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Comme chaque année à la même époque, je me retrouve en vacances au mois d'août. J'avais prévu d'aller au Japon comme prévu en 2020, mais les touristes étrangers n'étant toujours pas les bienvenus, il a fallu m'adapter. De plus, un stage sportif du côté de Paris s'incruste dans mon agenda le week-end du 6/7/8 août, ce qui coupe mes vacances en deux. Cela complique encore l'organisation, et restreint encore les destinations possibles (en gros on oublie le LC).
Finalement, je suis arrivée à ce compromis.
Voici donc la deuxième partie de mes vacances, cette fois-ci à Madrid. J'ai eu un gros coup de flemme sur les vols retour, qui ne seront pas reportés.
Pour la petite histoire, je me suis déjà rendue à Madrid par mégarde en 2014. Je partais avec une amie à Lisbonne pour un week-end, et j'avais été l'objet d'un refus d'embarquement (moi uniquement, pas mon amie) alors que j'avais tout fait pour ne pas avoir de problème (carte de fidélité, enregistrement en ligne dès son ouverture, voyage sur la même réservation, etc.). Et donc mon vol direct s'était transformé en un vol avec une petite escale de 7 heures de rien du tout à Madrid. Sur un week-end, ça fait mal ! J'avais alors décidé de partir explorer la ville pendant l'escale. Dommage que je ne connaissais pas le site à l'époque car le FR n'aurait pas été piqué des hannetons.
J'ai passé la nuit dans une banlieue à l'ouest de Paris. Je me rends à l'aéroport en utilisant le RER A, puis la ligne de métro 1 (car le RER A était en travaux), puis le RER B. Le RER B ne s'est pas arrêté entre la gare du Nord et l'aéroport, et il y a eu des contrôles à bord. Et bonne nouvelle, mes énormes ampoules au pied ont presque disparu au cours du week-end. Me voilà donc à pied d’œuvre:
Par miracle, j'ai pu obtenir ma carte d'embarquement sans passer par les comptoirs !
Je file donc directement à la sécurité. Il y a un peu de monde dont quelques jeunes passagers mais le passage est assez rapide.
Je me dirige ensuite à l'ex salon Air France, qui a été remplacé depuis. Je n'ai pas eu le temps de manger, alors j'en profite un peu :
Le temps passe vite et il est déjà temps d'embarquer. J'emprunte la file prioritaire, et la personne vérifie ma carte d'embarquement, ma carte d'identité et mon passe sanitaire. Je lui demande s'il veut aussi voir mon formulaire d'entrée pour l'Espagne, et il me répond que ce n'est pas nécessaire. Je trouve ça bizarre mais je ne pose pas plus de questions.
Voici notre voisin :
Un autre :
Et un dernier :
Et entrée triomphale dans l'A321 du jour :
L'accueil à bord est masqué mais néanmoins charmant et surtout trilingue (Français, Anglais et Espagnol). Les principales annonces seront faites dans les trois langues, cela donne un petit plus à l'équipage !
Je ne vais pas bien loin et me voilà installée.
L'embarquement est assez long, et l'équipage doit parfois faire la police du masque, car il semblerait que certains passagers arrivent à respirer du menton. Sur l'intégralité des passagers, un seul sera vraiment récalcitrant, ce qui retardera un peu l'embarquement. Bref, reprenons l'observation par le hublot :
L'embarquement se termine environ à l'heure prévue et j'ai droit à la petite bouteille d'eau protocolaire :
La passerelle est retirée en temps et en heure.
Et puis, rien ne se passe pendant quelques minutes. Le commandant de bord finit par prendre la parole. Il nous fait le coup de la panne ! Mais notre aéronef n'est nullement en cause ; c'est le camion de ravitaillement qui est coincé et qui empêche notre départ.
En attendant j'ai le temps d'étudier les consignes de sécurité (et l'équipage profitera de ce temps mort pour faire les démonstrations).
La situation finira par se résoudre en une vingtaine de minutes. Nous partons alors pour un tour sur les pistes.
Notez cet Airbus SkyExpress, compagnie Grecque que j'ai eu l'occasion de tester sur un vol intérieur.
Un 777 (?) Saudia, c'est un peu rare sous nos latitudes…
J'ignore la signification de ces chiffres, à part que nous approchons de la piste.
Mais avant, il faut laisser la place à ce compatriote !
Nous pouvons ensuite décoller en toute sérénité
Petit coucou à Aegean, la compagnie nationale de la Grèce !
Et nous voilà partis !
Le ciel est bas…
Une chose que j'apprécie lors des voyages en avion est qu'il fait toujours beau à un moment où à un autre.
Le service commence rapidement, voici mon plateau :
Il s'agit d'une préparation à base d’artichaut (à gauche) et d'une tranche de foie gras (à droite). Je suis bien évidemment au champagne. J'ai vraiment beaucoup aimé la préparation à l'artichaut. Quant au foie gras, il était bon mais j'aurais préféré en avoir un peu plus. Le plat n'était pas froid, mais à température ambiante, ce qui permet de mieux apprécier le goût (à mon avis).
J'aide ensuite à finir la bouteille.
Il me reste ensuite à finir le fromage, mais je n'ai plus de pain (malheur). Je fais donc appel à la PNC, qui trouvera un pain en rab en moins de 20 secondes. Les pains sont emballés (excuse covid) et pas extraordinaires. La PNC propose des thés/cafés mais j'en reste là. Elle précise qu'il ne faut pas hésiter à la solliciter en cas de besoin.
Entre temps, le ciel s'est dégagé :
J'entame ensuite le dessert au niveau de Biarritz (le commandant a indiqué qu'on passait à proximité mais je n'étais pas du bon côté). D'après ce que j'ai compris, le dessert était plus conséquent avant le covid, et a été remplacé par ces deux chocolats. Cela reste acceptable même si c'est dommage.
J'échange ensuite quelques messages grâce au pass message qui est inclus dans le prix du billet. Comme son nom l'indique, on ne peut guère envoyer plus que des messages. J'ai tenté de partager quelques photos prises lors de mon week-end sportif, et même si ça a fini par marcher, cela a prix du temps.
A la vue des paysages qui sont passés du vert au jaune, je me dis qu'on doit approcher du but. Je vérifie, et en effet c'est bien le cas !
La descente est ensuite amorcée. Les paysages ont définitivement changé. Adieu grisaille parisienne, pluies et températures automnales !
Et nous atterrissons avec une petite demie-heure de retard (maudit camion !)
Nous passons alors devant le maître des lieux
Un sud-américain a tenté de se camoufler dans le décor mais ce n'est pas très réussi.
Le roulage est assez long. De nombreux appareils de British Airways sont parqués au loin. Certains avaient les réacteurs bâchés alors j'imagine qu'ils sont là depuis un bon moment !
Air Europa, une autre compagnie Espagnole…
PNC, dernier virage !
Je fais partie des premiers à débarquer et j'arrive à la sortie après une douzaine de minutes de marche. Le contrôle des codes QR est bien organisé et tout est très fluide. Je suis ensuite en zone publique.
Je dois ensuite me retaper tout le parcours en sens inverse pour accéder au métro. Au passage, une épave décorée :
Merci de votre lecture et à la prochaine fois !
Maintenant place aux bonus pour les motivés…
Je n'ai pas fait de FR pour le voyage retour, mais j'ai tout de même pris une photo de mon avion à son arrivée. Le vol Madrid Paris a eu du retard, car l'embarquement du vol Paris Madrid a pris beaucoup plus de temps que prévu à cause des vérifications à faire. Mais ma correspondance n'a pas été compromise. J'avais prévu large car je pensais alors bénéficier du nouveau salon. Cela n'a pas été le cas, et par vengeance j'ai pris pour chez moi deux paquets de chips à l'ancienne et 5 sachets de thé.
J'ai eu une superbe vue sur la confluence entre la Dordogne (à gauche) et la Garonne (à droite)
Sur mon vol de Paris à Lyon, j'aurai aussi une superbe vue sur Paris
Et aussi une belle vue sur Lyon !
Je n'attendrai pas trop ma valise à l'arrivée, et je rentrerai grâce à Wop, qui m'a proposé un Covoiturage entre FRistes. Merci encore !
Pour finir, quelques photos de Madrid. Le Palais et la cathédrale attenante :
La plaza Mayor :
La gare d'Atocha et le fameux jardin botanique :
J'ai aussi fait une excursion à l'Escorial. C'est en altitude (environ 950 mètres), mais il y faisait tout de même plus de 35 degrés.
Plus on s'éloigne, plus on se rend compte que ce palais est vraiment monumental !
Et pour finir, un peu de churros au chocolat, c'est excellent pour le petit déjeuner !
Au final, c'était un bon vol. Dommage qu'il y ait eu un retard, sinon c'était quasi parfait. J'avais toute la rangée pour moi, l'équipage était aux petits soins, j'ai beaucoup aimé le repas, et le wifi fonctionnait bien.
Concernant les aéroports, les accès étaient un peu compliqués à Paris comme à Madrid du fait de travaux : certaines lignes de RER/métro étaient fermées, ce qui compliquait un peu la chose. A noter, c'est tout de même moins cher à Madrid qu'à Paris. Il y avait aussi beaucoup de marche à Madrid car la plupart des sorties étaient fermées.
A Paris, le salon était un peu bondé, mais ce n'est plus d'actualité avec l'ouverture du nouveau salon !
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 50 avis concernant 6 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Madrid (MAD).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est LAN Airlines avec 7,9/10.
La durée moyenne des vols est de 2 heures et 4 minutes.
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16 Commentaires
La prestation est plutôt bone pour un CDG-MAD comparé a un CDG-LIN que j’ai eu l’occasion d’expérimenter il y a une semaine…..
A bientôt
Le plateau froid est qualitatif mais pauvre en quantité, dommage.
J'aurais adoré lire le FR de 2014 ^^
A bientôt !
soit plus réchauffé et que les quantités ne soient en effet plus généreuses...
Et c'est l'un des deux vols "mémorables" sur lesquels je ne pourrai jamais faire de FR faute de photo
“ cet Airbus SkyExpress,” —> Ils commencent à s’étendre en Europe.
J’aurais bien aimé ce plateau :)
Merci pour ce Fr
A vrai dire j'ai tout de même préféré Rome, même si j'ai apprécié mon séjour à Madrid (pas taper, pas taper !)
En effet, c'était assez difficile de supporter cette chaleur, je me suis réfugiée dans les musées et j'ai mangé beaucoup de glaces !
Ancien salon certes mais il faisait encore bien le job à l’époque.
J’aime bien le plateau surtout les artichauts.
Pour moi les deux chocolats ce n’est clairement pas un dessert, pour AF, si.
churros au chocolat => ceux de la Chocolateria San Ginés ?
L’escorial est une belle visite en dehors de Madrid.
A bientôt
Ça fait bizarre de dire "à l'époque" alors que le salon a fermé il y a moins d'une semaine ^^
La photo vient bien de cette chocolaterie, mais j'en ai testé d'autres
Loin de moi l'idée de chercher la petite bête, mais l'œil de l'avgeek ayant été attiré par la photo de "l'entrée triomphale dans l'A321 du jour" qui n'est pas... celle d'un A321ceo (double issues de secours sur les ailes, seuls les 321neo ont ça, mais AF n'a pas de neo...), je me suis ensuite demandé si certaines autres photos n'avaient pas été malencontreusement mélangées avec celles d'un autre vol. Et effectivement, la différence entre le ciel très chargé de CDG ce jour-là et celui beaucoup plus dégagé sur une autre image ("un autre :") tendrait à le confirmer.
Il est vrai que la météo change parfois vite en région parisienne ^^...
Je trouve le plateau un peu tristounet, un peu léger et pas très coloré...
Je trouve dingue les gens récalcitrant à mettre le masque sur le nez, ce n'est pas faute de le dire et facile de le faire, sans compter que c'est tout le monde qui trinque au final, ( retard au départ ).
Le rang 1, mon préféré ! ^^
Plateau qualitatif mais froid, le dessert manque cruellement...
Vol malgré tout agréable.
Madrid est une belle capitale, El Escorial est à voir, le site est magnifique.
Le chocolat en Espagne tout comme Italie est crémeux et fameux...
A bientôt...
J'aime bien aussi, contrairement à certains sur ce site
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