Avis du vol entre Toulouse et Amsterdam en classe Economique avec KLM Cityhopper

Bonjour et bienvenu à bord de ce report,
Je profite de la publication de cette série un peu trop en retard pour vous souhaiter une excellente année 2018 quel soit riche en voyages découverte et bonheur ! Cette fois ci une série en 5 épisodes qui va nous mener dans le plus grand pays du monde la Russie ! Ce sera pour nous notre voyage de l’été 2017.

Genèse : Début de printemps 2017 se pose la question d'où partir lors de l’été 2017. Mme ayant des vacances imposées en août. Nous pensons d’abord au Sri Lanka, mais visiblement cette destination est à la mode cette année et les prix sont élevés. J’arrive toutefois à trouver un tarif intéressant avec LH mais mon agence de voyage ne pourra pas le réserver. On laisse donc tomber le Sri Lanka pour cette année. Je me connecte sur un site de voyages qui a fait un article sur les bons plans pour voyager pas cher cet été, Il parle de la Russie un pays qui nous attire depuis longtemps. Les prix au départ de Toulouse sont intéressant, Bingo ! Direction la grande Russie et ses 2 villes emblématiques que sont Saint Pétersbourg et Moscou. Pour le routing au départ de Toulouse LH et KL proposé des combinaisons et des tarifs équivalent pour un TLS-Saint Pétersbourg Moscou-TLS, nous choisirons KLM qui pour un prix légèrement inférieur me permet de prolonger la validité de mes quelques miles Flyingblue. Nous prendrons un vol Aeroflot pour effectuer le vol intérieur entre Saint Pétersbourg et Moscou.

Mardi 08/08/17 KL1300 KLM Cityhopper TLS-AMS Erj 190 c'est ici.
Mardi 08/08/17 KL1393 KLM AMS-LED B737-700 c'est là
Mardi 15/08/17 SU047 Aeroflot LED-SVO A320 par là.
Dimanche 20/08/17 KL900 KLM SVO-AMS B737-800 c'était là.
Dimanche 20/08/17 KL1303 KLM Cityhopper AMS-TLS Erj 190. par ici.
Ce FR est bien loin d'être une exclusivité, elle a déjà été reportée pas loin de 10 fois (5Y/5J) notamment par Papoumada qui lui était en J le jour de noël 2017.
Mar 08/08/17 TLS-AMS KLM cityhopper Embraer 190 (PH-EZM) classe Y.
Nous arrivons à 5h15 à l'aéroport de Blagnac en se mardi matin, nous avons préféré jouer la sécurité et le confort en arrivant tranquillement à l'aide d'un VTC qui nous dépose directement devant l'aéroport pour un peu moins de 30€.
Nous entrons dans l'aéroport, pas mal de monde aux comptoirs Air France/KLM avec pas mal de bagages et assez peu de comptoirs ouvert. N'étant pas spécialement en avance mais nous étant enregistré en ligne nous profitons des bornes automatiques pour imprimer notre étiquette bagage puis déposer notre valise au drop-off sans aucune attente.

Petit coup d'œil au FIDS principal, les temps de passages au PIF sont indiqués, comme souvent c'est plus rapide par le hall D, d'expérience je vous conseille de toujours passez par le hall D à part si vous prenez un vol HOP ou AF.

Le PIF est passé de manière très fluide, sans aucune attente. Rien à dire redire le personnel et plutôt dynamique et souriant malgré l'heure matinale. On bifurque immédiatement vers le hall D pour rejoindre notre porte d'embarquement après un petit passage par la PAF qui sera lui aussi plutôt efficace.

Sur le chemin on croise notre Embraer 190 du jour, qui a passé la nuit à Toulouse. Comme je n'ai aucune autre photo de notre destrier du jour avant notre départ, je vous détails donc son pédigrée. Zulu Mike est un Embraer 190 âgé d'un peu plus de 7 ans, il a toujours volé sous le pavillon néerlandais de la filiale régionale de la compagnie bleu.

Nous arrivons dans le hall D qui a subi quelques aménagements afin d'accueillir devrais-je plutôt dire vendre plus de choses aux paxs, les distributeurs ayant désormais de la concurrence avec un petit café, amélioration notable on y trouve un "relay" temporaire.

Le hall à son FIDS dédié voici les départs "internationaux" du hall D les symboles jaune indique la nécessité ou non de passer la PAF. J'ai manqué de me faire avoir début juillet en partant pour Palma de Majorque, je pensais tellement partir du hall D que j'ai passé les contrôles alors que mon vol partait du hall C sans contrôle …

Pour le moment, en porte, c'est très calme les passagers arrivant peu à peu dans la salle d'embarquement qui n'est pas vraiment spotter friendly… on distingue tout juste cet A319 de Volotea partant pour Ajaccio.

Petit jeu, pourriez-vous citez toutes les compagnies possédant des gabarits bagages trainant en porte 47 ?

Je suis sympa je vous mets la réponse de gauche à droite (Easyjet, Brussels Airlines, Iberia (le petit rouge, Tunisair (le grand rouge), Jet4you devenu JetairFly (le vert) et bien entendu Ryanair.
Pendant ce temps l'embarquement est appelé, stricte respect des priorités avec pas mal de pax skypriority. Pour ma part j'embarque quasiment à la fin. Passage par la passerelle vitrée. Le BP électronique.

Ça bouchonne un peu à l'entrée…

Tentative de fuselage shoot … floue mais vous pourrez distinguer que nous avons droit à la nouvelle livrée ce matin.

Après un accueil dynamique et très souriant en français de la part des hôtesses en portes. Nous rejoignons notre siège au rang 19, pour le siège voici celui du rang 20D/F en tout point comparable au notre.

Pendant ce temps la cabine fini de ce remplir, les passagers rangeant leur derniers bagages. L'avion est plein comme un œuf malgré l'heure matinale, sans doute grâce aux nombreux passagers en correspondances. Pas de chance pour nous, nous avons hérité du bébé hurleur situé 2 rangs derrière nous.

Notre voisin de parking est un grand britannique en partance pour la capitale du Royaume Uni (aéroport d'Heathrow).

On repousse avec quelques petites minutes de retard sur l'heure de décollage prévue, dernière vue sur le hall D bien éclairé.

Roulage plutôt cours vers le point d'arrêt de la piste 32 droite, contrairement à cet A320 d'Air France nous n'utiliserons pas toute la longueur de la piste.

On s'aligne et décolle rapidement alors que le jour commence à percer un ciel bien bas. En contrebas on reconnaîtra le delivery center d'Airbus et la ville de Cornebarrieu.

Rapidement nous perdons le sol des yeux, après avoir passé une première couche de nuage, ces dernières se succéderont durant toutes la montée, avec parfois quelques troués.

Ce slalom entre les nuages inclus quelques turbulences, ordre est donc donné d'attacher. Petit détail sur le plafonnier moderne car il inclut l'utilisation des appareils électroniques.

Puis on sort enfin de la crasse petit à petit en faisant un peu de cloud surfing. On y retrouve la lune, pas encore couchée à cette heure matinale, qui joue à cache avec notre winglet.

La cabine reste faiblement éclairée pour permettre à la plupart des passagers de finir leur nuit.

Le jour se lève progressivement.

On croise quelques traffics malgré l'heure matinale comme ce 737 de Transavia.

Puis c'est le soleil qui nous illumine de ses rayons, ce qui a pour effet immédiat de réveiller la cabine. Parfait pour les PNC qui commence le service au début de la cabine éco.

C'est donc l'heure du dépliage de tablette, on notera que le pictogramme d'interdiction de fumé est affiché sur le dossier des sièges.

Voici la collation offerte sur ce vol d'une heure trente. Coté liquide, un choix de boissons chaude et froide coté solide un sandwich froid à l'omelette est aux fines herbes. Niveau gustatif c'est mangeable mais pas vraiment adapté au gout français… ma compagne ne mangera elle que le pain. Un second choix sucré pourrait être sympa.

Les restes du repas, je ne suis pas expert en Marathonage mais ce n'est pas plus mal les PNs faisant le tri lors du ramassage tout compacter aurait compliqué leur travail.

La croisière se poursuit, malheureusement la couche est épaisse et continue ce qui empêche toute tentative d'air to ground. Voici la route suivi par notre vol.

Comme il n'y a pas grand-chose à voir dehors jetons un œil à la documentation de bord, on y trouve la traditionnel safety-card en livrée, mais plus intéressant le Holland Herald. Et la page préférée des Av-geeks la flotte!

Un deuxième passage sera effectué avec les boissons chaudes à la demande je prendrais cette fois du thé. Toutefois on peut déplorer l'absence de gâteau (petite Stroopwafel) qui été encore distribué il y a deux ans.

Concernant le siège je trouve la configuration 2x2 des Ejets d'Embraer vraiment sympathique, les sièges sont simples et le pitch est plutôt bon pour un vol de cette durée. Niveau propreté c'est plutôt bon si l'on exclue la petite étiquette collée au niveau de l'accoudoir du siège situé devant. Le test horatius est correct et la moquette bleu est propre.

Bon ce n'est pas tout mais Amsterdam approche, petit virage et l'on attaque la descente direction la mer de nuage, la couche est épaisse.

Puis la mer du Nord apparaît.

Peu de temps après c'est au tour de la cote avec les installations du port de Rotterdam et notamment les silos de stockage d'hydrocarbure.

Après les installations du port de Rotterdam on passe un bras du Rhin protéger par la barrière anti tempête Maeslantkering qui est avec ces plus de 400 mètres de longueurs de portes un des ouvrages d'art record des pays bas.

On quitte la cote, pour survoler les pépinières situé à proximité de la ville de Zoetermeer.

Toujours des pépinières mais celles-ci non recouvertes par des serres ce qui donne des champs très effilés ça a je trouve un coté assez graphique.

En final au loin on croise la ville d'Alphen aan den Rjin et ses moulins modernes.

On survol aussi un golf.

Puis des lotissements sur les bords du lac Westeinderplassen on y voit un château d'eau sur ces rives.

On survol le canal qui entoure le Sud de l'aéroport de Schiphol comme des douves. On aperçoit les terminaux au loin.

Atterrissage en 36 droites, touché des roues relativement doux.

Au loin on voit les terminaux, la tour avec le fameux Fokker 100 trônant sur la terrasse quel vision étrange pour un passager non habitué des lieux.

On croise la piste 06/24 d'où provient cet A330 de Delta qui vient d'atterrir. Le même un peu plus prêt.

Derrière nous ça ne traîne pas et il y avait du gros avec ce 747 cargo d'AirBridgeCargo.

Au loin on distingue un autre jumbo cargo celui-là appartient à ACG il vol souvent sur des vols Saudia Cargo. Plus petit, au premier plan, un Fokker 70 se dirige vers nous.

Une image qui appartient désormais au passé, la Fokker 70 à désormais disparus des listings de la compagnie bleu et blanche, un appareil que je regrette un peu de ne pas avoir essayé, bien que j'aie eu la chance de voler sur son grand frère le F100.

Notre roulage touche à sa fin, chanceux, nous aurons droit à un poste en faux contact qui nous épargnera un tour de pax bus. Sachant qu'il n'y en a que 6 pour toute la flotte régionale (40 avions !).

Les passagers débarquent calmement je laisserais passé la famille avec le bébé qui commence à s'impatienter. Dernier regard sur notre cabine.

L'avantage du faux contact c'est qu'il permet par beau temps de faire des photos sympa. Ça manque toutefois un peu de recul. Au revoir Zulu Mike tu as bien bossé. Le capitaine aussi semble studieux.

Line-up des Schtroumpf régionaux.

Puis c'est parti pour une bonne randonnée dans les couloirs bondé de Schiphol.

On croise quelques oiseaux peu courants avec cet Embraer 195 d'Air Dolomite. Mais aussi quelques gros avec un nouvel A330 de Delta.

Nous arrivons après quelques minutes de marche au poste de PAF automatique qui sera passé sans attente.

Notre correspondance d'un peu plus d'une heure est bien calibrée, elle permet de faire le transfert tranquillement sans ressentir de réel attente/ennui, parfait !
J'espère que ce report vous aura plus et vous retrouve dès que possible pour la suite de ce voyage.