avant garde…
Chers tous ! Voici la suite de ce retour Québec > Paris via….
Alors, très sérieusement, vous pourriez douter du sens de l'orientation de F-OITN ! Que va-t-il faire plein ouest pour rentrer en Europe ?
La première raison de ce vol est de découvrir pour la toute première fois le Boeing 757-200, sur un vol suffisamment long pour ne plus vraiment faire partie des vols moyen-courrier. La deuxième raisons est que je triple mon nombre de vols et également d'heures de vol pour un tarif moins cher qu'un "simple" aller-retour.
Et enfin la troisième et meilleure raison sera l'objet du tout dernier opus, mais n'anticipons point encore !
le routing surprise !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 402/03/19 – DL 968 |ATL → LAX| Delta Air Lines | B757-200
- 5
Transfert à atlanta
Une fois débarqué du vol précédent en provenance de Toronto, je check le FIDS pour connaître la porte d'embarquement. J'apprendrai à ce moment là que mon vol sera retardé. Cela m'est égal : c'est le dernier de cette très longue journée !

Le transfert sera long puisqu'il me faudra changer de terminal…

…et donc prendre le métro reliant entre eux les terminaux.


S'en suivront de longs couloirs, du plus banal au plus décoré !

30 minutes m'auront été nécessaire pour rejoindre le terminal A.

Un guitariste anime "la place", et c'est plutôt sympa !

Encore une dizaine de portes et nous y serons ! Le terminal est bas de plafond, peu lumineux et ce n'est pas très agréable.

à la découverte du 757
Snif… Encore un MD-88 qui me nargue !

J'arrive ensuite en alpha 30 où se trouve déjà mon futur oiseau. Cette fois-ci pas d'IRGAV ! Je pourrai donc faire mon baptême en 757 !

Le N546US commença sa carrière en juillet 1996 chez Northwest Airlines, avant d'intégrer la flotte de Delta en octobre 2008. Il a été équipé de winglets en 2016.

Avec 30min de retard, l'embarquement sera initié dans les règles avec respect des priorités. Pour ma part, je suis au rang 2.

Comme d'habitude aux US, ce sera un embarquement par jetbridge aveugle.
Je vous retrouve donc pour mon premier instant porte 757 :)

N'embarquant pas dans les tous premiers, la cabine est suffisamment déjà pleine pour me dissuader de prendre une photo générale. J'attendrai d'être en vol pour en faire une. En attendant, familiarisons nous avec ce qui sera notre environnement pour les prochaines heures.
Tout d'abord, le pas est correct.

Dans l'aumônière, nous retrouvons les essentiels !

Avec la safety card…


…le menu du BOB…




…ainsi que le magazine de bord !






Dans ce dernier, un article est consacré au 777-2000.

Une prise située au milieu des sièges permet de recharger ses appareils électroniques.

Autre point fort des 757 DL : les sièges sont équipés de PTV


Et enfin, voici la vue depuis le 21A, proche des moteurs comme il se doit ! A notre gauche, un A321.

allez départ !
La passerelle est retirée avec déjà 40min de retard sur l'horaire. Le CDB prenant la parole nous indique que l'embarquement du premier vol de ce 757 le matin même à pris énormément de retard et qu'il a été impossible à rattraper depuis.

Pendant le pushback, les démonstrations de sécurités seront présentées en vidéo.

Puis nous roulerons lentement jusqu'en 26 gauche.
Encore un MD-80 au loin… Décidément !

Du côté des privés !

Sa majesté 747 ! Et à ses côté, un A320 dont la dérive trahit une livrée rétro.

Ici, le coin fret avec de l'A300-600R et du MD-11.

"Cabin crew, take off shortly !"

Décollage !

Cela manque de blanc par ici ! ^^

La montée sera lente, et nous mettrons du temps avant de rejoindre le plafond nuageux.

Enfin, nous arriverons au FL280 qui sera, à mon grand étonnement, notre altitude de croisière ! 28000 pieds, c'est quand même bas ! Peut-être un problème technique empêchant de grimper plus haut, ou une contrainte liée au plan de vol ?


LE BOB
Vu que je n'ai toujours pas mangé depuis mon départ tôt de Québec, c'est l'heure de se ravitailler. Comme tout un chacun, je reçois l'offre gratuite avec une sélection salée et un Coca.

Puis je choisis un supplément plus consistant pour compléter le refueling !

Je jetterai mon dévolu sur le sandwich à la dinde fumée, accompagné en formule menu par des chips et des cookies so french !

Le tout s'est avéré fort bon !

Puisque nous avons momentanément quitté les yeux du hublot, voici une petite description du contenu de l'IFE, à commencer par les détails concernant notre appareil :)


Vue de la cabine, lumières éteintes.

les grandes plaines, du désert téxan à l'arizona
Le ciel finit enfin par se déchirer au-dessus du Texas

Très dépaysant de passer d'une contrée croulant sous la neige au désert en quelques heures !


Nous ne sommes plus loin de la frontière mexicaine.

La plaine texane s'étend à perte de vue…

Nous arrivons au niveau du Red Bluff Reservoir, entre Carlsbad et Mentone.


Le gros avantage à ne pas voler très haut est de bien mieux admirer le paysage, surtout quand le hublot est parfaitement propre sans rayures !


Nous survolons ensuite le Parc National des Guadalupe Mountains.

Avec ses rivières et lacs asséchés.


L'activité humaine ne passe pas inaperçue, avec ces cultures avec irrigation en rond, typique des zones désertiques.

Le reste du paysage est vierge, rocailleux, sec… Le temps semble comme suspendu.

Puis nous arrivons non loin d'El Paso. Le Mexique est désormais tout proche.

Cette grande agglomération est en réalité coupée en deux : d'un côté El Paso, américaine, et de l'autre côté Ciudad Juarez, mexicaine.

Voici l'aéroport d'El Paso.

En zoomant vers le centre ville, une chose me frappe immédiatement

Cette longue ligne inhabitée, ressemblant de loin à une ligne de chemin de fer mais qui n'est autre que cette frontière…
On ne peut refaire le monde mais l'idée de mettre des frontières partout est peut-être la pire chose que l'humanité ait fabriqué. Vu des airs, cela paraît encore plus absurde…


En quittant la ville, nous survolons la partie sud des Franklin Mountains.

Puis on s'éloigne progressivement de la frontière, tracée en ligne droite dans le désert… Triste vision.


Le paysage défilant sous nos ailes est une bonne définition de ce que peut être l'immensité…


Parallèlement à la contemplation du paysage, je regarde quelques instants ce que l'IFE peut nous offrir.
On commence par la géovision.


Quelques détails techniques. Nous sommes toujours bas, à 28000 pieds.

Du côté des films, de la musique et des jeux, l'offre est plutôt conséquente. Le menu du BOB y est également consultable.



Après ce bref aparté, recollons notre nez au hublot ! Le ciel se voile progressivement au fur et à mesure que nous progressons vers l'Ouest.

Le relief devient de plus en plus accidenté.


Et les premières neiges apparaissent sur les contreforts de l'Arizona.

Nous sommes dans le Parc du Mt Graham, au nord-est de Tucson.


A ce moment là, les PNC repassent pour un deuxième service, et je choisis cette fois-ci un jus de pomme, accompagné de l'éternel snack salé que je commence à bien connaître.

On retrouve les paysages désertiques au nord de Phoenix.


Nous abordons maintenant le Joshua Tree National Park, marquant notre entrée en Californie.


Vallée desséchée…


Que de rocs…


Sous nos yeux, la vallée de Palm Springs.


descente sur Los angeles
Puis rapidement, les nuages envahissent le paysage, sous l'arrivée de l'air humide provenant du Pacifique. C'est à ce point ci que nous initierons notre descente.


Derniers préparatifs pour l'équipage.

Lorsque l'on sort des nuages, je reconnais instantanément la banlieue de Los Angeles.

De tout ce périple nord-américain, seule Los Angeles ne m'est pas inconnue vu que j'y ai fait étape à 2 reprises pour me rendre à Tahiti en 1999 et 2001.

Il y a 18 ans que je m'y suis posé depuis la dernière fois et on peut dire que ça n'a pas grandement change
Voici ce que l'on voyait en 2001 : (extrait du FR d'archive disponible ici)

Et là même chose en 2019 ! ;)

En courte finale sous la pluie…


On passe au-dessus du Proud Bird, un restaurant spécial pour avgeeks ! (une idée pour un prochain dîner FR ? ^^)

Le secteur fret, avec du 757, 737 et du 747.

Chblouf !

Il est 16h32, ce n'est pas si mal que cela. Mais je sais que le retard sera difficilement rattrapable car le roulage est souvent long à LAX.

le taxi-spotting
Durant le roulage, le spotting se révèle plutôt intéressant, avec ce DC-3 côtoyant un 777 Ethiopian.


Traversée de piste.

A321 et A319 American Airlines, le second étant revêtu de sa magnifique livrée rétro.


Nous longeons les hangars de maintenance d'AA, avec ce beau 787 qui s'offre à nos yeux.

Puis nous croisons cet A321T

Au loin, un autre 757-200 Delta vient de se poser.

Au hasard d'un zoom, je repère l'imposant cube constituant le Custom Hôtel qui m'accueillera pour la prochaine nuit.


Nous y sommes presque ! Avec comme voisins immédiats un ERJ-170 Delta et un 737-800 Aeromexico.

Nous arriverons au parking à droite de cet A321.


Il est 16h47, soit 20min de retard. La longue journée est presque finie (il est quand même 20h47 heure québecoise et je suis debout depuis 4h15 du matin). Mais quelle journée !!! :)
visite du cockpit
Avant de quitter l'appareil, je demande aux gentilles hôtesses s'il est possible de visiter le cockpit ? Requête accordée !
Je suis chaleureusement accueilli par les 2 pilotes qui n'hésitent pas un instant à quitter leurs sièges et de me dire "Take picture !" sans que je ne demande quoique ce soit ! Je crois que je suis bien tombé !

Pendant ce temps, le copi m'expliqueras quelques petites choses spécifiques au 757.


Avant de prendre congé, je remercierai une nouvelle fois l'équipage pour leur gentillesse.
une longue sortie
En arrivant au niveau de la porte 36 à laquelle notre avion s'est positionné, je constate que ce dernier continuera ensuite vers Lihue, à Hawai. (J'aurai bien aimé rester à bord !)

Bon, maintenant, allons récupérer la valise ! En espérant qu'elle ait suivi le même long chemin que moi ^^


Il va falloir descendre sous les taxiways.


Puis j'arrive dans le hall de délivrance des bagages. La livraison de mon vol n'a pas encore commencé.

Il faudra encore patienter 15min avant que les premiers bagages arrivent. Les minutes passent, plein de valises défilent, mais pas la mienne. 25min plus tard, il ne reste plus grand chose sur le tapis, et toujours pas la mienne. Puis au moment où l'écran indique que la livraison était terminée, je vois ma valise sortir, bonne dernière ! Pfiou je respire !
Il n'y a plus qu'à trouver la navette de l'hôtel.

Lors de ma sortie du terminal, je me prends la bouffée de tiédeur humide en pleine tête. Pourtant, il ne fait pas plus de 20°C et il pleut, mais avec la fatigue et l'humidité, l'effet assommant est double.

Après toute ce calme passé là-haut, il y a tellement de mouvements de passagers et de véhicules que j'ai l'impression de me réveiller dans une ruche.

Ah ! Il semblerait que c'est là !

Exact ! Il n'y a plus qu'à appeler l'hôtel pour faire venir la navette.

La neige le matin, les palmiers le soir : tout le bonheur du voyage ainsi résumé !

l'Hôtel report : custom hôtel
20min après avoir joint la réception, la navette arrive enfin.

Étant seul à m'y rendre, j'aurai le droit à mon transport privé ^^

Le trajet sera assez court : une dizaine de minutes pas plus, le temps de sortir et contourner l'aéroport.
Le conducteur sera très sympa et s'excuse que le légendaire soleil californien soit gorgé d'eau aujourd'hui !

Il est 17h45 lorsque je pourrai enfin me poser ! Au départ, j'avais prévu de faire un saut jusqu'à la mer, mais entre le retard de l'avion, la délivrance tardive du bagage, la tombée de la nuit et… la pluie, je me dis qu'il serait plus sage de rester au calme ici.

Direction le 9e étage.

Bien qu'ayant depuis changé de propriétaire et de nom, le Custom Hôtel n'est pas un inconnu du monde de l'aviation puisqu'il fut longuement (et peut-être encore actuellement, mais je n'en sais pas d'avantage) aux personnels naviguants en escale. Cet Hôtel fut ainsi utilisé régulièrement par feu-AOM puis Airlib, ainsi que Corsair.

Voici la chambre, donnant théoriquement une vue sur la mer, mais la météo ne me permettra pas de le confirmer. A l'opposé, les chambres donnent en plein sur les pistes de LAX.


Bouteilles d'eau, café et thé offerts.

La salle de bain est spacieuse et agréable.

Après mon installation, je me rends au petit restaurant-bar aérien collé à l'hôtel, où théoriquement on peut y voir les avions décoller, mais le plafond gris est bien trop bas. Je ne ferai que les entendre.

Un bon petit repas au coin du feu… Voilà de quoi fêter dignement cette folle journée ô combien merveilleuse !

La suite et fin de ce voyage sera dans le prochain opus !
Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
Bonjour,
Quel routing en une journée ! Et ces MD 80 qui n'arrêtent pas de te narguer...
Vol bien sympa avec des PNT très accueillants !!
Merci Cyrille et à bientôt :)
Merci Dorothée :)
Oui, les MD-80 m'ont bien nargué ! ^^
A bientôt !
Merci pour ce nouvel opus. Un 757 que je rêve de prendre moi aussi!
Les aéroports américains ne sont pas réputés pour être des joyaux d'architecture.
Décidément, DL n'est pas sympa avec toi!
C'est vraiment dommage.
Voilà une caractéristique de la cabine fort appréciable.
Pas que! Il y a un B738 de Miami Air International qui opère des charters notamment pour le compte de l'armée américaine. C'est d'ailleurs un appareil de ce type qui s'est bâché dans le fleuve St Johns à l'issue d'un vol entre Guantanamo et Jacksonville.
Pas génial niveau optimisation de la consommation carburant.
C'est pas très "healthy" mais jolie surprise de voir cette marque française sur DL! L'offre a l'air assez qualitative.
Les hublots en bon état permettent d'admirer ces magnifiques paysages bien représentés par ces clichés ! Un superbe IFE naturel en somme!
C'est malheureusement une triste réalité que l'on ne peut cautionner en tant que flight reporter qui rêvons d'un monde e plus ouvert possible.
Pas de variété mais l'effort d'offrir une deuxième prestation est louable.
N'est-ce pas le In&Out qui est la Mecque des spotters ? Excellente idée!!!!!
Ce doit être quelque chose de voler à bord de ce musée volant au milieu du dense trafic autour de LAX. Ça me fait penser à cette vidéo : https://youtu.be/K4HAiieUQHU (pour les amateurs).
Clairement pas le chemin le plus court pour rentrer au pays mais un beau routing comme on les aime! Qu'est-ce ne faut pas faire pour assouvir son besoin d'observer la planète à 28000ft!
Au toooop!
Plus de peur que de mal mais j'aurais stressé également.
J'ai hâte de lire le prochain et dernier épisode, je parie sur un retour en 787 ou 340 TN!
À très vite!
Merci beaucoup ! :)
Bien vu, je l'ai mal identifié !
Vu des airs, la notion de frontière est absurde. De là haut, on voit bien que la seule délimitation est entre les gens "normaux" et les gens stupides (pour ne pas dire autre chose), et ça, ça ne dépend pas du passeport !
Possible, je ne me suis basé que sur maps pour repérer les lieux et savoir à qui appartenait ces vénérables machines volantes !
J'assume une emprunte carbone pas vraiment responsable, mais la passion l'a emporté une fois de plus ^^
L'un des 2 assurément ! Bravo ;)
A bientôt !
Merci pour ce beau FR et ces superbes paysages. Cet avion est mon préféré !! Mais mon dernier vol dessus avec Delta (un Lihue-Los Angeles justement) avait été très inconfortable. Il est ici https://flight-report.com/fr/report/7381/Delta_Air_Lines_DL_1840_Lihue_LIH_Los_Angeles_LAX
C'est mieux de voler de jour car de nuit, ce sont de vrais red eyed flights.
Merci pour ce beau FR et ces superbes paysages. Cet avion est mon préféré !! Mais mon dernier vol dessus avec Delta (un Lihue-Los Angeles justement) avait été très inconfortable. Il y a un FR dessus d'ailleurs.
C'est mieux de voler de jour car de nuit, ce sont de vrais red eyed flights.
Le MD88 est devenu une antiquité ! Quel dommage que tu n'aies pas pu le prendre. Pour ma part j'avais volé dessus avec AOM et Delta. (un 767-300 avait été remplacé par un MD88 entre Las Vegas et Salt Lake City.
Merci beaucoup :)
Heureusement, le MD-80 n'est pas totalement inconnu pour moi, avec 2 vols en MD-81 SK (CDG-CPH), 1 vol en MD-87 SK (CPH-ARN) et 1 vol en MD-90-30 KF (CPH-CDG). Et heureusement, le remplaçant était un aussi intéressant 717 et pas un banal A320 ;)
A bientôt !
Merci pour le partage Cyrille !
Félicitations pour ton premier vol en 757 et ce joli instant porte :)
Deux précisions : la zone privée n'en est pas vraiment une, le 737 au premier plan appartient à Miami Air qui n'est pas une opératrice de vols privés :)
Je crois aussi que la dérive rétro n'appartient pas à un 320, on dirait plutôt un 737 mais ça reste à confirmer.
A bord du DL classique de bonne facture.
A bientôt !
Merci Stephan :)
Il ne me reste plus qu'à voler en 757-300 pour compléter la famille dans mon flight log ^^
Tu as de bons yeux ! Merci pour cette précision !
Je ne suis pas certain non plus, l'appareil était vraiment trop loin pour zoomer d'avantage.
A bientôt !
Merci pour ce récit Cyrille!
Content que tu ais pu chopper le 757 à temps! Tu t'es d'ailleurs rendu dans le pays où tu peux en trouver en nombre conséquent ^^
Curieux de connaitre la raison de ce vol en basse altitude...
Vu du ciel, c'est là qu'on s'aperçoit que les USA sont immenses!
A bientôt!
Merci Benjamin ! :)
Avec Delta, on a l'embarras du choix, mon choix de compagnie pour traverser les US ne fut pas difficile à faire ^^
Malheureusement, je n'ai pas eu de précisions à ce sujet.
Absolument ! J'avais exprès choisi de faire la traversée multi-étapes vers l'ouest pour avoir le décalage horaire en ma faveur et en profiter ainsi davantage.
A bientôt !