Avis du vol entre Tirana et Firenze en classe Economique avec Albawings

Bonjour à tous,
Bienvenue dans ma deuxième étape de ce court routing estival.
Pour rappel, 3 segments dont deux reportés.
CDG-TGD : Montenegro Airlines, cliquez ici.
TIA-FLR: Albawings, vous y êtes.
FLR-ORY : Vueling, non reporté.
Cette année l'objectif était de visiter les pays des Balkans que je n'avais jamais vu, en l’occurrence Bosnie, Serbie, Kosovo & Albanie.
Lorsque je voyage, je cherche souvent à tester des compagnies sur lesquelles je n'ai pas encore volé. Depuis Tirana, un vol direct avec transavia est possible pour rentrer à Paris mais pas très funky. Sinon j'ai droit aux aux compagnies de réseau Austrian, Lufthansa, Air Serbia, Alitalia, Adria, Aegean etc… mais j'ai déjà volé avec toutes sauf British Airways.
Par contre, Tirana es toute tournée vers le marché italien, avec des nombreuses compagnies : Blue express, Blue Panorama Airlines, Ernest et Albawings. Cette dernière étant compagnie nationale, elle attire mon attention toute tournée vers l'exotisme. Albawings est une compagnie très récente, elle vol depuis septembre 2016.
Et là, la galère commence. Aucun moyen de réserver un vol albawings sur leur site. Je fouille, je cherche, je retourne le web. Et j'arrive à capter qu'elle n'opère pas en propre mais uniquement pour Blue Express, compagnie italienne.
Je reprends mes fouilles, je fouine, et j'arrive à trouver un vol Blue express opéré par albawings à la date souhaitée. Un vol Tirana - Florence à 12h, seulement 55€. Je trouve un vol Vueling pas cher pour Orly à 19h, assez de temps en cas de retard pour ne pas louper ce second vol. C'est décidé, j'achète !
Let the flight report begins.
Je prends un taxi pour l'aéroport, situé à une quinzaine de kilomètres de Tirana.

Terminal relativement moderne avec supérette, bar, boutiques. C'est correct.
Albawings annonce un enregistrement qui ouvre 2h45 avant le vol. Premier souci, il n'a démarré que deux heures avant le vol. Je voulais me faire plaisir et me payer le lounge de Tirana. Je prendrais un panini à la va-vite.
L'enregistrement commence donc et je patiente une quinzaine de minutes pour mettre mon bagage en soute (gratuitement). Arrivé au comptoir, le monsieur me dit qu'il y a un problème car je n'avais pas rempli tous mes prénoms sur ma réservation. Il me dit d'aller au bureau albawings situé à 15 mètres et de revenir ensuite.
Je me rends donc au susdit bureau, et le mec m'annonce qu'en effet, la compagnie est très stricte avec le fait de remplir tous les prénoms. Il me montre l'écran de réservation, et je constate que je n'ai pas rentré mon second prénom. La compagnie exige un coût fixe pour ajouter ce second prénom. 60€. BOUM. Je râle, je leur dit que c'est du vol pure et simple et qu'il peut faire remonter à ses supérieurs que c'est un shitty airline. J'étais RAVI. Bon je paye quand même car je n'ai pas vraiment le choix. Plus que le prix du vol. J'adore.
Je retourne à l'enregistrement et on me sort mon bording pass. J'ai demandé un hublot au fond de l'avion et j'aurais ce que j'avais demandé, c'est toujours ça de pris.
Je me dirige alors vers la sécurité et QUE VOIS-JE????? Mon prénom a une erreur et ils n'ont pas inscrit mon nom mais seulement la deuxième partie de mon nom d'usage (c'est à dire le nom de jeune fille de ma maman).
Ni une, ni deux, je retourne au comptoir. J'ai payé 60€ pour une histoire de prénom, je compte bien les faire chier jusqu'au bout.
Et là ils ont mis 15 minutes à régler le problème à deux. Je savoure. Je finis par avoir un second boarding pass correct.
Directement la sécurité, rapidement passée, puis la douane, rapidement passée également. Je me retrouve landside dans un terminal vraiment trop petit pour le traffic.

Le traffic du jour.

Ernest, une compagnie italienne low cost qui ne se positionne que sur le marché Italie-Albanie et qui a commencé ses opérations en 2017.

Embarquement en paxbus. Mauvaise organisation de l'aéroport car il pourrait largement faire embarquer tous les passagers à pied vu les distances ridicules.

Première vue sur le vintage 737-500, 27 ans d'âge !

Vol charter de Travel Service pour Varsovie.

Alitalia s'envole pour Rome.

Blue panorama, compagnie italienne que je qualifierais de loisirs.
S'ensuite une petite série de clichés de l'embarquement sous un grand soleil.

L'immatriculation me renseignera donc sur le grand âge de la bête, qui a volé sous les couleurs de Georgian Airways, Tuifly et Blue Panaroma avant d'être "offert" en leasing à albawings.

Découverte des sièges et de la cabine. Comme sur de trop nombreuses compagnies, les fauteuils massifs anciens sont relativement confortables mais franchement usés. La cabine est sans saveur. Les têtières sont encore une fois de mauvaise qualité. La cabine en elle-même est usée. Seule la moquette fait bonne figure.

Je serai dans la dernière rangée et seul, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde. Les hôtesses sont très élégantes et aident les passagers en cabine. Elles sont expertes des coffres à bagages récalcitrants qui ne peuvent cacher leur grand âge.

L'avion est trilingue, Albanais, Anglais et Italien bien sûr.

Consignes de sécurité.
Push back et taxiing.

Photo à la volée de Mistral Air, une autre compagnie italienne.

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Deux autres détails de la cabine, un Passenger Service Unit hors d'âge et des écrans qui ne fonctionneront pas pendant toute la durée du vol.
Pour vous mesdames, mesdemoiselles et messieurs, une suite de clichés témoignant du décollage de notre appareil.

Le vol débute au dessus des plaines albanaises pour rejoindre rapidement la côte adriatique qui est magnifique, vue du ciel.

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La fiche de sécurité qui a meilleure allure que l'appareil.

Ha, une sac qui est brandé. J'aime.

L'espace pour les jambes est tout à fait correct. Mais je suis au dernier rang, donc pas de recline.

Siège recaro, Deutsche Qualität donc.

Le hublot très carré du 737-500.
Le service commence. Premier point : tout est gratuit. Second point, pas de nourriture. Troisième point, thé, café et eau. Dernier point : pas de BOB.
Voilà donc le délicieux repas que j'ai pu apprécier sur albawings, nourrissant mon coeur de ce que la terre nous offre de plus précieux. Pour l'anecdote, j'avais demandé de l'eau plate, j'ai eu de l'eau gazeuse.

Quelques clichés marquent l'arrivée au dessus des côtes italiennes.

Une petite vue de la cabine.

Le lighting qui n'a pour seul mood que "Hopital", "tristesse", "ennui".
La Toscane s'offre à moi.

Et c'est l'atterrissage, oserais-je dire "tant attendu".

L'aéroport de Florence est finalement beaucoup plus petit que je pensais et ne m'offrira pas de spotting intéressant, sauf cet Embraer Air Dolomiti.

Et hop, parking.

Dernière vue sur le 737-500 en paxbus (gotta love paxbus, ou pas).