Avis du vol entre Almaty et Dubai en classe Economique avec FlyDubai

Привет друзья !
Bienvenu pour ce FR, sur le chemin du retour.
Comme l'affiche le laisse deviner, j'ai encore raté un vol d'Ukraine International Airlines (cela va devenir une spécialité à force…). Encore une fois, mon vol précédent ayant eu du retard. Sauf que cette fois, mon vol précédent n'était pas sur le même billet, et encore moins sur la même compagnie. Je n'ai donc eu droit ni à une modification de mon itinéraire ni rien du tout d'ailleurs, ce qui est cela dit assez logique. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé, j'ai fait tout le tour de l'aéroport plusieurs fois, espérant tomber sur un agent sympa qui pourrait résoudre mon problème, mais il m'a tout simplement été impossible de trouver un agent de PS, ou n'importe quelle autre personne pouvant y ressembler. Des agents d'une agence de voyage me laisseront me servir de leur ordinateur pour accéder au site de PS (impossible sur mobile ce matin là). Il me faut compter 400€ pour modifier mon billet. La blague s'arrête là puisqu'à ce prix là je peux rentrer directement avec TK. C'est donc avec grande tristesse qu'il me faudra me rabattre sur un autre itinéraire, non pas qu'un vol avec PS m'émeuve autant, mais l'idée de passer la journée à Kiev à flâner dans des friperies et autres échoppes aux produits 100% URSS me donnait des frissons.
N'ayant plus que mes yeux pour pleurer ou ma CB pour me racheter un billet, je me suis rabattu sur la deuxième, probablement plus efficace. Le problème est que entre l'arrivée de mon vol, mes recherches peu fructueuses, il est déjà pas loin de 7h du matin, et 95% des vols de la journée ont déjà quitté le Kazakhstan (stats non-officiels). Je suis donc condamné à partir le lendemain. Direction l'auberge où je me penche plus sérieusement sur la question : le choix fut rapide et simple, le billet le moins cher, et 1-2-3 me voilà avec un ALA-DXB-SAW avec FlyDubai pour la modique somme de 220€. J'empoche par la même occasion 9h à Dubai, troquant les souvenirs communistes pour l'éloge de l'ultra-capitalisme de quoi retourner dans leur tombe Marx, Engels et toute la troupe, à grands coups de pelleteuse.
Voici donc enfin le routing complet.

1. Istanbul Atatürk (IST) - Kiev Boryspil (KBP)
Ukraine International Airlines (PS) 714, Boeing 737-900ER, Y
2. Kiev Boryspil (KBP) - Almaty International (ALA)
Air Astana (KC) 402, Airbus A320 (WL), Y
3. Bishkek Manas (FRU) - Osh International (OSS)
Air Manas (ZM) 193, Boeing 737-400, Y
4. Shymkent International (CIT) - Almaty International (ALA)
Qazaq Air (IQ) 378, Bombardier Dash 8 Q400, Y
5. Almaty International (ALA) - Dubai International (DXB)
FlyDubai (FZ) 736, Boeing 737-800, Y [vous êtes ici]
6. Dubai International (DXB) - Istanbul Sabiha Gökçen (SAW)
FlyDubai (FZ) 751, Boeing 737-800, Y [pas de FR]

Almaty International Airport

Ayant fait une nuit blanche la veille, je passerais la journée à dormir. Réveil sur les coups de 20h, le temps d'aller faire un tour dans Almaty histoire de manger, de revenir à l'auberge prendre une douche, et il est déjà temps de prendre la direction de l'aéroport. Étant totalement décalé, le départ sur les coups de 1h du matin ne me dérange pas du tout. J'arrive trente minutes plus tard après une course en Yandex Taxi, moyennant 2500 KZT (6€).
Me revoilà donc où je vous avais laissé hier… enfin il y a trois semaines.

Le FIDS de la nuit. Seul le vol de Lufthansa nous précède, il s'agit d'une triangulaire FRA-ALA-TSE-FRA opéré en A330-300. KLM a abandonné sa desserte. On retrouve bien sûr le vol de PS opéré quotidiennement qui partira après nous.
Version cyrillique.

Version latine.

Pas grand monde dans le terminal et seul notre enregistrement est ouvert.

Où il y a déjà pas mal de monde.

N'étant pas un grand fan des files d'attente (que ceux qui le sont, lèvent la main), je me positionne en bordure de la file priority (au niveau du monsieur à chemise) où des passagers J sont en train d'être enregistrés. Lorsque ceux-ci déguerpissent munis de leurs BPs et qu'il n'y a plus personne, l'agent me fait signe de m'avancer. - cette photo a été prise après l'enregistrement.

Chouette, je n'aurais attendu que quelques minutes et mon bagage file droit vers Istanbul.

Liste des produits interdits… moi qui voulait ramener un pistolet à eau…

Et voilà mes BPs jusqu'à Istanbul.

Direction la PAF qui se trouve juste à côté. J'y laisse ma carte d'entrée Kazakhe (un bout de papier tamponné à l'entrée qu'il faut IMPERATIVEMENT rendre à la sortie.

Puis direction la salle d'embarquement.

Comme tout bon pays d'ex-URSS qui se respecte le rayon alcool est bien garni.

Les départs internationaux du matin.

Cette porte m'intrigue bien et il y a plein de choses en bas visiblement.

En réalité on trouve une salle d'embarquement où plein de gens dorment (c'est donc ça le capsule hôtel?) et une salle pour les fumeurs.

Retour en haut. Je passe dans cette espèce de cafétéria que l'on pouvait voir sur la première photo de la salle d'embarquement. Il y a pas mal de choses, dont des sandwichs. Le prix est assez honnête pour un aéroport cela veut de 0,80€ à 2,50€.

La salle d'embarquement vu de l'opposé cette fois-ci.

On trouve au dutyfree des boissons pour peu cher. 0,50€ la bouteille d'eau, ou 1€ ici ces "cocktails".

Et si l'appellation "virgin" vous déplait, vous pouvez toujours y remédier.

J'opte finalement pour ce soufflé au poulet et une bouteille d'eau. Avec en prime du chocolat kazakh acheté au dutyfree.

Alors du chocolat kazakh ça peut intriguer comme ça, mais c'est un vrai produit national. Je vous laisse avec ces lignes trouvés sur Novastan :

Le chocolat noir de l’usine Rakhat, qui se nomme simplement « Kazakhstan » est communément appelé « chocolat kazakh ». Il mérite peut-être même le premier prix du label « Fabriqué au Kazakhstan ». Il y a plusieurs raisons à cela. L’usine elle-même est l’une des plus anciennes du pays. Les premières confiseries ont été produites en 1942, dans les anciens locaux d’une distillerie et grâce aux équipements évacués pendant la guerre. Finalement, après la chute de l’URSS, cette usine a continué à fonctionner. Son activité est rendue évidente par les odeurs qu’elle diffuse : des arômes vertigineux de cacao, de caramel et de mélasse qui se propagent sur un rayon de trois kilomètres autour de cette usine du centre historique d’Almaty. […]
Pour finir, ce chocolat est un symbole du pays et le souvenir le plus populaire. Quand on pose la question suivante à des Kazakhs : « Que doit-on apporter comme souvenir emblématique lorsqu’on se rend à l’étranger ? » La réponse qui arrive toujours en premier est la suivante : une tablette de chocolat Rakhat. Par ailleurs, ce chocolat est systématiquement acheté comme souvenir par les touristes. De plus, l’emballage reprend le flamboyant drapeau national du Kazakhstan.

Puisqu'il est systématiquement acheté par les touristes, je ne vais pas déroger à la règle.
Vers 03:45, des personnes commencent à s'agglutiner devant l'accès aux portes. C'est assez étrange, ici, il n'y a qu'une salle d'attente commune, puis on passe par cette porte pour atteindre la passerelle. À la porte et sur le chemin, il y a deux contrôles des billets/ID. Mais il est donc impossible de poser une question à un agent en porte par exemple, puisque la porte n'est gardée que par un policier. Organisation assez étrange, surtout que la seule salle d'attente doit vite être saturée s'il y a plus de deux vols en même temps.

Quelques minutes plus tard je passe la dite porte.

Descente vers la passerelle.

La seule vue que j'aurais de mon avion. On peut dire que ALA n'est pas très spotter friendly.

FZ 736

J'atteins l'avion.

Passage par la J qui a une autre gueule que ce que l'on peut voir en Europe sur narrow-body.

J'ai d'ailleurs été assez surpris de voir ce type d'équipements sur une compagnie qui se veut pourtant low-cost.

La Y n'est pas ridicule non plus.

Le motif des sièges, que je m'abstiendrais de commenter.

Le siège et le pitch, plutôt pas mal.

Point fort, la présence d'un IFE. Il n'est pas très grand et le système n'est pas très réactif, mais il a le mérite d'exister. À noter le lecteur de cartes histoire de pouvoir acheter efficacement, qui rappelle ce que j'ai pu voir sur JetBlue notamment. Ça fait assez bizarre sachant que j'ai passé 3 semaines dans des endroits où l'on ne prend la carte nul part.

Dehors il fait nuit (pas très surprenant à 04:00).

La fiche de sécurité, qui finira comme d'habitude dans la collection.

Wi-Fi à bord. Je n'ai pas vérifié les tarifs (qui ne sont pas inscrits sur la brochure mais dispo sur le portail lorsque l'on s'y connecte).

Le BoB plutôt honnête mais qui ne propose pas d'alcool.

La cabine est préparée pour le décollage.

Le bon port USB qui fait plaisir.

Repoussage à l'heure.

Le mood-lighting est allumé.

Les destinations saisonnières de FlyDubai, qui sont plutôt atypiques.

TK qui me fait un petit signe en mode "t'aurais pu faire plus simple"…

Roulage rapide sur ce petit aéroport qu'est ALA. Décollage alors que le ciel s'éclaircit (pas assez pour éviter le bruit sur les photos).

L'IFE est allumé. Sans grandes surprises, la majorité du contenu est payant. N'ayant ni envie de films ni de me farcir la télé émiratie, je me contenterais de l'essentiel : la géovision.

Nous voilà d'ailleurs rapidement au-dessus de Bishkek.

On peut reconnaître les montagnes qui l'entourent. (voir le vol FRU-OSS pour de meilleures vues)

Quelques vues en vol alors que le soleil se lève…

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Je m'endors un peu après avoir compris que nous ne survolerons par l'Afghanistan. Je me réveille alors que nous sommes au-dessus de l'est de l'Iran.

Nous entamons rapidement notre descente après avoir survolé Ormuz.

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On sait où l'on arrive au moins.

Atterrissage en avance et roulage assez court, pour arriver au parking au T2.

Débarquement par bus comme tous les vols qui arrivent au T2.

Dernière vue de la bête.

Dubai International

Un 777F de FexEx comme voisin.

La PAF sera rapidement expédié.

Le terminal n'est pas bien impressionnant.

Même si le nombre de vols et de destinations toutes plus originales de FlyDubai m'a tapé dans l'oeil.

Vue sur le parking où je prendrais le bus. Je n'ai pas compris s'il était possible d'acheté les tickets à l'aéroport (du moins cela n'est pas indiqué) et il n'est pas possible de l'acheter dans le bus. Heureusement le métro est à trois arrêts, et le chauffeur acceptera de me déposer sans soucis.

Bonus : Dubai morose

Je n'ai pas été déçu par Dubai car je savais à quoi m'attendre mais ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je me suis baladé vers Deira où l'on trouve des magasins de tout et n'importe quoi tenus généralement par des sud-asiatiques qui étaient sympas. C'est marrant de se balader là-bas car l'on passe d'un pays à un autre d'Asie (ça coûte moins cher qu'un billet d'avion lol) et l'ambiance est sympa, on peut bouffer thaï, chinois, indien… pour moi cela sera népalais (pour seulement 10 AED soit un peu plus de 3€). Ça change du plov…

Bon après je suis allé vers le traditionnel Dubai Mall, Burj Khalifa.. et franchement ça m'a pas emballé. Je préfère largement un bon bloc de béton à la soviétique que ça. Cette ville respire le fric et le mauvais goût.

Bon heureusement, il y avait des biscuits turcs de quoi me consoler. D'ailleurs si vous avez l'occasion, rentrez dans un supermarché à Dubai, il y a un nombre de produits d'origines différentes, c'est intéressant à voir.

Bonus : DXB-SAW

Direction le T2 pour mon vol retour. Quelle galère d'y accéder. N'ayant plus de batterie, je demande à une agent de la station Burj Khalifa/Dubai Mall comment me rendre au T2. Elle m'explique que le moyen le plus simple est de prendre le métro jusqu'à Abu Hail puis le bus jusqu'au T2 (ce que j'ai fait à l'aller). Tout va bien jusqu'à Abu Hail, mais là il me faut attendre le bus. 30 minutes par 45°C à attendre, j'ai failli me convaincre de faire le chemin à pied avant qu'un mec très sympa, sûrement indien ne m'explique que le bus n°43 n'allait pas tardé. Et puis comme j'avais pas pris le temps de lire les FRs depuis le T2 de DXB, bin j'étais pas préparé mentalement à ça.

Arrivée dans le terminal, il n'y a pas un endroit avec une prise standard européenne (les prises n'étant pas les mêmes aux EAU) ni un port USB. Je suis obligé de passer airside pour ça.

De l'autre côté grande déception, il n'y a rien à part un duty-free immense (assez grande certes) et un combo subway-mcdo-KFC, sans oublier le bureau de change qui aura tenté de me mettre la plus grande carotte de l'histoire en me proposant de troquer des dinars tunisiens contre des euros à un taux honteux. Le terminal est bondé. Donc pour recharger mon portable c'est la guerre, il y a quatre spots contenant chacun une dizaine de prises (en théorie puisqu'elles ne marchent pas toutes) dans le terminal. Évidemment tous les gens y laissent leurs appareils donc il me faudra beaucoup de temps pour accéder à une.
L'attente fut longue mais heureusement il y a un joli Avro de Qeshm Air pour me divertir.

Un 737-800 de FlyDubai histoire d'en capturer au moins un.

Ensuite le vol est assez classique, remontée du Tigre jusqu'à sa source vers Van.

Vol classique, identique au ALA-DXB.
Et puis un petit bonus, puisque j'en ai vu en parler sur des FRs de/vers Istanbul. Une vue fin-juin du futur aéroport d'Istanbul qui doit être opérationnel à partir de fin octobre.