Avis du vol entre Denpasar et Osaka en classe Affaires avec Garuda Indonesia

Bonjour à tous,

Après 8 jours passés à Jimbaran, Uluwatu, Ubud et Canggu… c’est l’heure de rentrer et je n’en ai strictement aucune envie.

Pour le vol retour, me voilà bien embêté : on a pris un aller simple avec Air India, mon pote ne veut pas faire 15000 escales pour rentrer à Paris et personnellement, j’aimerais rentrer en Business pour agrémenter ce retour.   

Je commence donc à regarder comment je pourrais dépenser mes miles sur Flying Blue, et d’abord m’assurer que la somme demandée ne sera pas guignolesque et que j’ai un solde suffisant pour deux passagers.

Je vous passe la difficulté des recherches, mais j’ai le choix entre voler jusqu’à Shanghaï en A330 China Eastern puis faire un Shanghaï-Paris en 777 Air France, où voler jusqu’à Osaka e A330 Garuda Indonesia puis rejoindre Paris en 777 Air France.

Je ne me suis pas posé la question : Garuda is the way to go.  

Je vous remets le routing !

On arrive de Canggu après 45 minutes de voiture. Compte tenu du nombre de vol partant la nuit de DPS, ça bouchonne beaucoup au dépose-minute.

 Le chauffeur nous dépose à la première porte et nous souhaite bon voyage.  

Je pense qu’on ne peut plus faire demi-tour maintenant… allons-y !

Nous devons passer un premier filtre de screening des bagages. C’était là mon 7ème départ de DPS depuis que j’ai découvert l’ile en 2013 et je n’ai jamais vu quiconque faire l’objet d’un contrôle de son bagage.

 Garuda Indonesia n’enregistre pas ses clients fidèles (et clients Skyteam Elite Plus) aux comptoirs habituels mais dans une zone nommée Premium Check-In area que voici. 

Il y a une personne au comptoir et des sièges sont disponibles pour les passages souhaitant s’asseoir en attendant leur tour.

Nous sommes rapidement pris en charge et nos bagages sont étiquetés Priority et Transfer pour s’assurer qu’ils nous suivent bien jusqu’à Paris.

Le passage au PIF sera plus laborieux : il n’y a pas de ligne dédiée et il y a un monde tel à cette heure-ci que les passagers sont vite désorientés.

Je profite de l’attente à la PAF pour vous présenter les cartes d’embarquement remises un peu plus tôt.

Une fois airside, passage par le Duty Free où nous ferons nos derniers achats et quelques boutiques avant de monter à l’étage réservé aux lounges Premier, T/G et Garuda. On trouve aussi à cet étage une salle de prière.

Une fois airside, passage par le Duty Free où nous ferons nos derniers achats et quelques boutiques avant de monter à l’étage réservé aux lounges Premier, T/G et Garuda. On trouve aussi à cet étage une salle de prière.

Voici l’entrée du salon Garuda et les catégories de passagers éligibles.

De nombreux magazines et journaux nationaux sont proposés à l'entrée.

Comme au salon Saudia de Riyadh, on trouve une zone First Class à gauche (vide à ce moment là) et une zone Business assez pleine.

On réussit néanmoins à trouver une place et il y a un large choix de salades / plats chauds (même un stand à laksa noodles) pour se restaurer.

1ère selection: spicy fried chicken et sauted vegetables.

2nd selection: laksa noodles :D

Je jette un oeil discret au salon First Class qui doit désormais être quasi inopérant : rares sont les vols en 777-300ER au départ de Bali … à l’exception d’un vol à destination de Narita.

On teste le siège massant situé au fond du salon Business. Rassurez vous : c'est du pur gadget.

Le salon va progressivement se vider et je vais pouvoir prendre des photos un peu plus exploitables.

Je reste interloqué par cette poutre qui ne fluidifie pas la circulation. Elle est clairement signalée mais il ne faut pas avoir le nez dans son téléphone et marcher en même temps.

Les alcools ne sont pas en libre-service et il faut commande auprès d’une personne.

Le salon donne sur la zone marchande airside.

Les toilettes sont disponibles dans le salon. 

Elles sont propres et complètes, avec une petite douche pas très engageante mais l’attention y est.

Le temps passe vite et il est temps de se rendre en porte d’embarquement. La jetée est plutôt longue et des tapis roulants sont là pour aider à gagner un peu de temps.

On arrive à l’heure en porte et là, assez peu de monde en salle en réalité… l’hôtesse en charge de notre cabine nous indiquera que le remplissage est médiocre : 90 PAX au total dont 6 en Business.

L’embarquement est lancé à temps et nous embarquons en premier.

Coup d’œil sur le jetbrige : un 777 Garuda, 773 Emirates suivi d'un 350 Qatar et un aéronef Korean Airlines non identifié.

Un unique jetbrige a été positionné à l’avant de l’appareil.

Un choix de journal est disponible pour l’ensemble des passagers.  

Voici mon siège pour ce vol de nuit, du très classique…

On y trouve des chaussons.

Et, sous les éclairages, une bouteille d’eau, un menu et l’amenity kit.

Explorons donc la carte ! 

Le « In Between Fuel » consiste en un petit snack avant de dormir…

…puis un petit déjeuner plus complet est proposé.

Une offre japonaise et un service de café est également proposé.

Des boissons de bienvenue sont proposées : champagne ! Non pas qu’on trinque au retour, mais on trinque à de bonnes vacances (et au prochain voyage à Bali) :)

Un oshibori froid nous est ensuite remis. 

L’embarquement sera rapidement bouclé et les consignes de sécurité sont diffusées pendant le pushback.

Le casque n’est pas très flatteur mais je n’en aurais de toute façon qu’un usage limité.

La cabine est carrément plongée dans le noir pour le décollage.

Ca va être rapide !

See you again soon :(

Notre voisin s’endormira tout de suite après le décollage.

Pour ma part, je déplie la couverture qui est plutôt de bonne qualité et un amuse-bouche nous est remis. 

Je commande une soupe avec des boulettes de viande.

A ma demande,  un peu de sambal me sera ramené pour rehausser le tout.

Manu pioche également dans la carte : des nachos et une soupe.

Voici ensuite les brochettes et le panini. C'est aussi bon que beau !

Voici le contenu de la trousse de confort. La trousse est de bonne facture pour un vol de cette durée.

Les toilettes sont plutôt grandes, ce qui est agréable pour se changer sans jouer de la souplesse de son corps.

On retrouve ici des produits Clarins et un bain de bouche produit spécialement pour Garuda Indonesia.

Une fois les dents brossées, je suis prêt à m’allonger pour dormir quelques heures.

Je me réveillerai 3 heures plus tard, le soleil se lève tout doucement et la cabine est plongée dans le noir … je me rendors.

Je serai réveillé une heure plus tard, soit après 4 heures de sommeil cumulé, dans une cabine naturellement éclairée.

Un oshibori frais est remis avec un jus d’orange.

Il reste encore une bonne heure avant l’arrivée à Osaka.  

Nos choix de petit-déjeuners seront différents et j’en profite pour vous les présenter.

A droite, une selection continentale avec des fruits pour la mise en bouche. 

Pour ma part, le choix se porte sur le petit déjeuner japonais.

La soupe miso est très bonne.

La cuisson du riz ne méritait pas que je me réveille mais c’est un exercice délicat à bord.

Le thé est servi comme suit.

A ma droite, les œufs sont préparés à la demande et le bircher muesli est complété avec des fruits.

Pour les amateurs, voici les consignes de sécurité de Garuda pour son A333.

Je vous présente également la sélection de magasine.

La flotte de Garuda, en images !

La descente vers Osaka est amorcée.

Quelques vues aériennes pour patienter jusqu’à l’arrivée.

Garuda est fière de ses anciennes distinctions Skytrax.

Air to Air avec un Airbus Peach.

Et nous voilà arrivé à Osaka, avec l’avion de Peach qui nous nargue !

Nous nous parkons à côté de ces deux avions de Vietnam Airlines, respectivement à destination de Hô Chi Mihn et Hanoï.

Good bye and thank you!