T5.

Pas de temps à perdre, grâce à notre coupon on passera la sécurité en un éclair avant de se diriger vers notre porte, la A9.

Le fast-track est vraiment très efficace, 30 min après avoir débarqué, nous voici en avance à notre porte ou l'équipage arrive à peine.

L'avion du jour, un A320 qui se prépare à traverser la Manche.

Le T5, royaume de BA.

L'architecture de ce terminal est réussie, l'espace et la lumière ne manquent pas.

Vaine tentative d'avoir un hublot auprès d'un personnel froid comme un iceberg, on se contentera du 22C !

Après un appel à embarquer pour la J et les prioritaires, l'embarquement général est lancé.

Nous empruntons l'escalier mécanique qui mène au niveau de la passerelle.

Passerelle qui semble être vitrée.

Faux espoirs, on se retrouve vite dans une passerelle aveugle ou ça bouchonne.

Après une attente qui m'a semblé interminable, on voit enfin la porte de l'avion.

Accueil souriant et direction le fond de la cabine pour nous.

Une fois installé, on profite d'un bon aperçu du taux de remplissage de la cabine mais aussi des coffres à bagages.

On retrouve ce bon vieux siège recaro avec support magazine en hauteur.

Ce qui permet d'accroitre l'espace pour les gambettes, fort généreux pour moi comme d'habitude.

Fiche de sécurité qui confirme le modèle de l'avion et sac vomitoire qui nous montre que le vomi peut être international.

La paperasse bien garnie

"Boarding completed" et nous voici qui repoussons déjà.

A défaut d'avoir un hublot, j'ai un zoom!

Les démonstrations de sécurité sont lancées sur les écrans rétractables du plafond.

Une fois la vidéo et le check cabine terminés, la luminosité de la cabine est réduite et laisse place au mood light pour le décollage.

On ne tardera pas à prendre la voie des airs, direction le continent.

On traverse vite les nombreuses couches nuageuses pour retrouver le soleil couchant.

Un grand virage me permet de proposer aux fans une belle vue de notre sharklet sur fond de mer de nuages.

Les écrans sont redéployés une fois l'altitude de croisière atteinte.

On y diffuse le airshow pour mon plus grand plaisir.

Peu de temps après, les BA girls se mettent en action pour le service.

En attendant qu'elles arrivent à notre niveau, je feuillette la revue de bord et tombe sur un article qui semble avoir été fait spécialement pour un célèbre membre du site!
Marathon sur la grande muraille de Chine - dédicace spéciale à François.

Pour ce service, on a le choix entre des softs et de l'alcool pour le liquide et des gâteaux proposés dans une corbeille. J'opte pour des petits biscuits au citrons (un délice), un thé et de l'eau pétillante.

Ayant vu que j'ai longuement hésité à choisir dans la corbeille, elle me propose gentiment de prendre mon deuxième choix, d'excellentes noix caramélisées au miel.

J'aurais à peine le temps de finir mon thé (le gobelet n'aura pas le temps d'être ramassé) que nous sommes déjà en finale sur Orly.

Arrivée en avance dans les dernières lueurs du jour. Température extérieure annoncée, 8 petit degrés…!
L'attente à la PAF sera longue mais l'agent sera sympathique. La livraison bagage n'a en revanche pas encore commencé au tapis 7.

Une fois celle ci lancée, nos valises seront dans les premières à arriver.

Après le choc thermique subi en sortant de l'aérogare on se hâte à rentrer à la maison ou une petite surprise m'attend dans la valise!

Voilà pour ce vol très classique, je vous l'accorde mais pour ceux que cela intéresse, je vous propose de poursuivre avec un bonus touristique de mon périple en Californie.

Road Trip en Californie

On commence ce bonus avec la visite incontournable du Victorville Logistique Airport ou des avions de ligne à la retraite sont transformés en avion cargo, d'autres avions repeints ou tout simplement démantelés.
Le sort de ce MD11 de FedEx nous est inconnu mais il n'a pas l'air d'être prêt à voler de sitôt.

Victorville est aussi un cimetière d'avion, ou sont entreposés nombre d'avions aux livrées connues, 747 de BA, 767 de Qantas, de CX…

Après en avoir pris pleins les yeux d'avions à Victorville, c'est sous une chaleur écrasante que nous entamons notre traversée des grands espaces qui marque le début de cette merveilleuse aventure Américaine.

Première étape, la Death Valley, sa chaleur caniculaire, ses coyotes, ses dunes de sable de Mesquite Flats, sa ville fantôme de Ballarat et le point le plus bas du continent Américain à Badwater qui se trouve 85 m en dessous du niveau de la mer. Juste avant notre visite, des grosses averses ont rendu nombre de routes du parc impraticables mais malgré tout on a pu en profiter.

Nous quittons la chaleur insoutenable de la Valley de la mort pour la fraîcheur de la Sierra Nevada. A ce stade nous sommes passés des 39 degrés de la Death Valley à 10 degrés mais la vue sur les sierras est sublime.

Avant de grimper dans les Sierras, arrêtons nous à Mono Lake.
Mono Lake se trouve au pied de la chaîne de montagne dans une plaine aride. Ce lac a failli être complètement asséché quand son eau a été détournée pour alimenter la métropole de Los Angeles. Grace à des projet de préservation, Mono Lake qui abrite une faune et une flore exceptionelles est aujourd'hui en train de retrouver sa bonne santé.

Il est temps de prendre la route pour le parc Yosemite et franchir le col de Tioga qui se trouve très haut en altitude. Dès le début de la route, changement de temps radical. Brouillard, pluie, neige et froid nous accompagneront jusqu'à ce qu'on redescende un peu dans le Yosemite.
La route est à couper le souffle, on y croisera des ours pour mon plus grand bonheur.

On descend dans la valley pour admirer l'imposant rocher d'El Captain, la star du Yosemite.

Le Yosemite est victime d'un feu de foret qui dure depuis des mois déjà, conséquence d'une grave sécheresse. Des hectares de forets sont déjà partis en fumée et nous serons les témoins privilégiés des efforts des pompiers pour contrôler les flammes. Comme vous pouvez le voir, Le Yosemite Falls, l'un des points forts du parc, est complètement à sec.

Quittons les Sierras pour rejoindre la cote.
Cette image représente très bien la Californie, Surf, Sun, and beaches!

Mais la Californie c'est aussi des grandes villes comme la superbe San Francisco.

A SF j'ai eu de quoi satisfaire mon admiration pour les vieux trams.

Après quelques jours à SF, direction la Highway 1 qui longe la magnifique cote jusqu'à L.A.
Passage par Monterrey ou on aura la chance de voir des baleines ,puis Bixby Bridge qui enjambe un profond ravin pour finir sur la plage de Piedras Blancas et son impressionnante colonie d'éléphants de mer.

La route continue jusqu'à Los Angeles ou on profitera de la plage de Venice Beach pour faire le plein de soleil.

Le voyage se termine par une visite de la célébrissime cité des anges, du downtown et son superbe Walt Disney Concert Hall, oeuvre de l'Architecte Frank Gehry, du décevant Hollywood boulevard, du quartier "historique" de LA et des incontournables lettres d'Hollywood.

A bientot,
Cloud_rider.