Bonjour à tou.te.s et bienvenu pour ce FR !
Comme promis voici la suite. Si le vol Istanbul-Kiev et son lot de péripéties n'était pas assez palpitant, si le Kiev-Almaty et l'excellent service d'Air Astana, ne vous a pas convaincu, voici le troisième épisode et indéniablement le plus original pour le moment. En effet, c'est le premier vol domestique kirghiz du site, le premier vers l'aéroport international de Osh et le premier avec Air Manas. Au passage merci à Flavien d'avoir ajouté aéroport et compagnie. Pour rappel, le routing jusque là :
Istanbul Atatürk (IST) - Kiev Boryspil (KBP)
Ukraine International Airlines (PS) 714, Boeing 737-900ER, Y
cliquez iciKiev Boryspil (KBP) - Almaty International (ALA)
Ukraine International Airlines (PS) 537, Boeing 737-900ER, Y
non-effectué
Kiev Boryspil (KBP) - Almaty International (ALA)
Air Astana (KC) 402, Airbus A320 (WL), Y
cliquez ici
-
Bishkek Manas (FRU) - Osh International (OSS)
Air Manas (ZM) 193, Boeing 737-400, Y
[vous êtes ici]
Petit briefing pour ceux qui ne connaîtrait pas cette compagnie : Air Manas est une compagnie kirghize qui a commencé ses opérations en 2009. En 2012, Pegasus a racheté 49% de la compagnie qui a pendant un temps opéré sous la marque "Pegasus Asia" avant de revenir à son nom originel. Elle possède deux avions : un 737-400 qui opère sur le réseau domestique et vers l'Ouzbékistan, un 737-800 qui opère vers Delhi, Istanbul et Moscou. Comme toutes les compagnies kirghizes, Air Manas est sur la liste noire européenne.
Bishkek (bonus)
Cliquez ci-dessous pour accéder au bonus.
Que voici avec la Ala Too square où se trouve notamment plusieurs ministères ainsi que le parlement.
Que voici…
Bien sûr c'est une architecture très soviétique puisque c'est l'URSS qui a tout construit à Frunze (le nom de Bishkek sous l'URSS) et au Kirghizstan plus généralement. Il faut donc aimer les gros blocs de béton, mais les amateurs de modernisme socialiste comme moi adorerons.
Mais si l'on vient au Kirghizstan c'est avant tout pour la nature. Et pas besoin d'aller très loin, quelques pas en dehors de Bishkek et vous vous retrouvez en pleine nature, ici sur le chemin de la colline au grand drapeau.
Je n'ai que ces quelques photos prises avec le téléphone. Si vous voulez voir plus de photos de ce voyage (ou d'autres voyages) faîtes à l'argentique, j'en posterais au cours des prochaines semaines sur instagram : @nissssim.
Introduction
Après quelques jours à Bishkek, il nous fallait rejoindre le sud du Kirghizstan pour la suite du voyage. Étant limités par le temps, et n'ayant pas envie d'expérimenter les 12h de mashrutka qui séparent Bishkek de Osh, notre choix s'est porté sur l'avion. À choisir entre Air Manas et Avia Traffic Company, nous avons choisi la première car il est facile de réserver en ligne via le site de Pegasus que j'ai l'habitude d'utiliser. À noter que comme pour Pegasus, les vols de Air Manas sont quasiment toujours moins chers sur le site de flypgs.com
Notre choix se porte sur le vol de 12h00 qui permet de profiter de toute l'après-midi à Osh sans nous obliger à se lever aux aurores. Il nous en coûtera 28€ par personne pour ces 45 minutes de vol.
Cependant, la veille du vol, le service client nous appelle. Le vol de 12h est annulé. Nous avons donc le choix entre partir à 12h le lendemain de notre vol initial ou alors d'être placés sur le vol de 7h du matin. N'ayant pas une journée à perdre à Bishkek, nous décidons de faire un effort pour nous lever plus tôt ce qui nous laissera plus de temps pour visiter Osh et même nous avancer sur notre itinéraire en fin de journée. Après un bref échange mi-russe mi anglais, notre interlocuteur nous explique que notre réservation a été modifiée et que nous n'avons qu'à nous présenter aux comptoirs d'enregistrement pour le vol de 7h35.
Bishkek Manas International Airport
Rendez-vous est pris, nous voilà donc à une heure très matinale à bord d'un taxi Yandex qui nous emmènera à l'aéroport pour 500 soms kirghizes (~6€). Comme beaucoup de voitures au Kirghizstan (et à l'instar d'autres ex-SSR comme la Géorgie) celui-ci a le volant à droite ce qui n'est pas très réglementaire quand l'on roule à droite. Mais beaucoup de voitures étant importées du Japon car bon marché, elles arrivent avec la volant à droite.
Au détour du regard j'essaye de capturer le monument emblématique de la ville…
À savoir les montagnes qui la bordent au sud et qui sont magnifiquement éclairées par les premières lumières du jour.
Nous arrivons en un peu plus de 30 minutes à l'aéroport, distant de 26km du centre-ville.
La version cyrillique.
Et la version latine.
Nous rentrons dans l'aéroport par le niveau 0, à savoir le niveau arrivées.
Premier contrôle de sécurité expédié en 30 secondes.
Au fond du terminal, les arrivées.
Nous allons à l'opposé, et passons devant ces militaires cagoulés et AK-47 à la main, tranquillement assis.
Ici les arrivées des pays de l'EAEU (Eurasian Economic Union) qui comprend la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Arménie et la Biélorussie.
Alors qu'il faut monter à l'étages pour les départs internationaux, les vols domestiques sont au même niveau dans une petite salle au fond.
Les départs domestiques du jour. Pas de traces de notre vol initial de 12h00.
Les comptoirs d'enregistrement : beaucoup de monde et beaucoup de bagages. Nous y arrivons une heure avant le décollage.
Mais puisque nous avons déjà sélectionné nos sièges et imprimé nos BPs via le check-in online de Pegasus, nous nous dirigeons vers la queue de la sécurité.
Il y a beaucoup de monde et personne n'avance puisque ne sont appelés que les passagers du vol YK146 qui part à 07:00. Le système est mal foutu, l'attente est longue et fastidieuse, et les annonces faites en kirghiz.
Enfin, les passagers du vol ZM 193 sont appelés, c'est un peu la guerre et tout le monde essaye de doubler tout le monde. La queue n'avance guère en plus car voici le problème : un officier vérifie BP et pièce d'identité puis tamponne le BP. Mais il est seul et très lent ce qui fait que l'attente est longue.
Et là c'est le drame. Alors que c'est à notre tour, l'agent en question prend nos BPs imprimés en ligne au format A4 et ne comprend rien. Visiblement il n'a jamais vu ça et demande sa supérieur. Après délibération, ils n'acceptent pas ce type de BP et nous invite à retourner imprimer un BP classique aux comptoirs d'enregistrement. Après nous être énervés un coup à l'idée d'avoir fait la queue pour rien et de devoir la refaire au comptoir d'enregistrement et à nouveau à la sécurité, nous nous résignons à obéir.
Après avoir attendu 2 min et être assez excédé, je me décide à crocheter la file et me retrouve à un comptoir qui était totalement vide et à part où un agent nous imprimera nos BPs en 30 secondes.
Enfin muni du précieux sésame…
Retour à la case départ, à savoir la sécurité.
Pareil au bout de 2 min d'attente, l'idée de faire la queue alors qu'on l'avait déjà faite devient intolérable. Au passage d'un agent au sol en gilet fluo, nous engrenons son pas et doublons tout le monde en mimant ne rien comprendre au russe.
Après avoir récupéré le fameux tampon, et passé la sécurité, nous voilà en salle d'embarquement.
Le sticker qui certifie que mon bagage cabine a bien été scanné.
Apparemment il y aurait du wifi. Après vérification, il est vrai, il est très (très) lent mais ça peut faire l'affaire en cas d'urgence.
La petite cafétéria qui ne casse pas trois pattes à un canard.
À l'opposé, la porte 1 où l'embarquement du vol Avia Traffic Company pour Osh vient de se terminer.
20 minutes après quelques personnes se lèvent, notre embarquement commence.
Il s'agit donc bien de notre vol.
Direction le bus qui doit nous emmener à notre avion.
L'unique 737-800 de Air Manas, un ex-Pegasus.
Qui va là ! Un copain de Turkish Airlines qui opère le Istanbul-Bishkek-Ulaabaatar.
Un 767-300ER de Uzbekistan, pour Tashkent.
Un A320 de Avia Traffic.
Puis nous arrivons au pied de notre avion.
ZM193
Et nous voilà prêts à embarquer à bord de "Aichurok" (EX-37402), l'unique Boeing 737-400 de la compagnie et un de ses deux avions. Cet avion a été livré en 2013 à la compagnie qui était alors Pegasus Asia. Il appartient à Pegasus depuis 1999 bien que ayant été prêté plusieurs fois et par le passé, il fut la propriété de Shaheen Air, Oman Air et autres compagnies du Moyen-Orient. Il est âgé d'un peu plus de 20 ans.
Le logo n'est pas très évolué.
Une vue avant d'entrée dans l'avion.
La cabine pendant l'embarquement : rustique.
Le pitch est comme qui dirait serré comme un café italien.
La fiche de sécurité comme chez Pegasus : incrustée dans le siège.
Mais contrairement à la maison mère, il y a une version détachable.
Une vue par le hublot.
Le vol pour Tashkent s'en va.
Les passagers embarquent encore, nous aurons un léger retard au décollage.
Le bus est vide et l'embarquement est complété.
À noter que la langue des consignes de sécurité trahit le passé pegasusien de cet avion.
Le détail du logo. Ça fait tout de même très cheap.
Les panels à l'ancienne. N'oubliez pas : interdiction de fumer !!
Mais qui va là encore. Un autre copain turc, cette fois-ci en version engrossé.
Finalement push-back avec 10 minutes de retard sur le décollage.
Nous passons devant un autre terminal.
Et en 30 secondes et un demi-retour, nous voilà quasiment sur la piste. Dans tes dents CDG !
Finalement nous nous alignons.
V1, Rotation…
… et nous voilà partis.
Virage vers le sud instantanément après avoir décollé. Nous devons prendre la direction de Osh et éviter l'espace aérien kazakh.
Le virage est particulièrement serré.
Nous nous dirigeons vers le sud et Bishkek.
Que l'on voit bien ici. Parfait pour comprendre la situation géographique de la ville.
La vue est plutôt sympa pour commencer la journée.
Les montagnes sont absolument impressionnantes.
En continuant longtemps notre virage, nous nous retrouverons à partir vers l'ouest.
En fait, malgré que la photo ne rende pas bien la perspective, il nous monter plus haut que ce mur de montagnes avant de prendre la direction du sud vers Osh.
Et il faut avouer qu'il est plutôt imposant.
Après quelques minutes nous y arrivons.
Dur de se lasser de cette vue.
Une fois notre niveau de (courte) croisière atteint, nous virons vers le sud.
Et ce paysage qui ressemble au-dessus d'une tarte meringuée.
Derrière nous on voit ce long couloir qui nous a mené depuis Bishkek.
Nous commençons à survoler ces mastodontes. La plus part sont déjà à plus de 3000m, et jusqu'à 4500/5000m.
La lumière matinale éclaire parfaitement ces roches.
Le service est lancé pour ce vol de 30 minutes, il n'y aura que des boissons. Peu inspiré, j'opterais pour de l'eau.
Les PNC au service.
Les montagnes continuent à défiler.
Au loin, on peut imaginer les premières montagnes du Xinjiang chinois.
Difficile de se lasser de la vue. J'ai l'impression que ce vol a duré 2h alors qu'il a duré 30 minutes.
Si ces montagnes peuvent paraitre hautes, ce n'est rien comparé au Pamir que l'on aperçoit au loin. Cette chaîne de montagne à cheval sur le Kirghizstan, le Tajikistan, la Chine et l'Afghanistan, prolonge l'Himalaya. Ses montagnes les plus hautes dépassent les 7000m avec notamment le Pic Ismail Somoni qui culmine à 7495m.
Le paysage devient peu à peu vert, signe que l'on approche de la vallée de Ferghana.
Une vue du pic Lénine (7134m).
Nous allons entamer notre descente alors même que nous avons décollé il y a à peine 20 minutes.
La vallée de Ferghana apparaît.
C'est une des seuls zones fertiles de la région : coincée entre le désert ouzbek à l'ouest et les montagnes à l'est et au sud. Nous sommes à ce moment là au-dessus de l'Ouzbékistan.
Nous voici au-dessus de Andijan, en Ouzbékistan.
Et après ce virage, nous voilà prêt à nous aligner. En effet, pour atterrir à Osh qui se trouve à la frontière ouzbèke, il faut arriver par l'ouest et donc survoler ce pays.
Coup d'oeil sur cette aile très rétro.
Voilà de beaux champs bien arrosés.
Finale.
Nous passons la frontière juste avant de toucher le sol.
Touché à 08h20 après 35 minutes de vol, à peine plus qu'un Istanbul-Ankara.
Osh International Airport
Arrivée au bout de la piste, nous faisons demi-tour dans la raquette.
Et remontons la piste avec quelques spécimens locaux.
Un Ilyushin IL-jspcombien parce qu'il n'a que deux réacteurs.
Le terminal au loin.
On voit bien la différence entre l'IL-inconnu et l'IL-76.
Les déneigeuses au chômage technique qui en profite pour se dorer la pilule.
Le terminal de cet aéroport "international".
Un 737-800 de S7.
Le 737-300 de Avia Traffic arrivé de Bishkek un peu plus tôt.
L'ancien et le nouveau.
Nous faisons le tour pour venir s'aligner, en bon 737 qu'est notre avion.
Ce sera évidemment un débarquement par paxbus.
Une dernière vue de ces beaux hublots carrés.
Vue de la cabine après le vol.
Une fois au sol une vue du S7. On voit bien la différence au niveau de la couleur entre les photos prises à travers ce hublot tout sale qu'était le mien et à l'extérieur.
Malheureusement je suis vite rappelé à l'ordre : pas de photos ici !
Nous arrivons dans le terminal.
Les tapis à bagages à gauche.
Nous sortons de cet aéroport en 2 minutes, en nous faufilant entre les chauffeurs de taxi qui se ruent sur nous.
Car nous avons choisi le mashrutka pour rejoindre le centre de la ville.
Osh et le sud du Kirghizstan (bonus)
Cliquez ci-dessous pour accéder au bonus.
Sur le chemin, nous passons à côté d'un champ de vieux coucous soviétiques.
En nous baladant en centre-ville, je remarque au milieu d'un parc un monument nommé "Yak40". Ma faible connaissance de l'aviation soviétique m'indique tout de même qu'il se trouve peut-être là-bas une belle pépite. Ni une ni deux, nous en prenons la direction. Arrivée sur place, belle surprise, il s'agit bien d'un Yak-40 au milieu de la ville.
Immatriculation URSS.
Bien belle livrée Aeroflot d'origine.
Après cette belle surprise, nous visiterons le centre et le bazar. Profitant de nous être levés tôt, nous avançons sur notre itinéraire en gagnant le sud du pays dès aujourd'hui.
Vrai problème au Kirghizstan, les diverses troupeaux qui empruntent les axes routiers pour se déplacer sont de véritables ralentisseurs.
4h d'autostop plus tard, nous voilà à Sary-Tash, au pied du Pamir.
Nous n'aurons pas fait le trajet pour rien : les paysages sont à couper le souffle.
À l'horizon, quelques 20 kilomètres plus loin, la frontière chinoise.
Je vous laisse imaginer quelle sera notre destination.
Un indice :
Merci pour ce beau FR, exotique !
FL360
Merci pour cet excellent FR de l'extrême.
Autant avgeek que travelgeek, l'Iran à côté apparaît à la pointe de la modernité !
bravo! j avais prevu ce voyage en 2016, malheureusement annulé suite aux attentats de Zaventem. la frontiere avec le Kazakhstan est elle facile? et la compagnie kirghize sure?
Bonne Continuation. frederic
Oui, la frontiere se passe très rapidement et facilement. Pour un Almaty-Bishkek il faut compter environ 5h au total pour la modique somme de 6€ (2500 KZT).
Niveau compagnie, toutes les compagnies kirghizes sont interdites en Europe. Après la maintenance semble être assurée par Pegasus donc je pense que c’est la moins pire des compagnies kirghizes.
Et bien Nissim !! Triple merci pour nous faire découvrir des villes quasi inconnues, une compagnie dont je n'avais jamais entendu parler et de si beaux paysages.
FR bluffant qui nous emmène très loin des sentiers battus. Je suis fan !!
A bientôt !
Merci pour ce FR très exotique !
Les paysages sont fabuleux lors de ce court vol !
Et que dire du bonus, si ce n'est que cette partie du monde mérite définitivement un voyage ^^
A bientôt !
Bonsoir,
Merci beaucoup, je suis totalement FAN. Les vues sont à couper le souffle... Hâte de découvrir l'Asie Centrale :)
До свидания !
paysages fabuleux. je vais essayer d aller vers le lac song kul l annee prochaine. merci encore!
J’aimerais y retourner pour faire Song Kul et Issy Kul que je n’ai pas eu le temps de faire.
Merci pour ce FR exceptionnel et dépaysant!
Un appareil vintage et une cabine qui n'est pas confortable, mais on s'en fout, car le plaisir AVgeek prend le pas sur tout :-)
Exceptionnelles vues pendant le vol et cimetière des éléphants avec ces vieux appareils soviétiques à l'arrivée!
Merci et bonne soirée!
Merci pour vos retours et ravi que ça vous ait plu !!
Merci pour ce fr exceptionnel!
Tout y est : une compagnie et un aéroport totalement exotique, de superbes vues aériennes, un magnifique bonus...
A bientôt
Merci pour ton commentaire !
Superbe FR hors des sentier battus!! ça change de la banalité iranienne! Mouhahaha
Merci!
Hahahahaha
Merci pour ton commentaire !
Bonjour Nissimpasa,
Merci pour ce FR, nous faisant (re)découvrir une région de monde très peu connu
J'ai également eu la chance de visiter Bishkek et l'aéroport de Manas lors d'un'aller aller retour que j'avais effectué depuis Moscou avec Aeroflot en février 2017,
Riien n'a changé depuis ma visite, même les gardes cagoulés assis sur le banc étaient déjà présent^^
Passez une bonne journée
Merci pour ton commentaire !
C'est à se demander s'ils sont vraiment vivants ou si ce ne sont pas de simples statues...
Quel beau vol ! Seulement 30 minutes en l'air mais que de paysages superbes... Et traverser la frontière juste avant de se poser est vraiment original ! Un grand merci et à bientôt !
Merci pour ton commentaire ! ;)
Encore un beau candidat pour le concours fictif du FR le plus exotique, avec un crescendo jusqu'au bonus final.
Dans ce contexte, les notes sont un peu hors sujet, mais pour ceux qui aiment ce genre de dépaysement, le rapport qualité-prix est imbattable.
Merci pour le partage !
Merci pour ton commentaire ! :)
La note divertissement devrait être élevée à 10 pour être honnête.
Merci pour ce FR exceptionnel qui me fait rêver avec ce vol domestique Kirghize vers cette ville mythique d'Osh est fabuleux:)
Je me souviens de Pegasus Asia mais pourquoi avoir changé le nom en Air Manas (areoport de FRU).
Super spotting à FRU avec ce B763 d'HY et Avia Traffic (qui a je vois des A320 maintenant) et OSS avec ces magnifiques nouvelles couleurs de S7.
Magnifiques paysages... bref je vais essayer d'aller un jour en Asie Centrale.
Merci pour ce partage!
Merci pour ton commentaire ! :)
Manas est l'emblème du Kirghizstan, c'est une oeuvre littéraire sur laquelle repose en grande partie l'identité culturelle de la nation kirghize, ça vaut bien un aéroport ET une compagnie (même si je ne peux pas expliquer pq Pegasus Asia a été aussi éphémère).
Il faut, il faut !