Second vol "intérieur" de cette série avec notre retour depuis l’île des pins en direction de Nouméa après trois sublimes journées passés sur cette île paradisiaque.
Introduction
Présentation générale du routing:
Pour rejoindre la nouvelle Calédonie depuis Toulouse il n'y a pas 36 solutions, les plus courantes sont AF/KLM jusqu'au Japon puis Air Calin pour la suite du trajet jusqu'en Nouvelle Calédonie… cette solution reste toutefois très onéreuse avec des prix d'environ 2200€ à cette période de l'année. Un autre routing existe mixe de BA et QF à environ 2000€ avec un TLS-LHR-DXB-SYD-NOU avec l'A380 de Qantas mais une durée de trajet stratosphérique.
En billet séparé les prix ne sont guère plus réjouissant avec uniquement Aeroflot qui proposé un tarif correct pour rejoindre le Japon mais au départ de Paris.
Mi-décembre une offre retiendra mon attention avec TK qui propose des billets pour NRT au départ de TLS pour 650€ A/R en plein mois d'août c'est plus que correct. Les dates collent parfaitement avec les vols NRT-NOU les moins cher (pris sur Expedia.jp) pour 780€ on prendra le risque d'une correspondance ratée mais avec une marge de plus de 18h dans les 2 cas de quoi faire une nuit à l'hôtel à l'aller et une visite éclair de Tokyo au retour le tout pour 1450€ par personne hôtel compris à NRT.
Viendrons se greffer 4 vols inter-îles pour visiter une des îles loyautés et l'Île des Pins là pas de surprise ce sera avec Air Calédonie avec des tarifs salés au vue de la distance parcourue pratiquement 1€ le nm … gloups.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5TY414 - Economique - Île Des Pins => Nouméa (GEA) - ATR 72-600
- 6Un petit tour sur une des loyautés
- 7SB800 - Economique - Nouméa => Tokyo NRT - Airbus A330-200
- 8TK53 - Economique - Tokyo NRT => Istanbul - Boeing 777-300ER
- 9TK1805 -Economique - Istanbul => Toulouse - Boeing 737-800
Pour rejoindre l'île des Pins deux solutions existent au départ de Nouméa, le bateau Betico 2 relie l'île 3/4 fois par semaine en un peu moins de 3 heures. L'autre solution est l'avion au départ de l'aérodrome de Magenta avec la compagnie Air Calédonie.
Bien entendu c'est cette dernière solution que nous choisirons pour la bonne et simple raison que les jours de passage ne nous convenez pas, de plus la différence tarifaire entre les 2 solutions n'est pas frappante… Les 2 sont extrêmement chers ! Pour 2 personnes A/R nous débourserons 300€ pour une distance de 66 nm le monopole à un prix !
Une nouvelle fois cette liaison n'est pas une nouveauté sur notre site favori, toutefois comme pour le vol aller on trouve 2 reports datant de fin 2015 de la part de Chevelan et LTQLGW époque ou Air Calédonie exploitée encore ses ATR72-500 "d'ancienne génération". Cette ligne sera donc une exclue à bord de la dernière génération d'ATR.
Retour a l'aérodrome de Moue
Après un superbe séjour de 3 jours sur la magnifique île des pins il est temps pour nous de rentrer sur grande terre. Afin de rejoindre l'aérodrome, la navette de notre hôtel nous dépose 50 minutes avant le départ du vol devant le bâtiment joliment arborée qui sert d'aérogare.

Dès l'entrée, on débouche sur la zone d'enregistrement & de dépose bagages, il s'agit d'un comptoir ou les manutentionnaires chargent au guichet des chariots bagages pour le prochain vol.

Dans le hall principal qui relie les portes de départ et d'arrivée, Il contient une salle d'attente ainsi que l'unique commerce du lieu qui sert à la fois de cafétéria et de boutique de souvenir. On trouve aussi coté arrivé un guichet d'information touristique ainsi que les comptoirs de certains hôtels (tous vides).


Dans le terminal on peut voir des affiches sur l'histoire du terrain. Les photos datant des années 50 à 70 sont une véritable remontée dans le temps avec des clichés où l'on trouve des De Havilland "Dragon Rapide", De Havilland "Héron" ou les premiers Twin Otter tous opérés par Air Calédonie. Autre source de divertissement bien plus moderne, le wifi est disponible facilement avec un débit plutôt correct.

De l'autre coté du batiment, coté piste il n'y a pour le moment pas grand chose à vous montrer si ce n'est cet hélicoptère de tourisme Robinson R44 jaune canari.


Je n'ais toutefois pas bien longtemps à attendre avant de voir notre appareil du jour pointer le bout de son radome, dommage le cadrage de la seconde photo était approximatif…


L'appareil ne tarde pas à revenir vers nous pour se stationner devant l'aérogare.

Notre appareil du soir est F-OZLI, un Atr 72-600 livré neuf à la compagnie Calédonienne en décembre 2016.



A peine l'appareil posé que l'embarquement est appelé avec un strict respect des priorités pour les familles avec enfants, et le PIF me dirait vous et bien il n'y en a tout simplement pas ! Malheureusement cet atmosphère d'aviation de brousse ne va pas tarder de céder aux sirènes de la paranoïa réglementaire collective et un PIF sera prochainement installé.

Un contrôle des billets/passeports est effectués avant d'accéder à l'unique petite salle d'embarquement, une sorte de pré-embarquement à l'Easyjet. Mais là il y a des sièges.

La vue, elle, est sympathique.

Petit détail sur la livrée qui diffère sur chacun des appareils de la compagnie, ici ce sont les cases typiques de l’île de Lifou.

Au fait j'oubliais, voici les documents de voyages, on regrettera se billet sous forme de ticket de caisse plutôt cheap.

Les passagers du vol précédent sont sortis, nos bagages en cours de chargement dans les étroites soutes de l'ATR, c'est donc au tour des passagers de rejoindre l'appareil. Comme dirais un certain Emmanuel, "En marche !".
J'adore ces embarquements à pied surtout quand la météo est clémente comme c'est la cas aujourd'hui.


La dérive, face A et face B


A bord de l'ATR-600 Aircal
Montée par la porte arrière gauche qui est aussi la porte principale sur ce genre de tondeuses, l’accueil à bord est souriant de la part de notre chef de cabine, une collègue beaucoup plus jeune officiera à l'avant, elle aussi sera agréable et très pro.

Petite photo en mode ventilo verticale ou horizontale !

A bord de l'appareil on retrouve la cabine Armonia proposée par le constructeur franco-italien, celle-ci est moderne et plutôt classe avec ces couleurs gris anthracite. Certain y trouverons un manque d'originalité mais personnellement j'aime beaucoup.



On fond de la cabine, les panneaux d'habillages sont ornés par les desseins traditionnels que l'on retrouve sur la carlingue des appareils d'Air Calédonie.

Nous occupons à nouveau le rang 2 que madame à réussi à nous dégoter durant l'embarquement comme vous devez le savoir c'est free seating sur les vols Air Calédonie. Le pas lui est plutôt bon.

Instant porte pour notre amis Esteban.

Au dessus de nos têtes on trouve un overhead panel de dernière génération.

Pour une fois je laisse le hublot à madame c'est donc elle qui vous proposera les photos. Merci à elle et tous les compagnes et compagnons des flight-reporteurs toujours prompte à nous laisser les hublots ^^.

Les annonces de fin d'embarquement sont diffusés, les consignes présentés en français et anglais. Puis c'est au tour du CDB de prendre la parole, temps de vol de 15 minutes ce soir. Les moteurs ne tardent pas à être lancés, nous commencerons notre roulage après que le véhicule des secours ait quitté la piste.

Nous remontons la piste pour un départ en piste 10, cap au sud-est avec un aperçu globale des installations aéroportuaires de Moué.


Au loin les pins corollaires symbole de l’île nous font leur adieux.

Les moteurs sont poussés à pleine puissance et nous ne tardons pas à nous élancer sur la piste.

Nous grimpons rapidement au dessus des forets de pains dans un fameux bruits de moteurs.


On peux distinguer la superbe baie d'Oro au loin, direction le bonus si vous voulez voir cela de plus prêt.


Puis nous virons sur la droite, alors que notre moteur vrombit toujours pour nous faire grimper à notre altitude de croisière pourtant pas bien élevée.

Nous longeons la cote Sud-est de l’île des pins et ici l'ile Kotomo qui borde la baie d'Upi.

Un peu plus loin, on peux voir l’îlot Brosse, sous nos ailes la "ville" principale de Vao. Petit détail intéressant il s'agit de la commune la plus éloignée de la métropole.

Quelques minutes plus tard ce sont les 2 petits îlots Aventure et Duroc

Puis l'on retrouve Kuto, port de l’île où nous avons passé nos 2 premiers jours sur l’île dans les magnifiques baies de Kuto et Kanuméra et leurs magnifiques plages que vous pouvez retrouvez dans le bonus du report précédent.




Le scénique flight se poursuit alors que nous quittons définitivement les rivages de l’île la plus proche du paradis, En signe d'adieux l’îlot du Ana planté sur le récif qui marque le Grand Lagon Sud classé au patrimoine mondiale de l'UNESCO.


Certain petits îlots donnent vraiment l'impression d'être seul au monde…

Nous avons rejoint notre altitude de croisière les moteurs P&W 127M sont par conséquent bien plus silencieux.

Je profite de quelques secondes de calme dans le défilé des récifs coralliens pour vous présenter la littérature de bord, on trouve dans la pochette du siège de devant le magazine de bord de la compagnie ainsi que la réglementaire safety card.


Dans le magazine, on peut voir quelques pages corporates concernant le réseau ainsi que la présentation de la flotte de la compagnie avec ses 4 ATR72-600


Les fonds marins sont toujours aussi transparents…

J'adore les turboprop, voir cette hélice en mouvement rappel l'aviation des pionniers loin des réacteurs qui motorisent les jets d'aujourd'hui…

Pour avoir une idée de la route suivie par notre vol du jour.

Les couleurs sont splendides, un véritable plaisir de voir la terre et la mer calédonienne vu du ciel.



Je pourrais rester des heures à contempler ce paysage, malheureusement notre descente vers Nouméa et déjà bien amorcée alors que nous croisons l’île Charron située au Sud du Mont-Dore.

Puis quelques instant plus tard ce sont la baie Sainte Marie et la baie de Magenta qui défilent alors que le soleil descends à l'horizon nous mettons à présent cap au Nord afin de rejoindre l'axe d'approche de la piste 17.


Nous survolons le quartier de Normandie avec une jolie vue sur Nouméa.

L'approche est assez impressionnante avec ce virage à 180° avec un peu de relief autour, nous sommes à présent au dessus du quartier du 7ème Km.



Au loin on peut reconnaitre la forme caractéristique du Mont-Dore.


Les habitations du 6ème Km doivent avoir un bel aperçu des appareils à l'approche.

Notre ombre se rapproche alors que nous approchons du terrain de Magenta en suivant le relief vallonné situé dans l'axe de piste.


On passe au dessus du terrain de foot qui marque l'entrée de la mangrove et de la zone de Tina.

TIna où l'on trouve le très réussit centre culturel Tjibaou et son architecture caractéristique.

Arrondi et posé assez doux, bien joué de la part de notre équipage car on peut voir la manche à air en plein travers signe que nous avions près de 20kt de cross wind.


Retour a Magenta
On peut voir les hangars d'Air Loyauté mais aussi de l'Aéro-club Calédonien

Nous sortons de la piste par la dernière bretelle.


Pour rejoindre le terminal situé à quelques dizaines de mètres de là.

Nous ne sommes pas les seuls ce soir un autre appareil vient d'arriver depuis Ouvéa.

Afin de nous parquer prêt à repartir il nous faudra faire demi-tour, pas de push back à Magenta


Comme je disais il y a un peu de relief aux alentours du terrain ce qui pimente quelque peu les approches, pendant que j'admire les montagnes situées au Nord de Nouméa, l'équipage éteint lui le ventilateur.

Rapidement les passagers quittent l'appareil, c'est assez une opération assez rapide même quand on est assis à l'avant de la cabine.


Fuselage shoot en quittant notre destrier du jour par la porte arrière.

Décidément je trouve cette dérive et ses couleurs sublimes.

A quelques encablure de notre point de stationnement on peut voir ce Bell 214 de McDermott Aviation une entreprise australienne de travaux aérien & lutte anti incendie.

Pour nous c'est direction le cheminement arrivé du terminal en passant devant la tour


On peut toujours garder un œil sur le trafic locale et faire nos adieux à notre appareil du jour et de voir l'appareil qui assurera notre prochain vol.



Je rejoins après quelques dizaines de mètres à pied sur le tarmac la salle de livraison bagages. Comble du luxe équipée d'un tapis. Notre valise arrivera dans les 5 minutes plutôt efficace !

Le trajet entre la salle de livraison bagage et la sortie est très rapide à peine quelques mètres

Nous sortons de l'aérogare, c'est un peu le bazar sur le dépose minute. Beaucoup de passagers arrivant et beaucoup d'accompagnant venus les chercher dans un espace assez réduit ce qui empêche les passagers de quitter facilement l'aéroport.


Les parkings sont toujours aussi blindés avec de nombreuses voitures garés sur les bas cotés/trottoirs…

Notre voiture, est garée bien plus loin et il nous faut suivre la route qui longe la piste pour la rejoindre, un paysage aéroportuaire vraiment sympa avec ces montagnes au soleil couchant.


C'est ici que je vous laisse, nous en sommes à la moitié du routing de nos vacances. Vous trouverez un petit bonus sur l’île des pins juste en dessous de quoi vous faire patienter jusqu'au prochain report…
Bon vols à tous !
Merci Hugo pour le partage !
2.5 en catering pour ne rien avoir je trouve ça bien payé ! Tu le dis à juste titre, un verre d'eau ou un café en salle d'embarquement mais juste rien pour moi c'est juste 0 :)
Le bonus est superbe !! Merci beaucoup :)
A bientôt !
Merci Hugo pour ce FR.
tellement agréable
Le scénique flight => le vol est bien trop court dans ces conditions.
Le prix reste le point noir et l’absence au minima d’une capsule d’eau.
Bonus qui donne envie.
A bientôt
bonjour
merci pour le FR et le bonus
Merci pour ce FR et surtout son bonus. Adepte du spotting, on peut dire que celui-ci est limité mais on profite bien ce bel ATR de dernière génération. La livrée est vraiment très belle, par contre je regrette cette cabine sombre qui est élégante mais du tout raccord avec la livrée je trouve. Le prix est vraiment ... dur à avaler pour la durée du vol. Enfin un beau voyage ça n'a pas de prix heureusement ^^
À bientôt!
Bonjour et merci pour ce FR,
L’aérogare de GEA est vieillissante mais celle de ILP est magnifique, comme je les aime. Simple, avec une architecture typique de cette île magnifique.
La cabine est classe mais manque un peu de couleur pour l’égayer un peu.
L'ATR est génial pour ces petits vols, c'est bruyant, ça bouge, c'est top !
Survol magnifique de ces îlots avec des dégradés de bleu et de vert, de la grande terre avec sa terre rouge, on reste scotché au hublot tellement c'est beau.
Très beau bonus qui fait rêver.
A bientôt !
Salut Hugo
Comme Esteban j'aurai mis une bulle pour la note catering...
Reste le survol au dessus de la mer turquoise, sublime !
Merci pour le partage, à bientôt.