Avis du vol entre Edinburgh et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Préambule

De retour de vacances d’été et pour contrebalancer une rentrée qui s’annonçait rude décision a été prise de planifier rapidement un prochain voyage… L’Ecosse nous a très vite inspirée. Et justement Air France proposait des tarifs à 113€ l’AR par personne, le retour étant opéré par Hop! en E170. Je trouvais cette dernière perspective intéressante car étant familier de l’avion et de la compagnie sur les vols intérieur (et notamment sur la ligne CDG-CFE), j’étais curieux de les tester sur une liaison internationale un peu plus longue.
Le vol aller étant effectué en A319 AF celui-ci ne sera pas reporté.
Voyage effectué en couple, un bonus en fin de FR.

Arrivée à l’aéroport

Comme d’habitude c’est en voiture de location (90€ pour 6 jours chez Europcar en catégorie mini) que nous arrivons sur la plateforme. Une fois la remise effectuée cheminement à pied jusqu’au terminal.

Nous passons devant la station de tram.

Et puis tout d’un coup, sur la façade principale du terminal une entrée bien mystérieuse promet un parcours fast track de bout en bout moyennant certaines conditions d’accès. Original qu’un tel parcours commence dès le linéaire ! Qqun connaît ?

Un peu plus loin la zone de prise en charge / dépôt de la navette aéroport (Airlink 100). Un service abordable dont le paiement à bord du bus est possible (notamment en CB sans contact) et avec une promesse d’un passage toutes les 10 min !

Je poursuis le cheminement jusqu’à l’entrée de la zone Départs qui se divise sur 2 niveaux
- Au niveau 0 la zone d’enregistrement
- Au niveau 1 la zone de contrôle et la salle d’embarquement
Nous ayant déjà enregistré en ligne (sièges 17 A et C), nous nous dirigeons vers les BLS. L’obtention de la CAB impose le Stan du passeport de chaque voyageur. Malheureusement la 1ère BLS imprime « blanc ». Il nous faudra donc réitérer l’exercice sur une autre machine.

Au passage petit check sur Flightradar24 pour voir où en est notre avion. Ouf petit bonhomme est bien route et fait de son mieux pour arriver pile à l'heure !

Direction l’étage supérieur. Encore une spécificité de l’aéroport d’EDI, le passage obligé par une sorte de foodcourt avant de rejoindre les PIF.

Cet étape sera le gros point noir de ce parcours départ : la zone semble bondée et la faible hauteur sous plafond la rend particulièrement bruyante. Pour ne rien arranger le personnel crie à la cantonade les consignes de préparation aux contrôles « take off the boots » « no laptop in the bags » … Je me suis cru un instant une vache dans une salle de traite ! Et encore à l’époque je pense que je leur parlais mieux à ces braves bêtes :D

En arrivant sur la ligne de PIF on constate que le mécanisme de retour automatique des bacs ne marche plus. Le prestataire PIF ne semble pas s’en être aperçu et c’est finalement un agent d’accueil (en théorie non formé pour ce métier) qui fournit les passagers en bacs. Bref 20 minutes environ très très pénibles.
Une fois en salle d’embarquement nous effectuons qqes menues emplettes, les boutiques ne manquent pas dans le walkthrough

Je m’essaye à faire du spotting. Hélas je manque de temps… Mais surtout la compagnie LoganAir (la locale écossaise) dont j’espérais voir moult appareils est aux abonnés absente. Je me console avec un unique Saab 340.

En passant, j'attrape un zizijet, et … c’est tout ! Quand je vous dis que la pêche n’a pas été bonne … Acceptez les excuses de votre humble serviteur…
Compte tenu d’un affichage tardif, nous arrivons en porte, plutôt facile à identifier, en même temps que notre Embraer.

L'avion est en faux contact. Ça fait râler les pax, mais pas les FR reporter :)

Ô miracle, que vois-je derrière notre petit Hop! ? Un bout de 777 EK, voilà qui complétera mon maigre spotting à EDI !

A bord

L’embarquement débute à l’heure et se termine rapidement (taux de remplissage de 80%) alors que la nuit commence à tomber.

À 16h30 nous sommes tous à bord portes fermées. Ça annonce comme un départ avec 15 minutes d’avance ça ? Que nenni, l’aéroport d’EDI semble avoir des processus aussi rigides que médiocres et notre équipage sera autorisé à faire la mise en route à 16h45 TOUT PILE !
Le décollage aura donc lieu à 16h55. Un temps de vol annonce d’1h30 avec un temps calme.

Une fois l’attitude de croisière atteinte, le service de la collation commence. Avec une agréable surprise. S’il n’y a pas de choix sucré ou salé, Hop! propose en revanche un cookie de très belle taille et bonne qualité (type Michel & Augustin).

On est un cran au-dessus de la prestation habituelle. Par ailleurs le service a été attentionné et les 2 hôtesses agréables et souriantes tout au long du vol.
Et puisque l’on parle de l’équipage, un petit mot sur celui du vol aller. Souvenez vous il a été effectué en A319… Un équipage AF donc ! Et bien nous sommes tombés sur un steward EXCEPTIONNEL ! Je pèse mes mots :-) Et je me justifie aussi ^^ ce jeune homme a su adapter sa posture à chaque passager : attentionné avec un jeune couple, blagueur avec un groupe de jeunes, … et un sourire dynamique avec tous ! Par ailleurs il a pris 10 min en fin de croisière pour venir avec un petit iPad interroger les passagers les plus fréquents à bord. En qqes mots l’échange « Bonjour Monsieur Airfunes (un passager explorer appelé par son propre nom c’est pas classe ça ?!) je vois que vous voyagez souvent avec nous’ pourriez vous me dire ce que vous apprécier de notre service ? Et que pourrions nous faire pour vous satisfaire davantage ? Nous sommes très preneur des retours de nos pax… blablabla » Nous avons été 4 à être interrogés de la sorte. Un exercice intéressant je trouve qui place le PNC comme un élément clé de l’amélioration de la compagnie et lui donne une occasion d’échange avec ses passagers.
Mais revenons au vol qui fait l’objet de ce FR. Qu'en dire de plus ? Un mot sur l’avion peut-être (cf. mon intro)
Et bien je trouve que sur un vol d’1h30 le petit E170 a tout d’un grand : pitch, confort du siège, espace en cabine, …

Il n’a rien à envier à un A32X. Mieux l’aménagement en 2-2 est plus agréable que le 3-3. Finalement je n’aurai aucun problème à faire un vol avec mémé sur une destination plus lointain (CDG-SVO par exemple). Ah si un petit défaut quand même : le nouveau format des consignes de sécurité ne semble pas adapté à la taille de la pochette prévue dans le siège. Résultat elles sont toutes pliées et moins intéressantes pour un collectionneur ?

L'arrivée à CDG

Pour la première fois en E170, direction le 2E et pas le 2G. Plus exactement nous débarquement au S3. Ce qui donne le parcours client suivant :
débarquement à pied au S3 –> Lisa jusqu'au 2E –> cheminement à pied jusqu'à la PAF –> traversée de la SLB –> cheminement à pied jusqu'à l'arrêt CDGVal du 2E –> CDGVal jusqu'à Roissypôle –> récupération voiture. Un parcours long et complexe, là encore agaçant …

A Roissypole, toujours la honte avec ces écrans qui ne marchent pas (seulement 7/20 sont fonctionnels … et le pire c'est que les pax les regardent !!)