Avis du vol entre Toulon et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous !
Le mois dernier, je devais me rendre à Toulon pour assister à une série de conférences. Habitant à Bordeaux, je ne me voyais pas prendre le train, car le billet aller simple avec la carte jeune coûtait près de 90 euros, le trajet dure entre 7 et 9 heures, et surtout, parce que, comme tous ici, je préfère de loin l'avion.
En m'y prenant deux semaines à l'avance, j'avais plusieurs choix :
- AF/Hop, avec un BOD-MRS, mais l'aller-retour m'aurait coûté 300 euros,
- EasyJet, toujours avec un BOD-MRS, qui n'aurait coûté que 90 euros,
- AF/Hop encore, directement à TLN mais en passant par ORY.
C'est cette dernière option que j'ai choisie. D'abord, elle ne m'a coûté que 150 euros, avec la carte jeune de Hop. Ensuite, elle me permet d'accumuler plus de miles FlyingBlue qu'avec un vol direct vers Marseille, et j'ai le droit à un bagage en soute. Et enfin, car ma cousine, qui allait m'héberger, n'aura pas à aller jusqu'à Marseille pour venir me chercher.
Pour retrouver l'aller, cliquez ici pour le BOD-ORY, et ici pour le ORY-TLN.
Le 18 mars, après quelques jours de travail et de repos, je dois repartir à Bordeaux car mon semestre n'attend pas. Le trajet est le même qu'à l'aller. Cependant, le ORY-BOD sera reporté en bonus à la fin de ce FR, car je n'ai pas pris beaucoup de photos, le vol étant tard le soir. Le vol devait être opéré en A319, mais en raison de la forte demande, il sera remplacé par un A320 le jour même.
J'arrive dans le hall des départs, très lumineux et spacieux.

Deux vols sont ouverts à l'enregistrement : le mien, AF 7505 vers Orly, et un vol TUI vers Brest.

Après avoir enregistré mon bagage, je me promène dans le terminal. Le tarmac est encore vide, seuls quelques jets privés sont au repos.

Un mur est décoré pour représenter une maison provençale.

J'allume FlightRadar24 pour voir où en est le vol aller. Le vol sera opéré par F-HBNI, un A320 livré neuf à Air France en 2011. Il fait partie des A320 qu'Air France a reçus neufs en 2011/2012, tous immatriculés F-HBN*. La plupart d'entre eux sont basés à Orly, mais certains opèrent aujourd'hui depuis CDG ou des vols en province.

Fait intéressant : le F-HBNI a fait l'objet d'une enquête par le BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses) il y a quelques années pour un ''incident grave''. Le 2 août 2013, l'avion, à l'approche de Bordeaux, a traversé un orage de grêle, à tel point que le pare brise s'est fêlé. L'avion a ralenti jusqu'à 98 nœuds (vitesse sol, 107 nœuds vitesse air). Il n'y a heureusement pas eu de blessés.
Le voilà qui atterrit quelques minutes plus tard.

C'est à ce moment-là que je décide de passer la sécurité. Une seule file ouverte sur les deux, pour deux vols assez pleins, il me faudra une vingtaine de minutes pour me retrouver airside.
Lorsque j'arrive dans la salle d'embarquement, le personnel au sol fait une annonce : en raison de l'arrivée tardive de l'avion, le vol est repoussé d'un quart d'heure, et doit donc partir à 15h15. Aucun souci pour moi, qui ai plus de quatre heures d'attente à Orly avant de rentrer sur Bordeaux.
L'embarquement est appelé à 14h50. Les priorités sont scrupuleusement respectées.

Accueil cordial des PNC. Je me dirige vers mon siège, le 21A. Plus j'avance vers mon siège, plus un bébé se fait entendre. Le vol s'annonce long. J'avoue néanmoins avoir été mauvaise langue, car le bébé sera très calme pendant le reste du vol.

La veille de ce vol, Air France prévoyait d'envoyer un A319. Toutes les places étaient occupées. Seulement, l'avion a été remplacé par un A320, ce qui a libéré quelques rangs à l'arrière, mais ils resteront vides pour la plupart.
Les PNC ont des tablettes dans leurs mains, et rassurent avec brio les passagers en correspondance à Orly.
L'embarquement est rapidement terminé et on repousse à 15h20.

On emprunte une piste pour rejoindre la piste 23 en service, puis on la remonte avant de faire demi-tour à son extrémité. Je ne savais pas qu'il y avait une piste cyclable qui longeait la piste : nouvelle idée d'excursion pour la prochaine fois où je reviendrai !

On met les gaz et on décolle à 15h25.

La procédure de départ impose un virage à gauche après avoir quitté le sol afin d'éviter de trop survoler les zones habitées.

On traverse les nuages, et on file droit sur Paris. Les PNC passent pour proposer boissons et snacks.
La photo s'affiche mal, mais j'ai pris un thé.

Air to air un peu lointain, avec un A320 de British Airways en route vers Genève.

La descente s'amorce vers la neige parisienne.

Après nous être suffisamment rapprochés du sol, j'allume FlightRadar24 pour voir notre position. On s'aligne piste 6.

La neige n'est pas très visible, mais une fois sorti de l'aéroport, elle se fera bien ressentir.
On touche le sol à 16h32, pile à l'horaire d'arrivée théorique.

On dégage la piste par une sortie à haute vitesse. Et pourtant, on ralentit au point de s'arrêter.

L'A321 sur la droite a atterri juste avant nous, en provenance de Toulouse Blagnac. Il est stationné dans un recoin au large, en attendant que sa porte se libère. En fait, il rejoindra le terminal quand je sortirai de l'avion, c'est-à-dire au moins vingt minutes plus tard !

On repart doucement, pour laisser passer un autre A320 qui repousse pour Ajaccio.

On se gare à côté d'un A321. Le débarquement sera long, je serai landside un quart d'heure après l'arrêt des moteurs.

Et voici la fin de ce voyage ! Merci de m'avoir lu ! ^.^
Ci-dessous, le vol retour vers Bordeaux.

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Le tarif le moins cher suppose parfois une grande attente en correspondance. Mon vol pour Bordeaux, AF 6272, part à 20h50. Il est le dernier vol pour Bordeaux depuis la suppression du AF 6274, qui partait à 21h25, à cause de l'ouverture de la LGV Atlantique.
Celui de ce soir est opéré par un A320 immatriculé F-HBNC. Il portait jusque là des stickers pour promouvoir la candidature de Paris aux JO 2024. Maintenant que Paris a bien été choisie, plus besoin de ces stickers, et l'avion avait une livrée normale.

À cause de la neige et du froid, tous les avions doivent attendre que les services de dégivrage viennent asperger leurs carlingue d'antigel.

On partira avec un petit quart d'heure de retard, mais rien de bien gênant.

Ultime service de la journée : un café pour moi. Le vol ne sera pas complet et sera des plus calmes.