————– EDIT: Tous les vols LATAM Brasil sont passés sous code LA et non plus JJ depuis quelques mois déjà. La compagnie exploitante est donc maintenant LATAM et non TAM. ————————–
Bonjour à tous,
suite de mes péripéties au Brésil. A l'origine je pensais vous faire un flight-report complet de mon voyage aller de Curitiba, PR à Ribeirao Preto, SP. J'avais pris exprès un vol pas trop tard pour avoir de belles vues de l'aéroport de centre ville de Sao Paulo. Mais les événements en ont voulu autrement. J'ai attrapé une angine carabinée avec mal de gorge et fièvre importante dans la nuit du vendredi au samedi précédent ce voyage - nous sommes un Dimanche. J'ai donc passé mon samedi matin en consultation et suis en ce dimanche encore un peu grogui de la veille, en mode donc service minimum.
De plus ce voyage ne se passera pas du tout comme prévu… mais ca c'est pour plus tard… Donc sur 4 FR plus ou moins envisagés, seulement 1 seul va trouver son chemin sur le site.
Enchainement de vols
- 1Curitiba / Sao Paulo Congonhas
- 2Sao Paulo Congonhas / Ribeirao Preto
- 3Ribeirao Preto / Sao Paulo Congonhas
- 4Sao Paulo Congonhas / Curitiba
J'arrive à l'aéroport bien en avance. J'ai un peu de boulot et ai décidé de travailler à l'aéroport plutôt qu'à l'hotel - seuls les avgeeks peuvent comprendre ^^.
UBER me dépose au hall B. C'est très facile à Curitiba, AZUL est au A, LATAM au B et GOL au C. 90% des vols sont ainsi classifiés de manière aisée.

Justement petite vue sur le C depuis le B (qui acceuille aussi le vol quotidien pour Buenos Aires de Aerolina Argentinas)

Je prends la file prioritaire mais il y a de toute façon personne aux comptoirs. Ma carte Iberia Gold vit ses derniers jours.

Sur le chemin vers la sécurité, le hall A, celui de AZUL qui a la majorité des vols de la plateforme mais en plus petit modules que les deux autres.

De vielles américaines à l'honneur. GMC (non vendu au Brésil) et Chevrolet (les numéros un du marché local).

Une nouvelle fois personne à la sécurité, c'est une constante à Curitiba et est très agréable. Vue de l'aérogare depuis les portes centrales, celles de LATAM.

Dehors c'est un temps typique de cette ville située à 900-100m d'altitude. Cette fois les départs se font vers le nord-ouest, donc directement vers le centre ville. Un E195 au départ. Il se cale vraiment en bout de cette piste courte.

Les vols de cette après-midi. C'est peu varié: 4 pour SP Congonhas dont le mien, 2 pour Campinas, hub d'AZUL, 3 quand même pour Porto Alegre, la "voisine" du sud, et un seul pour Rio (l'aéroport île de Santos Dumont)

Justement le Porto Alegre

Le WIFI est bien et efficace mais malheureusement limité à 1 heure et coupe vraiment après. Un mauvais point.


Les premières portes de l'aéroport sont coupées car mises sous douane pour le vol de Montevideo.

Une information que devrait diffuser tous les aéroports surtout européens: le montant des taxes passagers prélevées. 32,95 reais soit environ 7,50€ - plus que correct vue la qualité.

AZUL a une flotte d'ATR72 à coté de ses Embraer et Airbus.

Je prends place ici.

Les documents du jour sur papier à cigarette avec le coupon qui se détache trop aisément. Bof bof.

Les priorités d'embarquement de gauche à droite. Toutes les compagnies font la différence entre passagers sans valise cabine et ceux avec.

Ici on recycle.


D'un seul coup je vois un empennage bien connu arriver - il me faut vérifier cela de plus près. C'est effectivement bien la Luft qui vient en cargo jusqu'ici.

Ce qui me fait voir que la partie fermée sous douane est maintenant ré ouverte.


Mon avion arrive, pas de miracle il est toujours sous couleurs TAM. Dommage j'adore tout de chez LATAM. Leur livrée, leur couleurs sur l'app et surtout leurs uniformes qui pour les femmes comme pour les hommes sont à mon avis parmi les plus beaux du marché (un peu plus modernes que ceux d'AF mais tout aussi classes).


Il y a eu à ce moment là un événement bizarre. Des camions de pompiers foncent en seuil de piste. Ils aspergeront un temps d'eau ce qui me semble être les lumières de bord de piste puis remonteront la piste en file avec chacun sa ligne.

Nous embarquons peu après. A ce moment nous sommes parfaitement à l'heure.


Instant porte sans plus.

Mon 21F. Les sièges n'ont rien de folichon mais ce tissu n'est pas désagréable.


Pitch limite mais le vol est censé durer moins d'une heure.

J'aime bien cette poche haute. Elle libère de l'espace aux jambes et permet de fixer les tablettes en écran.


Nous repoussons une nouvelle fois à l'heure.


Demi tour en seuil de piste. Justement la partie arrosée par les pompiers.


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Encore très bas, virage à droite vers l'Atlantique, certainement pour éviter le centre ville.


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La montée est lente, le régime moteur peu poussé.


Le service à bord. Verre d'eau ou rien. Sur 42min de vol c'est néanmoins suffisant et difficile pour les personnels navigants de servir plus.

Sauf que nous restons ici. Je crois un temps à un blocage de mon GPS/GoogleMaps

Annonce longue du commandant - en Portugais et rien d'autre. J'entends tout de même un "para Curitiba" qui me met la puce à l'oreille. Surtout que nous sommes déjà depuis plus d'une heure en l'air sur un vol de 42min.
Le problème avec les brésiliens c'est qu'ils sont très peu râleurs par rapport à d'autre peuples (je ne veux dénoncer personne^^). Donc aucune réaction à bord mais oui notre commandant vient bien d'annoncer que nous retournons à Curitiba.
C'est à ce moment là que je décide de feuilleter le magazine de bord et tombe sur un article sur la ponctualité des vols… Au passage il est intéressant de comparer le portugais sur la gauche à l'espagnol sur la droite.

Je ne savais pas que LATAM avait autant de filiales. Le réseau est clair. KLM devrait s'en inspirer dans son magazine de bord.

La filiale brésilienne est de loin la plus importante.

Même le réseau international global reste clair.

Dehors le soleil se couche, c'en est fini des photos.


Effectivement c'est bien Curitiba qui apparaît et non Sao Paulo.


La raison de notre retour: il y a des orages forts sur Sao Paulo. Hors depuis l'accident de la TAM dans les années 2000, l'aéroport ferme systématiquement en cas de pluie et vents trop forts pour éviter un nouveau désastre.

Dernier virage au sud de la ville.


Nous devons rester parquer ici. Le terminal est à gauche, il y a plusieurs avions à notre droite dans la même situation. Nous resterons bien une heure au sol avec interdiction de sortir.


L'application LATAM me dit à ce moment là que mon vol suivant est annulé. Sans blague…

Je clique certes sur "reschedule your flight" mais je n'ai le droit qu'à une explication en allemand et sinon une erreur générale avec impossibilité d'afficher aucune option.


Nous finirons par repartir, mon envie de reporter les événements baisse. Ce second vol pour le prix d'un seul durera plus d'une heure et demie. Nous ferons des tours et des tours d'hippodrome à l'ouest de Sao Paulo.


Le service sera le même.

Et on tourne


La même vue encore et encore.

Enfin on descend. L'approche se fait par la partie de la ville moins impressionnante, ce n'est pas celle avec les hauts buildings.


Arrivé dans l'aérogare il règne un foutoir monstre. On ne peut à peine circuler. Nous somme plusieurs dans l'avion en continuation pour Ribeirao Preto. Il me semblait bien avoir compris qu'il nous fallait récupérer nos bagages. La CCP me le confirme dans un anglais catastrophique.
S'en suit un parcours du combatant. Aucune information, je rejoins donc le hall des départs une fois ma valise en main. On m'indique le point d'information. La première nouvelle est qu'il va y avoir un bus. En fait ce sont des taxis partagés ou un vol le lendemain à 13h. Ca me ferait perdre une journée entière va donc pour le taxi. Il faudra 45min à LATAM pour émettre un bon. Nul. Ensuite nous serons 4 dans le taxi et devinez qui a la place arrière du milieu. Oui c'est bibi! Je serais devant mon hotel à 3h du mat, dans ma chambre un quart d'heure plus tard et au lit dans la foulée. 4h30 de route brésilienne ca use ca use… Heureusement l'Etat de Sao Paulo a des autoroutes en bon état et j'avais un oreiller dans ma valise qui m'a sauvé la vie :)

En sommes pas de second vol donc pas de FR.
Pas de retour non plus car je voyage avec une collègue et j'ai passé mon temps à discuter. Sur ces vols tous de nuits pas grand chose de manqué. Une nouvelle fois 45min de retard à l'embarquement - je vois rouge mais je me dis que cette fois je reste à l'hotel à Sao Paulo quoi qu'il arrive. Plus que 40min de retard au départ et 25min à l'arrivée. Nous sommes en porte 1 de CGH, le vol de Curitiba est en porte 2. Transfer en 30s chrono, nous arrivons dans un avion rempli à 25-30%, les portes se ferment et nous démarrons immédiatement.
Service donc efficace quand ca marche ;)
Une dernière chose. La réglementation brésilienne n'est pas aussi avantageuse que celle européenne (en ces temps de toujours moins d'Europe il est bien de rappeler ces bons côtés également). Si la compagnie doit porter assistance avec rebooking et hotels, elle ne doit pas dédommager les passagers. J'ai donc reçu le service standard réglementaire, pas plus pas moins.
Adieu le code JJ, j’en garderais de bons souvenirs.
C’est déjà bien d’avoir un verre d’eau, on va dire que c’est mieux que rien. Et le système de divertissement reste le point fort de LATAM.
Je me souviens de l’accident de 2007 à CGH, j’étais sur un vol de la GOL a ce moment là et on a été re-routé sur Guarulhos. Il n’y avait pas la possibilité pour vous d’être envoyé à GRU?
L’attente à CWB a été de combien de temps? Les PNC ont proposé de l’eau ou quelque chose?
Merci pour ce Fr!
Il y a effectivement des vols pour GRU mais pas de correspondance LATAM sur RAO ensuite. Passareo est la seule compagnie à faire la ligne. L’attente a été d’un peu plus d’une heure sur le tarmac de CWB. Les PNC n’ont pas fait de passage mais n’auraient pas pu. Par contre qui allait au galley recevait de l’eau sans problème.
Je préfère aussi qu’ils ferment l’aéroport plutôt que de me crasher dans une station service.
Salut Vincent !
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Merci pour le partage ! Deux vols pour le prix d'un c'est sympa mais par contre l'arrivée et son boxon monstre c'est pas glop.
La reglementation européenne n'aurait pas été plus en ta faveur car les causes météo sont exclues.
A bientôt !