Avis du vol entre Tunis et Doha en classe Affaires avec Qatar Airways

Bonjour, 

Suite du chemin vers l'Amérique du Sud.  

J'arrive à l'aéroport à 12h15. L'email de confirmation annonçait un enregistrement 4h avant le départ et je devais laisser la chambre d'hôtel à 12h. 
Il y a un contrôle de bagages pour rentrer dans le terminal. Une fois à l'intérieur, mon premier reflex est de chercher les comptoirs de Qatar Airways et en faisant le tour du terminal je cherche aussi un chargeur pour mon téléphone. 

Il y a peu de magasins et aucun n'a de chargeurs. J'abandonne et m'installe en face des comptoirs de QR.

Mis à part le petit espace où les comptoirs de QR vont être, le reste du terminal est un bordel sans nom. Du monde partout, assis où ils peuvent et il est très difficile de se frayer un chemin.

Le check in ouvre à 12h30 et je me débarasse de ma valise. Si tout se passe bien, on se revoit dans environ 33h à Buenos Aires.

Les contrôles sont tous rapides et ils déboulent sur le Duty Free.
Je pars à la recherche d'un chargeur. Le seul que je trouve est au Duty Free et la seule couleur disponible est…rose. Je n’aime pas particulièrement le rose mais je n’ai pas le choix. Je prends et ensuite, direction le salon.  

Le salon est commun pour tous. C’est pas très grand, l’offre est pas mal avec quelques pâtisseries locales. Il y a un bar. 

Je m'installe dans un coin. Le wifi est excellent et c'est la grosse surprise de ce salon. 

Comme le terminal, le salon n'est pas spotter friendly du tout. 
Je m'en remets à mon ami netflix et un peu plus tard, au buffet. 

C’est pas de la grande cuisine mais ça se mange. 

Je rejoins la porte d'embarquement vers 15h. Les écrans annoncent que l’embarquement a commencé mais ce n’est pas vrai.

L’embarquement commence à l’heure prévue (15h15). Devant moi est une famille Libyenne dont le père a eu la chance de se faire surclasser. Il a laissé le siège business à sa femme et est parti en éco avec l'enfant. 

L'avion du jour est le A7-ALN, un A350-900 de 2 ans. 

Plusieurs PNC sont à la porte pour accueillir les passagers et on me guide vers mon siège. Ce n'est pas très utile puisque le 6A est le premier siège à gauche en rentrant.

Je retrouve cette belle cabine. Ce n'est pas la Qsuite mais ça reste une super cabine business en 1-2-1. 

Sur mon siège je trouve l'oreiller et la couverture qui sont excellents. Personnellement je préfère la literie de LATAM mais l'oreiller de Qatar est sans aucun doute un des meilleurs.

La trousse de confort est aussi présente. 

Le contenu ne m'intéresse que très peu. Je n'aime pas ces produits alors je me contente des chaussettes et du masque. 

Brosse à dent et kit de rasoir sont disponibles dans les toilettes. 

Une bouteille d'eau. 

Une hôtesse me propose un oshibori chaud ou froid et une boisson au choix. Je prends un lemon-mint mais c'est bien trop sucré à mon goût.

Inna vient se présenter, m’offrir les menus et m’annoncer la durée du vol: 4h55. C’est court! Elle s’intéresse à ma caméra et discute un peu. Si je reviens de vacances, d’où je viens, etc.  

Les menus sont un format plus petit qu’en février dernier. 

Concernant les rangements, ce siège en a 3. Deux sous chaque accoudoir dont un où on trouve le casque et un espace où ranger une bouteille d'eau. 

Et un au niveau des pieds pour ranger les chaussures. 

Les contrôles du siège. 

Il se met à pleuvoir des trombes peu avant le repoussage. C'est un véritable déluge. 

Inna passe ensuite prendre la commande du repas et savoir quand je souhaite déjeuner. Qatar Airways fait du dine-on-demand, c'est à dire qu'il est possible de manger quoi que ce soit, quand on le souhaite. 

Dehors le temps s'améliore et je spotte quelques appareils intéressant. Cet A320 de Atlantis European Airways qui opère pour Tunisair

Ou cet A320 de Libyan Airlines avec une superbe livrée qui se reflète sur le tarmac trempé. 

La passerelle est retirée et on repousse avec 30mn de retard. Le vol est tellement court aujourd’hui qu’on devrait arriver à l’heure. Puis j’ai 7:30 de transit alors un retard ne me fait pas peur. Le pilote explique que c'est dû au traffic au dessus de Malte et de la Grèce. 

Un A330 de Saudia 

A plus Tunis!

C'est parti!

Le décollage me permet d'avoir une vue partielle sur Tunis. 

Après le déluge, la lumière est superbe. 

On quitte rapidement les côtes Tunisienne

Les PNC ferment à moitié les hublots mais je les relève aussitôt. Pourquoi s'imposer de la lumière artificielle quand on peut profiter de lumière naturelle?

Explorons maintenant l'IFE. 

Le choix est plutôt bon. La taille de l'écran est bonne, parfaitement adaptée à la distance entre le passager et l'écran. 

Il y a un large choix de films

Ainsi que de séries TV

J'y trouve les 6 premiers épisodes de la saison 12 de The Big Bang Theory et ça tombe à pic puisque je me suis arrêté à la saison 11. 

La montée est tranquille, sans turbulences. Inna m'apporte des noix chaudes et le champagne que j’ai commandé avant le départ. A votre santé!

Voyons voir la carte des vins. Il y a deux champagnes, un brut et un rosé. Le Canard-Duchêne ne m'a pas vraiment plu, c'est dommage. 

Quant aux vins, on a 3 blancs. 

Dont un espagnol, de Galicie. Je regrette de ne pas l'avoir essayé, j'ai tendance à bien aimer les vins de Galicie. On a aussi 3 vins rouges 

Ce sont surtout les vins de dessert qui attirent mon attention. J'aime les vins sucrés et c'est la première fois que je vois un Tokaji à bord d'un avion. 

Pour ce qui est des autres boissons alcoolisées, on trouve 3 bières, quelques cocktails et un choix de liqueurs dont je laisse le jugement aux connaisseurs. 

Les boissons non-alcoolisées

Le vol se déroule tranquillement. Le service débute et nous passons déjà au large de la Sicile. Il y a deux enfants très bruyants depuis le départ et heureusement j’ai mon casque noise-canceling qui aide beaucoup à couvrir leurs bruits.

La table est dressée à partir d'un chariot. Nouveau protocole chez Qatar Airways?

Pas de plateau, tout est déposé sur la table. 

On commence par un amuse bouche. Un genre de ravioli froid aux épinards. C’est ok mais ça doit être bien meilleur chaud. 

Le soleil commence déjà à se coucher

On passe ensuite à l'entrée. L'éternel choix entre les Mezze ou le Saumon. 

Je passe la soupe et prend le tartare de saumon. C'est vraiment moyen et un des enfants (ils sont 3 dans la cabine) recommence à pleurer et cette fois mon casque ne permet pas de couvrir. 

Nous sommes maintenant au dessus de la Crète et le soleil disparait. 

Pour le plat principal, on a 3 choix. 

Je prends le chicken tagine. Là encore, c'est ok mais rien de spécial.

Je fais l'impasse sur l'assiette de fromage et passe directement au dessert. 

Mixed berry pudding. 

Accompagné du Tokaji Hongrois que j'ai bien aimé. 

Le repas se termine 2h après le décollage et nous approchons des côtes Libanaises. 

Parlons maintenant des enfants. Il y en a 3 dans la cabine, âgés de 1 à 4 ans (ce sont des estimations). 
Un d'entre eux a beaucoup pleuré, couru, crié, tout ce que vous voulez. Un autre est laissé totalement libre dans la cabine. Il est venu me donner son Kinder Surprise. Puis quelques minutes plus tard il est venu me voir et est resté bien 5mn au couloir, à me fixer. C’est long 5mn dans ce genre de situation, trèèès long.
Le 3e enfant a pleuré un peu mais ses parents s’en occupe.

Deux minutes après m’avoir laissé, voilà qu'un des trois se met à pleurer à la mort (encore). Juste quand je termine mon repas et que je souhaite faire une sieste. Génial…
J'abandonne la sieste et me lève. Un petit bar est installé derrière le rang 6.  

Les passagers business ont le droit à 1h de wifi gratuit. Ce n'est pas très rapide mais ça permet d'envoyer des messages/mails sans problèmes. 

Le service se termine avec une serviette chaude et des chocolats. Inna en profite pour s’excuser auprès de chaque passager pour l’enfant qui pleure.
Il reste 2h45 de vol. 

La cheffe de cabine décide de prendre les choses en main et s’en va parler avec les parents. Le petit arrête aussitôt de pleurer et le calme revient en cabine. Nous survolons Chypre. 

Le calme était de courte durée. Cette fois ci c’est le bébé qui se met à pleurer. La cheffe de cabine prend le bébé dans le galley et il se calme.
Malheureusement ça a réveillé un autre enfant qui se met aussi à faire du bruit.  

Je n'arrive pas à me reposer avec ces enfants. Un d'entre eux est encore en train de pleurer et je décide de regarder par le hublot pour m'occuper. D’autant plus qu’on va survoler le Liban et ensuite le sud de la Syrie. J’arrive même à voir les lumières de Homs et Hamah. 
Ça fait tout drôle de survoler la Syrie et c'est la première fois pour moi puisque la guerre a commencé avant mes premiers vols vers l'Est.  

Je ne vais pas pouvoir dormir et on se rapproche de Doha alors je demande un thé à la menthe. Il reste 1h45 de vol et nous survolons maintenant le desert Syrien puis le desert Iraqien. C'est le vide total et seuls quelques raffineries de pétroles illuminent le ciel.

Annonce de la descente un peu plus de 40mn avant l’arrivée. 

Je commence à discuter un peu avec Inna qui se demande à quelle heure part mon vol pour Buenos Aires. On parle ensuite des Philippines, d’où elle est originaire.
La cheffe de cabine passe et me dit: “vous ressemblez à Justin Timberlake, on ne vous l’a jamais dit?”
Avant de me demander d’où je suis originaire, ce à quoi elle répond: “French, oooh. So good looking”.
Bam! Sacré ego-boost!

Je retourne ensuite à mon siège pour l'arrivée. Inna passe dire au revoir et demander si j’ai des suggestions ou des commentaires sur le vol. Elle me souhaite un bon voyage et de bien profiter de la Qsuite sur le loooong vol qui m'attend.

La cheffe de cabine passe ensuite remercier chaque passager. Elle me souhaite aussi un bon voyage vers Buenos Aires.

Survol du Qatar

Je suis l'approche finale grâce aux caméras. Un des enfants est encore en train de pleurer…et une petite (3-4 ans) s’amuse à crier pour l’imiter. L’enfer est réel. La cheffe de cabine ne peut rien faire, c’est l’approche finale et tout le monde doit être assit.

Arrivée à 23:45, avec 30mn de retard. Mon transit n’est plus que de 7h, youhou! 

Débarquement par bus. Il fait une chaleur et une humidité suffocante. Je ne m’attarde pas pour des photos et monte de suite dans le bus business.
Un des enfants crie jusque dans le bus et le trajet est long. Il a fallu une bonne dizaine de minutes pour rejoindre le terminal. On devait être vraiment loin.  

Merci d'avoir lu et à bientôt pour le vol le plus long de ma vie.