Avis du vol entre Caen et Lyon en classe Economique avec Air France

To start

Quelques explications sur ce voyage étrange : Initialement prévu pour rendre visite à certains membres de la famille en rhône alpes, il était prévu de faire Caen-Lyon puis Lyon-CDG, préalablement à un voyage estival nordique (à suivre). Mais la présence à Brest d'un autre membre de ma famille, fraîchement revenu d'un lointain pays m'a fait décaler ce routing estivalo-métropolitain. Les solutions pour rallier la basse-normandie à la pointe bretonne n'étant par ailleurs guère engageantes ( train > 4h30 et voiture itou) Sans compter que le tarif en 2 AS (merci AF) était, même après modification (re-merci AF !) ultra compétitif.
Ce reportage sera plutôt court, le temps de vol étant vraiment court, lui aussi. Contrairement aux échanges avec la PNC.

CaeN-carpiquet

Accessible par la route et, dans mon cas, par la liane n°3 du réseau local, ce fut fait en moins de 30' depuis le centre ville où je réside.
L'aérogare est réduite (3 guichets d'enregistrement, pas tous ouverts, sauf à pleine saison lorsqu'on atteint 15 vols/jour, partagés entre AF (vers Lyon toute l'année, Nice, Marseille, Calvi et Figari certains jours de vacances scolaires, Marseille et Biarritz en août) et Volotoea absent de novembre à avril, mais présent le reste du temps pour la Corse, Toulouse, Marseille, et bientôt Lyon)

Trève de présentations diverses, nous voici, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, d'abord au guichet pour déposer son bagage puis à la sortie du PIF et dans la petite salle d'embarquement (même si, en février dernier, elle était ben suffisante pour le peu de voyageur présent !)
L'avion est déjà là. Habituellement, AF positionne un E190 sur cette ligne, mais depuis la mi-juillet, c'est un E170.

L'embarquement se fait sous le soleil normand, dans le calme et le respect des priorités (si, si !) avec un vol qui s'annonce presque rempli.
L'installation dans cette cabine se fait tranquillement, avec sourire et distribution de lingettes présentées dans un petit bac blanc et remise d'un masque chirurgical, pour les têtes en l'air qui n'ont pas été informés (malgré les mails et SMS de rappel…) que le masque tissu "maison" est proscrit.
Le départ a lieu à l'air, sans repoussage, avec un virage sur place.

Le pilote fait une annonce sérieuse mais joviale, se disant heureux de nous retrouver. La PNC fera aussi ses annonces et la démonstration tout en étant attentive aux passagers.
La montée est très rapide, et la campagne apparaît sous nos yeux, en particulier l'Orne, qui serpente en amont de Caen.

La croisière est calme, le ciel assez dégagé, malgré une brume d'altitude importante

La collation proposée consistera en une boisson au choix (chaude ou froid parmi eau plate/gazeuze, jus d'orange/pommes/tomates) avec une PNC vraiment attentive, qui distribuera son sourire et sa bonne humeur, sans excès et sans familiarité ou feinte. Et qui a pris le temps de discuter un peu avec moi lorsque, sortant des toilettes, j'ai heurté avec ma tête un coin de la carlingue (sans dégât apparent : ouf !) J'ai été surpris qu'elle porte l'uniforme HOP, croyant que le passage sous la bannière unique Air France avait eu lieu. Mais peut être pas pour tous les détails.
L'arrivée sur Lyon se fera par le sud, au-dessus de champs récoltés. Je serai assez fier de la netteté des photos, y compris de notre ombre ! On ne peut pas en dire autant pour la centrale du Bugey.

Arrivée à Lyon à l'heure (19h18 pour 19h25), ce qui était important pour la correspondance à suivre, après cette parenthèse aérienne d'apparence aussi courte qu'un clin d'oeil.

Merci de m'avoir lu :-)