C’est le premier segment de retour à CDG dans ce routing :
CDG-TPE : BR88 (B777-300ER)
TPE-SIN : SQ877 (A330-300)
SIN- BKK : SQ982 (B777-200ER)
BKK-TPE : BR76 (B777-300ER) vous êtes ici
TPE-CDG : BR87 (B777-300ER)
Cette escapade à BKK est venue se greffer a posteriori sur un déplacement à TPE. Sachant que j’avais déjà un A/R CDG-TPE dont le retour ex-TPE était à 23h50, j’avais demandé à notre agence de voyage le vol BR76 (arrivée TPE 20h25), sauf si elle pouvait lier les deux dossiers, auquel cas le vol BR68 (arrivée TPE 21h45) ferait l’affaire.
Je reçois la réservation pour le vol BR68, mais méfiant, je demande confirmation que les deux dossiers sont liés.
Réponse de l’agence :
Non, il aurait fallu émettre un nouveau billet jusqu’à CDG. Pour avoir l'enregistrement de bout en bout il faudra en faire la demande à Bangkok au comptoir d'enregistrement en présentant vos 2 billets. Si jamais l'agent refuse de vous le faire, vous aurez le temps de vous réenregistrer à Taipei. Le temps de correspondance préconisé est de 40 mn et vous avez 2h05
Cette employée a confondu MCT et temps nécessaire à TPE pour passer l’immigration, récupérer ses bagages, et s’enregistrer landside sur le vol suivant ! Je saute en l’air, j’envoie un courriel très sec à l’agence de voyage copie le Travel Manager de mon entreprise, lequel a très bien compris qu’il y aurait des milliers d’euros en jeu en cas du moindre retard du vol ex-BKK si je n’avais pas pu être enregistré de bout en bout. En un tournemain, la réservation est modifiée pour le vol BR76.
Mais voilà, quand on réserve peu de temps à l’avance un billet en éco sur un vol du vendredi soir, il ne faut pas espérer trouver un avion aussi vide que pour les segments précédents qui étaient en semaine et en milieu de journée. Aucun siège au hublot libre : faute de mieux, je réserve le 64D, l’un des rares sièges au couloir restant.
Le jour J, la circulation est plutôt dense à midi en direction de l’aéroport, sans être catastrophique
Arrivée à BKK
Le chauffeur de taxi va me chercher un chariot, puis me faire vérifier qu’il n’y a rien d’oublié dans le coffre ni dans l’habitacle. C’est peu de chose, mais je n’ai pas de souvenir de ce niveau de service ailleurs.
Les chariots à bagages, ce n’est pas ce qui manque
Un policier en Segway
L’un des ailes du terminal
Même si le vol BR76 est prévu à l’heure, je préfère passer trois heures au salon de TPE plutôt qu’à passer landside. Je m’étais gardé de m’enregistrer séparément sur les deux vols en ligne, mais il n’y a pas de comptoir d’enregistrement manuel à BKK.
Pas beaucoup de PAX au dépose-bagage non plus, ce qui facilite les choses.
Cela ne change pas grand-chose, car on remarquera qu’il y a une employée par borne automatique, et je préfère sous-traiter le travail à l’une d’elles en donnant mon passeport et mes deux billets pour qu’elle fasse le nécessaire.
C’est une employée au comptoir J qui me fera signe quand ce sera mon tour. Laquelle employée, non seulement enregistre mes bagages jusqu’à CDG, mais me fait une proposition honnête :
Vous êtes en Economy sur ce vol, mais en Affaires sur le vol suivant. Si vous voulez, je peux vous placer en issue de secours sur ce vol.
C’est un beau geste pour améliorer le confort lors du vol de préacheminement d’un PAX à haute contribution. On sait que je n’aime guère les sièges en issue de secours (car pas ou peu de hublot, et réduction de la durée d’utilisation du PC pour cause de mise en coffre à bagages au décollage et à l’atterrissage). Mais là, il s’agit d’échanger un siège au couloir qui n’a aucun intérêt autre que son accessibilité contre un siège encore plus accessible : cela ne se refuse pas.
Pas de pinaillage au sujet du poids qui dépasse un peu la barre de 30 kg en économie pour le segment BKK-TPE, mais ils sont bien enregistrés jusqu’à CDG avec une étiquette prioritaire car le trajet TPE-CDG est en J.
L’un des douze statues géantes situés après les comptoirs d’enregistrement. (Elles étaient au niveau Arrivées à l’origine, mais le personnel a protesté, car ces démons leur portaient malheur).
L’escalier mécanique derrière celui-ci mène à une plateforme d’observation. J’ai du temps : cela aurait été dommage de faire l’impasse.
Vue panoramique sur les zones d’enregistrement
On arrive en haut à un espace vide où il fait très chaud, car l’air chaud monte et il n’y a probablement pas de climatisation ici.
.. tellement calme qu’un quidam y fait la sieste. Mais je en suis pas venu pour dormir, mais pour regarder la vue par les baies vitrées.
A320 Tiger Air
A321 Sri Lankan, 767-300ER El Al, 777 Etihad Airways et Philippines Airlines
HS-JAK, un 767-200ER de Jet Asia Airways, une compagnie thaïlandaise qui n’a que trois 767
A231 Sri Lankan
777-300ER Qatar Airways
747-400 Korean Air et 787-8 Ethiopian
L’incontournable et célèbre sculpture représentant le barattage de la Mer de lait
Il faut ensuite passer dans d’interminables galeries marchandes bordées de boutiques de luxe
… avant d’arriver porte G3. Bonne nouvelle : l’équipage de notre vol est à l’heure
Vue générale de cette aile du terminal, prise depuis un escalier (aboutissant à des salons d’affaires ou des restaurants ? j’ai oublié). Tant que le pré-embarquement n’a pas commencé, on est limité à cette zone certes spacieuse en bas de l’escalier, mais beaucoup trop loin des baies vitrées à l’extrême gauche pour photographier de manière satisfaisante les appareils qui sont de l’autre côté.
C’est un peu frustrant de voir aussi mal cet A340 Mahan Air
738 Air China
787 Japan Airlines
A319 Ural Airlines
Dans ces conditions, je ne peux pas mieux voir l’arrivée du 777 Eva Air, en livrée Star Alliance
Je m’en remets aux spécialistes pour identifier la livrée de ce probable 737 vu derrière les points noirs des vitres
Il y a une unique borne de prises secteur pour cette aile du terminal
Dont toutes les prises secteur, de chaque côté, sont purement décoratives : je n’ai pas pu en tirer le moindre joule
A l’approche de l’heure de l’embarquement, les PAX peuvent descendre dans une salle de pre-boarding au niveau inférieur.
On est alors beaucoup plus près des baies vitrées que depuis la zone airside générale (à droite, ci-dessous), sans pouvoir cependant atteindre la surface de vitres elles-mêmes. L’avantage significatif par rapport à SIN, c’est qu’elles ne sont pas teintées.
Des écrans de consultation d’internet en libre service, et une fontaine à deux niveaux.
Une autre borne décorée de prises électriques hors service.
Pas de courant électrique, donc, mais du courant aquatique
La vue étant limitée à une partie très réduite du tarmac, le spotting est limité à trois appareils :
A330 Finnair
787 Oman Air
Et le 77W Eva Air qui va assurer mon vol, mais un engin de chargement du catering le masque beaucoup.
Trois sièges prioritaires
Comme un peu partout dans ce pays, les catégories habituelles d’ayant droit à ces sièges comprennent en plus (à gauche) les moines bouddhistes
L’embarquement est par zone
Avec des panneaux récupérés d’un vol sans rapport avec celui-ci.
Un 787 Royal Jordanian vu depuis la passerelle
L’instant porte
Want Daily appartient au groupe Want Want, plutôt classé favorable au parti Kuomintang et au rapprochement avec la Chine
Mais il ne peut pas faire l’impasse sur l’instauration unilatérale par Beijing d’une nouvelle route aérienne, appelée M503, qui frôle la frontière officieuse entre la Chine et Taïwan. C’est un exemple parmi tant d’autres du harcèlement continu de la Chine qui s’est considérablement renforcé avec la venue au pouvoir de deux dirigeants beaucoup moins enclins au compromis, de part et d’autre du détroit. Taipei, soutenu par son opinion publique malgré l'impact sur les réunions familiales pendant le nouvel an chinois, menace de réduction de slots à Taïwan les compagnies aériennes qui utiliseront la route aérienne litigieuse. (Cette affaire se règlerait normalement à l'OACI, mais la Chine empêche Taïwan d'y adhérer.)
Traversée de l’appareil : la J – ce sera pour le vol suivant
La Y+ : ce ne sera pas pour cette fois-là
Et les trois sièges en issue de secours de la cabine éco, où le mien est celui à gauche, plus ou moins au hublot.
En fait, il est surtout « moins au hublot » car il me faut tenir l’APN à bout de bras pour faire des photos dans les phases imposant le bouclages de la ceinture de sécurité, et ce hublot est sur l’aile. C’est un peu mieux qu’un siège au couloir, certes, mais un peu seulement.
C’est donc à l’aveugle que j’ai pu prendre ces photos : un 787 Japan Airlines devant l’A340 Air Mahan.
Et la condensation due à la chute de pression dans l’air saturé d’humidité passant au-dessus de l’aile au décollage.
Je trouve assez réussi le motif du tissu de ces sièges
L’espace devant le siège est évidemment tellement immense que cela ne vaut pas la peine de le mesurer
La largeur entre accoudoirs est également très satisfaisante : c’est toute la différence entre les diagrammes 3-3-3 en 777 comme celui-ci et les 3-4-3 d’autres compagnies aériennes
Les PAX en issue de secours ont droit au topo standard à ce titre. Cette PNC va demander à mon tiers de rang si elle peut faire le topo uniquement en anglais, évidemment en raison de ma présence, mais mes voisins ne parlent que chinois, et manifestement, cette PNC met un peu de mauvaise grâce à faire deux fois le même (minuscule) travail. Un demi mauvais point pour elle.
(J’ai pris volontairement cette photo pile dans l’axe d’une cloison face au triplet central ; en vol, il y a des chariots stockés pendant le service du repas dans le couloir qu’elle crée, ce qui n’est pas très esthétique)
Et comme dans tout avion, la fiche de sécurité standard est complétée d’une fiche spécifique (bilingue anglais chinois, recto-verso).
Comme dans les autres appareils de la flotte de BR, le pictogramme de puériculture est féminin, même pour les PAX Economy Premium dont je ne peux voir les WC que quand le rideau n’est pas tiré.
Une PNC déploie d’autorité les écrans des PAX en issue de secours.
La tablette se trouve dans l’épaisseur de cette paroi séparant chaque siège
Les PNC ont mis un tablier pour protéger leur uniforme.
Le plateau repas est servi ainsi
Je m’adresse ensuite à « ma » PNC, celle qui rechignait à faire son travail en version bilingue.
- 請給我水 Donnez moi de l’eau, s’il vous plait
- ??
puis :
- 有沒有咖啡? Est-ce qu’il y a du café ?
- ??
Rien à faire, cette PNC ne comprend pas. C'est un phénomène qui m'arrive de temps en temps dans le monde des idéogrammes, en chinois comme en japonais : son cerveau ferme automatiquement le canal mandarin face à un Occidental parce qu'il est ancré dans son esprit qu'il ne peut pas parler sa langue.
C'est quand même assez rare, et d'ailleurs une autre PNC qui est passée proposer du vin blanc m'a très bien compris :
可不可以拍教? Est-ce que je peux prendre une photo ?
Et plus tard cette troisième aussi, ce qui m'a rassuré sur mon niveau, si tant était que j'en avais besoin après trois semaines à Taipei.
- 您書要咖啡嗎? Voulez-vous du café ? (aux trois PAX)
- 請給我咖啡阿! Donnez-moi donc du café, s'il vous plait !
- 請停一下,您沒有杯子呢? Attendez un peu, vous n'avez pas de tasse ? (elle n'a pas vu que mon plateau déjà vidé était au sol)
- 有! Mais si !
Et voici le café (elle a très bien compris en mandarin que je souhaitais aussi le photographier).
« Ma » PNC prend donc un point complet de pénalité supplémentaire, qui sera complété d’un demi-point pour son expression visuelle me donnant l’impression d’être transparent quand elle était assise en face de moi sur son siège de structure, le regard vide exprimant (au mieux) un profond ennui.
Revenons au déjeuner après déballage.
Je n’ai pas de souvenir très précis, sinon que c’était bon et copieux
Le soleil se couche
Puisque je suis en issue de secours, donc apte à me déplacer, autant en profiter pour le faire
Les présentoirs à magazines à l’arrière de la cabine
L’instant Mogoy : The Economist fait partie de la sélection d’Eva Air en éco. Dommage pour lui que BR ne desserve pas IKA : ce serait un routing naturel (hum…) pour aller à CDG de préférence au vol direct sur Joon.
L’uniforme assez sobre des PNC féminines
L’instant porte, en version intérieure
Décoration florale dans les WC, doublée par le miroir
Elle est en plastique, mais c’est mieux que rien, et aussi l’intention qui compte
L’assortiment de fournitures dans les WC
Le sol est revêtu d’un matériau en faux bois que je trouve plus agréable que les picots synthétiques habituels dans ce lieu.
A la santé des amateurs de sièges au pitch XXL !
L’avion remonte le long de la côte ouest de Taïwan, mais ce ne serait que dans un vol de jour que l’on pourrait profiter du paysage.
On aperçoit la cabine Y+ pendant l’atterrissage
Mais dès le posé des roues, la PNC qui se trouvait ici referme le rideau pour contraindre les manants dont je fais partie de respecter les préséances.
Arrivée au contact auprès d’un A330 BR
Traversée de la cabine Y+ au débarquement
La suite, ce sera le salon de BR et le vol de retour en Hello Kitty Jet que vous attendez tous !
Mais entre temps, bien que TPE soit plutôt loin de Taipei, je vous propose un bonus sur cette ville, ou plutôt sur ce qui a changé en cinq ans dans cette ville.
Soixante-quinze centimètres, ce n’est pas bien large
Ce passage ne se voit guère de l’avenue, mais le suivant en face est encore plus difficile à déceler.
Vous voyez l’enseigne rouge du commerce vendant notamment des petits pains fait main (手包子) ?
C’est au fond à gauche que commence un autre passage secret
Il est relativement large
Il y a même la place de stationner un scooter sous l’indication 請勿停車 (« Ne pas garer de véhicule », probablement bombé par le propriétaire de l’engin qui se réserve cet emplacement de manière informelle).
En revanche, dans cette autre ruelle où il est tout aussi interdit de garer un scooter, la police a procédé à des enlèvements et a écrit au sol à la craie les immatriculations et le numéro de téléphone à composer pour savoir où récupérer l’engin.
Les automobilistes ne risquent pas de s’aventurer dans ces passages, mais quand ils se garent vraiment mal ailleurs, ils risquent eux aussi de ne retrouver qu’un numéro de téléphone écrit à la craie.
Revenons à mon itinéraire : il faut tourner à droite pour en découvrir un passage encore plus étroit qui zigzague au fond.
Cinquante sept centimètres au plus étroit ! Impossible de déployer un parapluie ici quand il pleut.
C’était mon itinéraire quotidien qui aboutissait ici, à deux pas d’une station de métro, à côté d’un petit temple.
Rien n’a changé ? Pas tout à fait : le premier passage secret de mon trajet a disparu, ainsi que les bâtiments qui l’entouraient, pour faire place à un futur ensemble immobilier proposant des appartements allant de 45 à 85 ping 坪 .Le ping, ou tsubo en japonais, est une mesure de surface hérité de la colonisation japonaise qui vaut 3,3m² (c'est la surface de deux tatamis), mais attention : ici comme en Chine, on comptabilise les parties communes selon des règles obscures connues des seuls professionnels de l'immobilier. Je n'ai jamais réussi à trouver comment on pouvait atteindre une surface annoncée aussi optimiste pour mes appartements successifs, ni à Beijing, ni encore moins à Taipei.
Ainsi s’effiloche lentement la physionomie si pittoresque de ce quartier, et je partage à mon tour la mélancolie d'un habitant de longue date quand je m'y étais installé.
Il y a cependant du mieux, ça et là.
Le Kishu-An 紀州庵 ,un restaurant japonais, fut un haut lieu du monde littéraire taïwanais à l’époque coloniale. Il n’était, quand j’habitais ce quartier il y a cinq ans, plus que l’ombre de l’ombre de ce qu’il avait été : une triste épave abritée sous un hangar pour l’empêcher de disparaître définitivement. Mais un jour, à la fin de mon séjour, j’ai vu apparaître du matériel de chantier et des charpentiers.
Cinq ans plus tard, la chrysalide au contenu informe est devenu papillon, à nouveau consacré à la littérature sous le nom un peu étrange de Forêt de la Littérature Kishu-An 紀州庵文學森林.
Là, cela n’a pas changé : garçons et filles, les jeunes Taïwanais sont de grand amateurs de danse de rue en groupe et s’y entraînent partout où il y a de la place pour cela, comme ici devant la Porte de la Liberté, renommée ainsi après la chute de la dictature, devant le Mausolée de Chiang Kaï-Chek.
Chiang Kaï-Chek a une place ambiguë dans l’histoire officielle en Chine populaire, car d’un côté il a lutté contre l’envahisseur japonais, mais aussi contre les communistes, avant de se replier sur Taïwan et d’en faire un bastion anti-communiste.
En revanche, Sun Yat-sen est honoré de la même manière de part et d’autre du détroit de Taïwan, comme fondateur de la République en Chine, dont les deux pays se réclament les héritiers. Son mausolée à Taipei est donc beaucoup plus consensuel.
Derrière, en revanche, il y a un bâtiment pas vraiment consensuel : c’est le chantier du Taipei Dome, arrêté par le maire actuel dès son élection, ce projet ayant été entaché de fraudes et d’irrégularités administratives massives. Personne ne sait actuellement que faire de cette carcasse inachevée.
Les touristes chinois à Taipei viennent nombreux au politiquement très correct Mausolée de Sun Yat-sen, et, comme devant tout but de visite chinois, trouvent à l’entrée de la propagande dénonçant la persécution du mouvement Falungong, alternant images angéliques de méditation et très gore de cadavres de victimes de la répression.
Les partisans taïwanais du retour de Taïwan à la Chine sont ultra-minoritaires, mais ils utilisent à fond la liberté d’expression qui n’existe pas en Chine. Ici dans le quartier commerçant de Ximending, on voit côte à côte les portraits de Sun Yat Sen et de Xi Jinping, l’homme fort du régime chinois actuel.
Je suis Taïwanais et je suis également chinois
D’hypothétiques manifestants à Beijing en faveur de l’indépendance de Taïwan seraient immédiatement embarqués par la police.
Les Taïwanais sont d’une créativité sans limite dans le domaine des pictogrammes : il y a cinq ans, je m’étais amusé à les répertorier dans ma vie courante et j’en avais trouvé plus de 170 de significations différentes, sans parler évidemment des innombrables variantes purement graphiques. Je n’ai pas été surpris d’en découvrir encore de nouveaux : en devinerez-vous le sens avant de découvrir les solutions à la fin de ce bonus ?
Dans la montagne située entre Taipei et la côte nord, le sentier de randonnée de Qingshan 青山 est facile, mais il faut avoir son propre moyen de transport pour l’atteindre.
A l’entrée du sentier de randonnée, et ici un peu plus loin, on peut acheter des fruits et légumes sous des abris de fortune. Pour certains randonneurs, c’est une sorte de devoir civique pour permettre aux riverains de joindre les deux bouts dans des conditions difficiles.
Le principal but de la randonnée, c’est la cascade de Qingshan, qui attire beaucoup de monde en été, quand Taipei est sous la canicule.
L’histoire de Taïwan est rappelée au randonneur plus haut sur ce sentier par ce monument en mémoire d’un avion de l’aéronavale japonaise abattu ici par la chasse américaine vers la fin de la seconde guerre mondiale. (Taïwan a été une colonie japonaise de 1895 à 1945, mais n’a pas connu de combats terrestres et relativement peu de bombardements pendant la seconde guerre mondiale, car sa position géographique n’était pas stratégique dans le déroulement du conflit)
Nul n’est cependant besoin d’aller loin pour rappeler que le passé de Taïwan n’a pas été toujours paisible.
Le traité de Shimonoseki céda Taïwan au Japon en avril 1895, mais le transfert de souveraineté n’est pas allé de soi : si en octobre de la même année, le Japon avait fini d’écraser l’armée formosane, il lui fallut de nombreuses années pour réduire une guérilla résiduelle. Ce monument peu connu dans le parc de Chih shan yen 芝山岩 commémore le meurtre le 1er janvier 1896 des six enseignants japonais de l’école locale, décapités par des rebelles taïwanais.
Le temple Chih Shan Yen se trouve juste à côté
Faut-il que la jeune génération ait perdu à ce point sa culture religieuse pour qu’il soit nécessaire de rappeler qu’on entre dans un temple par la porte de droite et qu’on en sort par celle de gauche ? Je n’ai jamais vu ailleurs ces indications sur les montants à l’entrée : à gauche « Porte du Tigre (sortie) », et à droite « Porte du Dragon (entrée) »
Cette jeune Taïwanaise prie devant le dieu de la fortune – notez la pièce de monnaie géante juste devant elle.
… mais je n’ai pas fait l’impasse sur cet autel secondaire dédié à Matsu, déesse protectrice des marins.
Revenons sur la côte nord.
Il y a en Chine et à Taïwan pléthore d’établissements dont le nom ou le numéro de téléphone contient le nombre 168, comme cet honorable restaurant de fruits de mer sur la côte nord de Taïwan. Il s’agit d’un jeu de mot comme les Chinois en sont friands : la prononciation de 168一六八 (yīliùbā en mandarin) est proche de celle de 一路發 (yīlùfā) qui signifie « une route vers la prospérité ».
Non loin de là, Shimen (石門, littéralement la Porte de Pierre) est une arche naturelle isolée au bord de la plage que ne manquent pas de mentionner les brochures touristiques sur la côte nord.
De son sommet, on a une vue panoramique sur la grève de rochers (qui me faisait beaucoup penser à une côte bretonne, hormis bien sûr les édifices religieux) et ce temple à son extrémité
Cette vendeuse propose snacks (hors champ) boissons et claquettes
… lesquelles vont probablement se retrouver parmi les détritus qui jonchent cette côte, juste avant une opération de nettoyage qui allait être salutaire.
Que sont ces ogives blanches au bord de la mer ?
La Place de mariage de Shimen 石門婚紗廣場 est un décor pour photos de mariage, ouvert en mars 2008.
Quoi de plus romantique que ces arches blanches vaguement grecques sur fond de mer bleue ?
Les créateurs de ce décor n’imaginaient probablement pas que dix ans plus tard, la Cour Constitutionnelle décréterait en mai 2017 que les couples de même sexe avaient le droit de se marier, accordant un délai de deux ans au parlement (le Yuan Législatif) pour réviser la législation en conséquence.
A moins d’être devancé entre temps, Taiwan sera en 2019 le premier pays d’Asie à légaliser le mariage gay, mais dès aujourd’hui, ce sont uniquement des couples d’hommes qui se font photographier dans cette Place du Mariage.
C’est sur la côte nord que se trouvent les quelques plages les plus proches de Taipei, mais cela n’en fait pas une zone balnéaire. Outre que les Taïwanais ne sont pas très « plage » - les femmes se protègent au maximum du soleil pour éviter de bronzer – la côte nord souffre d’un microclimat très humide : on n’y est jamais à l’abri d’un crachin même s’il fait beau à Taipei. Résultat : cet ensemble immobilier de résidence secondaire en face de la plage a été un échec complet.
L’extrémité droite du bâtiment semble avoir été victime d’un incendie et tout le reste n’est qu’une carcasse vide qui pourrit lentement.
La salle de spectacle de la célèbre troupe de danse Yunmen雲門 (« La Porte des Nuages ») a elle aussi été victime d’un incendie, mais la ville de Danshui a offert le terrain et des milliers de donateurs les fonds pour construire ce superbe bâtiment qui domine le fleuve Danshui près de son embouchure, et dont le toit évoque un nuage.
Le parvis est orné de sculptures de Juming, célèbre sculpteur taïwanais contemporain dont la représentation stylisée de personnages grandeur nature est reconnaissable entre tous.
Ce n’est cependant pas le meilleur endroit pour voir un coucher de soleil
Mieux vaut monter à Elephant Mountain (en chinois 象山 , idéogrammes repris par le créateur de ces bancs dans la montée)
De nuit comme de jour (car la vue est vers le nord, donc pas à contre-jour), c’est le meilleur panorama accessible au public, et d’autant plus facilement qu’il y a maintenant une station de métro homonyme à proximité. Ce soir là, il n’y avait cependant quasiment personne à cette station de métro quand je suis reparti : c’est à la station suivante (Taipei 101) qu’une foule est entrée dans le métro, car les touristes préfèrent manifestement payer l’ascenseur vers la plate-forme d’observation de la tour Taipei 101 (ci-dessous) plutôt que de monter gratuitement les escaliers d’Elephant Mountain.
PS :
Les pictogrammes signifient de gauche à droite :
- Non, il ne s’agit pas d’interdire le harcèlement d’une femme par un homme, mais le démarchage commercial d’un passant par une femme, dans une galerie marchande. Une forme de harcèlement féminin, donc, mais beaucoup moins humiliant que celui subi parfois par des femmes.
- Interdit de fumer sur le trottoir autour d’un établissement scolaire
- Perches à selfies interdites
- Drone interdit (ils étaient encore peu nombreux il y a cinq ans)
- Parfums interdits (dans un café qui veut préserver l’arôme de ses cafés pour ses consommateurs)
- Je n’ai pas la signification exacte de ce dernier pictogramme sur la porte des WC de ma chambre d’hôtel, mais j’ai eu des craintes au sujet de la qualité de leur buffet de petit-déjeuner quand je l’ai découvert en arrivant le soir !
Merci pour ce report François !
Eh bien je n'aurais jamais cru avoir l'honneur de le faire un jour, mais j'ai relevé une petite erreur, avec cet "A330-300 Sri Lankan" qui n'est autre qu'un A321 (que tu as d'ailleurs quasiment bien identifié juste après, même si le tiercé que tu as indiqué est dans le désordre) !
Agréable proposition au checkin, même si la vue n'est pas des meilleures en issue, c'est assurément plus confortable qu'un couloir... Dommage d'avoir des bornes spécialement prévues pour le rechargement d'appareils mobiles qui ne marchent pas... Ça devient pourtant quasiment vital pour beaucoup de voyageurs !
Je trouve la cabine Premium Eco assez jolie, les sièges semblent confortables... (Je vais m'en aller chercher un FR sur le sujet tiens). Le catering a l'air très bon, surtout pour un vol moyen-courrier ! La tasse, même si elle est en plastique visiblement, fait bien plus jolie que les gobelets en carton que l'on voit assez souvent... Dommage ce petit bémol avec la PNC un peu en dessous du reste du vol !
Le bonus est vraiment intéressant, je n'oserais pas appeler ça un bonus touristique puisque ça ressemble plus à un bonus "tranche de vie", ce qui m'intéresse à vrai dire beaucoup plus. Même sans y avoir vécu ou même en avoir entendu parler avant de te lire, je trouve bien dommage de voir disparaitre les venelles du quartier japonais...
A bientôt pour Hello Kitty !!
Pour relever une erreur d’identification dans un de mes FR, il suffit d’être le premier à le commenter ! ;)
(Non, je ne fais pas exprès...)
Cela m’agace de voir des équipements de confort dans pour les PAX être hors service faute d’entretien, comme ce fut le cas des fontaines à eau potable de CDG-2F.
Non seulement la tasse est plus jolie qu’en carton, mais elle est aussi plus agréable à utiliser.
Même si les francophones vont peu à Taïwan, j’ai en effet choisi de montrer ce dont les guides touristiques ne parlent pas dans mon bonus.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Le Boeing 737-700 en quizz est assez facile pour tout avgeek chevronné -> C'est du pur Bangla : Regent Airways !!!
http://www.flyregent.com/
Je conseille également la lecture de ce FR -> https://flight-report.com/fr/report/27347/Regent-Airways-RX-742-Cox-s-Bazar-CXB-Dhaka-DAC
L'okapi s'était mis en tête d'aller à Cox's Bazar cette année, RX étant une bonne option "hors des sentiers battus".
Il y a encore mieux que de lire le FR que tu cites : c'est de s'en souvenir, car je l'avais lu et commenté à l'époque :)
J'accuse avec beaucoup de mauvaise foi les points noirs sur la vitre de m'avoir empêché de l'identifier ;)
Quant à identifier le type précis, c'est vraiment trop m'en demander !
Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie...
Merci pour ce FR.
BR est une compagnie 5* qui commande encore des Boeing neufs en 3-3-3 en Y.
J'avais essayé l'ancienne version de la Y+ et je n'avais été que moyennement convaincu : les sièges présentés ici me donnent néanmoins envie de retenter l'expérience.
EVA Air est une des rares compagnies qui ne m'a jamais déçu à l'enregistrement : Aucun problème pour faire suivre un bagage sur 2 dossiers différents sur un itinéraire TPE-HKG-ZRH-CDG !
A bientôt pour le Krug rosé. ;)
Encore un exemple de photo prise « pour mémoire » qui se trouve intéresser un lecteur !
Je note la bonne qualité de service de BR en cas de correspondance.
A bientôt pour un vol à dominante rose !
Merci François pour ce FR.
Il ne faut pas trop en demander aux agences, elles connaissent généralement assez mal les subtilités complexes de l’aérien, cependant comme il s’agit de la même compagnie tu aurais été reprotégé sans frais jusqu’a
CDG et comme tu l’as vu l’enregistrement de ton bagage n’a pas posé de pb.
9 de front et plateau sympa, EVA air confirme sa bonne réputation.
Etre reprotégé sans frais avec deux billets disjoints ? Uniquement à condition de prendre les devants soi-même à BKK en cas de retard du BKK-TPE, car le billet était perdu si j’étais hors délai au check-in à TPE, selon les conditions tarifaires, et rien n’obligeait BR à me faire une fleur dans ce cas.
Il ne s’agit pas d’une agence de quartier vendant des A/R à des particuliers pour leurs vacances, mais d’une prestation B2B dans la catégorie « grands comptes ». Ils doivent être capables, non seulement de vendre de répétitifs vols CDG-ARN, mais aussi de modifier au dernier moment des itinéraires professionnels complexes.
A part ça, oui, à part une PNC pas au top (mais pas catastrophique non plus), c’était un très bon vol.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR !
Malgré la perte du hublot (une horreur pour un hublophile comme toi), le vol est très confortable et BR est vraiment une très bonne compagnie.
Dommage pour cet équipage qui ne semblait pas aussi heureux que toi de voyager !
Ravi de t'avoir revu ce weekend, à très vite pour la suite !
Ce triangle via SIN et BKK n’était pas prévu au départ, mais pour un FRiste, il y a pire comme contrainte professionnelle, même sans hublot.
Ce n’était pas tout l’équipage, mais une PNC qui n’était pas à la hauteur, mais pas de chance pour BR : c’est avec elle que j’ai eu le plus d’interactions.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Hello François,
Merci pour ce FR et le superbe bonus qui l'accompagne.
Mais ... le fouet est de retour :) Quel est donc ce 744 KLM dont tu nous parles ? Ah oui ... Ca commence bien par un K mais c'est ... Korean ^^
9 sièges de front pour une Y c'est vraiment byzance. Et le plateau repas a l'air très appétissant !
A très bientôt :)
Tu m'as devancé :)
Les livrées sont bleues dans les deux cas, le nom commence par la même lettre : c'est compliqué, quand même ! :)
Bon j'arrête, est-il possible d'être aussi étourdi ? J'ai corrigé.
Le 3-3-3 qui était la norme devient un luxe, une évolution significative de la classe éco dans les grandes compagnies aériennes.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Les agentes de BKK sont particulièrement efficaces dans l'enregistrement des bagages de bout en bout, (expérience vécue !)
Sympa de te proposer les issues ou le pitch est remarquable...
Un plateau dans la bonne moyenne, mais une PNC pas vraiment à sa place...
Bonus très instructifs, le dernier pictogramme indique un WC interdit aux malades atteints de Parkinson, voilà l'explication, lol !
Merci pour le partage, à bientôt.
Les avis favorables à l'enregistrement à BKK ou TPE s'accumulent.
Merci pour l'interprétation du pictogramme, mais s'il s'agissait d'une interdiction, le pictogramme serait dans un cercle rouge, comme pour la signalisation routière qui elle n'est pas dépaysante pour un Européen.
A bientôt !
Bonjour Marathon,
Finalement dommage de ne pas avoir tente le coup du vol suivant puisque check in de BKK a CDG , toutefois la prudence imposait ce changement .
L oaci ne donne aucun choix plaisant , la proposition de lhotesse au check in , bien qud deja genereuse aurait pu etre pousser vers un up grade afin d harmoniser la prestation , ou alors offrir ce qui est cher a Marathon comme a tout spotter un hublot .
Le reste de la prestation semble de tres bonne qualite , comme eva air qui sans etre aussi connue que SQ,CX,EK, QR ou TG offre des prestation digne du plus haut niveau.
Merci pour ce fr et bonne journee
Je n'ai pas de regret au sujet du choix du vol, car j'avais surtout besoin de me reposer, ce que j'ai fait à l'hôtel le matin, puis à BKK et à TPE. Cela aurait été différent si j'avais voulu en profiter pour faire un peu de tourisme le matin avant d'aller à l'aéroport.
Je suis un nobody chez BR et Star Alliance : je ne pouvais raisonnablement espérer un upgrade. Qui plus est, l'espace en issue de secours était beaucoup plus généreux que dans un siège quelconque en Y+.
Eva Air gagne à être connue, comme Taïwan, même si mes amis taïwanais commencent à dire qu'il y a trop de touristes chez eux ! (il y a encore de la marge, à mon avis)
Merci pour le commentaire, !
Merci de ce récit . Acceuil pro et ararngeant à BKK , le voyage commence bien. Un vol agréable avec un catering complet et un pitch royal pour ce vol qui te conduit à TPE. Dommage que la PNC n'est pas été plus avenante !
Bonus très sympa ou l'on suit tes pas dans le dédale des rues de TPE et joli découverte que ce restaurant japonais restauré !
J'ai cru lire initialement "un accueil pro et arrogant", avec un adjectif bien éloigné de celui que tu voulais utiliser :)
Une amie taïwanaise à laquelle j'avais fait découvrir cette épave m'avait envoyé les premières photos de la résurrection du Kishu-An que j'étais impatient de revoir.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR très détaillé comme d'habitude.
Le taximan semble être fan de TG.
Sans prétendre d’égaler en chinois, il m’est arrivé aussi d’avoir l’impression de parler à un mur quand j’utilisais deux trois mots de coréen.
Pour tout dire, je pense que cela arrive à tous les peuples mais les Asiatiques ont tellement peu l’occasion d’entendre un occidental pratiquer leur langue que cela devient exceptionnellement frustrant (comme pour toi et ta pnc) ou exceptioonnellement festif (on devient soudainement l’un des apôtres après la pentecôte aux yeux de ses interlocuteurs).
L’instant mogoy est un instant rare et d’autant plus apprécié qu’on le trouve en Y. De quoi encore faire remonter BR dans mon esprit.
Le routing le plus naturel est celui qui assouvit les instincts les plus bestiaux et primaires d’un FRiste. Y rechercher la moindre logique cartésienne relèverait de la plus grotesque et risilble illusion.
Pour toutes ses qualités en vol, BR a tout de même un gros souci d’image : livrée très vieillotte, couleurs ternes, nom bizarre pour une compagnie chinoise. Ils ont une grosse marge de progression pour ne pas les vexer.
« Le sol est revêtu d’un matériau en faux bois que je trouve plus agréable que les picots synthétiques habituels dans ce lieu. » pas bien difficile de toute façon. A tel point que je pense que l’écart de prix entre les deux matériaux doit être gigantesque pour que les compagnies s’échinent à prendre le plus laid.
Superbe bonus teinté de nostalgie et très documenté.
Tudieu ! Je n’avais même pas fait attention au tableau de bord de ce taxi !
C’est quand on maîtrise vraiment la langue que vos interlocuteurs arrêtent de vous féliciter pour votre niveau, et les éloges reçus régulièrement en Extrême Orient me rappellent que la route est encore longue pour moi à ce sujet.
Non seulement la présence de ZE me permettait de faire un amical clin d’œil, mais c’est une excellente lecture.
L’inconvénient des routings créatifs, c’est que leur durée de bout en bout les rend difficiles à caser dans un emploi du temps professionnel, sans parler de l'incompréhension qu'ils suscitent quand on ne peut les acheter soi-même.
La Chine tente systématiquement de faire de Taïwan le pays-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, d’où le déficit d’identification nationale de ses entreprises à l’international. Evergreen Airways aurait été le nom logique, mais il était trop proche de la compagnie cargo américaine Evergreen International. La faillite de cette dernière en 2013 incitera-t-elle le groupe Evergreen à un rebranding ?
Livrée et uniformes de PNC vieillots, qui contraste avec la série des appareils en livrée Hello Kitty, où au contraire ils se démarquent de la concurrence. Qui peut prétendre ne pas avoir remarqué le 77W Hello Kitty à CDG-1 ?
J’ai rencontré un jour une commerciale d’une entreprise spécialisée dans ces sols pour avions qui déplorait la difficulté à faire sortir ses clients du modèle de base.
Merci pour le commentaire, à bientôt !