C’est le dernier segment de nos vacances estivales :
CDG - TXL : JN1834 (A321)
TXL - FCO : AZ432 (A320) – c’était une exclusivité dans Flight Report
FCO - BRI : AZ1607 (A321)
BRI – LIN : AZ1638 (E190) – c’était une autre exclusivité dans Flight Report !
LIN – CDG : AZ312 (E175) vous êtes ici
C’est le trentième LIN-CDG publié sur Flight Report, mais le premier en Embraer, tous les autres ayant été effectués en A318/319/320/321. On a les exclusivités qu’on peut…
Je vous ai laissé à la sortie du PIF, qui est aussi l’entrée d’une sorte de centre commercial vaguement déguisé en aéroport.
Un salon est indiqué à la fin de la galerie marchande, mais commençons par inspecter les alentours de la porte A02, celle de notre vol.
Je n’ai pas pensé à vérifier par où passent les PMR.
La porte A02, au niveau du tarmac, est manifestement destinée à des transferts par PAXbus. De ne niveau, un peu de spotting après avoir confié nos bagages à main à la garde de Mme.
737-700 KLM – c’est évidemment Flightradar24 qui me permet de fournir le type
Non, les PAX à bord de cet A319 British Airways n’ont pas débarqué par l’issue de secours sur l’aile
E-175 Alitalia Cityliner
738 Airitaly
A319 Alitalia masquant des Embraer Alitalia Cityliner
C’est tout pour le spotting pour le moment, et c’est assez maigre. Il y a un salon Alitalia là haut ; comment font les PMR pour y aller ?
Cet engin de l'autre côté ne permet de franchir que la première volée d’escalier
L’ascenseur le plus proche ?
Non, il est réservé au personnel, grâce à ce digicode (Réserver les accès les plus rapides au personnel est un indice classique de médiocrité du service aux clients)
Donc cette employée peut emprunter l’ascenseur le plus proche
Les PAX Skypriority, eux, sont priés d’aller plus loin, à côté du monte-charge de service.
Pour ce qui est de la qualité de l’accueil, nous n’irons pas beaucoup plus loin que cela parce que la dragonne nous refuse l’accès au motif que c’est à l’autre salon que nous avons droit.
Il faut donc redescendre, par l'escalier cette fois-ci pour aller plus vite, admirer brièvement la cathédrale de Milan
… et revenir au salon dont l’entrée était juste après la sortie de la zone de duty free
La dragonne se trouve à ce comptoir (ici derrière le poteau), et elle n’est pas là pour nous sourire, vu qu’elle est en grande conversation téléphonique qui n’a rien de professionnel. Elle prend nos BP et ma carte FB Plat, et me les rend après avoir tapé nos références à son clavier sans avoir interrompu son bavardage.
Il faut dire qu’elle a beaucoup de travail, car pendant notre séjour au salon, elle va accueillir une bonne demi-douzaine de PNC Alitalia et leur faire la conversation, refouler quelques PAX aussi. Un seul PAX passera son barrage vers la fin.
Ce salon n’est pas immense, mais comme nous y sommes seuls (à part d’épisodiques PNC), on se sent chez soi, et même dix fois mieux que chez soi, car notre salon est au moins dix fois plus petit que cela. Il se termine par un mur de miroirs (c'est mon reflet flouté que vous apercevez à droite, ce qui a l’avantage d’élargir notablement l’espace visuel
Ces miroirs un peu partout ont cependant l’inconvénient de donner à la dragonne de multiples et insoupçonnés angles de surveillance. Après avoir fait une première passe de photos, revenu à mon fauteuil, je suis soudain interpelé :
Perché avete bisogno per prendere tutte queste foto?
Je lève les yeux : il y a devant moi la dragonne, avec un visage de mauvais jour, accompagné de l’employé de l’office. (Je ne garantis pas le verbatim, dans cette langue assez difficile pour moi ;)
Quand ça se gâte dans une langue étrangère, Mme se réfugie dans un silence prudent, tout comme mes collègues, ce qui est exactement ce que j’attends de l’une comme des autres. Retourner sur son terrain exotique un client hostilement soupçonneux, c’est mon fonds de commerce et ce n’est pas une dragonne italienne qui va m’effrayer.
1/ Afficher d’emblée une expression d’intérêt et d’absence de culpabilité
2/ Répondre dans la langue de l’interlocuteur, en la massacrant avec fluidité
3/ Dévier le sujet vers un détail mineur permettant de flatter l’interlocuteur
4/ Quand Dante (ou Confucius, ou Goethe, etc.) s’est suffisamment retourné dans sa tombe en entendant massacrer sa langue, suggérer à l’interlocuteur de passer en anglais, un terrain d’apparence linguistiquement neutre (mais en fait je le maîtrise mieux que lui)
5/ Une fois l’interlocuteur amadoué, passer à un niveau technique qu’il ne maîtrise pas bien, ce qui permet de lui affirmer que tout ça, c’est pour son bien.
- Regardez, c’est très intéressant : il y a une prise italienne de type L, compatible avec le type C, mais il y a aussi une prise de type E, compatible avec le type F, ce qui permet à ce salon de fournir un bon service à tous les passagers.
- Mais là,il y a une erreur de design : la prise de type E/F n’est pas visible
- Vous n’aimez pas notre design ?
Attention, rester toujours vigilant ! Il ne faut surtout pas critiquer l’interlocuteur sur un sujet de fierté nationale, comme le design en Italie. Correction d’urgence de la trajectoire, rétrograder en remettant une couche d’italien massacré :
- Il design è perfetto, ma la tavolina no è in la corretta posizione.
C’est pour montrer comment améliorer encore ce salon que je prends ces photos.
(En vrai, le design de l'aménagement est mauvais, puisque nulle part on ne voit les prises électriques de type E/F qui sont systématiquement cachées par ces tables basses. Il faut vraiment les chercher pour les découvrir, et déplacer un peu ces tables pour y accéder)
Ecco ! La dragonne s’en va avec le sens du devoir accompli, l’employé aussi, Mme est soulagée, et je vais pouvoir terminer le reportage photographique que vous attendiez tous. Oui, bien sûr, ce salon a déjà été évoqué par le régional de l'étape, j'ai nommé bien sûr Okapi, mais toujours de manière un peu furtive, ici, là ou encore là, voire de manière encore plus furtive ici. Pour changer d'Okapi, il y a aussi un FR de Globetrotter ici, pas beaucoup plus prolixe au sujet de ce salon.
Venons-en enfin au buffet :
Machine à café d’aéroport typique, ainsi que des sachets de thé
Je regrette cependant les gobelets de carton.
Il y a bien sûr de l’eau plate et frizzante, et aussi du jus d’orange
Boissons diverses au frais
Boissons plus alcoolisées en hauteur, hors de la portée des enfants et de votre serviteur qui n’en boit pas non plus.
Celles-ci sont à ma portée, mais je ne suis pas pour autant compétent à leur sujet.
Sucré ou salé ?
Il n’y a que deux couteaux, mais cela tombe bien : il n’y a que deux PAX au salon, à savoir nous deux.
(En fait, un troisième PAX arrivera plus tard ; nous le retrouverons dans la très courte file d’attente Skypriority à l’embarquement, car lui aussi va à CDG.)
Ne me rétorquez pas que l’on peut manger une banane sans couverts, malheureux !
Les petites tables proches des fauteuils n’étant pas très pratiques pour cela, et en l’absence d’autre PAX, c’est au buffet que Mme vous fait la démonstration de l’art et la manière de manger une banane lors d’un dîner en ville, ou d’un déjeuner en aéroport.
Plutôt que de me risquer à tenter de manger une banane selon les règles de l’art, je me suis intéressé aux brugnons, qui sans surprise n’étaient pas assez murs de manière à « bien présenter », et avant cela à cet échantillonnage de l’offre de nourriture.
Pour ce qui est des sanitaires (impeccablement propres), il y a à droite un exigu WC pour les hommes, qui n’ont pas l’habitude de se laver les mains et donc n’ont pas de lavabo derrière la porte de droite.
… et en face un autre pour les femmes, les handicapés et les bébés, bref les PAX ayant besoin d’assistance, enfin non, ce sont aussi les PAX qui apprécient d’avoir un lavabo et de la place. (Pour les hommes, il y a quand même un lavabo à l’entrée, avant la bifurcation.)
Le présentoir de presse (et le préposé au buffet, de dos).
L’offre de presse écrite est minimaliste, mais il y a quand même deux titres en anglais
Pour ce qui est du spotting, malgré les baies vitrées, ce n’est pas vraiment mieux qu’en bas, aux portes
L’heure de l’embarquement approche : il est temps de quitter ce salon à la dragonne décidément beaucoup plus sociale avec ses collègues qu’avec ses clients, mais cependant plus atteinte de téléphonite aiguë que de photophobie.
Porte A02
L’embarquement est annoncé. J’ai eu du mal à discerner un semblant de queue, mais un E-175 pas complet, cela ne fait pas une foule ingérable.
Les priorités à l’embarquement sont respectées, mais elles ne permettent que de se précipiter sur l’un des douze sièges dans l’exigu espace de pré-embarquement où l’attente se prolonge un peu plus que je ne l’aurais voulu.
Mme a pris l’un des douze sièges, mais c’est l’une des quelques positions debout devant la porte, non pas pour monter en premier dans le PAXbus (encore que…), mais pour photographier le tarmac que je me suis placé. On peut quand même écrire que mon statut nous a permis d’avoir les meilleurs endroits pour attendre pendant ce qui ressemble furieusement à un préembarquement de LCC.
A319 Alitalia
Et hisse, et ho, on rentre du boulot !
Voici les cinq autres navigants
Là-dessus, le PAXbus démarre et dévoile un E-190 BA
Il ne va pas loin, bloqué par un véhicule de service
… car cet A319 AZ a la priorité
Le conducteur, juste de l’autre côté de la vitre, a un manifeste geste d’agacement en voyant qu’on ne peut toujours pas partir, car voici un autre avion
C’est un Bombardier Global 5000, reverse encore déployés ci-dessus
Après lui, c’est bon, et voici quelques appareils stationnés au large : 737-500 Blue Air
E-190 Bulgaria Air
Et Alitalia Cityliner, en livrée Skyteam
Arrivée auprès de notre appareil
Il y a une antisèche juste sous le seuil de l’escalier mobile : c’est un E-175
Instant porte pour Esteban
Deuxième instant porte pour fayoter Esteban
On se souvient qu’à BRI, l’employé à l’enregistrement ne m’avait trouvé « un siège au hublot du bon côté pas sur l’aile » qu’à condition de nous séparer. Je suis donc en 20F, et Mme fait la grimace en découvrant sa quasi-absence de hublot en 19A. Mais M. PAX 20D (mon voisin) arrive ; qui ne tente rien n’a rien et je lui propose d’échanger avec Mme, sans souligner l’évidente médiocrité du hublot. Coup de chance : il accepte, car sa compagne et sa fille sont en 20A/20C et son non-hublot ne l’intéressera manifestement pas pendant le vol.
Mme, ravie, se retrouve à mes côtés, face à une moquette propre
Et moi, tout aussi satisfait, à côté d’un hublot derrière l’aile, orienté à l’est pour un vol l’après-midi.
Que mon aumônière soit déchirée à gauche était un détail mineur dans ce tableau
La différence entre les deux sièges devant nous ?
Madame a même un crochet intact pour accrocher une veste qu’elle n’a pas
Contrairement à moi (je parle du crochet, pas de la veste). Entre l’aumônière et la patère, ce sont des brise-fer, les PAX en 20F !
Le pitch n’est évidemment pas celui des premiers rangs, comme lors du vol précédent, mais il est acceptable.
La largeur entre accoudoirs est évidemment la même que dans l’E190 du vol précédent, et donc un chouïa plus généreuse que dans un A32x.
La fiche de sécurité, recto-verso
L’instant F-OITN
Un PAX tentera vainement de placer son bagage à main dans le sens transversal dans le coffre à bagage au dessus de la place, mais trouvera de la place un peu plus loin.
En raison d’une superstition largement répandue dans le monde de culture chrétienne, il n’y a pas de rang 13 (car c’est le nombre de convives lors de la Cène, après laquelle Judas a trahi Jésus).
Et en raison d’une superstition spécifiquement italienne, il n’y a pas de rang 17 non plus, car en chiffres romains, 17 s’écrit XVII, anagramme de VIXI (« j’ai vécu », en latin).
Ce sont les vendredis 17 qui portent malheur en Italie, et non les vendredis 13 (le Christ est mort un vendredi, d’où la mauvaise réputation de ce jour de la semaine). Je n’allais pas pour autant sacrifier deux jours de vacances en rentrant le vendredi 17 août pour avoir peut-être plus de place dans les avions un jour néfaste.
Un peu de spotting pendant le roulage : A319 Alitalia devant la tour de contrôle qui ne fait pas honneur au design italien
CRJ900 Lufthansa Cityline
A319 British Airways
A320 Air One
Décollage ; ce 737 privé était trop loin, et l’air trop chaud pour que j’arrive à prendre un cliché correct au sol.
Le tarmac de LIN défile
Cinq passerelles seulement à LIN : il n’est pas étonnant d’avoir été au large à l’arrivée comme au départ.
A l’arrière plan, la forme rectiligne du lac Idroscalo n’est pas un hasard : il fut construit autour de 1930 pour accueillir des hydravions. Devenu une base de loisirs, ses 2600 m de long sont appréciés aujourd’hui pour les compétitions de canoë-kayak.
L’instant ferroviaire avec l’immense gare de triage de Segrate
La bifurcation entre les autoroutes A51 (en bas) et A52 (le long de l’aile)
Un beau « plat de spaghetti » au niveau de la barrière de péage de Milan-Est sur l’A51
Les retours vers Milan provoquent déjà un bouchon au péage, en ce début de dimanche après-midi
Beau temps sur le parcours, avait annoncé le CdB ? Comme d’habitude, cela n’exclut pas des nuages
Les Lacs de Pusiano (en bas à gauche), d'Annone (centre) et de Garlate (au second plan)
Castelmarte et Ponte Lambro
Le Lac de Côme apparaît
Cela se dégage
Le bras nord du Lac de Côme
Dervio, sur la rive est du lac de Côme
L'extrémité de l'Adda, qui alimente le Lac de Côme
Les nuages rendent plus difficiles l’identification du paysage à la frontière italo-suisse
Lointain air-to-air avec un appareil Lufthansa
Brunnen et la rive nord du Lac des Quatre cantons
Zoug, au fond à gauche, et le Lac de Zoug
Les méandres de l’Aar, rivière suisse appréciée des cruciverbistes, en amont de son confluent avec le Rhin tout juste hors champ en haut.
Et le Rhin ? Un instant de patience, le voici qui arrive à Bâle et St Louis
A défaut d’identifier correctement les avions, identifier correctement EAP, l’aéroport du spécialiste des avions (le fayotage d’Esteban continue ;)
Montbéliard
L’Isle sur le Doubs, le canal Rhin-Rhône, et sa gare sur la ligne Besançon - Belfort qui ne suscite aucun emploi direct local, puisque c’est un PANG (Point d’Arrêt Non Géré).
Vous êtes plus TGV que TER ? Voici la branche Est de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, également entre Besançon et Belfort, ou plutôt entre les gares nouvelles de Besançon Franche-Comté et de Belfort - Montbéliard TGV, qui ne sont pas plus à Besançon d’une part, Belfort ou Montbéliard d’autre part, que BVA (« Paris – Beauvais ») n’est à Paris, mais quand même moins loin.
Sucré à droite ou salé à gauche ? Café à droite ou coca-cola à gauche ? Vous avez ici la quintessence de la gastronomie italienne revisitée par sa compagnie aérienne porte-drapeau.
Voici un échantillonnage de ces délices transalpins.
Par refus de tout gaspillage de nos précieuses ressources naturelles, j’ai restitué ces fournitures dont je ne ressens que rarement le besoin.
Ce n’est pas la présence de 2% de fer dans ces gâteaux parfumés à l’orange qui m’a intrigué, mais la recommandation de stocker ces sachets hermétiquement soudés dans un endroit sec. Vous croyez vraiment que le contenu pourrait s’humidifier, sinon ?
Compacter les déchets est tellement facile que j’ose à peine le mentionner.
L’autoroute A5 au premier plan, et Bar sur Aube sur la gauche, au second plan
Les lacs d’Orient (au premier plan) et d’Auzon-Temple, qui servent à écrêter les crues de l’Aube à la fonte des neiges, et donc de la Seine en aval.
Cela ne suffit pas toujours : voici à quoi ressemblait l’écrêtage d’une crue de la Seine qui ne devait rien à la fonte des neiges, car c’était le 4 juin 2016, mais à de violents orages sur l’ensemble du bassin versant en amont.
Ancienne base aérienne sous le nom de Vitry-Brienne, l’aéroport de Brienne le Château (LFFN) est encore utilisée pour de l’aviation de loisirs, mais la moitié de la piste (ici à droite) a été désaffectée pour l’intégrer à un circuit automobile
L’Aube et ses affluents faisant converger toute l'eau de ce bassin versant parfois trop arrosé vers le confluent avec la Seine un peu plus loin en aval
La Nationale 2, entre Dammartin en Goëlle et St Mard
Atterrissage imminent
Toucher plutôt doux, déploiement des spoilers
… sous l’œil et l’objectif de spotters juste à l’extérieur du périmètre aéroportuaire.
A330 Egyptair, A350 Latam
Le « camembert », autrement dit le bâtiment central du Terminal 1
A321 AF
A320 Vueling
Les avions de transport long courrier(de troupe, de civils évacués, de journalistes…) de l’armée française : A340
Et deux vénérables A310 (oups, merci Okapi…)
787 Norwegian Long Haul
A321 Turkish Airlines en livrée Euroleague (de basketball), malheureusement très flou à cause des cahots au roulage rapide.
Passage d’un A320 Easyjet
Un autre au contact au terminal 2D
Quand un vol Skyteam se dirige vers le terminal 2D, c’est une garantie de PAXbus
Gagné : le comité d’accueil est là
Les compagnies aériennes assignées au 2D sont au contact : Easyjet en force, ainsi qu’Austrian Airlines et airBaltic.
Dernier virage
Fuselage shot
Un fayotage de plus de mon community manager préféré
Descente uniquement par l’avant
Le personnel au sol de CDG, réputé photophobe, est inattentif cette fois-ci : autant en profiter.
Gros plans sur les appareils au contact au terminal 2D :
737-500 airBaltic
A320 Austrian Airlines
A319 Easyjet
Non, pas de transit vers un vol long courrier pour nous
Mais en revanche, un long cheminement au niveau Arrivées, entre les deux jetées du terminal 2F
Traversée de la salle de livraison sans encombre de la salle de livraison de bagages. Le nôtre n’a pas étiqueté prioritaire à BRI, mais n’arrive pas moins assez rapidement. Juste avant la sortie en zone publique, je fais un écart pour éviter un douanier : c’est peut-être la raison pour laquelle il m’intercepte (une première pour moi à CDG) :
- Monsieur, vous venez d’où ?
- De Milan
- C’est bon, allez-y.
La scène n’a duré que quelques secondes : Milan n’est manifestement pas une provenance suspecte pour ce gabelou. Sa réaction aurait-elle été différente si j’avais parlé de Bari, phonétiquement proche de Paris (pour qui a mal entendu) et géographiquement proche de l’Albanie (pour qui a bien entendu) ? J’ai préféré ne pas chercher à le savoir.
A320 Joon aperçu depuis le corridor entre le terminal 2D et la gare de RER
Arrivée à la gare CDG-2 avec son célèbre FIDS
Cette fois-ci, contrairement à mes craintes, il y a peu de queue pour acheter nos billets de RER – on notera quand même que trois distributeurs sur cinq sont manifestement hors service.
Mais je dois à un lecteur d’un de mes FR précédents (merci à lui) de savoir qu’il y a deux distributeurs supplémentaires bien cachés derrière l’ascenseur de montée vers le terminal, là où personne n’irait spontanément acheter son billet. Vous ne les voyez même pas ici, derrière le pilier au-delà des armoires rouges.
Les voici, inoccupés puisque difficiles à trouver. Cela étant, en situation d’affluence, il y a quand même trop de PAX qui les trouvent, formant une petite queue qui en révèle la présence, et le mal est alors fait : l’attente est alors longue ici aussi.
Descente vers le quai du RER. Mme sera surprise de me voir continuer jusqu’au bout du quai pour monter à bord.
Jusque là-bas, à l’une des deux portes d’extrémité de la rame
Tout simplement parce que le niveau du quai remonte, ce qui permet d’être à niveau de cette rame à emmarchement haut. En bonus, il y a moins de monde à bord, donc plus de place pour caser ses bagages à bord d’un train dont l’aménagement n’est pas conçu pour transporter des voyageurs avec des valises.
Partout ailleurs, c’est un quai bas, et quand on a une valise enregistrée de 19,7 kg, la marche fait une différence. Il y aura peut-être un expert ferroviaire parmi mes lecteurs (suivez mon regard) pour expliquer cette curiosité qui figure dans la longue liste des inadaptations de la desserte ferroviaire de CDG ?
C'est la fin de ce FR; je vous propose un très court bonus en postface.
Le pavement de ce trottoir à Brindisi est un peu hors sujet dans un FR LIN-CDG, mais c’est une introduction italienne à ce bonus.
Ne pouvant vous proposer de long bonus sur Milan dont je n’ai vu que l’aéroport, je vous en propose un court sur Paris, un peu en dehors des sentiers battus. Cette expression est un peu inappropriée, car le problème est que les sentiers de Paris (ou plutôt ses rues) sont battus par beaucoup de piétons et de véhicules dont la cohabitation est perfectible. A défaut de pouvoir faire léviter les piétons au dessus des voitures, Paris fait léviter certains passages piétons :
… ou plutôt en donne l’illusion, grâce à des ajouts de peinture donnant l’impression de blocs de béton flottant au-dessus de la chaussée.
L’idée est de faire ralentir les automobilistes en leur présentant un obstacle fictif et déstabilisant.
Les pouvoirs publics se donnent deux ans pour juger de l’efficacité de ces illusions d’optique (remarquez que les feux tricolores ont été neutralisés aux trois carrefours ci-dessus). Leur localisation n’est en rien secrète, puisqu’elle a été publiée au Journal Officiel, une lecture que je recommande vivement à tous ceux qui ne lisent mes FR que pour lutter contre leurs insomnies.
Merci de m’avoir lu, bonne nuit et dormez bien !
Buongiorno Maestro.
Commençons par la fin : les Airbus militaires ne sont évidemment pas des A300-600 mais des A310 !!! L'okapi, dans une version militaire datant d'un autre siècle eut l'insigne privilège de voler à bord de l'un des deux spécimen. Faut-il préférer le Famas au fouet?
Transiter à LIN sans repasser le PIF implique une arrivée au contact. C'est aussi rare que possible mais parfois, cela favorise grandement le voyageur, surtout comme j'en fis l'expérience l'année dernière comme décrit ici ->https://flight-report.com/fr/report/25985/Alitalia-AZ1554-Milan-LIN-Cagliari-CAG
Il y a un salon Alitalia là haut ; comment font les PMR pour y aller ? J'avais pourtant montré quel ascenseur était réservé aux PMR et j'en attendais une mesure précise. Je ferai donc ce test prochainement moi-même^^
Je me suis dit aussi que c'était bizarre que d'avoir refusé l'accès au salon du haut. Nouvelle règle estivale que je n'ai pas encore subie? En fait, non : M. et Mme Marathon ont tenté un accès au salon Leonardo qui est réservé aux détenteurs d'un carte Club SEA ou bien Priority Pass. Ce n'est pas le salon Alitalia dont les seuls accès sont l'escalier en virage ou bien le fameux ascenseur sus-mentionné!
Que tous les chemins mènent à Rome ne signifie pas forcément, en Italie, qu'ils y vont :-D
L'épisode salon m'a permis de retrouver des marques délaissées cet été alors je me délecte de la sémantique utilisée ici -> "Perché avete bisogno" C'est clair, la dragonne ne demande pas pourquoi vous faites toutes ces photos mais pourquoi en éprouvez-vous le besoin. C'est encore plus inquisiteur. Bravo pour la tentative de détournement de bon fonds mais j'imagine déjà la scène, la dragonne optant pour un langage corporel bien décidé. Une vraie mamma qui décèle toujours les mensonges de son fils, qu'il eut 4 ou 40 ans. J'adore et c'est la raison pour laquelle je suis heureux de faire partie du très select (!) Skypriority panel. Cela permet d'arrondir les angles tout de suite.^^
Allez, pour la route, petite correction sémantique : "Il design è perfetto, ma la tavolina no è in la corretta posizione." -> La petite tablette est devenue sexe masculin dans le langage moderne, ainsi, l'on dira la tavola (ou il tavolo) et il tavolino. Ceci dit, je suis bien d'accord sur l'antagonisme entre design et fonctionnalité en Italie...
Les gobelets sont en carton car il n'y a que très peu d'espace de stockage, y compris pour de la vaisselle propre dans ce salon. Bien des éléments arrivent en général du salon en haut!
Merci de m'offrir un regard neuf sur une ligne que je commence à bien connaitre en plus de 200 vols mais je constate avec grand plaisir que la répétition aérienne n'existe pas. Il est très rare de passer par EAP au retour et c'est ce qui justifie un atterrissage sur le doublet nord. J'apprécie grandement cette nouveauté. Et j'apprécie encore plus d'y voir une vieille connaissance en la personne de cet A320 AirOne qui traîne davantage à FCO d'habitude.
Beaucoup d’étourderies, comme d’habitude, dans mon FR. :(
- J’ai déjà qualifié ces A310 d’A330, mais A300-600, c’est nouveau avec mon clavier.
- J’avais aussi noté de mesurer l’ascenseur pour PMR, et oublié sur place
- En revanche, j’avais prévenu que je massacre l’italien, donc je suis crédible. ;)
Merci pour les correctifs !
Le salon auquel nous avions droit est pile à la sortie des boutiques airside en venant du PIF. Il faut être FRiste pour chercher un salon auquel on n’a d’ailleurs pas accès !
J'admets que le manque de place est une bonne raison pour utiliser des gobelets de carton.
Mes navettes scandinaves étaient rarement répétitives (à part le catering). Pourquoi en serait-il autrement plus au sud ?
Merci pour le premier tome de ce long commentaire !
"Et en raison d’une superstition spécifiquement italienne (...)"-> https://family.lh.com/en/did-you-know/childrens-questions/why-is-there-often-no-row-17-in-lufthansa-planes
"Le tarmac de LIN défile" -> On est à Milan, le défilé est une spécialité très locale ^^
"Les retours vers Milan provoquent déjà un bouchon au péage, en ce début de dimanche après-midi" -> Comme on peut le voir sur les photos précédentes des "tangenziale" ou périphériques, le trafic milanais au sortit d'un 15 août n'est pas très dense. Cet amas de véhicules à la "Barrière Est" comme on l'appelle par là est plus le fait de voyageurs revenant de la côte Adriatique, Vénétie, Slovénie, Croatie et se dirigeant ensuite vers le nord de l'Europe en passant par la Suisse ou la France. Les Italiens ne rentrent pas de vacances aussi tôt, la majeur partie des entreprises étant fermées jusqu'au 27/08 ;-)
"Sucré à droite ou salé à gauche ? Café à droite ou coca-cola à gauche ? Vous avez ici la quintessence de la gastronomie italienne revisitée par sa compagnie aérienne porte-drapeau." -> Note bien généreuse pour une quintessence aussi versatile que "puérile". C'est mieux que rien mais ce n'est pas grand chose pour autant. Monsieur aurait pu faire les courses de Madame au salon, une canette de Coca fraîche du frigo par exemple
Par contre, je proteste, la marathonisation des restes de la cène rend vaine tous mes efforts pour en illustrer les efforts.
"Milan n’est manifestement pas une provenance suspecte pour ce gabelou." -> je ne peux que confirmer le manque d'intérêt pour cette destination. Les douaniers ne sont pas lecteurs de mes exploits.^^
"Il y aura peut-être un expert ferroviaire parmi mes lecteurs (suivez mon regard) pour expliquer cette curiosité" -> ce n'est pas moi qu'il faut regarder mais ce rehaussement est présent dans beaucoup de gares RER et il permet de faciliter un transit des passagers en fauteuil quand ceux-ci avisent préalablement de leur présence à bord. Un agent vient alors les accueillir et tête de train. Je crois que c'est une simple mesure d'économie d'argent.
Merci de nouveau pour cette série et le premier bonus en 3D de l'histoire de FR!
C'était en effet opération "ville morte" partout où nous sommes allés cet été (une cathédrale, ça ne suffit pas à justifier l'ouverture des commerces quand elle est à plus d'un kilomètre de la plage).
Quand je rentre chez moi, je trouve un congélateur et un placard pleins de nourriture, au contraire du minibar et de la penderie de la chambre du premier hôtel de mes vacances. Cela a un impact direct sur mes courses au salon sur le trajet.
Alitalia, c'est un sujet niveau maternelle pour ce qui est du compactage des déchets.
Douanier en sortie du terminal 2F (dédié aux vols Schengen), cela doit être assez austère. Bien sûr, on peut toujours espérer pincer un PAX transportant plus de 15 tiges de ciboulette, mais cela demande beaucoup de flair.
L'accessibilité PMR, cela ne sert pas seulement aux PAX en fauteuil roulant, mais à tous ceux qui marchent difficilement ou qui ont de lourds bagages, autant dire la majorité des PAX dans la gare d'un aéroport. Si c'est effectivement par économie que ce quai est trop bas, c'est affligeant.
Merci pour ce commentaire de plus de 3000 caractères cumulés !
Merci François pour le partage !
Et bien, même si il y avait eu des erreurs d'avions, j'aurais, dans ma bonté sans égale, mis le fouet de côté devant tant de fayotage pas du tout déplacé ! Merci pour la photo de l'EAP à 30'000 pieds ! Vous êtes quasiment passés au dessus de la maison !
Ces agents au sol qui font la police pour les photos me surprendront donc toujours, n'ont ils vraiment rien de mieux à faire ?
A bord, c'est du AZ typique, rien de bien folichon. Triste, même.
A bientôt et bonjour à Mme !!
Pour ce qui est de l’identification, j’ai fatigué vers la fin, au large de CDG-1 ;)
Cette méfiance de la dragonne était d’autant plus malvenue que nous étions seuls dans le salon.
Les PNC n’était pas renfrognés, ce qui était déjà mieux qu’espéré pour un vol AZ.
A bientôt, merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR Guillaume... euh pardon, François !
LIN est toujours aussi sinistre, le design semble donc s'arrêter au centre de Milan ^^
Salon en mode privatif, c'est une très bonne chose !
A bord par contre, c'est régime sec à base de sucré-salé. La déchéance d'AZ continue.
A bientôt !
A LIN, le terminal conçu dans les années 30 fait son âge.
De l’affluence au salon aurait été improbable, un dimanche après-midi en aout !
C’est effectivement régime minceur à bord, mais cette fois-ci, les PNC ne donnaient pas l’impression qu’on les gênait.
Merci, à bientôt !
Merci pour le partage très complet. Pour renchérir sur Okapi (enfin, pas au sens propre hein). Les gros navions blancs de l'Armée de l'air sont des A310-300 et des A340-200, modèle rare s'il en est. Ils ont été achetés d'occasion à OS et parcourent le monde vers des destinations ensoleillées la plupart du temps (lol).
Je ne garantis pas de me souvenir du type précis la prochaine fois (et pourtant je les vois régulièrement à CDG). C’est en fait souvent chaud à leur destination, dans tous les sens de l’adjectif.
Merci pour la précision !
Merci François, tu chasses sur les terres de l'Okapi !
Un salon privé, c'est bien, même si ce serait mieux avec une employée moins intéressée par son téléphone...
Heureusement qu'il y a des hublots pour s'occuper pendant le vol, car ce n'est pas avec le catering que propose AZ que l'on va trouver de quoi faire pendant plus de deux minutes.
J'ai toujours voulu me faire arrêter par un douanier à l'arrivée en France, histoire de tester l'expérience, mais je n'ai toujours pas réussi... La prochaine fois je tenterai l'évitage en règle.
A bientôt !
Tant qu’à la voir pendue au téléphone, je l’aurais préférée également indifférente à mes activités photographiques.
S'il n'y avait pas eu d’IFE extérieur, j’aurais toujours pu commencer ce FR en vol !
Mon expérience me fait préférer une interception par la douane taïwanaise ou japonaise.
Merci pour le commentaire.
Il suffit de me le dire. Ou bien de conseiller aux Douanes françaises de lire la page meet-up ;-)
"Cet engin de l'autre côté ne permet de franchir que la première volée d’escalier"=> Absurde ! Commentaire qui me rappel une blague funeste... "Ou trouve t'on un tétraplégique " ? "à l'endroit ou on l'a laissé !
Il faut être ingénieur électricien pour expliquer à la dragonne et son cerbère, le pourquoi du comment de l'utilité des photos ^^
J'ai adoré l'instant "découpage de banane", hommage soit rendu à Madame...
Bonne leçon de christianisme à bord, appréciable...
Vol classique avec les sempiternels sucré/salé à la mode italienne ! Et les beaux paysages qui défilent sous les ailes.
Belle illusion d'optique avec ces passages piétons en 3D, c'est la même chose dans les rues de Pompeï, sauf... Qu'il s'agit de vrais blocs au pied du Vésuve :))
Merci pour le partage, à bientôt !
L’engin n’est pas absurde, car il permet d’atteindre un espace de restauration atteint par cette volée de marche ; un ascenseur serait très coûteux et difficile à intégrer.
Je ne suis pas allé jusqu’à détailler l’incompatibilité de broches de 4,8 mm de diamètre avec une prise apte à recevoir des broches de 4 mm ;)
Mme met rarement en œuvre ses souvenirs de leçon de savoir-vivre à la fin d’un repas.
Je ne sais pas si l’illusion d’optique était voulue à Brindisi ; elle est plus nette en photo que dans la réalité à Paris.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR.
Examen clinique très poussé du salon.
L'intrusion de la dragonne est assez désagréable sutout si elle est escorté d'un mannard.
Pas très accueillant mais l'accès avait déjà donné le ton.
"Ne me rétorquez pas que l’on peut manger une banane sans couverts, malheureux !" pleinement d'accord.
Amusant qu'ils n'aient pas enlevé le logo d'EY à l'entrée. Cela aurait autant dispendieux (il aurait fallu recentrer l'Alitalia) et puis après tout, ce sont eux qui ont payé la rénovation du salon !
En fait, le préposé au catering devait s'ennuyer ferme (il passait très régulièrement pour vérifier si les deux PAX (nous !) n'auraient pas subitement dévalisé la réserve de cookies ou de coca-cola) : cette intervention de la dragonne était une distraction pour lui. J'ai négligé de mentionner une femme de ménage qui cherchait régulièrement en vain ce que nous aurions pu salir ailleurs qu'à nos fauteuils.
Mme sera rassurée de savoir que tu sauras te tenir à la prochaine rencontre, s'il y a des bananes au menu ;)
La rémanence du logo d'EY montre bien que l'heure n'est pas aux frais somptuaires chez AZ !
Merci pour le commentaire !
Merci pour le FR avec AZ pour qui j'ai une certaine tendresse.
Une belle exclu sur cette route et une autre : manger une banane avec fourchette et couteau lol.
Les salon AZ sont toujours super bien fournis niveau catering et merci pour le cours magistral d'enfummage et de retour à l'expediteur de la dragonne!
Je n'ai connu AZ que sur sa fin et l'expérience s'en ressentait nettement, en sa défaveur.
Mme a régulièrement le malin plaisir de ressortir ce chapitre complètement suranné de son éducation au siècle dernier. ^^
Et merci en retour de m'avoir remémoré cet épisode que j'ai eu autant de plaisir à vivre (si si !) qu'à raconter !