Avis du vol entre Hamburg et Kerkyra Island en classe Economique avec Condor

Bonjour à tous,

2ème routing balnéaire des vacances, après Majorque ce sera de nouveau une île, mais grecque cette fois-ci : Corfou. La Grèce a le vent en poupe en ce moment sur FR, j'apporte ma petite pierre à l'édifice.
Les conditions d'entrée dans tel ou tel pays étant très changeantes au sein même de notre désunion européenne, on s'est dit qu'il fallait partir rapidement tant qu'il en était encore temps, d'autant que la Grèce venait d'imposer avec peu de préavis un test Covid à faire pour les départs depuis certains pays (pas encore l'Allemagne ou la France à ce moment, mais pour combien de temps…), ce qui peut vite rajouter des démarches et des frais (quid de la prise en charge d'un test Covid en UE par la sécu française, je n'ai pas trouvé d'info fiable à ce sujet).

Bien penser à demander son QR code grec au plus tard à 23h la veille du départ (minuit heure grecque), je ne comprends pas l'intérêt d'imposer de le faire au plus tard à ce moment, car tous les étourdis qui oublient de faire la démarche ne peuvent pas la faire en urgence à l'aéroport et se font refouler du vol. Une bonne marge de manœuvre des compagnies pour survendre leurs vols vers la Grèce, si tant est qu'elles aient assez de pax pour les remplir.

Ces billets Hambourg/Corfou ont été réservés la veille du départ avec Condor pour la modique somme de 45€ (en tarif Economy light) pour moi et de 70€ pour ma compagne en tarif comprenant une valise en soute.
Au retour, nous avons pris des chemins différents : elle est rentrée vers Munich sur Condor pour prendre ensuite un vol de la nouvelle compagnie Lübeck Air, quant à moi j'ai pris un vol vers Varsovie via Athènes (je cherchais des vols bon marché et aux horaires acceptables sur Aegean pour valider les 4 segments annuels chez eux, même si à l'heure actuelle le maintien de mon statut chez eux reste très hypothétique) , avant de terminer par un Gdansk/Hambourg sur Ryanair.

L'aéroport de Hambourg n'étant qu'à une dizaine de minutes de route, je m'y rends en voiture pour déposer ma compagne et les bagages, puis je rentre déposer la voiture avant de refaire le trajet à pied, il y en a pour une petite heure et il faisait beau (le vélo ne m'arrangeait pas comme au retour je suis rentré avec la valise).
L'enregistrement Condor, que je n'ai pas utilisé.

Le PIF est passé sans trop d'attente, l'aéroport n'est pas bondé à cette heure-là. 

Notre A320 est à sa porte, Corfou aura été sa seule rotation du jour. D-ATCH a été livré à Condor en 2001 avec l'immatriculation D-AICL. Il a toujours volé dans le groupe Thomas Cook (UK, Balearics et donc Condor) à l'exception d'une saison chez Air Transat.

A notre porte d'embarquement il y a un présentoir à journaux/magazines. Je n'en avais pas vu lors de mon autre récent vol avec Condor.

L'embarquement se fait par rangées, mais comme j'ai hérité d'un siège couloir j'ai embarqué à la fin pour essayer de changer cela.
Les QR codes sont vérifiés, ce qui fait traîner les choses.
L'avion n'est pas très rempli et je troque sans difficultés mon 19C contre un 26F.  Notre voisin est ce Ryanair Sun/Buzz en provenance de Gdansk, le vol qui aura bouclé ce routing une semaine plus tard.

La place est correcte, cet avion dispose de la configuration de 180 sièges, ce qui est le maximum hors cabines space flex.

Des écrans collectifs sont déployés.

Il y a encore mention de Thomas Cook sur l'écran.

Le repoussage est ponctuel.

Roulage vers la piste 05.

Des Tui et un Eurowings sont garés au large.

753 Condor suivi d'un bizjet à l'immatriculation originale.

Un Embraer 195 de TAP Express s'envole pour Lisbonne.

A notre tour de nous aligner.

Puis de mettre les gaz.

Rotation.

Et décollage.

Virage à droite.

La cabine est très clairsemée, je dirais moins d'une centaine de pax. Ce triplace et celui devant moi sont libres.

Mon côté droit étant en contre-jour, je décide de changer de siège, et les 3 sièges juste devant ma compagne sont aussi libres, je m'y installe donc. L'aile est un peu proche mais ce n'est pas bien grave.

La tablette est par contre crasseuse, ça ne fait pas très sérieux, surtout en ce moment et pour un avion dont c'est le premier vol de la journée…

Je vous présente néanmoins la safety card.

Et le sac vomitoire, tout blanc.

Nous survolons une ville que nous connaissons bien : Vienne.

Et son aéroport de Schwechat, d'où nous sommes partis de très nombreuses fois, c'était le bon vieux temps comme on dit !

Eisenstadt, ville principale du Bürgenland.

Suivi du Neusiedler See, principalement en Autriche mais avec également une petite partie en Hongrie.

Le lac Balaton.

Les écrans collectifs alternent géovision et dessins animés, et comme dans le 757-300 pris 10 jours plus tôt il y a aussi des canaux musicaux pour ceux qui amènent leurs écouteurs.

Slavonski Brod (Croatie) et Brod (Bosnie Herzégovine), séparées par la Save, rivière d'un peu plus de 900km qui traverse Ljubljana et Zagreb avant de se jeter dans le Danube à Belgrade.

Zavidovici, en Bosnie.

Le service de Condor était de nouveau un BOB, mais avec un peu plus de choix que lors de mon vol précédent : En plus des snack bags (6.50€) et des bouteilles d'eau (3€), il y avait également d'autres soft drinks et de la bière à 3€, ainsi que des snacks sucrés (Mars, Twix…) à 2€.

Pour ma part, ce sandwich a fait l'affaire, mais c'est du BIS (buy in supermarket)^^. 

Il y a aussi eu un passage de duty free avec un choix assez restreint.

Les bouches de Kotor, au Monténégro.

Budva

Un peu de géovision.

Bar, toujours au Monténégro. Je voulais y aller à un moment en prenant un Fokker 100 de Montenegro Airlines vers Titograd/Podgorica, mais je n'y compte plus vraiment.

Durrës, en Albanie.

Tirana.

Notre itinéraire.

Affichage en mode flight simulator !

Je retourne à tribord pour l'approche sur Corfou.

La plus grande ville de l'île, qui se nomme aussi Corfou/Kerkyra.

L'aéroport.

Demi-tour pour s'aligner face au Nord.

Full flaps.

L'îlot de Pontikonisi.

Le monastère de Panagia Vlacherna.

L'hôtel où nous étions pendant ce séjour, ce n'est pas moi qui l'ai choisi. Si vous voulez être au calme, c'est un mauvais choix^^

Atterrissage assez musclé.

Le tarmac est assez rempli.

The Best y est bien représenté ;)

Mais quelle est donc la compagnie qui opère cet A321 bulgare ?

Holiday Europe, je suis sûr que certains découvrent l'existence de cette compagnie^^

On se gare à côté d'un A321 Condor qui se rendra à Leipzig.

La station service arrive pour ravitailler notre Airbus.

Débarquement appelé par rangs et plutôt bien respecté, dernière vue de la cabine.

Je sors par la porte arrière.

Notre voisin de gauche est un Embraer 195 de LOT, comme sur plusieurs de ses avions de seconde main la compagnie ne s'est pas embêtée à les repeindre.

Il s'agit d'un ex Saratov Airlines, compagnie russe qui avait arrêté ses opérations à la suite du crash d'un de leurs Antonov 148 en 2018.

717 de Volotea partant pour un saut de puce vers Bari.

Et le 321 Condor qui repousse.

Vous reconnaissez ce logo ? Et oui, il s'agit bien de Fraport, qui gère quelques aéroports régionaux grecs (bulgares également, notamment BOJ et VAR) en plus de FRA.
Il y a une petite file d'attente avant de remonter à la livraison des bagages en raison du contrôle des QR codes par les autorités. 

La salle des bagages est un peu exiguë, mais la valise arrivera rapidement.

On rejoindra ensuite notre hôtel en bus.