Bonjour,
je vous retrouve péniblement pour ce retour de vol Allemagne/Brésil qui a fait au plus court: le vol direct FRA-GRU avec LATAM à l'honneur. Le vol aller est à retrouver ci-dessous. Il m'a emballé je dois dire. A voir donc si le retour confirme le même ressenti.
Enchainement de vols
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Je suis parti très tôt de Campinas où je passais le vendredi, mais j'ai tout de même eu presque besoin de 4h pour rejoindre l'aéroport de GRU avec une première partie jusqu'aux portes de Sao Paulo faite en une heure et pour la suite une vraie descente aux enfers sur la Marginal Tietê et ses 3 fois 5 voies complètement saturées. En plus je me suis planté sur la Rodivia Presidente Dutra en prenant la file du milieu en direct pour je ne sais où mais aucune sortie possible à Guarulhos, ce qui m'a couté près d'une heure de détour et un PV pour excès de vitesse! La prochaine fois je passerai par Atibaia.
Au final plus de peur que de mal, je suis pile poil à l'heure pour mon enregistrement. Si LATAM a une belle zone vaste pour la classe Eco, la zone Premium est elle sans vraies banques d'enregistrement. Alors oui zéro attente mais c'est tout de même déroutant et je ne suis pas convaincu de la chose. Les valises sont stockées derrières avant d'être transférées manuellement vers les comptoirs derrière. En espérant qu'aucune valise ne reste sur le carreau ni ne soit dérobée par des passants… Moyen donc.



Le reste ira vite. La sécurité est vide mais oblige à faire des kilomètres de serpentins avant d'en voir le bout. La police aux frontières est rapide aussi.


Certains des vols de nuit.

Le salon LATAM fait très imposant par sa deventure mais est finalement décevant. Il est bien rempli jusqu'à 22h et l'offre d'espaces différents ou de restauration sont un peu pauvres. Pour un flagship (et il me semble le seul salon de la compagnie au Brésil) on peut vraiment mieux faire je trouve.



Petit tour des lieux



Toute place est utilisée quand j'arrive ou presque.



Il faut dire que le nombre de vols du soir est impressionnant. Et tous en B777-300ER. Delta utilise aussi le lounge tout comme certainement d'autres compagnies. Mais GRU regorge de lounges dans le terminal international et les brésiliens sont friants de carte de crédit donnant des accès gratuites type Dragon Pass ou Lounge Key.


L'offre culinaire reste cheap et est plus là pour caler le chaland que pour lui régaler les papilles.



Les desserts typiquement brésiliens.



Des étouffes chrétiens un peu éparpillés.



Buffet des salades

Et les options chaudes sous cloche



Des vins sud américains


Dernières cloches une fois le plein refait.

Je réserverai une douche, l'attente est longue mais les lieux sont vastes et bien aérés une fois mis à dispostion.


Je passerai les dernières 30 minutes derrière le bar. Le salon commence à se vider à ce moment là.

Je finis par partir 5 minutes après le début d'embarquement. Le trajet est de 10 minutes environ suivant la porte utilisée, en début ou fin de jetée.



L'embarquement est bien en cours lorsque j'arrive. La file prioritaire zones 1-3 est commune aux trois priorité ce que je trouve un peu dommage. C'est full. Pareil pour les zones en économie.


Derrière il faut patienter. C'est la raison pour laquelle je ne me présente jamais au début d'embarquement. Le temps que je descende la passerelle la cabine ouvre déjà et je suis rapidement installé.



Instant porte

Je suis sur le premier fauteil de la seconde cabine. Aucune intimité à l'embarquement mais l'espace est gigantesque et la configuration de gêne pas en vol, même sans aucune cloison entre cette cabine et les portes d'embarquement.


Equipement haut de gamme avec matelas, couette, oreiller, le tout très mouelleux.

La tablette est grande et vaste. Des chaussons sont aussi offerts.

L'ecran est de bonne taille et réagit rapidement aux impulsions tactiles.

Le point noir à mon goût: un casque de mauvaise qualité.

Menu du jour



Rien de bien original. Le menu est de manière standard en espagnol et anglais et il y a une page supplémentaire en portugais sur LATAM Brasil. J'ai pris les pâtes et finalement j'aurais du prendre la salade agrémentée de saumon fumé pour changer.

Le service se met en place rapidement une fois une zone de turbulence (finalement inéxistante) au décollage passée. Je ne suis pas fan des entrées à la viande mais il faut reconnaitre que celle-ci est excellente! J'ai donc pris les pates ensuite ne voulant pas faire double dose de viande et ayant pris un repas léger déjà au salon plus tôt. C'était aussi bon que la photo le laisse suggérer… La gastronomie sur LATAM est un peu à l'image de celle de KLM…


Je dormirai ensuite bien pour me réveiller au sud de l'Espagne. Les Pyrénées arrivent juste avant le petit déjeuner.

Un film complètement barré… J'attends personnellement que les compagnies aériennes proposent les accès aux contenus des plateformes de streaming. Je pense d'ici 5 ans max.

Je prends les sandwichs chauds en plat de résistance. Le côté béchamelle reste cependant écoeurant. Un petit pão de queijo en refil, très bien conservé.


Puis ce sont les Alpes qui défilent.

Et la descente sur FRA en longeant la ville par le sud. C'est mon approche favorite.



On se pose pile poil à l'heure malgré les 20 minutes de retard au départ.



Désembarquement au Terminal 1, celui de Lufthansa qui offre des correspondances à la compagnie.



La police aux frontières est vide et donc très rapide. Les sas automatiques fonctionnent. Le commandant avait fait une annonce mais c'est tout de même très chiant: les bagages sont inspectés par les douanes et nous devront donc attendre près d'une heure pour la livraison. Le retard est maintenant bien présent. Je sais bien que ce n'est pas de la faute de la compagnie mais j'aurai le même problème en Novembre. Je ne sais pas si le vol LH subit le même interrogatoire mais visiblement tous les vols depuis le Brésil ont des traitements spéciaux. CDG réserve un acceuil en passerelle par la police pour contrôle aléatoire / profilé….

Trois petits ajouts hors photo:
- La trousse de toilette est une nouvelle fois une série spéciale avec deux au choix. Il semble possible de faire la collection. Je n'ai pas regardé sur Internet mais nul doute que des pages recensent les séries disponibles. Elles sont jolies et pleines de couleur en plus.
- Le personnel de bord fut moins chaleureux que le vol aller. Il faut dire que le décollage après minuit insite plus à un service rapide sans chichis. On reste néanmoins dans un personnel qui répond à toute solicitation, notamment celle du bouton d'appel.
- Toujours pas de WIFI sur LATAM. Alors non je ne l'aurais pas utilisé sur ce vol de nuit mais c'est un manque sur de longs vols avec une clientelle affaires. Cependant la plupart des vols pour l'Europe ou les USA sont de nuit ce qui fait de LATAM une des plus agréables sur ces lignes.
Un peu moins sympa que le vol aller mais quand même une bonne cabine. C'est vrai que le catering ne fait pas spécialement envie.
Merci pour ce Fr
J'ai appris avec le temps à (vouloir) arriver à l'aéroport avec de plus en plus de marge, mais il y a toujours un problème qui fait que... non. Heureusement, vous arrivez à l'heure.
Le salon à l'air sympathique et l'offre assez correcte. Je ne comprends tout de même jamais comment il est possible de faire si peu qualitatif en buffet (c'est valable partout à de très rares exceptions).
Le siège est bien. Dommage pour le non-cloisonnement que j'apprécie beaucoup personnellement.
La presta fait le job.
La double passerelle à l'arrivée est appréciable et (trop) rare.
Ccl : Pas mal du tout ! Mais peut mieux faire sur certains points.
A+
Merci pour ce report.
La cabine sort un peu du lot c’est vrai, mais le reste est un peu décevant quand même.
C’est marrant de voir Atibaia mentionné dans le récit. Mon ex-beau-père y résidait.
Bons vols
Pas d'effet whaou pour ce vol qui se termine avec une attente très longue aux bagages.
Un tarif peu élévé justisfie parfois une qualité moindre.
Peux tu flouter les visages des passgers dans le salon s'il te plait.
Merci Vincent pour le partage et à bientôt.