Après un petit tour en navette de bus terrestre (conduite à l'italienne : kaxon, passages sur la voie de gauche ou de droite alternativement, coup de frein,etc…), nosu voilà arrivé à l'aéroport Guglielmo MARCONI. Jusqu'à ce stade, et enregistré la veille, tout se présentait bien.
Tellement bien qu'Air France m'avait proposé un surclassement en J à un prix imbattable. Et bon, que croyez-vous que j'ai fait… J'ai accepté ! (comme quoi, y'a pas que la chair qui soit faible, l'âme aussi !)
Pour un vol qui part à 17h50, nous voilà donc, à 17:00 tout pile devant le tableau de BLQ ! Jusque là, tout va bien. Les voitures rouges sont encore bien présentes ici :-)
Le temps de poser rapidement les bagages, pour moi vers CDG et pour mes co-pax vers LYS, en route pour le PIF. Et là, horreur… ! Dimanche soir, à Bologne, tout le monde semble quitter la ville. Une file interminable s'est créée, de sorte qu'on n'aperçoit même pas s'il y a des files prioritaires ou réservées. Argh.. Heureusement, un panneau indicateur donne la tendance. C'est comme le Dow-Jones. Sans argent… Une dame virtuelle tente même de divertir les quidams.
Le contrôle des BP se fait par des machines (6 / 8 fonctionnent) Et on passe ses bagages à main soi-même dans une sorte de scanner-compteur. On repasse ensuite au PIF complet, comme partout. Comme on est quand même en Italie, un FIDS d'époque se trouve près des files du PIF !
Mais la marée humaine prend le dessus et toute vélléité de tenter des clichés est lamentablement sabrée par la bousculade, car l'attente est telle que de nombreux pax s'agacent dès que leur congénère situé juste devant eux ne réagit au moindre petit mouvement en avant. Bref, 25' de troupeau désorganisé…
L'embarquement étant déjà en cours, je me glisse discrètement sur la file rouge, où, curieusement, personne ne se trouve. L'agente d'accueil cesse de s'occuper des passagers en fible bleu, bippe mon BP et me souhaite un très bon vol. Les autres me regardent avec un oeil demi-noir… Passage par une passerelle, pour..descendre sur le tarmac et remonter sur un petit escalier. Toute la modernité comme j'aime ! Bonjour, F-GUGB ! (Vous aurez remarqué avec quelle vélocité démonstrative œuvrent nos camarades transalpins !)
Un p'tit coup d'oeil à l'alignement des zincs du jour : KLM, Meridiana, Brussels, Alitalia…
L'arrivée de l'ogre espagnol !
L'équipe technique est toujours là !
Accueil souriant de la CCP. Installation au 1er rang. Observation & surveillance
Chose originale : il y a des feux tricolores sur la ligne de bus le long des parkings !
Mais les choses se gâtent : l'embarquement est rendu long par l'excès de bagages-cabine. Certains ont 2 voire 3 sacs, certains fort volumineux. Certaines des valises cabine ont la taille d'une valise de soute. Bref, les coffres sont saturés alors que l'avion n'accueille que 2/3 de ses passagers. Les PNC s'affairent au maximum, et passent à une méthode de rangement strict. Puis à une méthode de rangement peu orthodoxe, en glissant des sacs sous les sièges, voire sur les sièges de la petite cabine biz peu occupée (4/10). Voire, dans les coffres de biz (mais pas trop non plus)
Départ à l'heure, Pas d'oshbori ni de serviette froide (hormis les minis mouchoirs sous blister plastique) Pas de boissons d'accueil, mais une mot de bienvenue de l'OP. A l'arrivée du chariot, j'interroge la CCP sur les boissons dont elle dispose. Un peu dubitative, elle soupire : ben, euh…Coca, jus de fruits, etc… Mouais. Pas très pro, tout ça. Le plateau est servi comme ceci :
Gustativement, c'est plutôt bon. Mais c'est un peu chiche. Et les 24h qui vont suivre ce vol vont même m'inquiéter sur la qualité sanitaire…
Le vol ne s'est pas trop bien passé, perturbé par un temps exécrable : contournement de nuages orageux et turbulences. Visibilité nulle :
Et, dans les dernières 40 minutes, la CC disparaît derrière le rideau et s'affaire sur le listing des passagers. Mouais.
Arrivée à CDG avec 10' de retard, avec la nuit et la pluie battante.
Qui coule le long des panneaux vitrés de 2F
Coup d'oeil aux correspondances (sans moi cette fois !) Et je plains les passagers pour Rio de Janeiro, qui partiront avec 10h de retard ! Vite, le tapis à bagages :
Et voilà le résultat :-)
Merci pour votre lecture et les commentaires !
Bonus : Cliquez pour affichermasquer
Bologne présente de nombreuses curiosités architecturales, mais surtout, elle concentre en une surface réduite des chefs d'oeuvre du patrimoine de l'Italie du Nord :
Une place majeure imposante, siège de toutes les activités sociales et manifestations d'ampleur, entourée de grands palais
Pour les amateurs d'églises (chiesa) de basiliques ou cathédrales, ils serotn comblés, y compris par la variété des décorations !
La visite de la bibliothèque et de l'amphithéatre de dissection est incontournable !
Monter à la tour Asignelli, pour observer la fameuse couleur ocre de la ville est vraiment judicieux !
Et si le coeur vous en dit (ou le temps !), passez donc par la pinacothèque, située à côté de l'Université, en pleine ville !
Enfin, ne manquez jamais de lever la es yeux, pour observer les plafonds des galeries, qui surplombnet uen grande partie des trottoirs de la ville !
Bonne lecture et surtout… bon voyage !
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Verdict
Air France
7.3/10
Cabine8.5
Equipage7.0
Divertissements7.0
Restauration6.5
Bologna - BLQ
5.8/10
Fluidité1.0
Accès7.5
Services6.5
Propreté8.0
Paris - CDG
8.6/10
Fluidité9.0
Accès7.0
Services9.0
Propreté9.5
Conclusion
BLQ : départ très difficile. Pas de coupe-file pour les prioritaires. Un cirque du dimanche soir qui semble être très fréquent (selon les habitués) auquel les autorités n'apportent aucune solution. Et l'intérêt de ce double-PIF me semble discutable, surtout qu'il ne dissuade pas l'emport de (trop) nombreux bagages en cabine.
AF : prestation d'à peu près bonne qualité en biz européenne. Seulement qq journaux en passerelle. Une CC peu présente vers ses passagers et qui n'indique même pas que certains produits sont absents. Un passage à vide pour un vol court !?
CDG : peut être que la pluie a accéléré la livraison des bagages, annoncés à 19h59 et livrés à 19h45. What an amazing surprise !
1 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
J'arrive au bout, et j'ai comme l'impression d'avoir fait tout le centre ville de Montréal via les sous terrains en sortant de boite de nuit : a chaque photo/couloir une nouvelle ambiance. D'abord comme une impression d’être complètement saoul, ça va un peu mieux en montant dans l'avion, puis on se frotte les yeux en étant pas certain d’être bien réveille, le dej arrive et HOP, tout redevient net, avant de plonger dans un nouvel univers type avatar, des vues troubles dignes des meilleurs visions au travers les rejets d'un APU, et enfin un atterrissage dans le monde réel avec la capture d’écran dont la netteté en parait presque surréaliste.
Merci pour ces nombreux voyages au travers d'un seul flight report.
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3 Commentaires
Merci pour ces nombreux voyages au travers d'un seul flight report.
Bologne a l'air bien bordélique comme aéroport! Mieux vaut être patient.
Prestation J de bonne qualité en prenant en compte la durée du vol.
Bon bonus, dommage pour les photos en qualité APN.
Bonne journée
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