La suite de mon routing est une escapade en Asie du Sud-est :
CDG-TPE : BR88 (B777-300ER)
TPE-SIN : SQ877 (A330-300) vous êtes ici
SIN- BKK : SQ982 (B777-200ER)
BKK-TPE : BR76 (B777-300ER)
TPE-CDG : BR87 (B777-300ER)
Une mise en garde : ce FR est LONG, vraiment TRES LONG, avec un nombre déraisonnable de photos d’avions dans le récit de vol comme dans le bonus. Si vous n’êtes pas intéressé par les avions, mieux vaut fermer cette fenêtre tout de suite, après être tombé sur ce site sans doute par mégarde.
Maintenant que vous êtes prévenu, avec au besoin du café de préférence pas taïwanais pour tenir la distance, venons-en au fait.
C’est un vol SQ, mais il fait partie d’un A/R TPE-BKK sur BR, avec une escale de moins de 24 à SIN. C’est beaucoup moins cher pour mon entreprise, mais en revanche les sites de BR et de SQ me refusent tous les deux de choisir mon siège avant l’OLCI : BR parce que je vais être dans un avion SQ, SQ parce que j’ai un billet BR.

Il restait quelques places au hublot vers l’avant de la cabine quand je me suis enregistré en ligne, mais ils étaient sur l’aile. Le passage de l’immigration à SIN étant rapide, sortir plutôt dans les premiers est un avantage limité : autant choisir un siège au fond de l’appareil, plus loin de l’air chaud des réacteurs et aussi moins gêné par l’aile. Ce sera le 61A, et non le 46K (au hublot, certes, mais du mauvais côté et sur l’aile).

Ce vol était une bonne occasion de voler sur SQ tant que je le peux, car j’ai découvert à cette occasion qu’il y a une limite d’âge : le menu déroulant ne propose pas d’année de naissance antérieure à 1918.

J’avais eu auparavant la curiosité de vérifier les repas offerts à bord. Le moins que je puisse dire, c’est que SQ fait dans le laconique : voici toute l’information reçue.

Le jour J, arrivée au terminus de la ligne de métro vers l’aéroport. J’avais noté à l’arrivée dans le sens inverse que ce métro offre la possibilité d’in-town check-in, à la manière du HKG Express.

Mais ce que la signalétique se garde bien de préciser, c’est que l’in-town check-in n’est ouvert qu’aux PAX des vols Eva Air (et de sa filiale Uni-Air). Avoir un billet sur stock Eva Air sur un vol SQ ne vaut pas. On est donc là très loin de l’offre du HK Express, avec sa trentaine de compagnies aériennes ouvertes à ce service.
Exit le test de l’in-town check-in : ce sera pour une autre fois.

Dans mon cas, c’est un désagrément mineur, car je pars directement à l’aéroport, et dans des transports en commun 100% compatibles PMR, transporter mes valises jusqu’à l’aéroport n’est pas un souci. Le souci, c’est plutôt d’avoir un titre de transport. On peut bien sûr utiliser son Easycard (la carte préchargeable utilisable un peu partout à Taïwan),mais le crédit de la mienne est insuffisant et je comptais la recharger comme dans n’importe quelles station de métro. Sauf que ceci n’est pas « n’importe quelle station de métro » : je n’ai trouvé nulle part d’automate pour recharger mon Easycard.

Qu’à cela ne tienne, je vais acheter un billet à l’unité. Ah oui, mais l’automate ne rend pas de monnaie au-delà de 99 TWD, et n’accepte donc que les pièces, et les billets de 100 TWD. Pas question d’acheter un titre de transport de 160 TWD avec une aussi grosse coupure (pour mémoire, 500 TWD, ça fait à peu près 15 EUR), et pas de chance, je n’ai plus de billet de 100 TWD dans mon portefeuille. (Dans n’importe quelle station de métro, on peut recharger son Easycard avec des billets de 500 ou 1000 TWD…)

Donc passage à la case guichet manuel, où non seulement on ne peut pas payer par carte bancaire (quand on a vécu un an à Stockholm sans jamais avoir utilisé d’argent liquide, même pour l’achat le plus insignifiant, ça surprend), mais il faut attendre l’arrivée de l’unique guichetier qui est en prise avec une PAX de l’autre côté. Quatre minutes chrono d’attente, ce n’est pas un désastre, mais elles paraissent beaucoup plus longue devant un guichet vide que dans une queue qui avance. Je n’ai pas eu l’impression d’un service VIP, malgré ce que prétend le petit plateau pour la transaction.

Tout ça pour obtenir ce jeton sans contact indéfiniment réutilisable, similaire à ceux des métros chinois. (Je suis toujours intrigué par l’utilisation aujourd’hui encore de tickets à piste magnétique jetables, en France comme au Japon)

La fraude est inexistante dans les transports en commun à Taipei : les portillons sont presque symboliques.

Vue arrière des comptoirs d’in-town check-in où les employés sont très désœuvrés, faute de passagers pouvant recourir à leurs services.

Contrairement au trajet aller effectué très tôt, le métro est plutôt rempli, mais je n’ai pas de mal à demander à un PAX de bien vouloir ôter son bagage à main du siège voisin du sien. J’ai eu de la chance : les métro express sont cadencés au quart d’heure, et celui-ci partait deux minutes après mon arrivée sur le quai.

Quand je vivais à Taipei, il y a avait dans le métro des publicités rappelant qu’il est interdit de photographier sous les jupes des femmes. Les hommes taïwanais seraient-il passés au stade supérieur des agressions sexuelles dans le métro ?

Ce n’est pas pour autant que l’on prône une absence de relations entre hommes et femmes (publicité vue à deux pas de l’in-town check-in) :
Regarder la beauté sur internet et non la véritable beauté est complètement stupide !

Je n’ai pas regardé la beauté (très relative) de mon voisin, mais celle du paysage : la tour Shin-Kong (le deuxième plus haut de Taipei) et la tour Taipei 101 (beaucoup plus haute, mais lointaine et paraissant donc plus petite) dans cette skyline

Les vastes espaces verts du bras mort du fleuve Danshui, qui font partie des zones inondables de Taipei.

L’agglomération de Taipei a été séparée administrativement en Taipei (qui, proportionnellement à la taille, correspondrait à la petite couronne de Paris) et New Taipei City (qui dans la même comparaison serait l’Ile-de-France).

Taipei est défigurée par de nombreux échangeurs sur pilotis

Au fond, c’est le mont Guanyin, sur la rive gauche du fleuve Danshui. Le sommet offre une vue spectaculaire sur le fleuve de Taipei jusqu’à l’embouchure une vingtaine de kilomètres en aval.

Taipei était historiquement régulièrement dévastée par des inondations catastrophiques en cas d’orages ou de typhons frappant son immense bassin versant. La ville est désormais protégée par des centaines de kilomètres de digues traversées de loin en loin par des passages fermables par de lourdes portes étanches. Voici l’une de ces digues côté fleuve, surmontée d’une voie rapide en hauteur.

Et la même côté ville

Les zones d’activités traversées par cette ligne de métro ne sont pas très excitantes.

C’est difficile à rendre en photo, mais la ligne est en forte rampe depuis le centre ville, à travers une petite montagne.

Dans le bon vieux temps, le trajet jusqu’à l’aéroport passait par cette autoroute qui est vide en milieu de journée, mais pas à l’heure de pointe des navetteurs.

Arrivée à TPE

Inconvénient des tapis roulant montants : les valises à quatre roulettes ont de sérieuses velléités d’indépendance.

Pas d’attente excessive à prévoir, d’autant que je me suis enregistré sur internet

SQ limite à 7 kg le bagage à main : un plafond de hard low-cost, sauf que ce n’est jamais vérifié. Ce n’est pas pour autant que je vais m’encombrer à bord : SQ accorde 30 kg de bagages en soute (au pluriel), et là, on n’est plus du tout dans le LCC, ni même dans les legacy européennes.

Avec un séjour de 24h seulement à Singapour, j’ai en fait un billet aller-retour TPE-BKK, avec escale à SIN à l’aller, et je précise que mes bagages ne doivent être enregistrés que jusqu’à SIN.

Un peu d’attente au PIF puis à l’immigration, mais en un quart d’heure, je suis airside.

J’ai choisi de ne pas suivre un ordre chronologique dans le chapitre airside, et par ailleurs de ne pas conserver de doublon pour un modèle+compagnie aérienne donné. Je commence par un tour du propriétaire : les deux terminaux (des barres rectilignes) sont séparés landside, mais communiquent airside à deux endroits, ce qui permet de faire le tour d’un grand quadrilatère.
Il n’y a pas qu’Eva Air qui surfe sur le co-branding avec Sanryo, propriétaire de la mascotte Hello Kitty, TPE aussi, et la salle d’allaitement est immanquablement décorée dans un style kitschissime et tellement 可愛 ( kěài en mandarin, kawaii en japonais = mignon)

D’ailleurs, si vous êtes fan de Hello Kitty (ce qui vous situe plutôt comme une Taïwanaise ou une Japonaise de moins de 40 ans, ou une Française de moins de 6 ans), vous ne pouvez pas faire l’impasse sur la porte d’embarquement C3, celle d’où partent préférentiellement les vols en Hello Kitty Jets de BR.

Évidemment, il y a la boutique assortie à côté.

Le Nouvel An chinois approche (il tombe très tard en 2018, car il y a eu un mois intercalaire pour re synchroniser le calendrier lunaire), et le plafond est orné de décorations avec ici l’idéogramme 春 (« printemps », car le Nouvel an chinois se dit 春節 = Festival du Printemps, le moment où les jours commencent à rallonger, et non le printemps au sens occidental du mot)

Et l’idéogramme 福 (bonheur)

Cette frise est d’ailleurs entièrement faite de calligraphies différentes de ce même idéogramme 福


Tout le monde n’est pas intéressé par les avions dans un aéroport, et ce fabricant de simulateur de voitures de course a loué un stand pour vanter ses produits.

Si vous êtes plutôt branché culture aborigène (et toutes leurs friandises et autres colifichets), cette boutique est pour vous. Vous reconnaissez sans doute au premier plan un canot Tao, originaire d’Orchid Island, et si vous ne le reconnaissez pas, je vous suggère de (re)lire ce FR.

En parlant d’orchidées, la décoration de cet emplacement est régulièrement renouvelée

Venez écouter la musique contemporaine taïwanaise en porte C1

Signe des temps et de l’immigration indonésienne, ce microbus aménagé en buvette garantit à ses clients que ses produits sont halal.

En revanche, ces espaces de prière et de méditation n’ont pas changé depuis le début de l’ère Flight Report.

Les matériels électroniques ne sont plus guère fabriqués à Taïwan qui a délocalisé la plus grande partie de sa production en Chine, contrairement à ce que la décoration de la porte B7 laisse entendre.

Cette employée au centre appelle en mandarin les derniers PAX pour Dōngjīng東京, et aussi en japonais et en anglais, langues dans lesquelles le nom de cette ville se prononce Tōkyō.

Je ne suis pas convaincu par ce style esthétique, mais c’est taïwanais.

Le corridor entre les deux terminaux emprunte cet escalier mécanique à l’aller

Et cet autre à la dénivelée encore plus dérisoire au retour

Elle passe aussi par deux corridors ornés de ces calligraphies

Et aussi par cette « zone d’expérience de l’aéroport »

… que j’appelle un bar sombre, aveugle et désert.

Un kiosque d’information à la croisée du couloir du terminal 2 et du corridor de communication avec le terminal 1

Je ne sais pas vous, mais ce ne sont pas les pictogrammes que j’aurais choisis pour le retrait d’article duty-free commandé sur internet. On a le temps d’aller manger pendant l’attente, et il faut prier pour qu’il n’y ait pas eu d’erreur ?

Ici c’est une salle d’embarquement dédiée à la gastronomie, et vouS pouvez vous assoir sur des coussins d’appétissante crème blanche.


Dans cette salle d’embarquement dédiée à la culture hakka, ce sont des plateaux de kakis qui sèchent au plafond. (Les Hakka sont originaires de la province du Fujian, en face de Taïwan, et sont donc nombreux à Taïwan. Le hakka est la troisième langue chinoise parlée à Taïwan, derrière le mandarin et le taïwanais).

Mon vol partait de la porte D7, dont le thème est celui des marionnettes Pili qui revisitent cet art avec des personnages aux vêtements et coiffures très heroic fantasy.



Mais avant d’arriver là, j’avais bien sûr fait un peu, et même beaucoup de spotting, car contrairement à ce qu’on affirmé dans le passé certains FRistes, TPE est un aéroport assez spotter friendly.
On commence par Eva Air avec un A321

A330

On passe à sa rivale China Airlines : 737

A330 en livrée standard


A330 en livrée Skyteam

Arrivée au contact d’un 747 en livrée Skyteam

747 cargo stationné au large

Tiger Air a créé une filiale taïwanaise, dont voici l’un de ses A320

Ces appareils sont taïwanais, mais pour combien de temps ? devant un 747 Orient Thai, un A330 Transasia est stocké depuis la faillite de la compagnie à la suite des crashes mortels de deux ATR72.

Cloués au sol également, les A321 de sa filiale low-cost V-Air qui n’a pas vécu longtemps.

Passons aux compagnies étrangères : c’est un A380 que Korean Air envoie à TPE.

Du côté des compagnies chinoises, tous les grands noms sont présents : A321 Air China

A330 China Southern

737 China Eastern en livrée spéciale

737-300 transformé en version fret pour EMS

Un pays, deux systèmes, mais cet A330 Cathay Pacific est également chinois

Tout comme cet A350 Hong-Kong Airlines, faisant qui plus est partie du groupe Hainan Airlines

Il y a bien sûr des compagnies japonaises, avec plus d’un million de touristes japonais à Taïwan et vice-versa.
737 Japan Airlines

A320 Vanilla Air, inverseurs de poussée déployés.

Arrivée de l’appareil qui va être le plus important pour moi ce jour-ci : l’A330-300 SQ qui va assurer mon vol

Le voici au contact

Le même, vu de plus bas, car à TPE, à la plupart des portes on préembarque dans une salle au niveau inférieur

La voici

Il n’y a que quelques blocs de prises, mais peu de demande, et je peux m’installer de manière à recharger mon PC et voir le tarmac par les baies vitrées ci-dessus à gauche.

Une charmante PNC qui a peut-être atteint l’âge de la retraite depuis que cette photo a été prise indique la direction de la classe éco.

Les écouteurs sont à prendre au passage avant d’entrer dans l’avion

Ainsi qu’un assortiment de journaux, sur le plateau supérieur

Et sur le plateau inférieur du chariot. Vous avez sans doute reconnu à la une du journal au centre la photo de Tsai Ying-wen 菜英文, la présidente de la République. Elle a tenu les promesses de son prénom qui signifie « Intelligente et cultivée ».

L’instant porte, avec PNC masculin et féminine : il y en a pour tous les goûts.

L’embarquement de la classe éco se fait par zones, en commençant par le fond, et je suis qui plus est parmi les premiers de ma zone. Voici les deux derniers sièges au fond à gauche.

Et une vue depuis l’arrière de la cabine qui n’a pas commencé à se remplir

L’arrière du dossier, sous l’IFE

Avantage que j’apprécie : il y a une prise secteur à l’extrémité des accoudoirs communs à deux sièges.

Le pitch est correct pour un vol moyen courrier en éco

La largeur entre accoudoirs est également correcte

La tablette se déploie en deux moitiés

Moquette propre, dont je trouve le motif agréable

Au-dessus, c’est parfaitement banal

Alors que les fiches de sécurité des compagnies aériennes ont tendance à devenir muettes, celle-ci est particulièrement verbeuse.


Je n’ai pas regardé dans le détail le magazine de vol ; ce sera pour le FR du vol suivant

Repoussage terminé pour ce 737 Japan Airlines

… qui s’éloigne, salué par ces quatre personnels de piste impeccablement alignés

Un oshibori est distribué peu après le décollage

Un menu dont la couverture est d’un matériau solide est distribué

Voici le choix occidental

Mes lecteurs habituels ne seront pas surpris que j’aie choisi le menu oriental

Les boissons

Repoussage, et divine surprise : mon voisin s’auto-upgrade au dernier triplet central de sièges qui est vide, ce qui m’upgrade ipso facto à un doublet pour moi tout seul

L’espace pour mes jambes n’est plus utilisé partiellement par mon sac à dos

… et la largeur entre accoudoirs passe à la gamme canapé.

Voici mon bureau privé pendant le vol

Le spotting a déjà repris dès le début du repoussage : A330 China AIrlines

Suivi par un A330 China Eastern

Assortiment de dérives et du winglet de notre avion

L’A330 China Eastern arrivé au contact

Derrière nous, il y a une longue file d’appareils (et pas loin d’uen demi-douzaine devant)

Dérives Skyteam aux portes D

Alignement d’appareils Eva Air aux portes C

Avec l’un d’eux en livrée spéciale

Les appareils qui décollent avant nous : A320 Vanilla Air

A330 China Airlines

747 China AIrlines

A320 Tiger Air Taiwan (j’en ai raté un autre avant l’A320 Vanilla AIr)

Les hangars de maintenance d’Evergreen, maison mère d’Eva Air

777 Southern Air, du groupe DHL

777 Eva Air en livrée Hello Kitty

Un inattendu 777 Ukraine International

Derrière nous, la queue s’est encore allongée, avec des appareils China Airlines

On décolle, et on passe en revue la file d’attente derrière nous : A330 China Airlines

A320 Tiger Air Taiwan

747 cargo China Airlines

Décollage : voici TPE vu du ciel


L’extrémité des terminaux, avec cette rotonde assez peu spotter friendly à cause de la présence d’un couloir de débarquement.

La piste parallèle, avec au centre le parking de stockage d’avions en attente d’un acheteur

Gros plan et traitement d’image sur un 747 Orient Thai Airlines, deux A330 Transasia Airlines et un A321 V Air

Les zones d’activité au-delà du périmètre de TPE

L’autoroute 61 et le petit port de pêche de Zhuwei

Très vite, la couverture nuageuse élimine les espoirs de paysages

Un verre de jus de fruit (pomme pour moi) et un paquet de quinze grammes de fruits secs divers aont distribués peu après le décollage.

Le paquet précise qu’il convient aux végétariens, ce qui est quand même le moins pour des fruits secs.


A la santé de mes lecteurs !

Ceci est un plagiat éhonté de la création artistique d’un FRiste qui se reconnaitra mais dont j’ai oublié le pseudo.

Le repas est servi ainsi

Après déballage

Gros plan sur le plat chaud que j’ai trouvé bon, et épicé à mon goût.

On remarquera la présence de couverts en métal griffés SQ, agréables dans un monde où le plastique règne en éco

Bon appétit !

C’est bien après que j’ai fini ce plateau, pour d’évidentes raisons de chaîne du froid, qu’un pot de 100 grammes de glace Häagen Dazs est distribué.

Comme chacun sait, ce nom vaguement scandinave a été inventé par un glacier américain, mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que ce pot de glace ait été produit dans la charmante commune de Tilloy les Mofflaines, dont je félicite les salariés pour leur contribution à la balance économique française, mais par pour leurs efforts pour sauver la planète. Sérieux, on n’a pas mieux à faire que d’envoyer de la crème glacée à Taipei ? (il est précisé en chinois que l’indication de composition est à usage taïwanais)

Remarquez, les salariés du dynamique secteur agro-alimentaire de Tilloy les Mofflaines, dont je salue également les 1500 habitants, tout particulièrement s’ils me lisent, n’exportent pas seulement leurs glaces à Singapour, mais aussi à Hong-Kong, car les indications ci-dessous sont destinées au marché hongkongais. (Il faudra qu’on m’explique pourquoi les Taïwanais sont focalisés sur la composition du produit, et les Hongkongais sur la quantité de calories, de lipides, etc.).
Évidemment, les salariés de Häagen Dazs Arras à Tilloy les Mofflaines me répondront que mes critiques seraient plus crédibles si j’allais de Taipei à Singapour en voilier (avec des panneaux solaires en option pour écrire mon Sail Report) pour sauver la planète, mais c’est un autre débat.

Les Chinois sont censés absorber 2000 kcal par jour, mais je ne connaissais pas cet acronyme (Nutrient Reference Value).

C’est gentil de la part des salariés à Tilloy les Mofflaines d’avoir prévu une petite spatule en plastique (pas très biodégradable : pas très bon pour l’environnement, ça), mais j’ai trouvé plus pratique la cuiller en métal de SQ (qui est elle est 100% réutilisable, et 100% recyclable le jour venu)

J’ai terminé ce repas par un café. Très franchement, une glace française et un café taïwanais, ce n’est pas la combinaison que j’aurais préconisée, car mes lecteurs savent tout le mal que je pense du café taïwanais. D’ailleurs, si on trouve des glaces de Tilloy les Mofflaines à Taïwan, on peine à trouver du café taïwanais à Tilloy les Mofflaines.

La géovision de SQ est comme celle de BR un programme non interactif, mais contrairement à celui de BR, la séquence de zoom successifs me convient beaucoup mieux, sans photos touristiques intempestives.


Quand on s’est upgradé en triplet central, on bénéficie d’un siège lie-flat certes un peu court, mais lie-flat quand même.

Mais de mon côté, la disparition de mon voisin dans les bras de Morphée m’a donné toute liberté pour me déplacer, notamment dans ce galley vide parce que les PNC sont en train de débarrasser.

Au fond à droite, trois bouteilles que je n’ai pas bues en douce

Il n’y a pas beaucoup de marge de chaque côté du chariot dans le couloir

L’arrière de la cabine, avec le décrochement des sièges dû au rétrécissement de la carlingue

Pour les accrocs aux portes

Ou aux sièges de structure,

Chez SQ, changer un bébé est une tâche exclusivement féminine

Et il convient de rappeler aux Singapouriennes que c’est une mauvaise idée de jeter une couche dans les WC.

Les fournitures, sorties de leur logement

Mouth wash

Faute d’occasion d’air to air en croisière, une photo air to sea

Un verre de jus d’orange (ou d’eau, ou de pomme) avant le début de la descente

Tanjung Sedili, sur la côte est de la péninsule malaise

Le CdB aurait-il oublié son sac de duty-free à TPE ?

Non, il a simplement un tour de pénalité à faire, avant d’aller faire un peu de tourisme en Indonésie (mon téléphone laissé allumé va me souhaiter la bienvenue dans ce pays). Voici la trajectoire relevée a posteriori sur Flightradar24.

Deux essais aux résultats pour le moins mitigés de photos air-to-air

Trop peu de lumière, trop de brume, malheureusement

Le dédale d’îles indonésiennes immédiatement au sud de Singapour

Les ouvrages de la route Trans Barelang (= les îles Batam – Rempang – Galang), avec les trois premiers des six ponts successifs à partir de l’île Batam (en bas)

L’île allongée est Melintang, avec Batam au premier plan

La très dense et petite île Buluh

L’île Tanjungkubu

Il commence à être un peu tard, et surtout l’air est particulièrement brumeux : c’est assez frustrant d’apercevoir à peine le centre de Singapour qui défile pendant la descente finale.

Voici ce qu’un traitement d’image à réussi à révélé de l’iconique hôtel et casino Marina Bay

Le parc situé à Tampines, dans l’alignement de la piste 02L/20R de SIN.

Un chantier à proximité de l'aéroport

Atterrissage imminent piste 02L

Toucher assez doux, pas d’inversion du flux des réacteurs

Me voici rassuré : nous sommes bien à Changi

Nous n’avons pas eu besoin d’eux

Un peu de spotting sur le trajet vers le point de stationnement : Philippines Airlines

A380 Emirates

A330 Qantas

Le même en livrée OneWOrld

777-300ER Air France en livrée Skyteam

En livrée Skyteam également, A330 China Airlines

Et pour compléter le tableau des trois grandes alliances, 777 Singapore Airlines en livrée Star Alliance

737 Jet Airways

Deux LCC : 737-900ER Lion

737 Silk Air

On arrive auprès d’un A380 Singapore Airlines

J’ai eu l’impression que le winglet de notre A330 était dangereusement proche de celui de l’A380 à la porte voisine

… mais c’était une perspective trompeuse : ils étaient à plusieurs mètres l’un de l’autre.

Je ne peux pas faire l’impasse sur une raison d’être soulagé de quitter l’avion : être enfin débarrassé de la musique de supermarché que j’ai dû subir à partir du début de la descente. Non seulement elle m’exaspérait, mais en plus son niveau sonore était largement supérieur à ce que d’autres compagnies aériennes comme AF ou BR ont le sadisme d’infliger à leurs PAX. Double peine, car il y avait la même à l’embarquement, mais moins forte, je crois. Je n’arrive pas à comprendre qu’une compagnie aérienne qui se flatte d’être dans le haut du panier laisse ainsi une impression aussi pénible à ses PAX. J’ai pris une minute ou deux pour dire à la PNC en porte à quel point c’était désagréable.

On arrive donc airside, où il n’y a pas de séparation des flux, puisqu’au départ, le contrôle de sûreté est effectué à l’entrée de la salle d’embarquement.

Descente vers les guichets de l’immigration, où le nombre de guichets ouverts rend chaque file d’attente courte.


Je regrette que SQ ne distribue pas de fiches d’immigration : ce sont quelques minutes de perdues à ce comptoir pour les remplir, alors qu’il aurait si facile de le faire en vol.

Vous trouvez que ce récit manque de SQ girl ? Vous ne perdez rien pour attendre, mais voici de quoi tenir avant que je je poste le FR du vol suivant (teaser…)

Arrivée aux tapis à bagages 24 minutes après l’immobilisation de l’avion au contact, et je n’attends que quelques minutes mes bagages, avant de tirer un peu d’argent liquide dans un ATM et de monter dans un taxi.

Merci de m’avoir lu !
Je vous ai promis beaucoup de photos d’avion, et si vous n’êtes pas lassé, je vous en propose encore d’autres dans le bonus taïwanais qui suit.

Son accès sud depuis la large rue Minzu est marqué par deux temples qui méritent le détour.

Leur décoration est typique de la province chinoise du Fujian, située en face de Taïwan de l’autre côté du détroit, mais c’est à Taïwan que l’on voit le plus de ces superbes jiǎnnián 剪黏, ou mosaïques 3D en brisures de bols de céramique de couleur.

Ce n’est cependant pas pour ces temples que l’on vient dans cette ruelle, mais pour aller juste au-delà du virage au fond de cette photo

On y a une vue imprenable qu’elle offre sur la piste 09 de TSA, l’aéroport principalement domestique de Taipei. Je n’ai jamais vu faire respecter l’interdiction de photographier ou de prendre des notes signifiée par ce panneau au centre.

Il y a des promeneurs qui ont un matériel d’amateur averti (remarquez l’autocollant Boeing 747 sur la couronne du zoom !) mais j’ai été frappé par le nombre de spotteuses venues à deux ou trois copines.

Le but n’étant pas de présenter l’intégralité du trafic, j’ai effectué une sélection de mes meilleures photos pour chaque type / livrée, pas toujours du même appareil, et pas dans l'ordre chronologique.
En 2011, Far Eastern Air Transport faisait figure de vilain petit canard dans le ciel domestique taïwanais, sortant de trois ans de faillite avec des MD82 vieillissant, et un historique ancien de crashes. On ne donnait pas très cher de la peau de FAT face aux ambitions de Transasia Airways qui étendait son réseau en Asie du Sud-est avec des A330 neufs

Six ans plus tard, deux crashes mortels ont fait couler Transasia Airways, les MD82 de FAT ont tous dépassé leur vingtième anniversaire, mais continuent de se poser à TSA.


Vue de face

On n’est pas beaucoup plus loin des avions qu’à Malo Beach. Boudiou, que c’est bruyant et qu’est-ce-que ça souffle, un MD82 au décollage !

Ce MD82 porte une livrée spéciale qui ne vous parle peut-être pas si vous connaissez mal Taïwan.


Cette structure en pierre sur la côte de la petite île de Qimei, dans l’archipel de Penghu, a été construite par Yen Chong et Yen Yuji deux frères dont l'histoire a retenu le nom. Submergée à marée haute, elle piège les poissons à la marée descendante. C'est l'un des exemples les mieux conservés dans le monde de ce genre de construction. Aujourd'hui désaffectée, cette forme en double cœur attire touristes et amoureux taïwanais.


Le format de Mandarin Airlines, filiale de China Airlines, a beaucoup varié au cours des décennies, car il y a eu une époque où elle comportait les appareils long-courrier de CI, de manière à éviter les représailles de la Chine populaire envers les pays accueillant des appareils portant le drapeau taïwanais. A contrario, en 2012, elle n’avait que des E-190, comme celui-ci



En voici un autre qui arrive



Bien adaptés aux liaisons régionales, les E-190 étaient trop gourmands pour les courts vols intérieurs, et Mandarin Airlines vient de réceptionner en décembre – janvier trois ATR72 neufs, après avoir renoncé à racheter les ATR72 de la défunte Transasia Airways. Celui-ci était le premier que je voyais :


Ca tangue pas mal à l’atterrissage

L’avion est franchement de travers au moment du toucher des roues

… puis redresse le cap.

Évolution paradoxale : en 2011, les Dash 8-300 étaient majoritaires parmi les biturboprops taïwanais ; seule Transasia Airways exploitait des ATR72. Depuis, cette dernière a fait faillite, mais l’ATR72 a pris une position hégémonique dans le ciel taïwanais (Daily Air, qui ne vole que dans le sud de Taïwan, est en train de passer du Dornier 228 au Twin Otter).
Il y a cinq ans, Uni-Air, filiale d’Eva Air venait de recevoir ses premiers ATR72-600 Uni-Air, comme celui-ci en livrée standard, au départ


En voici un autre en train d’atterrir, vu sur le trajet entre le point de spotting et le terminal de TSA.

En voici un autre en livrée spéciale

Le voici qui repart


Encore un ATR72 dans une livrée particulière

B-17017 est répertorié comme appartenant à Uni-Air, mais il est en livrée Eva Air


On passe à la taille supérieure avec un 737 China Airlines


Touché des roues

A321 Eva Air

Désolé pour l’empennage un peu coupé


On passe aux compagnies étrangères, assez peu représentées, avec ce 737 Shanghai Airlines en provenance de PVG


Le touché des roues a brûlé beaucoup de gomme.

Un autre 737 : Eastar Jet (un LCC coréen)


Encore plus gros avec ce 787 Japan Airlines


Flare

Toucher des roues

Le voici qui repart


Alignement

ANA vient aussi en 787 à TSA : c’est marqué en gros sur la carlingue,

… ou pas


Ce n’est pas fini, car il suffit d’une demi-heure de marche pour atteindre TSA dont la plate-forme d’observation mérite le détour.

Arrivée sur la terrasse du Terminal 2 (domestique), décorée de cette fresque

La terrasse est entièrement vitrée, de vitres teintées mais très propres. Il y a de la place, même en week-end de beau temps, car elle couvre les deux petites jetées et l’espace entre celles-ci. A droite, un FIDS tactile permettant d’avoir des détails sur chaque compagnie aérienne (inconvénient : les jeunes enfants n’arrêtaient pas de le toucher et de faire disparaitre ETA et ETD).

C’est le crépuscule pour ces deux ATR72

Et pour ces deux autres, stockés à TSA en attendant un nouveau propriétaire. Ils appartenaient à Transasia Airways qui a fait faillite après les crashes mortels de deux de ses ATR72 en six mois. (Soit dit en passant, Transasia Airways a remboursé tous les billets avant de mettre la clé sous la porte).

Il reste en activité, à la terrasse d’observation de TSA, cette pâtisserie qui appartenait à la filiale catering aérien de Transasia Airways.

La livrée ne le laisse pas deviner, mais cet A319CJ appartient à Eva Air. Le voici en plein jour

Et le même éclairé par le soleil couchant

Deux autres jets d’affaires : un Gulfstream G550 appartenant à Foxconn Technology Group. Foxconn, c’est le géant taïwanais de la production de matériel électronique en sous-traitance de marques mondialement connues. Cette production est désormais délocalisée en Chine, notamment dans une usine géante à Shenzhen qui a défrayé la chronique au début des années 2010 en raison d’une série de suicides d’employés.

Et un Bombardier Global 5000 : son propriétaire, Executive Aviation Taiwan Corp, a dû payer cher l’immatriculation B-98888 qui est particulièrement porte-bonheur dans la numérologie sino-taïwanaise.

On retrouve évidemment au sol les appareils vus en train d’arriver ou partir : ATR72 Mandarin Airlines

Et ATR72 Uni-Air en train de repousser

A321 Eva Air stationné au large

L’un des 787 ANA vus en train d’atterrir repousse

… et s’éloigne

Détail du crénelage du capotage du réacteur

Le voici qui s’envole au soleil couchant vers le Pays du soleil levant

Arrivée d’un E-190 Mandarin Airlines

Déploiement des inverseurs de poussée

Fin de freinage

Le voici qui revient vers le Terminal 2

Arrivée au contact

Rien à dire : le train avant est pile sur la marque

Arrivée d’un A330 China Airlines, sur fond du Grand Hotel de Taipei


Posé et déploiement des inverseurs de poussée

Le revoici au roulage vers son point de stationnement

Mes photos de ce 738 arborant le drapeau taïwanais sur la dérive ne sont pas très nettes, mais cet appareil est particulier.

Il appartient à l’armée de l’air taïwanaise. Je n’irai pas jusqu’à affirmer, comme un quidam derrière moi 是總統的飛機 ! (C’est l’appareil du président !), mais il sert certainement au transport des VIP gouvernementaux.

Autre appareil gouvernemental, cet AS365 Dauphin appartenant au National Airborne Service Corps, une entité dépendant du ministère de l’intérieur, dédiée principalement à la sécurité civile, mais aussi à des tâches relevant de garde-côtes.

Toujours aussi gouvernemental, mais clairement militaire : on voit régulièrement à TSA un C-130 de l’armée de l’air taïwanaise.


Non, je n’ai pas trafiqué cette photo d’un ATR72 Uni-Air décollant de TSA

Ni de ce MD82 Far Eastern Air Transport au contact

Avec cet arc-en-ciel complet, il est temps de quitter TSA

Qui d’entre vous postera le prochain FR sur l’un de ces appareils ?
Merci pour ce FR.
On retrouve les classiques de TPE avec les murs ornés de calligraphies lumineuses et le fameux escalator !
Häagen-Dazs est en fait une marque de glace américaine, et dont le marketing en Asie a été très bien fait car les parts de marché qu'elle détient dans son segment n'est pas négligeable (bien qu'à Taipei j'ai été plus que surpris par les nombreuses affiches et devantures vantant la marque Mövenpick).
L'intégralité de la production est faite en France, donc toutes les glaces de cette marque achetées de par le monde voyagent…
Mention spéciale tout de même pour le parfum au thé vert dont je raffole et qui, pour mon plus grand malheur, n'est disponible qu'en Asie. :(
"Double peine, car il y avait la même à l’embarquement, mais moins forte, je crois." -> C'est pour que les pax accélèrent le flux d'embarquement et de débarquement afin que la musique s'arrête au plus vite. ;)
J'aurais été déçu de ne pas revoir ce minuscule escalier mécanique !
Pourquoi ai-je tapé que Häagen Dazs, au nom certes imaginé pour "faire scandinave", serait scandinave, alors que je savais pertinemment que cette marque a été créée aux Etats-Unis ? Pures étourderie et relecture inattentive de ma part. J'ai corrigé; merci de l'avoir relevé. En revanche, j'ai ainsi appris l'importance de ce site de production.
Je me demande si Scoot, filiale low-cost de SQ, utilise aussi cette musique insupportable pour réduire au maximum le TAT de ses appareils ? ;)
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR,
Décidément ton périple en Asie est extrêmement intéressant et plein d'étapes aussi variées les unes que les autres!
Tu n'as pas mis ton bonus avec la balise prévue à cet effet, ah ces CMs, toujours à trouver la petite bête!
Excellent bonus en tout cas!
Cabine confortable et catering très adapté, Singapore Airlines prouve une nouvelle fois son standing!
Bonne soirée à toi et à bientôt
J'ai utilisé l'onglet "bonus" qui en version anglaise comme en version française me génère une balise "spoiler". J'espère que le CM va faire preuve de talents didactiques envers le contributeur inexpérimenté que je suis ;)
Même en cherchant les détails qui fâchent, SQ reste une valeur sûre.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour ce FR extrêmement détaillé
On connaît à présent tout ou presque de TPE, et de pouvoir le rejoindre en métro est le gros plus !
SQ offre un produit solide, bon pitch et place située au fond de la cabine, sans voisin au final
Spotting varié, avec de très belles photos.
L'emplacement en bout de piste est idéal pour les photographes avgeeks
A bientôt.
Il y a beaucoup d’autres salles d’embarquement décorées à TPE ; je les ai décrites à l’occasion de mes FR ex-TPE des débuts de l’ère Flight Report.
Aucun guide touristique ne mentionne le point de spotting de TSA qui est presque un incontournable pour un avgeek à Taipei, à condition que la météo s’y prête.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour ce récit François! J'en apprend une bien bonne, tu as moins de 100 ans si on en crois le déroulant SQ :p
Toujours plein d'anecdotes intéressantes et originales :)
Un spotting ultra fourni comme je les aime avec des cies qui ont été reporté par tes soins il y a plusieurs années. Et si je peux me permettre, les MD82 FAT envoient du lourd sans mauvais jeu de mot :p
Pour en revenir au vol en lui même, c'est toujours agréable ces vols relativement court en wide body. Puis là il n'y avait pas trop de monde donc une impression d'espace et de confort supplémentaire.
Le catering est top, dans la lignée de ce qu'a l'habitude de proposer SQ d'une manière générale.
A bientôt!
Je suis en effet beaucoup plus jeune que mes écrits le laissent supposer ;)
« Relativement court » : tout est relatif, car TPE-SIN, c’est exactement la même distance que CDG-TLV ;)
C’était une période assez creuse pour la clientèle privée et un horaire peu attractif pour la clientèle professionnelle.
SQ reste fidèle à sa réputation méritée de premier de la classe.
A bientôt !
"Je suis en effet beaucoup plus jeune que mes écrits le laissent supposer ;)" Si ça peut te rassurer tes écrits ne font pas spécialement "vieux", à vrai dire il est difficile de déterminer un âge précis même si on se doute bien que tu n'as pas 10 ans ni 110 ans :D
J'aime bien ton style en tout cas ;)
Merci François pour ce FR !
Un long FR qui s'apprécie avec une boisson à base de caféine !
Très beau spotting, la patte Marathon et les navettes hebdomadaires me manquent déjà ;)
A bord, c'est du SQ avec ses qualités (et ses défauts, cette musique horrible ^^), dont ce repas qui donne franchement envie !
Bonus de qualité, à faire si l'on passe par TPE !
A bientôt !
Il n’y aura pas de sitôt de nouvelles navettes pour moi, mais je ne refuserai jamais un déplacement « dans les idéogrammes » !
Le Père Noël m’a offert à retardement des bouchons auditifs actifs que je compte bien utiliser désormais dans les avions inconsidérément sonorisés.
Connaissant déjà bien Taipei, le point de spotting de TSA était pour moi un incontournable, qui plus est facile d’accès au prix d’un peu de marche à pied.
A bientôt !
Merci pour ce FR
Effectivement le in town check in est malheureusement très limité
"Donc passage à la case guichet manuel"
Pourquoi ne pas y avoir chargé votre Easycard ?
C'est parfaitement possible puisque nous l'avons fait en novembre
"Les hommes taïwanais seraient-il passés au stade supérieur des agressions sexuelles dans le métro ?"
Et les femmes taïwanaises seraient exemptes de tout reproche ?
"tellement 可愛 ( kěài en mandarin, kawaii en japonais = mignon) "
Sirupeux en français
"ce fabricant de simulateur de voitures de course a loué un stand pour vanter ses produits."
MSI est plus connu pour ses composants électroniques : cartes mères, cartes graphiques et bien sur ordinateurs
et plus particulièrement les gamers
Cabine agréable et le vol s'annonce confortable avec ce doublet
Plateau repas correct
"être enfin débarrassé de la musique de supermarché que j’ai dû subir à partir du début de la descente"
Habituellement la musique adoucit les moeurs lol
A bientôt
"Pourquoi ne pas y avoir chargé votre Easycard ?"
- Parce que je quittais Taïwan, donc inutile de charger l'Easycard (à TPE, il y a des automates pour la charger à son arrivée)
"Et les femmes taïwanaises seraient exemptes de tout reproche ?"
- Je n'ai pas vu de campagne publicitaire dirigée contre des délinquantes dans ce domaine
Merci pour la précision au sujet de MSI, entreprise évidemment taïwanaise.
La musique adoucit les mœurs, mais j'entendais surtout du bruit.
Merci pour le commentaire !
Merci de ton récit Marathon .
Une cabine agréable et un doublet pour toi seul qui améliore l'espace vital pour ce vol moyen courrier : c'est vraiment un plus.
Plateau de qualité et complet et des couverts en métal : SQ sait y faire même en eco. Le pasasger du triplet avait vraiment sommeil on peut voir son plateau posé sous le siège situé devant ! Ton spotting final me rappelle tes FR des débuts. A bientôt
Un vol loin d’être complet et un siège voisin constituent un bonus qui ne va pas de soi quand on est un nobody pour la compagnie aérienne. Mais la qualité de la prestation est garantie, même quand on est un nobody : SQ a été à la hauteur de sa réputation.
Ce spotting était en effet un retour aux sources : là comme ailleurs à Taipei, j’ai joué mentalement au jeu des sept erreurs par rapport à mes souvenirs.
A bientôt !
Merci pour cet excellent FR :)
Dois-je croquer notre Marathon national à la sauce Mogoy ??? Si oui c'est prêt :) :) :) :) Suffit de demander !
Je ne me permettrai pas de censurer notre commentateur ferroviaire national ;)
Merci d'avance pour le commentaire détaillé !
Ah notre ami Marathon, ou le space opera à la mode FR ?
Ce que je vais ici révéler n’aurait évidement aucun intérêt ou valeur ajoutée pour les fans de la série…
Les marathons sont des humanoïdes de classe I/F/P (Ingénieur / formateurs / pacifistes) ce qui est plutôt rare dans ce coin de la galaxie plutôt peuplé de B/C (Belliqueux, conquérants). Membres de l’Alliance galactique Alpha depuis sa création les Marathons ne cherchent pas à envahir une quelconque planète mais à s’intégrer à la population locale en l’aidant à l’aide de missions diverses « sous couverture »...
La série Marathon, tournée en pǔtōnghuà pour les premières saisons, présente le quotidien d’un couple mixte entre un marathon fort sympathique et dévoué à sa cause qui est marié avec une humaine qui ignore -bien évidement- totalement la particularité de sa moitié mais qui cherche à l’assister dans sa mission pacifiste de par le monde…
L’un des principaux ressorts comiques relève des mœurs extra-terrestres du marathon… qui apparaissent totalement décalées et inadaptées au monde des humains.
Il est ainsi intransigeant sur l’égalité homme/humanoïde (il n’est pas concevable que seules les femelles de telle ou telle espèce puissent s’occuper des langes des plus jeunes) et cela dans tous les pays du monde (le concept de harem le dépasse parfaitement, voir saison 2 épisode 3 la scène domestique de l’avancement de grade) ce qui a pour effet qu’il a un tic qui sert de gag récurent : il scrute les panneaux de locaux bébé qui sont mixte…
C’est dans les bonus du DVD mais sur sa planète le panneau change de bébé mixte est utilisé pour y cacher des émetteurs spatio-temporel, alors il regarde au cas ou… j’en viens presque à regretter que cela n’ait pas été intégré à l’arc narratif de la série !
Il apporte ainsi des aliments piégés à sa belle-mère espérant être serviable (un résidu de poisson nordique en décomposition à la flore bactérienne mortelle dans la saison 5, des mets chinois sur-pimentés dans la saison 1, etc.), des saumons crus et fumés à son épouse (qui lui laisse croire que traverser l’Europe avec un croc de boucher est parfaitement normal et a été popularisé par Hannibal Lecter au siècle dernier) …
Tel un (grand) enfant, il s’émerveille ainsi devant un tube de dentifrice en néon sur un toit (voir saison 4, épisode 14 le dentifrice qui change d’immeuble) ou du fait de la présence d’un loueur de voiture international dans un aéroport de Taïwan (voir saison 2 épisode 11 ou se trouve la scène cultissime du loueur de voiture qui est très fier de montrer que l’on peut louer des voitures partout dans le monde et que les cartes de crédit servent à cela), par contre il trouve totalement normal qu’un taxi ralentisse sur 50 mètres d’autoroute en plein désert intérieur chinois du fait d’un portique détecteur de portables au volant (épisode 18 de la saison 2) ou que des avions puissent porter des petites chattes roses sur leurs cellules avec du papier toilette coordonné avec même des portes d’embarquement coordonnées (voir les scènes ad hoc des saisons 1, 2 et 6 :) ) :)
Naturellement peu doué pour l’identification d’avions (Il prend régulièrement des Boeing 380, des Airbus 737, des Bombardier 190 et des Embraer 300), il accepte volontiers le fouet correcteur que ses supérieurs peuvent manier quand un marathon risque de révéler au monde l’existence d’autres planètes habitées (ce qui risque d’arriver à presque chaque épisode mais sa bonne étoile veille).
Ses manies et tics extra-terrestres ne peuvent toutefois pas être totalement occultés : son entraînement aux vols trans-galactiques l’ont conditionné à un compactage de déchet avancé, à la vérification permanente des espaces vitaux des humanoïdes (d’où la présence d’un kit de métrage qui fait partie de sa panoplie standard) ainsi qu’à une hygiène irréprochable sur son environnement immédiat (d’où le test marathon utilisé dans tous les laboratoires d’analyses médicales du monde entier), dois-je évoquer sa peur des rentrées atmosphériques non contrôlées d’où le port du casque de chantier (saison 1)
Les plus grands fans jouent d’ailleurs avec l’extension en ligne de la série qui comprend un jeu des 707 erreurs où il faut relever les différences de compactage entre plateaux (8 erreurs porte bonheur pour plateau comprenant un menu spécial, ceux qui réussissent gagnent un lot de saumon porte-bonheur)…
Sa qualification comme navigateur spatial suppléant (requis pour les voyages de plus de 15 parsecs) permet d’ailleurs une identification systématique de chaque spatio-port disponible sur toute planète en cas d’incident (il arrive ainsi à réciter de tête les 792 terrains de dégagement entre CDG et ARN sur les 48 épisodes dédiés) même s’il ne pilote pas lui-même.
Autre ressort comique, si le marathon est doué pour les langues (il parle couramment et sans le moindre accent le marathon, l’alpha, le béta, le mandarin, le cantonnais, le japonais, le mongol, le français, l’anglois, le suédois, le finlandais, le latin, le grec ancien, le grec moderne et se « débrouille » en allemand, flamand, italien, espagnol, russe, persan et quechua), tel n’est pas le cas de son épouse qui plafonne à 7 langues… ce qui est source régulière de quiproquos (surtout lorsqu’un IFE est en panne et qu’il doit faire des mots croisés en persan grâce à son voisin russe qui a piqué un magazine italien dans le salon d’une compagnie française).
De même, à la suite d’un vol spatial où il y avait une erreur de chargement de catering (il a du manger 3 fois par jour le même repas de survie lyophilisé végan pendant 27 années terrestres), il a tendance à multiplier les tests alimentaires afin de diversifier son alimentation (pensez au menu combiné hallal-casher-hindou qui ne vaut pas le végétarien à steak saignant dans l’avant dernière saison…).
Enfin, suite à un accident d’accélération sub-spatiale (son cerveau avait été laissé sur place lors de l’accélération durant 3 secondes) il est désormais maniaque du centrage de l’aéronef et souffre d’une forme particulièrement grave de 6A-ïte aigue… source là aussi de gags multiples et varié…
Bref un space opera comme on les aime : ni violent, ni barbare, juste fin et cultivé ?
Merci pour ce portrait, que dis-je ! cet hommage qui révèle une connaissance encyclopédique de mes FR.
J'apprécie beaucoup cet humour décalé; je pardonne volontiers cet outing de mon identité réelle auprès de mon épouse qui m’a demandé quelques explications :)
A bientôt !
Merci pour cet excellent FR qui bat le record de photos ?
Que dire du vol sinon qu'il est très bon ? Confort optimum avec un wide-body à moitié vide sur un MC, avec de plus des sièges duo ... sans voisin .
Repas qui donne envie ....
C'est marrant, mais je crois que mes chats mangent les même fruits secs que ceux servis à bord ^^
Superbe bonus (je ne connais pas Taipei, ni Singapour d'ailleurs ^^) et superbe spotting !
@ bientôt
Je n’avais guère d’inquiétude au sujet du confort de ce vol quand l’agence de voyage utilisée par mon entreprise m’a proposé ce routing.
Je ne sais rien des contraintes sanitaires pour l’arrivée à SIN avec un chat, mais je note en tout cas qu’il n’arriverait pas affamé :)
Mes lecteurs les plus fidèles savent tout mon attachement à Taipei, dont les richesses touristiques, pour les spotters comme pour les autres visiteurs, sont très méconnues du grand public. Il y a aussi beaucoup plus à visiter à Singapour qu’on ne le croit souvent.
Merci pour le commentaire !
Bonjour et merci pour ce FR détaillé Maître Marathon.
C'est précis et agrémenté par moult photos, un plaisir à lire et à regarder.
La description du trajet pour rejoindre l'aéroport est bienvenue pour aborder sereinement cette alternative au taxi.
Les portes dédies Hello Kitty ont quelque chose d’irréel, déjà quand on voit le 777 logoté en arrivant à Paris cela surprend alors je m'imagine le package complet de l'attente à la porte à la découverte de la cabine et accessoires personnalisés.
Pour le vol, SQ montre qu'elle fait partie des meilleures. La cabine et les sièges confortables, un avion d'une propreté toute singapourienne, un vrai repas avec menu et couverts pour un vol MC.
Le spotting bonus est encyclopédique de ce qui vole et stationne à TPE.
A bientôt
Il y a deux missions différentes sur cette ligne de métro (omnibus et semi-direct), mais ils partent de quais différents : il faut être très inattentif pour se tromper.
Si vous avez aimé la porte C3 de TPE, vous allez adorer le vol de retour vers CDG !
Deux ans et demi à Taipei m'ont appris beaucoup sur le paysage aéronautique taïwanais (le bonus est sur TSA, pas TPE).
Merci pour le commentaire et à bientôt !
Merci marathon pour ton FR en mode pèlerinage.
Certe le spotting est possible à TPE mais les vitres fortement teintées gâchent tout.
J’ai bcp apprècié ton bonus à TSE, amusant de voir FAT encore présente.
A+
Je reconnais bien volontiers que la plupart des vitres de TPE sont lourdement teintées. Il y a quelques vitres non (ou peu?) teintées à des issues de secours, mais elles ne sont pas toujours faciles à trouver.
La faillite de Transasia a manifestement assuré par contrecoup la survie de FAT, malgré sa flotte âgée et gourmande en carburant.
Merci pour le commentaire !
Hello François,
Merci pour ce partage et ce super FR en mode souvenirs :)
Et merci pour tout ce spotting qui me permet de ressortir le ... FOUEEEET !
320 Taiwan Air Taiwan bon la c'est une coquille, le fouet est évité, mais c'est Tigerair Taiwan que tu voulais dire je présume ?
Au décollage point d'A320 V Air, c'est bien un 321 (que tu avais en plus bien identifié un peu plus tôt), demi coup de fouet.
Mais le vrai coup de fouet arrive pour Silk Air à l'arrivée à Changi que tu qualifies de 320 et qui est un 320. Pan :p
Mais à part ça, un bon trimestre, élève Marathon :p
"320 Taiwan Air Taiwan" : faire la promo de Taïwan, oui, mais point trop n'en faut ;)
Dommage en effet pour le V AIr.
En revanche, merci de m'avoir confirmé que le 320 Silk Air serait bien un A320, encore qu'à la réflexion, je lui trouve un petit air de 737 ;)
Merci pour ta mansuétude !
Zut ! Voilà ce qu'il arrive quand on commente des FR au posé d'un LAX CDG avec 9H de décalage horaire dans les dents :p
Bonjour Marathon,
Lire ce fr fut tel est le cas de le dire un veritable marathon...
L aeroport de TPE tres athmosphere de dessin animee et manga ne fait pas tellement envie , c est amusant pas tres esthetique.
Le spotting est grandiose avec une variete que l on ne rencontre pas en europe ....
L A330 se taille lapart du lion , ce qui represente bien la qualite de cet appareil et sa presence en grand nombre en asie .
SQ toujours fidele a sa reputation meme en Y regionale , une cabine assez confortable une prestation catering qui a l air interessante .
Dommage que les nuages n est pas permis le cour de geographie taiwanaise madi by marathon toujours tres instructive .
Les tours d hippodromes en arrivant a changi est un classique, avoir la chance d en faire au nord et au dessus de l indonesie est un privilege rare , l attente a tout de meme ete raisonnable semble t il.
Atterissage dans le brouillard dommage , mieux vaut se poser le matin plus degage .
Changi toujours aussi parfait , rapidite , efficacite .....
Merci pour ce fr qu on ne peut pas plus complet , et a bientot
« Lire ce fr fut tel est le cas de le dire un véritable marathon... »
- J’ai prévenu mes lecteurs ! :)
« L’aéroport de TPE très atmosphère de dessin animé et manga ne fait pas tellement envie , c est amusant pas très esthétiques. »
- J’aime beaucoup cette créativité (ce FR ne montre qu’un échantillonnage des salles d’embarquement décorées), mais des goûts et des couleurs, on ne discute pas.
« Le spotting est grandiose avec une variété que l on ne rencontre pas en Europe .... »
- C’est l’avantage de TPE où les compagnies aériennes résidentes (CI, BR) n’ont pas un réseau très développé, et aussi où l’on a accès de plein pied à tous les terminaux, donc possibilité de voir tous les appareils présents. Quant à TSA, on à là aussi la possibilité de voir tout le trafic.
Je n’avais pas fait attention à l’importance de la place de marché occupée par l’A330 dans cette région du monde.
Le vol était en grande partie au-dessus de l’eau ; en pourcentage de temps de vol, il n’y avait pas énormément de terres émergées à voir et commenter si la météo avait été plus coopérative. L’horaire y était pour quelque chose, mais j’avais la possibilité de faire à Taipei une grasse matinée bien méritée ce jour là.
Arrivée à l’heure, malgré les tours d’hippodrome – j’ai oublié de le mentionner.
Merci pour le commentaire, à bientôt pour la suite !
Merci François pour ce FR.
Un tour complet par le guide officiellement patenté de TPE. Il faut dire que pour un gate reporter, TPE est le must avec une diversité thématique sans rival.
Guère de surprise sur ce vol SQ mais qui offre un confort incomparable au produit AF pour seulement une durée de 50% plus longue
"Au fond à droite, trois bouteilles que je n’ai pas bues en douce » à tes risques et péril, boire un liquide proposé par les Borgia, c’est souvent un ticket aller simple pour l’au delà.
Le tour de TPE n'est pas vraiment complet, car j'ai fait largement l'impasse sur les portes dédiées au trafic BR et CI dont les flottes respectives ne sont pas très variées, et je n'avais pas le temps pour tout.
Quels que soient les critères auxquels on est sensible, il y a en effet un gouffre entre les produit d'AF et de SQ.
Ne jamais boire d'alcool présente l'avantage de ne jamais prendre de risque avec des piquettes servies en vol :)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce (très) long, mais intéressant FR, François !
Voilà une visite on ne peut plus exhaustive de TPE (mais aussi de la ville via le métro). J'aime beaucoup les différentes portes à thème, notamment la Hello Kitty ! (J'ai beau être un français de 25 ans, je trouverais ça fort amusant de voir cet univers "kawaii" dans un aéroport ou un avion ^^ )
A bord, SQ propose quelque chose de qualité, ce catering oriental donne envie (d'ailleurs, les photos des menus internationaux et orientaux sont inversées dans ton FR), et avec deux sièges pour le prix d'un, c'est royal au niveau du confort pour de l'éco. Dommage la musique à l'atterrissage... En phase d'embarquement ou débarquement, ça ne me gêne pas, mais pendant les phases de vol c'est désagréable au possible.
SIN toujours efficace, une constante dans le monde des aéroports visiblement...
Merci pour ce bonus spotting, je ne suis pas fan des FR avec trop de photos d'appareils qui se suivent, mais tes commentaires pour chaque replace bien le contexte et rendent le tout intéressant à lire, bravo ! :)
A bientôt
Une visite "on ne peut plus exhaustive de TPE" ? Oh que non, je n'avais pas le temps de photographier toutes les salles d'embarquement à thème de TPE. Quant à la ville, je pourrais alimenter les bonus d'une navette hebdomadaire si j'en avais le besoin :)
J'ai eu beaucoup de chance sur ce vol et encore plus sur le suivant, pour ce qui est du siège. En revanche, je ne comprends pas cette insistance des compagnies aériennes à faire subir une musique d'ambiance à leurs PAX. Je m'en suis plaint plusieurs fois auprès d'AF, sans susciter de réponse pertinente.
J'ai corrigé l'interversion de menus; merci pour la remarque, et plus généralement pour le commentaire !
Magnifique spotting à TPE qui permet notamment de voir certains avions de Trans Asia et V-Air toujours sur place malgré la faillite, ainsi que ce B747-400 d'Orient Thai exilé loin de chez lui. C'est sympa de ta part d'informer ainsi les "FRistes et spotters à la fois" lors de tes passages dans certains aéroports où la "couverture" photo n'est pas permanente, comme tu l'as si souvent fait à ARN. Merci du partage.
Les ATR72 de Transasia stockés à TSA me parlent particulièrement, car c’est à leur bord que j’avais fait un aller-retour TSA-HUN-ISG, confidentielle et éphémère liaison charter qui n’avait fait l’objet que d’une douzaine de vols cette année-là ; je suis sûr que tu aurais aimé cette escapade (et à défaut la lecture de leurs FR ;)
Tout le plaisir de recenser un trafic un peu exotique est pour moi ; merci pour le commentaire et à bientôt !