Bonjour à toutes et à tous,
Me revoici de retour pour une nouvelle contribution, pardon pour mon absence des suites de mon statut d'étudiant.
Aujourd'hui, je vous ramène de Séville en fin d'été 2016
Avant tout, une petite mise en contexte de ce vol : il intervient à la suite de vacances improvisé. Pour vous faire court, le routing aurait dû me mener à Dubaï avec EK et son 388. Mais quelques jours avant, le drame : mon passeport a déjà expiré depuis quelques mois. Autant vous dire que c'est la douche froide.
Après quelques discussions, la destination nouvelle tombe : c'est Séville. Qui dit peu cher dit low-cost et mon choix ira rapidement sur Transavia, avec de mémoire 75€ la personne sans bagages de soute !
D'où le routing :
ORY-SVQ: TVF,738,Y,06:15-08:40
SVQ-ORY: TVF,738,Y,19:35-22:20
Je ne reporterai le vol aller, car un problème de carte SD m'a fait voler en éclat les photos que j'avais prises sur le vol ORY - SVQ.
En cette fin de période d'été, moi et mon père nous préparons au retour dans notre bonne vieille banlieue parisienne. Ah, les 40° de Séville… ça va me manquer.
Le bus partant de l'avenue de Kansas City nous amène en moins d'une heure à l'aéroport au niveau des arrivées. Remontée au niveau des départs avec un vol à l'heure :


Un dernier souvenir de ce qui s'appelle "sumo de mélecoton" qui est en fait le jus de mangue bien ricain, fait par Minute Maid une marque qu'on retrouve au MacDo au passage… :




Passage du PIF, rien à signaler, la zone landside est un peu pauvre en commerce à part le bar que vous avez vu. Je préfère être landside, même si le spotting ne s'annonce pas très intense :

Le seul et unique terminal tout en long, à l'image d'Orly Sud ou presque :

Pour les vols non Schengen :

Je trouve que ce type d'information (le temps avant la porte) manque franchement dans nos aéroports parisiens, alors que bons autres aéroports de nos pays européens ont implémenté ce genre de remarques. Est-ce que c'est pas lié aux limitations des déclinaisons d'Amadeus pour tel ou tel aéroport ? Un éclairage serait le bienvenue.

Le terminal s'organise en un long couloir avec accès aux portes pas vraiment encourageant :



Dehors c'est surtout Ryanair qui met l'animation :








On n'oubliera pas que Séville est un haut lieu d'Airbus Space & Military, avec une rangée d'A400M. C'est d'ailleurs non loin d'ici qu'a eu lieu le 1er accident avec "le Grizzly" comme le dirait notre armée. A cet époque, le TP400 avait fait beaucoup parler de lui :

Quand enfin notre 738 pointe son nez :



I

ll s'agit de F-GZHS en nouvelle livrée (le vol aller s'est fait avec l'ancienne). Juste avant sa rotation sur Séville, il a effectué une rotation sur Djerba. Son vol retour vers Orly terminera sa journée :

C'est à UX de se poser :

Et c'est peu avant l'embarquement que se produit une scène que je redoute avec les low-cost : un père de famille (d'origine africaine ?) commence à monter le ton contre les employé de swissport qui travaille pour Transavia suite à son baggage qui ne passe pas en cabine.
Pour le coup, la situation se réglera à l'amiable et le passager en question paye le montant pour l'envoyer dans la soute.
Néanmoins, cela n'est pas sans rappeler que cela peut aller plus loin :
En effet, en Décembre 2013, j'étais témoin de la même situation sur EZY sur un PRG-MXP : une dame n'a pas hésiter à casser les roues de sa valise pour la faire entrer en cabine. Le personnel au sol s'est néanmoins montré intransigeant et lui force à la mettre en soute. Refus de la dame qui se termine avec la police tchèque et contrôle de tous les bagages pour tout le monde…
Retour à notre vol :


L'embarquement est lancé, je commence à m'y faire aux jetbridge aveugle + la strat des low-cost :

Arrivée au 6F, et je fasse à un IFE commun qui, on se doute, ne sera jamais utilisé :


Embarquement terminé à l'heure, les PNC fonce sur les annonces parfois ça va un peu vite mais on repousse presque à l'heure.

Un peu de diversité face à une armée de Boeing :

Les places de parking à Séville sont en noise straight parking : la place autour de nous rend le repoussage inutile. Comme à Ajaccio, nous démarrons les moteurs sur place et entamons le roulage par un presque 180°:



757 DHL qui n'aura pas bougé depuis mon arrivée dans le terminal :

Taxi pour la 27:




Et c'est après ce 737 d'une compagnie qu'on ne devinera pas que notre commandant met la gomme pour Orly :

V1, Rotate, V2. Vario positif train rentré :

Nous faisons un premier presque 90° pour mettre le cap sur Paris:

Suivi d'un 2ème:

En cette soirée de fin juillet, le soleil est au rendez-vous et offre de beaux paysages :



Passé FL100, le commandant éteint les ceintures (ou plutôt le switch AUTO le fait):

Air-to-air avec un EZY:

La principale attraction de ce vol est sans conteste la vue sur Adolfo Suarez MAD/LEMD :



Nous arrivons sur le Pays Basque. S'en suit le survol de Bordeaux. J'en profite pour faire une dédicace à quelqu'un pour qui j'ai beaucoup de respect pour son simulateur qui fait fureur (humour) dans la région de Lacanau : Il s'agit de Jean Paul Dupuy, que j'ai connus avec Laurent Aigon, le Mr de la pub Google.



Passage dans les WC, plutôt correcte même si le sol laissait un peu à désirer :

Mais qui voilà ? C'est la lune, alors que la nuit tombe. Nous avons désormais passé Bordeaux.







Vous aurez noter les "IFE" qui ne marchent juste pas. Je dis bien IFE avec des guillemets

The winglet :


Safety card, on sent quand même une petite inspiration du graphisme qui vient de chez AF, vous trouvez pas ?


PNC, début de descente. Nous arrivons depuis Amboise et effectuons une MOLBA3W pour se poser en 26:









Posé pas cassé, on roule jusqu'à la nouvelle extension Est d'Orly que je n'ai jamais vu.
A l'arrivée, posté en faux contact donc hop un bus qui fait tout un manège pour nous emmener dans cette nouvelle extension que j'ai trouvé assez lumineuse et plutôt ouverte, malgré le nombre de gens qui arrivaient à cette heure-ci tout les avions Transavia qui peuvent rentrent au bercail dormir à Orly vers 22h30.
Sortie de l'aérogare puis voiture, je suis chez moi environ 2h après l’atterrissage.
Merci de m'avoir lu.
A pluche ;)
Jojorges