Avis du vol entre Chitose et Toyama en classe Economique avec ANA

introduction

Bonjour à tous,

Nous voici à la dernière inconnue de notre routing printanier avec ce vol entre Sapporo et Toyama. L'aéroport de Toyama (TOY) n'a jamais été reporté, tant à l'arrivée qu'au départ. Le billet a été directement réservé sur ANA. Point de grillage de miles cette fois-ci, nous déboursons environ 100 CHF par personne pour ce court vol domestique. L'avantage d'ANA par rapport à d'autres compagnies, est son appartenance à Star Alliance. C'est bien utile car nous avons droit à une plus grande franchise bagage en tant que Star Alliance Gold. Et vu que nous voyageons chargés, nous allons pouvoir en bénéficier.

Pour mémoire, je vous renvoie au premier FR de la série pour connaître la raison de notre présence au Japon et surtout, la construction du routing.

D'ailleurs, voici le routing :

sapporo new chitose

Après 5 jours passés sur l'île d'Hokkaïdo dont vous pouvez voir un bonus en fin de FR, nous prenons le chemin de l'aéroport à bord de notre voiture que nous avons loué pour ce séjour.

Nous la restituons auprès de notre loueur environ 2h15 avant le départ de notre vol. Un bus navette assure la liaison entre le loueur de voitures et le terminal domestique.

Le trajet durera entre 5 et 10 minutes et nous sommes lâchés au niveau des arrivées.

En toute logique, nous rentrons dans le terminal et nous montons d'un étage pour rejoindre la zone des départs et des banques d’enregistrement.

Nous tombons pile sur la compagnie ANA, notre transporteur du jour.

ANA dispose d'un check-in dédié pour les "VIP" et cela se trouve à peine quelques mètres plus loin que la photo précédente.

Voici les conditions éligibilité.

Nous y entrons et tombons nez à nez avec 3 guichets d'enregistrement qui sont occupés. Il y a également une borne en libre service.

L'attente ne sera pas longue et nous sommes rapidement pris en charge par une employée qui nous demande nos passeports. Elle nous communique le choix des sièges mais nous souhaitons avancer dans la cabine et mieux se placer afin d'apercevoir le Mont Fuji. Elle fait de son mieux pour déterminer la route qu’emprunta l'appareil. Et suite à des discussions avec ces collègues, le coté Alpha sera le plus approprié.

Après pesée de nos 4 valises (49 kilos), elle nous donne nos cartes d'embarquement.

Le grand avantage de ce cheminement est d'avoir un PIF dédié qui se situe juste après les banques d'enregistrement (photo faite après le contrôle).

À la sortie du contrôle, nous avons le choix entre 2 options, soit d'ailler dans le terminal, soit de monter les escaliers et d'aller au salon. Bien entendu, on choisi cette dernière option.

le salon ana business class de sapporo

L'accueil au comptoir sera chaleureux.

Nous entrons dans le salon qui n'est pas encore très rempli, il se remplira progressivement jusqu'à la batterie des départs du début d'après-midi.

Le salon est assez vaste avec la présence de nombreux fauteuils.

Pour les studieux, il y a ces places.

À chaque place, il y a la présence de prises USB et normales.

Pour ceux qui ont le téléphone suspendu à l'oreille, il y a des cabines téléphoniques pour gagner en intimité et pour surtout, ne pas déranger tout le salon…

Mais intéressons-nous au buffet que voici.

Il y a une machine à café.

Pour les bières, c'est par ici.

Pour ceux qui trouvent les bières trop douces, il y a les drogues dures.

Voici l'offre complète des boissons alcoolisées.

Sinon, il y a tout de même quelques jus…

Vous vous demandez bien où se trouve l'offre solide… Et bien moi aussi ! Enfin presque. Il y a en tout et pour tout, que de vulgaires sachets apéritifs… Très décevant et pire qu'un Carrott Club.

Voici ma sélection pleine de sagesse et surtout très frugale…

Je profite aussi de l'instant pour vous montrer le BP…

spotting

L'avantage de ce salon, c'est la présence de larges baies vitrées donnant sur le tarmac et sur les 2 pistes dédiées au trafic civil de l'aéroport. Je vous propose un bref aperçu non exhaustif des oiseaux présents sur le tarmac ce jour là.

On commence par cet A321 s'Eva Air qui s'en va pour TPE.

En porte devant nous, il y a ce 767 Air Do en préparation.

Loin des 767, 777 et 787 qui peuvent assurer de courtes liaisons domestiques au Japon, ce Bombardier en fait de même en assurant également des liaisons domestiques.

Ce 737-800 de la compagnie Coréenne Jin Air retourne à Séoul.

Cet appareil de la compagnie China Eastern vient d'arriver en provenance Shanghai.

Qui lui-même est suivi par une autre compagnie chinoise que nous connaissons désormais bien, Air China qui assure la liaison depuis la capitale chinoise en 737-800.

Il y a également d'autres compagnies que l'on connait nettement moins en Europe et également sur FR à l'image de Spring Airlines qui vient de se poser en provenance Shanghai.

Il est courant de voir des gros modules se poser à Sapporo, surtout des compagnies nipponnes mais les coréens viennent parfois en masse. Voici un 777-200/ER de la compagnie coréenne membre de Skyteam qui se pose en provenance de Séoul.

Sa rivale, en revanche, quitte le sol japonnais pour retourner à Séoul en Airbus A321. La même liaison était aussi assurée en gros porteur pendant l'hiver. Au loin, c'est notre appareil du jour qui est en approche.

Mais avant d'observer notre appareil, un 777 de la compagnie JAL pose ses roues sur l'île d'Hokkaïdo.

Voici notre appareil, un 737-800 d'ANA qui est âgé de quelques années. Il arrive en provenance de Toyama. La rotation de l'appareil fait qu'il opère TYO-TOY-CTS-TOY-TYO. En arrière plan, un 737-700 d'Air Do et un A320-200 de Vanilla Air se reposent.

embarquement et vol cts-toy

L'arrivée de notre appareil en porte est synonyme de départ du salon. Enfin presque. Mais nous connaissons tous l'efficacité japonaise et savons que la rotation au sol va être bien menée. Nous quittons le salon et débouchons directement dans le concourse.

Pas de mauvaises surprises, la marche ne sera pas longue pour trouver notre porte. Le personnel est présent en nombre en porte.

Vu que l'embarquement n'a pas encore débuté, nous nous permettons de déposer notre séant sur des sièges à proximité de la porte.

Mais c'est bien à l'heure que l'embarquement débutera avec un respect scrupuleux des priorités. Quand c'est à nous, nous embarquons dans cette passerelle toute vitrée.

L'instant presque porte.

L'accueil en porte sera parfait et nous rejoignons nos sièges qui ne sont guère loin de la J, soit 2 rangées après la cloison.

Le pitch s'annonce acceptable pour ce vol d'un peu plus d'une heure.

Devant soi, pas d'IFE individuelle mais une tablette.

À ma gauche, il y a le bouton pour incliner le dossier de mon siège ainsi que les commandes audio.

Coup d’œil sur le plafonnier de l'appareil

Lors de notre accueil à bord à l'entrée de l'appareil, une hôtesse tendait un panier avec des bonbons, dont voici un exemplaire.

En patientant pendant l'embarquement, je vous propose de découvrir le magazine de bord.

Je vais directement aux pages qui m'intéresse, commençons par la flotte de la compagnie.

Puis les destinations domestiques

Et pour finir les destinations internationales.

L'embarquement est terminé dans les temps et le remplissage de l'appareil est faible aujourd'hui. Le reste de la rangée restera vide.

Dès lors, nous sommes prêt pour les consignes de sécurité qui seront diffusées à travers l'IFE collectif que voici.

Le push-back aura lieu pile à l'heure tandis que l'hôtesse officiant en J termine de préparer la cabine.

N'ayant pas de siège hublot, je m'abstiens de faire une photo du décollage. Passé au dessus de la couche nuageuse, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. D'ailleurs, ce sera au propre comme au figuré.

Seul un service de boisson est effectué au trolley par 2 PNC. Je choisirai de l'eau.

Pendant ce temps là, le ciel s'est dégagé et cela nous permets d'admirer la vue.

Durant une partie du vol, la géovision était diffusée sur les écrans collectifs.

Sans transition, touché de roues bien à l'heure à Toyama.

Nous rebroussons chemin sur la piste car il n'y a pas de taxiway parallèle. Finalement, le terminal est en vue.

Comme vous vous en doutiez, l'instant danette débute une fois la consigne lumineuse éteinte. La passerelle sera mise en place en un temps record…

L'aéroport de toyama

Nous sortons par un jetbridge tout en lumière.

Les passerelles sont super longues ici car elles passent au dessus d'une digue.

Une fois arrivé dans le concourse, nous devons descendre pour rejoindre les tapis à bagages.

La salle de livraison des bagages dispose d'un unique tapis roulant.

L'attente sera rapide et nos valises seront les 4 premières. Certainement grâce à nos tags priority.

Nous sortons à toute vitesse landside car nous avons un bus à prendre pour rejoindre le centre-ville de Toyama et la gare du Shinkansen.

Voici une vue du terminal landside.

Et nous, c'est par ici que nous sortirons.

Voilà, c'est la fin de ce FR et je vous retrouve bientôt pour la suite des aventures.

À bientôt