Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

AF me donne la possibilité de réserver mon siège avant l’OLCI, mais uniquement dans la zone avant de la cabine Y, ce qui est parfois un avantage douteux. Cette fois-ci, c’était quasiment un handicap, car le moins mauvais siège au hublot côté gauche que me proposait AF était le 12A, au début de l’aile selon seatguru. Des sièges au hublot derrière l’aile, il y en avait sûrement derrière l’aile, mais AF refusait de laisser un PAX Elite Plus s’assoir sur un siège indigne de son rang.

A l’OLCI, l’arrière de la cabine était débloquée, mais il n’y avait plus de siège au hublot côté gauche à l’arrière de l’avion. Curieusement, des paquets de sièges semblaient avoir disparu dans cet A321 : bug d’affichage ?

Une fois à bord, je n’ai cru apercevoir de trous dans les rangs de sièges vers l’arrière.

Le jour J, départ par l’Arlanda Express. Les FIDS en tête de quai affichent une situation nominale :

Le vol en provenance de CDG est affiché avec une demi-heure de retard

Et mon vol vers CDG est affiché avec 25 minutes de retard, ARN espérant gagner cinq minutes sur le turn-around. La routine…

Trajet banal jusqu’à Arlanda-Sud et montée vers le Terminal 3

Dans cet aéroport fantastik, je ne peux pas nier que les enfants ont toute la place pour jouer au sol

Derrière, il y a une balance en libre-service

650 grammes d’excédent de poids de bagage à main ? Je me serais débarrassé de ma valise si l’avion avait été ponctuel, mais la perspective d’avoir à l’attendre à CDG, d’autant plus longtemps qu’AF ne m’avait pas laissé la possibilité de m’assoir à l’arrière de l’appareil, a cassé ma motivation. On verra que je ne lésais personne ce faisant.

Cette balance n’était pas ma motivation première pour aller au Terminal 3, mais une incontournable petite séance de spotting. Un 737-700 Primera AIr se dirige vers le seuil de la piste 01L : mauvaise nouvelle, car comme trop souvent, les atterrissages sont piste 01R, trop éloignée des terminaux.

737-600 SAS à nez blanc

737-600 SAS à nez pas blanc

737-800 Norwegian Air Shuttle à nez rouge

Saab 340 Nextjet, aux couleurs suédoises

Deux autres Saab 340 Nextjet, aux couleurs moins suédoises

Encore deux Saab 340 Nextjet, sans soupçon de couleurs suédoises

Un A321 Vueling rentre à BCN

Du côté de la zone de fret, il y a les suspects habituels, à savoir un 757 UPS et deux 757 DHL

Mais aussi cet A330-200 Mid-East Jet (Arabie Saoudite)

Après cet aperçu du tarmac suédois, départ vers le Terminal 2

C’est tellement désert que contourner ces barrières à enrouleurs pour atteindre l’accès Skypriority hors champ à droite allongerait exagérément le cheminement.

Le passage du PIF est évidemment très rapide, et il n’y a pas plus de monde airside. C’est normal : tous les Suédois sont déjà partis en vacances.

Il reste un 767 British Airways

ARN a révisé ses prévisions de retard pour le vol AF1063, en raccourcissant le retard de dix minutes. On remarquera que comme souvent, le vol Air Berlin est encore moins ponctuel.

Cette fois-ci, je prends le prétexte de mes 12,65 kg de bagage à main pour prendre l’ascenseur plutôt que l’escalier aux couleurs des prairies suédoises.

Les portes extérieures de l’ascenseur sont motorisées et automatiques pour faciliter la vie des PMR.

A l’étage, on contourne ce bar (à droite) et restaurant à gauche, qui est très vide

Accueil souriant par le dragon, pour pénétrer dans le salon. Non, les PAX qui ne sont ni en bas, ni au bar/restaurant en haut ne sont pas là : ce salon est lui aussi plus vide que je ne l’ai jamais vu.

Et corrélativement, les présentoirs de journaux sont pleins

Le choix de magazines français n’a jamais été aussi pléthorique

Il y a même au centre le magazine préféré dans les galleys AF

Petite visite guidée de ce salon dont je crains de ne pas avoir souligné la vacuité.

J’avoue avoir choisi les angles de vue : une vidéo aurait révélé quelques PAX de ci de là – guère plus d’une douzaine au plus au total.

Côté buffet, un PAX que j’ai masqué par le poteau, une autre que j’aurais pu cacher par une lampe en me baissant ; les trois autres personnes font partie du personnel.

Il y a donc largement de quoi en pilons de poulet (qui ne m’attirent pas), en boulettes de viande (dont je vais me lasser rapidement, même si elles sont bonnes) et en pommes de terre rissolées banales.

Pas de saumon fumé, hélas, mais des tranches de viande et de fromage standard

Assortiment d’ingrédients pour salades

L’incontournable pain suédois en grandes galettes rondes. Si ma valise dépasse les 12 kg, c’est qu’il en a un paquet entier dedans, soit 830g.

J’ai aussi 400 g de rågbröd (pain au seigle)

Ca, en revanche, je n’en ai pas, mais je ne vais pas alourdir subrepticement mon bagage à main.

Voici l’intégralité des desserts sucrés, ce qui ne va pas inciter certains de mes lecteurs à une contre-expertise de ce salon.

Pour les boissons, j’ai pris du rouge (à droite : du jus d’airelles)

Et non de ce vin tiré d’un tonneau caché à la vue des PAX

Pour le rouge, il y encore du jus de tomate, et aussi des alcools que je laisse d’autres commenter.

Vrai café (hors champ) et café soluble

La gamme dans ce présentoir de thé et autre infusions montre qu’on est vraiment très loin de l’Asie des idéogrammes.

Eau plate et gazeuse

Bref, je n’ai pas eu besoin de me battre pour constituer ce premier dîner, ni pour m’asseoir à une table adaptée à un repas.

L’embarquement est proche, non pas dans ce 737-900 KLM

Mais dans cet A321 AF

Fuselage shot

Le 739 repousse

Dix rangs de J, ce qui est démesuré en période estivale

J’ai aperçu deux PAX, soit un taux de remplissage de 5%

Non seulement le hublot est très mal aligné au rang 12

… mais en vol, le réacteur gêne beaucoup la vue par le deuxième hublot (et il faut se pencher en avant pour regarder par le premier hublot)

La J est vide, mais la classe éco n’est pas complète non plus, et pas de chance, un couple qui était séparés aux rangs 12 et 14 demande à la PNC qui se trouve à côté s’ils peuvent se rapprocher : "Pas de problème, l’avion n’est pas complet, mettez vous ici". Ici, c’est en 12B+12C, et le siège milieu vide s’évapore.
Je n’ai pas de rancœur à ce sujet : outre qu’un siège milieu vide n’est pas un dû, mais de la chance, Mme PAX12B est une retraitée aussi discrètement polie que menue, et ne risquait pas de monopoliser l’accoudoir commun, n’ayant pas du tout le gabarit pour.
Mieux vaut voir les choses du bon côté, car PAX11A est au gabarit XXL en largeur, à se demander comment il arrive à se caser dans son siège, et je frémis à l’idée d’avoir risqué d’être son voisin.
(Mes voisins étaient à l’origine aux rangs 12 et 14, mais cela ne faisait qu’un rang d’écart, car jamais AF ne se permettrait de faire voyager un de ses PAX en rang 13)

Pas de siège milieu vide, et une moquette déjà bien tachée

… alors que c’est une cabine rénovée, comme le montre ces prises USB dont seuls les connaisseurs en connaissent l’existence quand les PNC ne disent rien à leur sujet, comme lors de ce vol. Ma voisine a découvert que l’on peut insérer directement la disquette (sic) contenant ses photos dans son PC (il s’agissait plutôt d’une carte SD^^) ; je n’ai pas jugé bon de lui apprendre l’existence de ces prises USB. Une découverte technologique à la fois.

Annonce du CdB après la fin de l’embarquement :
Nombreux orages dans la région de Hambourg qui nous ont retardés à l'aller, et nous avons maintenant un créneau de décollage dans vingt minutes.
Mais quelques minutes plus tard :
Bonne nouvelle, nous avons l'autorisation de décoller immédiatement
… et nous repoussons en effet instantanément.
De nouveau l’A330 saoudien

Le Fokker 50 Amapoli Flyg est arrivé à son emplacement habituel

Arrivée après l'orage d’un A320 Air Berlin en livrée spéciale

Le Saab 340 Nextjet vu précédemment de loin

PNC, préparez-vous pour le décollage

Virage à gauche, et vue générale d’ARN, avec au premier plan la piste 01L d’où l’on vient de décoller

Les terminaux 4 et 3 à gauche, et la zone de fret à droite

C’était facile, mais j’aurais eu tort de me priver de cet air-to-air avec ce 738 Norwegian en finale pour la piste 01R

La piste 08/26 d’ARN

Stockholm au loin

Et l’incontournable photo de BMA (Stockholm Bromma)

Beaucoup moins évidente à repérer le soir, l’ancienne piste de l’aéroport désaffecté de Barkaby (ESKB)

Mieux vaut ne pas faire la fine bouche le soir sur une opportunité d’air to air, et SE-DSO, un Avro RJ100 de Braathens Regional Airlines qui va se poser à BMA en provenance de GOT, est une bonne prise.

Nyköping

Et Skavsta, l’aéroport de Nyköping (NYO), que Ryanair ne manque pas d’appeler Stockholm Sud, très au sud puisqu’il y a 100 km à vol d’oiseau entre NYO et Stockholm.

Norrköping et son aéroport (NRK), vus au ras de la trajectoire de l’avion

Visibilité médiocre sur la base aérienne de Hagshult (ESMV) et la piste « routière » (Reservvägbas, en suédois) de 1200 mètres de Klevshult

Le menu spécial « sans allergènes » m’ayant été supprimé pour cet A/R par AF au motif qu’il serait « non disponible » sur cette ligne, l’assistance téléphonique m’a permis de le remplacer par un menu « végétarien sans œufs ni laitages », donc vegan en anglais, qui manquait à mon banc d’essai en version soir. Il vous rappelle quelque chose ? A moi aussi, car c’est très exactement celui que m’a servi AF sur ce vol, pour lequel j’avais demandé un menu « végétarien avec œufs et laitages ». Qui peut le moins peut le plus avec AF, et ce dernier menu est une option purement factice qui permet d’allonger la liste des choix apparents. Qui, à part votre serviteur, prendra la peine de vérifier ?

Il manque quelque chose ? Oui, le vollkornbrot m’a échappé des doigts et est tombé à côté du siège. Impossible de le récupérer en vol : il n’a pas été perdu pour tout le monde, car le jeune homme qui était en 14A s’est bien gardé de me le restituer. (J’ai pris le temps de vérifier après l’atterrissage : il avait disparu).

Ce menu était connu : le plat chaud était correct, les crackers trop salés pour moi, le pain noir aurait été bon, et je me suis gardé de manger ces friandises – curieusement, Mme à laquelle je les ai rapportées n’en a pas voulu non plus.
J’avais suffisamment mangé au salon pour m’en passer, et une fois rassemblés à mon habitude, les emballages sont allés attendre dans l’aumônière que passe le chariot pour le débarrassage.

Mme PX12B ne lit pas mes FR, mais elle n’en rassemble pas moins très bien les emballages de son menu standard, d’une manière que je ne désavoue pas.

Pour ce qui est des air-to-air en croisière, c’est maigre et c’est surtout trop éloigné, avec OH-LZM, un A321 Finnair assurant le vol AY834 LHR – HEL

Un peu mieux, B-7869, un 777-300ER assurant le vol CA855 PEK-LHR, sur une trajectoire convergente avec la nôtre, mais en la croisant trop loin en avant pour un bon cliché.

Trop de nuages, pas assez d’opportunités d’air-to-air : je me rabats sur le wingtip fence

Il faut une motivation d’enfer pour distinguer en bas de cette photo retravaillée la piste de l’aéroport de Kempen (EHPD), à proximité d’Eindhoven (flèche rouge).

Voici à quoi ressemble la photo brute :

La base aérienne belge de Kleine Brogel (EBBL), vraiment pas nette, mais au moins, on voit indiscutablement que c’est une piste d’atterrissage.

Hasselt à gauche et la zone industrielle de Genk Zuid, sur le Canal Albert

La base aérienne belge de Brustem, aux portes de Saint Trond

La centrale nucléaire belge de Tihange sur la commune de Huy, reconnaissable à ses trois tours de refroidissement : image brute

… et après renforcement du contraste

Namur, au confluent de la Sambre et de la Meuse

Les PAX du côté droit ont peut-être vu CRL, mais je n’ai vu que les méandres de la Sambre entre Namur et Charleroi.

La centrale nucléaire de Chooz : photo brute

Et photo après traitement d’image

Il faut ensuite attendre de passer sous les nuages

… pour voir Meaux

… et son terrain d’aviation

Même après traitement d’image, je vous accorde qu’il ne saute pas aux yeux

Au centre de la photo, le centre pénitentiaire de Meaux, aux bâtiments et murs d’enceinte illuminés.

Atterrissage sur le doublet sud, piste 26L

Un très léger temps d’arrêt pour laisser décoller piste 26R le vol EK76 CDG-DXB, assuré bien sûr par un A380, parti avec une demi-heure de retard.

Dernier virage, à côté d’un A320 AF

L’instant porte, à la sortie

Et le juge de paix de la ponctualité du vol

Vingt minutes de retard au bloc : c’est dans la moyenne pour un vol AF1063

Je trouve l’esthétique de ce panneau sinistre. En plus, stocké ainsi face à des guichets fermés de la PAF, ça n’a aucune crédibilité.

En revanche, j’aimerais qu’il y ait plus de chauffeurs de taxi aimant les cartes bancaire, au lieu de prétendre que leur terminal de paiement par carte est en panne pour exiger un paiement en liquide, au mépris de la loi. Tout ce que fait Aéroport de Paris, c’est les contraindre à se stationner un peu au loin, mais pour eux, la pénalité de temps est minimale. Le comble, c'est que si on accepte de collaborer avec leur fraude fiscale (qui croira que ces paiements en liquide sont déclarés), on bénéficie de facto d'un coupe-file car la majorité des PAX veut payer par carte et fait la queue pour cela.

Merci de m’avoir lu !