EZE la galère
Bonjour et bienvenue sur ce court FR de ce vol qui me permet de rejoindre Santiago où je passerai la nuit, faute d'horaire adapté pour une correspondance de jour.
Pour rappel le routing:
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3LA532 - Affaires - Buenos Aires EZE -> Santiago SCL - B787-8
- 4
- 5
- 6
- 7LX93 - Première - Sao Paulo GRU -> Zurich ZRH - B777-300ER
- 8LX656 - Affaires - Zurich ZRH -> Paris CDG - CS300 (A220-300)
Pour ceux qui débarquent, je viens donc d'arriver à Buenos Aires et il est 6h30 du matin en ce début juillet, donc il fait nuit noire. Provenant d'un vol en first, je suis accueilli à la sortie de l'avion par une agente au sol qui me demandera si je veux sortir visiter la ville ou aller au salon (ma correspondance partant volontairement en début de soirée car Buenos Aires m'intéresse plus que Santiago et même en prenant le premier vol en partance pour le Chili, il est impossible de prendre le dernier partant pour le nombril du monde.
Le terminal international d'EZE est agencé en trois étages: tout au dessus se trouvent les salons et la zone d'arrivée, au milieu la zone des départs et des contrôles et en bas les contrôles d'arrivée et les tapis bagages. Quand on est en transit, on coupe au milieu de l'escalier qui relie le haut au bas et on passe par une petite zone dédiée aux contrôles des passagers en transit. Une fois ces contrôles passés, impossible de revenir en arrière!
Le seul soucis c'est qu'on but à moi c'était justement de les passer en arrière, comme il est toujours moyens de faire dans nos aéroports européens (certains FRistes un peu fou le faisant d'ailleurs pour profiter des salons hors Shengen à CDG au retour de meetings dans la ville lumière)
J'ai bien essayé de négocier avec les agents de l'immigration tant dans la zone de transit que dans celle des départs mais ce sera un NO catégorique! Il faut dire que la barrière de la langue n'aide pas (le continent étant quasi entièrement constitué d'hispanophones, la langue de Shakespeare n'est pas des mieux maîtrisée, même par les autorités…)
Je me retrouverai donc coincé dans la zone de transit durant mes 11H d'attentes…
Au moins, ce sera déjà un premier gros coup de dépaysement dans la tronche tant la gestion de l'aéroport est si différente qu'en Europe… Le quartier de la Boca n'aurait pas été de refus comme alternative…
Enfin soit, j'aurais le temps de faire le tour du terminal et une fois le soleil levé de voir ma reine aller stationner au large, la majorité des avions intercontinentaux arrivant de bon matin et repartant en soirée, c'est le jeu de la chaise musicale en porte.


Le Salon
Voici donc mon logement durant l'attente, le salon est constitué d'une multitude de fauteuils et est très lumineux
Petit conseil: en matinée, il est préférable de s'installer à l'avant du salon, les personnes voulant téléphoner (et elles sont ombreuses) ainsi que les familles ont tendance à se diriger vers le fond où il y a plus de places.
Le soir par contre, l'avant est pris d'assaut car la majorité de la restauration s'y trouve donc ça devient vite très bruyant donc il est préférable de se diriger vers le fond.

Je m’installerai près de la fenêtre d'où j'aurais une vue difficile sur ma reine et sur la faune locale

Attention par contre, certains sites vous dirons qu'en Argentine, une majorité des prises permettent de brancher les appareils sans adaptateurs mais dans le salon, les rares prises de courant sont de type I (Américaine inclinée)
Concernant l'offre de restauration, il s'agit de cookies et viennoiseries à l'air industriel accompagné de jus eux aussi industriels et de soft le matin. Il y aura aussi des noix à profusion (heureusement pour moi qui en ai bien profité en attendant la cueillette d'octobre) disponibles jusqu'au milieu d'après-midi où elles seront remplacées par des noix de cajou fort fades

Petit passage par le coin toilette pour se changer en fin d'après-midi


Petite photo des documents de voyage

Et mon oiseau du jour arrive enfin alors que la nuit approche

Ce piaf est décidément toujours mon avion préféré! Après 45 minutes, je descendrai attendre l'embarquement (prévu 45 min avant le décollage quand même) La porte d'embarquement se situe pile à la sortie du salon donc la marche est courte et je rentre dans la file du groupe 2 car LATAM a décidé de créer 6 groupes de priorité pour l'embarquement, ce qui s'avère la plupart du temps être un vrai bordel (même si il faut avouer que c'est plus souvent dû à la bêtise des passagers qu'au fonctionnement en lui même. Le groupe 1 correspond aux passagers à très haute fidélité de la compagnie et de l'alliance, le groupe 2 aux passagers un peu moins fidèles et aux pax J, le groupe 3 aux Y+ et à ceux ayant acheté un siège Y prioritaire (à l'avant de la cabine Y) alors que les groupes 4, 5 et 6 correspondent aux autres passagers selon leur position dans l'avion.
Comme les portes d'embarquement ne permettent que de placer trois files en même temps, seules les files 1 à 3 sont créées au début, les autres passagers (et donc une majorité) n'ayant donc pas encore de file attitrée ont une fâcheuse tendance à se balader dans les files ^^
M'enfin il est temps d'embarquer!
L'embarquement


Et pendant que certains profitent de la relative fraîcheur durant l'été indien, je me prépare à rentrer dans la douce et belle nuit australe


Dites Bonsoir à ce cher CC-BBF, un B787-8 de 5 ans importé de LAN lors de la fusion et qui relie SCL à l'Amérique, principalement du nord (le vol continuant d'ailleurs sur JFK avec le même numéro une fois à Santiago)


Accueil quelconque et je rejoins ma place au 2L, hublot droit, pas très utile sur ce vol.


L’oreiller et la couette sont rangés dans les compartiments bagage et seront rejoints par mon sac qui porte encore son tag SEN par habitude.

Une fois assis, l’accueil se réchauffe et j'aurais droit à une portion de cacahuètes en tous genre assez qualitative et un verre de "champagne" (C'est ce qui m'a été présenté comme tel mais j'ai de sérieux doutes, et même si il s'agit de champagne, le Chili est réputé pour son vin, ce serait dommage de ne pas le mettre en avant)

Le pas

Et le contenu de la pochette (le magazine sera plus mis en avant dans un futur FR)




La télécommande de l'IFE (en anglais, espagnol et portugais uniquement, c'est un peu dommage pour une compagnie internationale qui domine quand même l'Amérique latine)

Prise multi format et port USB, A se demander pourquoi leurs salons n'en sont pas également équipés.

Les commandes du siège, assez difficiles à prendre en main mais une fois habitué, on peut facilement le contrôler

Petite vue du wingtip pendant que l'embarquement continue au compte-goûte (il commence tôt mais pas mal de personnes arrivent tard (jusqu'à 5 min avant le départ)

Avec Nelson qui dort déjà près de l'APN, dormant lui aussi vu que le mood-lightning et les vues de nuit sont hors de son champ d'action.

Pour écouter l'IFE, LATAM propose un casque avec réduction active du bruit…Pour rappel, ayant oublié le câble jack de mon QC35II, j'en serai privé pour l'IFE et si lors du vol précédent la vieille génération avait tenu la comparaison, celui-ci est vraiment…bof, qualité d'écoute médiocre et réduction de bruit anecdotique (même si c'est vrai, la comparaison est presque suicidaire ^^)

On recevra d'ailleurs avant le décollage la fiche d'arrivée au Chili (on sent que l'équipage "s'ennuie", la cabine J est remplie et l'embarquement se prolonge sans raison autre que d'attendre l'heure de départ et les deux clampins qui flânent encore dans l'aérogare)

Du coup, comme on est en hiver et loin de l'équateur, la nuit tombe tôt et rapidement, un cousin AA prendra place à notre droite

On repousse avec 10 minutes de retard (un comble…) et les consignes de sécurité sont distillées sur l'IFE

S'en suit plus d'une minute de pub…Pour une grande surface au Pérou entre autre…(W…T….F….) Il y a aussi des pubs au début de chaque film…Je trouve ça toujours aussi stupide en J mais j'ai l'impression que ça devient la norme…
En vol
Sur ce, on décolle après un roulage assez rapide

Une fois en l'air, le service démarre rapidement avec un oshibori lite

La tablette est sortie et le plateau apporté, c'est assez frais et consistant, pour un vol de moins de 2h, je dois avouer que c'était assez bon

Les couverts sont en métal et signés

Et petit honneur au boss, au coca/reflets de géovision pour moi, ma nuit sera déjà assez courte comme ça

Je passerai le reste du vol avec mon casque et ma musique (ayant abandonné le casque de la compagnie, la journée pourrie ayant trop réduit ma patience pour que je ne la finisse avec un casque de basse qualité et un film dont l'image est sévèrement bruité toutes les 30 secondes)
L'arrivée au dessus de la cordière des Andes ne se fera pas sans fracas, le signe d'attacher les ceintures est allumé et on enchaîne les trous d'air plus vite qu'un coaster les loopings. Un groupe de filles à l'arrière de la cabine seront d'ailleurs bien terrifiées par ces turbulences (le CDB avait annoncé des turbulences modérées mais elles étaient clairement sévères et le repas de certains avait beaucoup de mal à descendre) Je dois avouer ne jamais avoir rencontré d'aussi sévères turbulences au par avant malgré le nombre incroyable de café que j'ai renversé en avion mais mon voisin et moi étions presque hilares à la réactions des autres passagers.
Nous atterrirons donc 5 minutes en avance sous les tentatives d'applaudissements des filles de derrière

J'irais recherché mon bagages qui sera dans la série des prioritaires malgré le tag HON (vu qu'il a été placé par LH à CDG)

Et j'airai prendre un taxi fou pour me rendre à l’hôtel en centre ville. Un petit aperçu vous attend dans le bonus hôtelier :)
A Bientôt pour le vol qui m'amènera enfin à destination, Rapa Nui!
Bonjour et merci pour le FR,
11h dans ce salon alors que la ville de Buenos-Aires est tellement agréable, je vous félicite de votre patience !
Je ne comprends que vous n'ayez pas pu en sortir, c'est tellement frustrant.
Vol dans une cabine très correcte sur gros-porteur, je trouve cela excellent pour un vol de 2h.
De même, le catering est très appétissant, cette salade a l'air très gourmande.
Je vous rejoins, je n'aime pas SCL, le parcours de sortie est bien long..
A bientôt !
Merci pour le partage !
Donc on va retenir la leçon : pour profiter de Buenos Aires lors d’un long transit il faut sortir vers l’immigration et non suivre le transit parce que la c’est foutu ;)
À bord ce n’est pas mal du tout mais KLM propose un plat chaud avec menu complet sur ce même vol donc un cran au dessus.
À bientôt !
Merci pour ce reportage et pour l'instant bestiaire. Il y a de quoi faire un zoo avec tous les animaux des reporters :)
Merci pour ce FR !
C'est assez incroyable, mais j'ai fait tous les vols de ton routing. Certes pas dans un seul voyage, mais en cumulant 4 de mes routings, j'ai fait exactement tous ces vols dans ces appareils et ces classes précises (exception : le LH510 était en 747-400, mais bien en First).
Quelque chose me titille sur ton impossibilité de sortir... il y a forcément une sortie : si ton vol est annulé, l'agent doit bien te laisser sortir non ? On n'est pas dans The Terminal. Qui plus est, tu n'as pas besoin de visa en Argentine... il aurait peut-être juste fallou masquer ton transit, non ?
Un peu comme sur le MAD-FRA, deux heures dans cet appareil, ce n'est pas loin de ce qui se fait de mieux comme petit vol de liaison. Pour le Champagne, je ne sais pas...Latam est assez fière de servir du Roederer dans leur J, il n'est pas impossible qu'il soit aussi présent sur ces vols régionaux. Mais je suis d'accord qu'aussi bien l'Argentine que le Chili disposent de quelques pétites !
Merci et à bientôt !
Merci de ton récit. Les vues sur le 747 de LH sont superbes.
Bel appareil que j'ai eu l'occasion de tester sur un vol de meme durée mais entre FRA et MAD avec une cabine agréable et confortable. Joli plateau adapté au vol avec de vrais couverts et verres.Il semble que la traversée peut être turbulentes et ton récit le confirme ! Pas évident pour tout le monde de s'y faire .