# ATTENTION, FR Très long! #
"Hola a todos. Bienvenidos a bordo de este vuelo para San Jose de Costa Rica con Iberia"!
Vous l'aurez compris, c'est le début d'une immersion de 1 mois dans la culture latino et donc de pratique de l'espagnol!
Ce voyage nous fera découvrir le Nicaragua, le Costa Rica et le Panama, 3 pays qui font partie de cet isthme qu'est l'Amérique Centrale, véritable trait d'union entre le Nord et le Sud.
ORY - MAD : Iberia Airlines, IB 3417 en Eco sur A321
MAD - SJO : Iberia Airlines, IB 6315 en Eco sur A330-300
SJO - MGA : Copa Airlines, CM169 en Eco sur E190
PTY - MAD :Iberia Airlines, IB 6346 en Eco sur A330-300
MAD - ORY :Iberia Airlines, IB 3400 en Eco sur A320
Vamos,
Dans le FR précédent , nous vous avions laissés dans les couloirs du T4 de MAD à la recherche de notre porte d'embarquement pour San Jose.
Selon ce FIDS celle-ci est la S31 qui se trouve dans le satelite, le T4S.
Si on se fie à ce panneau, nous en avons pour 19min.
C'est en train automatique que nous poursuivons notre route vers les portes S.
Quelques minutes plus tard, nous découvrons pour la première fois le satellite. Nous passons la police aux frontières et allons à la recherche du S31.
Comme indiqué déjà sur les Fids, les portes S sont désignées par la couleur verte.
Nous voilà devant la S31 ou notre vol est affiché.
A la porte d'à coté, la S33 notre vol est aussi affiché.
Pas facile de bien voir notre avion, un airbus 330 comme prévu mais nous arrivons néanmoins à voir qu'il est surnommé "Puerto Rico".
Nous décidons d'aller nous poser plus loin dans le but premier de trouver des prises pour nos téléphones mais c'est peine perdue, il n'y en a pas. Nous avons pour consolation une splendide vue sur notre avion du jour en plein chargement.
Au loin les fameuses tours madrilènes dominent le paysage.
En allant remplir nos bouteilles d'eau, je tombe sur une prise cachée, c'est donc assis par terre que je tente de recharger le plus possible mon smartphone. Même de là, je garde un oeil sur notre oiseau.
L'embarquement est appelé à l'heure et étant du "grupo uno" nous sommes dans les premiers à monter à bord.
En rentrant dans la passerelle, l'excitation de partir en vacances et de voler monte d'un cran!
Ah le bonheur des jetbridges vitrés! En plus de profiter de la superbe vue sur les infrastructures, on voit le trafic comme ici avec ce B767 AA.
Excellente surprise! Une livrée spéciale!
Il s'agit du EC-MKI, A330-200 de 1 an et 2 mois au moment du vol, livré à IB en avril 2016. Il arbore la livrée spéciale avec des drapeaux des pays d'Amérique Latine célébrant les 70 ans de desserte de cette région du monde par la compagnie.
Il est temps d'y aller mais pas sans faire un fuselage shot de notre avion sous ce beau soleil!
Accueil souriant à bord et passage par l'office qui sépare l'éco de la business.
Découverte de la cabine qui fait très moderne à première vue.
Je profite du peu de passagers présent pour le moment pour visiter les lieux.
Le logo de la compagnie habille fièrement la cloison de cette cabine aux tons harmonieux.
A noter que les places en bulkhead offrent un très bon pitch.
Pour nous ce sera le duo 31 A et C, dans la dernière cabine éco.
Sur les sièges sont déjà disposés une couverture polaire et un oreiller qui bien que faible en rembourrage a une superbe housse en coton!
La résolution de l'IFE n'est pas mal du tout mais en revanche on ne peut choisir qu'entre l'anglais et l'espagnol.
Analysons notre espace vital pour les 11 heures à venir.
Au dos des sièges se trouvent des écrans d'une bonne taille avec un port USB.
Une prise électrique active (à partager car 1 pour 2 sièges) se trouve à la base de l'accoudoir. Comme vous pouvez le voir, celle ci ne sert pas seulement de source d'alimentation électrique mais aussi de dépotoir de chewing gum!
Il propose un airshow avec plusieurs modes que nous détaillerons plus tard.
Ici, le magazine de bord et autres catalogues de ventes hors-taxe sont rangés dans un porte revues alors que la carte de sécurité et le sac à déchets dans une pochette plus classique.
La tablette se déplie en 2 parties.
Profitons en pour explorer les pochettes. Magazine de bord d'IB, Catalogue de ventes hors-taxe, carte d'options wi-fi, sac à déchets et Fiche de sécurité, tout y est.
Les sésames pour ce vol.
Il est 11h30 et l'embarquement est à présent terminé. Cela présage un départ à l'heure. En attendant le push-back, l'équipage distribue la presse espagnole du jour et des "auriculares" de très mauvaise qualité.
A coté le EC-MJT se prépare pour son vol vers Panama City.
Cette cabine nous plait et on espère passer un bon vol mais pour mon ami ça s'annonce mal.
D'abord il y a le pitch, plutôt pas mal pour moi mais pour mon ami en revanche, c'est tout à fait autre chose. L'espace pour ses jambes, déjà pas énorme de base, se retrouve fortement réduit une fois le siège de devant abaissé.
De plus sur les sièges derrière nous se trouvent une mère et son enfant de 2-3 ans. Le petit n'arrête pas d'hurler et de donner des coups de pied dans le siège de mon ami!
En attendant la fin du chargement de kérosène et donc du push back, la cabine attend.
Nous débutons le push-back pile à l'heure soit à 11h40 précises.
Au même moment la vidéo des démonstrations de sécurité passe sur les écrans. Celle-ci est assez moderne et est présentée par une charmante jeune femme en espagnol suivi de l'anglais.
La vidéo terminée, je repasse en mode "données des vols"
L'équipage passe en cabine mais contrairement à ce que nous pensions ils ne vérifient pas que les ceintures soient bien attachées ou autres mais regagnent juste leurs strapontins. Très mauvais point qui se répétera sur d'autres vols avec IB.
Mon ami s'étant plaint à la mère du petit qu'il donnait trop de coups dans son siège, celle-ci a échangé avec son enfant et résultat c'est moi qui hérite des coups et des pleurs!!!
Le roulage vers la piste sera très court et c'est 8 minutes après avoir quitté la porte que nous nous envolons! Adios Madrid!
Le décollage se fait tout en douceur de la 36 L face au nord. A gauche de l'avion, on aperçoit Madrid et ses tours.
Virage serré vers le sud-ouest qui nous permet de voir MAD et ses alentours.
Temps de vol annoncé, 10h et 40 min et il nous reste …
Au même moment, les chariots font leur apparition et les plateaux nous sont distribués. Comme souvent le choix est on ne peut plus simple "Pollo o Pasta"!
"Pollo para mi por favor"
Et voici le plateau tel qu'il nous est remis.
Les boissons suivent pas longtemps derrière et j'opte pour un vin blanc et un soda. Le vin blanc ne sera pas bon, très (trop) fort et je ne le finirai pas.
Les couverts en métal sont siglés tout comme les couvercles de la vaisselle.
Sur le plateau on retrouve aussi un petit pain froid et dur (il y aura d'ailleurs une repasse) ainsi que du beurre pour l'accompagner, du sucre, du lait pour le thé/café et du sel,poivre et lingette pour les mains.
Qu'allons nous donc manger? En entrée nous avons une salade de laitue aux pignons et fruits secs et en plat principal du poulet en sauce avec de la purée de tubercule/ panais et courgettes. Le plat est très bon et la salade bien qu'en trop petite quantité est elle aussi bonne.
Le service est ultra express, 15 minutes après la distribution des plateaux, l'équipage passe déjà servir le thé et le café. Nous n'avons même pas commencé a manger quand on nous sert du thé. C'est donc un peu froid que je boirai celui-ci avec mon dessert, un gâteau poire/chocolat un peu industriel.
Nous finissons ce déjeuner alors que nous survolons la région de Lisbonne avant de quitter l'Europe.
Autant le service a été ultra rapide, 20 minutes entre la distribution de plateau et la repasse de thé/café, autant le débarrassage va être vraiment long. Très très mauvais point pour ce service ou on viendra reprendre les plateaux 1h30 après leur distribution. Résultat, beaucoup de passagers ne peuvent pas bouger ou dormir vu que la tablette dépliée réduit considérablement l'espace vital. En attendant notre tour je lance un film d'animation. La résolution n'est pas mal du tout et j'apprécie d'autant plus le film que le petit derrière dort et sera sage le reste du vol.
Le temps passe et j’enchaîne les films. Il n'y a pas grand chose à faire ni à voir sur ce vol océanique. Comme souvent, l'équipage a demandé que les caches-hublot soient abaissés mais de temps en temps je désobéis pour voir le grand bleu.
A mi vol, une collation est servie avec du jus ou de l'eau en boisson. Il s'agit de petits sandwichs au jambon/fromage ou oeuf/légumes. Le premier est quelconque mais celui à l'oeuf est très bon.
Je profite de cette pause pour explorer et ainsi vous montrer les différents modes de l'airshow.
Je me replonge dans un film et à la fin de celui ci, alors que nous approchons la République Dominicaine, je m'en vais demander un thé au galley. Il me sera servi sans sourire, machinalement avec un petit paquet de gâteau.
L'ile d'Hispaniola sera la seule terre que nous aurons survolé pendant ce long vol, profitons en….
Le vol commence vraiment à être long. Bien que j'adore l'avion, je finis par trouver ce vol inconfortable. L'espace est très réduit quand le siège de devant s'abaisse, on a ainsi l’écran presque dans la figure. Malgré ma petite taille, pour la première fois sur un long courrier, je me sens vraiment à l'étroit. Je m'en vais donc me balader un peu et me dégourdir les jambes.
Dans le galley arrière, de l'eau et du jus sont à disposition des passagers.
Le vol se poursuit petit à petit et 1h15 avant l'arrivée, on nous sert la deuxième prestation sous la forme d'une boite. Le service est toujours aussi expéditif et froid! J'accompagne le tout d'un soda et un thé.
Cette fameuse boite renferme un yaourt, une petite barre de kit kat, un muffin et un croissant au jambon fromage pas très bon.
Une fois débarrassé, je m'éclipse aux toilettes pour me brosser les dents. La cabine est encore calme et en vue de notre arrivée, tout le monde est réveillé et les hublot ouverts.
La descente débute 40 min avant l'arrivée.
Les cotes de l'Amérique Centrale se dessinent.
Nous y voilà, le Costa Rica!
Du hublot, on voit la cote Caraibe du Costa Rica avec Cahuita, Puerto Viejo mais aussi celle du Panama avec l'archipel de Bocas.
L'approche sur San Jose se fera dans les nuages, moi qui avait espoir de voir les volcans…
Le plafond étant très bas, nous sortirons de la purée de pois au dernier moment pour nous poser en douceur à 14h35 heure locale soit après un vol de 10h50!
La vidéo de l'atterrissage,
Un roulage ultra court et nous sommes en porte 2 minutes après le touché des roues. Le temps que le jetbridge soit connecté et nous voilà qui débarquons en cette terre inconnue!
Je tente d'avoir une jolie photo de notre avion en porte mais c'est compliqué.
Passage rapide de la frontière avant d'aller récupérer nos bagages dans une zone arrivée qui est petite et vieille. Après une brève attente, voilà mon sac qui arrive.
Direction la sortie, ou la chaleur et la moiteur nous tombe dessus , PAF! Direction l’arrêt de bus pour commencer notre périple de 1 mois!
Merci de m'avoir lu,
Cloud _rider.
P.S : Pour ceux que cela intéresse, je vous propose un petit bonus touristique de notre séjour au Costa Rica.
Costa Rica, pays de l'or vert
La réputation du Costa Rica en matière d'écologie et de préservation de sa nature n'est plus à faire. Ce voyage a été pour nous l'occasion de nous ressourcer loin du tumulte des grandes villes. Le choix de la destination n'a pas été simple. J'avais prévu depuis longtemps de me rendre en Amérique du sud mais voilà que mon ami, lui, avait envie d'Amérique Centrale et de nature "brute". Pas facile de se décider d'autant plus qu'à cette période de l'année c'est la saison des pluies en Amérique Centrale. Je me laisse finalement convaincre par les prix très bas (basse saison oblige) pour cette destination réputée chère. Je n'ai pas regretté une seule seconde ce choix ! On s'est est pris plein les yeux. Mieux encore, malgré la saison des pluies bien avancée, nous n'avons pas eu une seule journée de pluie si ce n'est 2 brèves averses!
Etape incontournable pour nous, San Jose, au centre du pays, nichée dans les montagnes. La capitale du Costa Rica est peu attrayante à mon gout. Elle n'a pas vraiment de centre historique et son architecture hétéroclite est sans grand intérêt. La ville a néanmoins quelques bâtiments intéressants comme l'Opéra et les quelques maisons coloniales aujourd'hui transformées en hôtels, restaurants ou locauxs administratifs pour la plupart.
Notre passage à San Jose nous a permis de nous balader dans la ville et de découvrir ses différents quartiers dont le quartier chinois très animé et les abords du parc central très vert. Nous avons aussi visité la gare ferroviaire toujours en activité et desservi par l'unique train du pays qui acheminait à l'origine de la canne à sucre. Le marché central de la ville est un incontournable pour tâter le pouls du pays. On a eu très beau temps à San Jose mais le soir, la ville s'enrobait d'un épais brouillard assez impressionnant.
Après ce séjour à San Jose qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, direction la cote Caraïbe. La véritable aventure commence. Après des heures de bus dans des paysages à couper le souffle, nous arrivons à un embarcadère pour prendre un bateau, direction Tortuguero.
Après un trajet sublime en bateau, au cœur d'une végétation luxuriante, nous arrivons dans ce petit village accessible que par bateau ou avion. La chaleur y est écrasante et l'unique rue est déserte. Tortuguero est connu pour sa plage ou viennent pondre des tortues de différentes espèces dont l'énorme tortue Luth. La plage est donc interdite après 18h et pour voir la ponte nous devions prendre un guide qui fait tout pour ne pas déranger la tortue. Pas de temps à perdre pour nous, malgré la chaleur qui nous liquéfie, nous allons explorer les lieux. La plage, relativement sauvage et déserte, est magnifique!
Le lendemain, lever aux aurores pour aller, toujours avec un guide, découvrir le parc National de Tortuguero et ses canaux. Les lieux y sont sublimes, la végétation est dense et impressionnante. Ce fut un moment mémorable que de voir la jungle se réveiller. Notre barque sans moteur (notre guide et mon ami se faisaient les bras avec les rames) nous permettait d'entendre tous les bruits d'animaux. Ce silence a été néanmoins rompu 2 fois avec l'arrivée de 2 avions de la compagnie Nature air de San Jose.
L'eau, la jungle et les cris d'animaux, pas étonnant que Tortuguero soit surnommé "La petite Amazonie".
En plus d'avoir une flore magnifique, Tortuguero nous a permis de voir nombre d'animaux. Entre les lézards, les immenses iguanes appelés ici "Pollo del Arbol" ou "Poulet des arbres", les serpents, les oiseaux et les araignées, nous avons été servis. Les fourmis coupes feuilles dont l'oeuvre tapisse la jungle ne sont pas en reste non plus.
Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises avec les crocodiles, les caïmans et les singes. Des 4 espèces de singes qu'on trouve au Costa Rica, nous en avons vu 3 dès les premiers jours. Les singes capucins, les singes araignées et les singes hurleurs dont les mâles dominants ont pour particularité d'avoir des testicules blanches comme neige et donc très visibles! Autre rareté, le tamandua (fourmilier) qu'on voit ici se régaler d'insectes dans un arbre.
Des oiseaux, on en a vu beaucoup mais au nord est du Costa Rica, à la frontière avec le Nicaragua, on retrouve une espèce de perroquet, le ara de Buffon, en grand nombre. Ce magnifique oiseau vert, moins connu que ses cousins le ara rouge et le ara bleu, est aussi une espèce menacée. On les retrouve du Honduras à l'Equateur bien que ceux qu'on retrouve au Costa Rica sont d'une sous espèce.
Restons sur la cote Caraïbe et prenons la direction du sud pour Cahuita. Ce petit village à l'atmosphère très caribéenne (surnommé la petite Jamaïque) est plein de charme. Notre escale dans ce coin a pour but la découverte du parc National de Cahuita, réputé pour ses sublimes plages de sable blanc.
C'est un véritable paradis sur terre, avec des plages et des criques désertes pour notre plus grand bonheur.
Les plages nous adorons, d'autant plus que ça me rappelle mon ile Maurice mais nous sommes surtout ici pour voir la faune, dont le célèbre paresseux qui est en grand nombre ici. Autant vous le dire tout de suite, nous n'avons pas été déçus. On a eu l'immense chance de voir plusieurs paresseux des deux types, les "trois doigts" et les "deux doigts". Eh oui il y a des espèces de paresseux qu'on reconnait facilement à leur nombre de griffes il en va de soi mais aussi à leur fourrure. Les deux doigts ont une fourrure claire, crème-marron très fournie alors que les 3 doigts eux ont une fourrure grise parfois couverte d'algues vertes.
A Cahuita, on retrouve aussi les autres animaux mais surtout les ratons laveurs, les écureuils et les vautours à l'allure peu sympathique.
Prenons à présent un peu d'altitude, destination le village de La Fortuna. Changement d'ambiance en traversant la chaîne de montagne de Talamanca, on passe des tropiques à la Suisse.
La Fortuna se trouve au pied du volcan Arenal, cône parfait qu'on compare souvent au Mont Fuji. Ce petit village vit essentiellement du tourisme et l'ambiance y est très différente de celle qu'on retrouve à Cahuita. Ici les touristes et les Costariciens viennent pour la nature, l'air frais, les sources chaudes et les activités comme le rafting.
Mais nous sommes là avant tout pour le volcan et son parc.
Du fait de sa situation en altitude, il est difficile de voir le volcan qui est souvent couvert de nuages. C'est d'autant plus vrai que nous sommes en pleine saison des pluies. Mais il faut croire que la chance est avec nous pour ce voyage. Au réveil, le ciel est bleu et seul un petit nuage couvre le sommet de l'Arenal. Nous nous lançons donc à la découverte du parc avec un couple de Suisses que nous avons rencontré à l’hôtel. Le parc est magnifique, la végétation, bien que récente du fait de l'éruption d'il y a quelques années, est assez luxuriante. On voit très bien les coulées de lave récentes. Ici nous avons pu observer pleins de toucans et croiser le chemin d'un serpent.
Retour vers la cote, Pacifique cette fois ci, à Manuel Antonio. Ce petit village est à la porte du très célèbre parc national du même nom. Le Costa Rica regorge de Parcs Nationaux mais Manuel Antonio est le plus réputé et donc le plus visité. En effet, sa proximité avec San Jose (3h de route) en fait une destination de choix pour les touristes pressés qui y passent la journée. Résultat, ce parc est pris d'assaut par des hordes de touristes américains qui ont pour but principal de profiter des sublimes plages. Le parc est pourtant très réputé pour sa très grande concentration en animaux mais la plupart des touristes ne viennent pas pour ça. C'est le seul endroit au Costa Rica ou nous avons ressenti un effet de "tourisme de masse" très désagréable.
L'avantage c'est que pour observer la faune, nous étions seuls et au calme. On nous a pas menti, Manuel Antonio regorge d'animaux. Nous avons eu la chance de voir des agoutis (gros rongeur qui s'apparente aux "capibara"), des coatis, des pélicans et surtout pléthore d'iguanes. Les stars de ce parc restent néanmoins les ratons laveurs qui ne se gênent pas pour fouiller les sacs des touristes et voler ce qui semble être comestible.
A la sortie du parc, immense joie quand on tombe sur une mère paresseux à deux doigts et son petit! Cette journée se termine en apothéose avec un ballet de singes écureuils surexcités qui s'amusent sur les fils électriques. Il nous reste plus qu'à admirer le magnifique coucher de soleil sur la plage publique de Manuel Antonio, à l'extérieur du parc.
Dernière étape de ce voyage et de loin la plus attendue, la très sauvage péninsule d'Osa et son parc National du Corcovado. Ce parc hors de prix (guide obligatoire plus entrée à 90$ la journée et 300$ pour y dormir) est l'un des plus beaux au monde. Il abrite une biodiversité unique et des animaux très rares. Pour rejoindre le parc, nous avons opté pour la solution la plus simple, en passant par le village de Puerto Jimenez. Ce petit bourg qui a une unique rue centrale est très très peu développé et basse saison oblige, c'est très calme.
Notre balade nous a emmené au milieu de la piste de l'aéroport, fermé pour travaux pendant un mois…
L'emblème de Puerto Jimenez est sans conteste le très beau mais très bruyant ara rouge qu'on retrouve par groupes entiers partout dans les arbres du village. Spectacle visuel et sonore garanti! Mais c'est aussi à Puerto Jimenez que nous avons croisé le plus beau (ou effrayant, choisissez) iguane!
Malheureusement pour nous, le parc du Corcovado n'est pas très praticable en saison des pluies. Les rivières gonflent et comme il y en a 3 à traverser nous avons préféré faire un day-trip pour avoir un aperçu du parc et y revenir une autre fois. C'est tout excités que nous débarquons aux abords du parc sous un ciel menaçant. On nous avait prévenu, la péninsule d'Osa est très humide, même en saison sèche. Le ciel gris, le bruit des vagues et du vent, tout y est! Nous sommes transportés sur une autre planète. La nature s'y dévoile dans toute sa splendeur. On essuie quelques averses mais le temps fini par se découvrir.
Contrairement à ce que nous espérions, nous ne verrons pas beaucoup d'animaux et donc pas de tapir, emblème du parc. La raison? Un puma qui rode dans les parages forçant les animaux, ses proies à se cacher. Nous verrons néanmoins un serpent chasser une grenouille, des pélicans et des aras en vol. Cette aperçu du sublime Corcovado nous a définitivement convaincu d'y revenir.
Voilà pour ce bonus du Costa Rica, prochaine étape, le Nicaragua ;)
Ah le "Puerto Rico", c'est celui qui a la livrée pour les 70 ans de presence en Amérique Latine. J'aime beaucoup cette livrée (malgré les quelques logos de marques).
Je vois qu'ils ont amélioré l'oreiller et tant mieux, maintenant il faut juste qu'il soit un peu plus épais.
Les écouteurs d'Iberia sont une horreur.
Le service est très similaire à ce qui est offert en premium eco: Couvert en metal, même vin (pas très bon comme tu l'as dis), même lenteur pour débarrasser.
Dommage pour l'equipage, c'est toujours un peu "hit or miss" chez Iberia.
Merci pour ce fr!
Bon ben, on attendait la suite du FR précédent, on n’est pas déçu !
Superbe FR qui a dû vous prendre beaucoup de temps : les photos aériennes sont commentées, les photos sont bien choisis, les texte tres explicites et riches d’informations.
En ce qui concerne le vol il est dommage qu’avec un avion aussi récent, un catering’ plutot bon, on arrive à un vol aussi pourri. Pitch pitoyable si l’on dépasse 1m80 ou l’on finit avec’ les genoux dans les narines si le voisin de devant incline son siège. C’est acceptable en CC, pas en LC.
On top, le staff complètement je-m’en-foutiste qui finit de rendre cette expérience complètement négative : une fois de plus, on s’en fout en CC pas sur un vol de 11h. Vous avez fini de me convaincre de ne jamais voler avec IB.
Les bonus sont superbes, les photos des paysages et surtout de la faune sont magnifiques : ça repositionne ce pays très haut dans ma todo qui malheureusement ne se vide pas assez vite !
Merci pour ce FR de très grande qualité. Je n’ose pas dire que j’attends la suite avec impatience !
Merci pour ce FR, heureusement que la cabine est moderne car service et catering pas top (d'ailleurs je vois 10/10 en restauration selon vos notes)
Jolie photo aérienne de LIS
Hola! Merci pour ce FR. Endurer près de 11 heures de vol avec un tel équipage... Heureusement que la destination vaut le déplacement! Je n'ai jamais été fan d'IB sur moyen courrier, ce FR n'invite vraiment pas à l'essai sur de plus longues distances. C'est dommage car tout comme avec AZ et les Italiens, lea Espagnols sont des gens plutôt chaleureux de nature. Attitude vraiment incompréhensible et ce service qui s'étale en longueur inutilement.
Au moins, ce repas était bon.
Merci aussi pour le bonus. Destination riche en faune et flore, dommage que l'on n'y trouve pas...d'okapis :-)
À bientôt !
Hola ! Merci pour ce bien beau FR et quel bonus !!
Je pense que les A332 d'IB ont une configuration légèrement différente des autres car il y a plus de siège dans les -200 (269Y) que les -300 (242Y). Les -200 sont donc la version "haute densité" de la flotte... A éviter ^^
Car sur mon MAD-MEX en A346, je n'avais vraiment pas ressenti cette impression d'étouffement. J'avais personnellement été agréablement surpris par IB :)
Dommage pour la mauvaise pioche pour le crew, ça pourri un vol...
11h de vol de jour c'est long ! Je préfère de nuit quand c'est très long ^^
Sinon dans l'ensemble IB fait du bon boulot sur ce vol :)
A bientôt pour la suite :)
Cette livrée est en effet très belle avec tout les drapeaux. Il me semble que depuis ils l'ont enlevé. L'oreiller manque cruellement de rembourrage tout de même. L'équipage a été le point noir sur nos vols avec IB mais dans l'ensemble c'est une compagnie que je rependrais sans hésiter.
Merci pour ton commentaire ;)
Mon ami fait 1m84 est à la fin c'était vraiment limite. a vrai dire l'espace n'est pas catastrophique même quand le siège de devant est baissé c'est vivable mais dès lors ou c'est une personne qui bouge beaucoup ou de forte corpulence, le siège bouge et tape dans les genoux. De plus pour sortir de sa place c'est une galère! Franchement, je vous recommande malgré tout si les tarifs sont bien. J'ai adoré être mis dans l'ambiance "hispanique" à bord déjà ^^
Ce qui m'a vraiment déçu c'est l'équipage, des robots!
Merci pour votre commentaire, ça m'a fait plaisir!
Le 10/10 est une erreur mais rectifiée ^^
Merci du commentaire ;)
J'adore l'avion et j'adore voler et bien que je sois habitué avec les 12h des Paris-Maurice, là j'ai trouvé ça incroyablement long. La cabine étaient pleine et donc bruyante aussi. IB n'est pas la pire compagnie et je suis sur qu'avec un équipage au top, j'aurais eu un très bon avis. Il est clair que là je reste sur ma faim. Cela dit, nous avons bénéficié d'un tarif imbattable et passer par MAD est toujours un plaisir.
Malheureusement pour nous les Okapis se cachaient du Puma qui rodait ^^
Merci pour votre commentaire ;)
Hola amigo! Waaw plus haute densité que ça? Alors je meurs...non j’exagère parce que avec ma petite taille ça passe mais il est vrai que sur un vol de jour comme celui là j'ai trouvé le temps super long. D'autant plus que qui dit vol océanique, dit pas de vues intéressantes.
Je ne peux pas dire que cette expérience à été mauvaise car j'ai été plus ou moins agréablement surpris mais j'ai vraiment eu du mal avec l'équipage. Non seulement ils étaient clairement froids et absents, mais les check sécu, pas leurs problèmes!
IB s'est vachement amélioré. La cabine, si on fait abstraction du pas, est très moderne. Même le service est très bien.
Merci pour ton commentaire seb ;)
Tu as eu la plus haute densité de chez IB ^^
Y a pas plus dense chez IB haha
Merci pour ce très joli FR, bien écrit et bien étayé.
Très utilisé pour voir ou en est IB dans son processus de montée en gamme, qui n'est pas encore abouti. La cabine est neuve et les sièges sont d'un très bon type, mais vraiment bien serrés, trop sans doute. Avec des densités pareilles, je me demande s'il ne faudrait pas du siège à coque fixe, quitte échancrer un peu le bas du siège au niveau de la jonction dossier-assise. D'ici là, je me demande si IB ne devrait pas lancer une Economy Comfort du même style que celle de KLM.
Question restauration, je note avec intérêt la collation servie en milieu de vol, qui est un plus certain sur un vol de cette durée, et qui est une pratique pas si répandue que ça en Y. Le 1er repas semble appétissant, goûteux et copieux, mais le service bâclé montre que les vieilles et mauvaises habitudes de toute une génération de PNC sont vraiment coriaces, il faudra sans doute attendre leur départ en retraite pour que ça change à ce niveau-là. La collation de fin de vol mériterait grandement d'être améliorée, surtout quand on voit ce AF est capable de faire à ce niveau-là.
En tous cas, le bonus est très rafraîchissant, et donne envie d'y aller, même si mes priorités de voyage vont en ce moment vers d'autres horizons.
Merci et bravo pour ce FR detaillé et vraiment agréable à lire! Magnifique bonus, ça donne vraiment envie d'aller au Costa Rica. Ayant visite le Panamá à deux reprises, j'imagine que vous êtes allé à Bocas del Toro ; -)
Concernant Iberia, je constate que les a330-200 ont un pitch nettement inferieur que sur les A340-600 (que j'ai pris trois fois ces 2 dernières années entre Sao Paulo ou Santiago du Chili et Madrid), je mesure 1m95 et ne me suis pas senti serré meme quand le siège de devant s'ibcline. En revanche sur les A330-300 (pris une fois entre Madrid et São Paulo) c'est limite...L'A330-200 d'Ib est donc à éviter. Quand à l'equipage c'est vraiment dommage car j'ai eu droit à des équipages sympathiques et pro sur tous les long courriers, notamment il y 3 mois entre Santiago et Madrid oú l'ensemble de l'equipage était dynamique, sympathique et pro. Par contre sur les moyen courriers c'est la lotterie. La boite servie à la fin de ton vol est décidement la même servie à tous les petit-dejeuner d'Iberia sur les transatlantiques vers l'Amerique latine....vraiment pas terrible pour un vol aussi long que Madrid-Santiago (13h). Cela dit j'essaye toujours de prendre Iberia (pour ses A340-600 et sa configuration 2-4-2) lors de mes voyages entre l'Amérique du Sud et l'Europe! Elle a bien progressé ces dernières années.
Merci et hâte de voir la suite, notamment le bonus panaméen!
Merci pour ce FR.
"Mon ami s'étant plaint à la mère du petit qu'il donnait trop de coups dans son siège, celle-ci a échangé avec son enfant et résultat c'est moi qui hérite des coups et des pleurs!!! » Excellent… après coup, si j’ose dire…
La cabine est moderne et bien équipé. Dommage que les PNCs viennent gâcher tout cela avec un service trop rapide ou trop longs.
Superbe bonus naturel !
A bientôt.
Merci beaucoup pour ce fr ! La cabine a l’air bien au niveau de la largeur par contre, pas de configuration en 3-3-3 ! D’ailleurs étonnant pour un avion reconfiguré.
Les photos sont vraiment magnifiques ! Cela donne envie d’aller visiter :) si ce n’est pas indiscret, quel appareil photo utilisez vous ?
Merci ;)
Beau FR et sublime BONUS.
Merci mille fois.
Merci pour ce FR, très bien documenté.
Un vol qui me tente assez pour retourner au Costa Rica, l'avion est neuf, le catering est correct, et l'on sait que IB ne brille que rarement par ses équipages.
Superbe bonus, j'avais eu un très gros coup de cœur pour Tortuguero et j'espère y retourner.
Le cerveau humain a la mauvaise habitude de ne retenir que ce qui est mauvais. Et c'est en général mon sentiment concernant le PNC d'Ibéria. Il me semble avoir lu des reports où leur PNC était très bien mais je ne sais pas pourquoi, c'est toujours cette image que j'ai d'eux.
C'est bien dommage car la cabine a l'air pas mal
Je ne suis pas fan des NAC mais l'iguane que tu as pris en photo est un beau spécimen
Merci pour ce FR
Merci pour ce FR très complet.
Dommage pour l'équipage, car sur le reste Ibéria a fait pas mal de progrès et le résultat est plutôt bon: cabine moderne, IFE récent, couvert en métal, un sandwich entre les deux repas, canette de 33cl et non pas un simple verre...
Et puis voler sur A330 ou A340 est l'idéal pour un voyage à deux en éco.
Merci pour les magnifiques photos en bonus. J'ai beaucoup aimé ce pays et vos photos me donne envie d'y retourner.
Ah oui bah je n'avais rien compris alors! Merci pour l'info.
J'ai mis un point d'honneur aussi à faire un FR dès plus complet pour qu'on ait une idée du niveau de service d'IB sur ce genre de ligne. En effet moi aussi j'avais hâte de tester IB et je n'ai pas été déçus. Bon certes la cabine il y a de quoi améliorer l'espace pour les jambes mais dans l'ensemble elle est très bien (surtout l'IFE). Après pour les repas ça reste largement acceptable bien que la presta d'avant arrivée soit un peu quelconque.
Merci pour ton commentaire
Votre commentaire me rassure parce que je compte bien reprendre IB si ils font des bons prix pour l'Amérique du Sud. Je ne savais pas que d'un modèle d'avion à l'autre la compagnie changeait sa configuration. Le Panama c'était beau aussi et je ferai un petit bonus pour mon FR retour mais j'ai perdu une carte SD avec pas mal de photos du Panama dont Boquete et les Bocas!
Merci pour votre commentaire, ça fait plaisir :)
Fort heureusement le petit a dormi jusqu'à l'arrivée après le repas, de ce point de vu là le vol a été tranquil ^^
Merci pour votre commentaire.
C'est le gros avantage des A330/340, le 2-4-2. Les photos sont un mix de mon smartphone et surtout de mon Nikon D5300. Cela dit j'ai eu beaucoup de difficulté avec mes appareils photos lors de ce voyage, ils n'ont pas aimé la grosse chaleur. Ca s'en ressentait sur beaucoup de photos.
Merci pour votre commentaire.
Merci à vous de prendre le temps de commenter ;)
Tortuguero est pour nous aussi l'un des plus v-beau coin, et l'un des meilleurs moment de ce voyage, surtout pendant la ponte des tortues! J'ai trouvé IB très bien sur ce genre de destinations et surtout avec des prix très très corrects.
Merci pour le commentaire.
Je pense vraiment que nous n'avons pas eu de chance sur ce vol niveau équipage car au retour du Panama c'était un peu mieux. Malheureusement, il me semble que IB fait comme beaucoup d'autres compagnies ou les LC sont pour les plus anciens (à confirmer), sauf que la plupart de ce que j'ai vu sont blasés. Contrairement aux crews anciens des compagnies US qui sont toujours au top, là c'était des icebergs.
JE ne suis absolument pas fan des animaux en captivités non plus, d'ou l'émerveillement lors de ce voyage de voir autant de bébêtes dans leurs milieu naturel! Il était aussi beau que flippant cet iguane, surtout quand il s'est mis à courir et grimper à un arbre en un éclair!
Merci pour ton commentaire Bernard ;)
Le progrès est incroyable, une révolution par rapport à ce que je connaissais d'eux i y a 7-8 ans. Dans l'ensemble c'est une bonne compagnie en LC et comme vous dites le confort du 2-4-2 quand on voyage à deux est clairement un plus. Le catering aussi est très très correct mais une petite amélioration de la deuxième presta ne serait pas de trop. Moi aussi je pense retourner un Costa Rica car c'est un pays absolument magnifique.
Merci pour votre commentaire ;)